Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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| En savoir plus | Ven 8 Juil - 9:58 | |
| 18 + . = . Mais alors que je regarde les alentours, je repère non loin une créature qui déambule impunément sur des terres dévastées et qui ne semble pas craindre le danger que je représente. Je plisse les yeux pour mieux voir, mais ne distingue pas davantage que sa silhouette floue. Alors je m'écharpe de tous les côtés en redescendant trop vite la montagnes humaine, et je m'éjecte de l'amas dans un bond prodigieux pour immédiatement partir à plein galop dans la direction de ma nouvelle proie. Je me précipite pour la rejoindre, comme si elle m'avait déjà repéré et que je risquais de la perdre. Je me projette en avant pour percuter un chevreuil de plein fouet, et alors que je pensais le faire tomber le cervidé exécute une fantastique valse pour se retourner et partir en courant. Je me redresse à toute vitesse, me projette dans sa direction et le prends en chasse, bien décidé à en faire mon repas et celui des jours à venir. Je claque des mâchoires tout près de ses jarrets, manque les prises sans cesse mais ne m'arrête pas de courir pour être sûr de l'atteindre. Je finirais bien par lui mâcher les os, à force de m'acharner. Alors qu'il s'envole au-dessus d'un tas de déchets, je le suis comme si j'étais son ombre, frappant mes pattes si fort contre le sol que je sens une douleur sourdre dans chacun de mes membres. Aussitôt le sol de nouveau sous mes pattes, je bondis en avant pour le suivre et lui coller au train. Les obstacles se succèdent et les échecs sont cuisants lorsque je m'étale de tout mon long, perdant de précieuses secondes sur la course de mon objectif. Et bientôt, alors que la ville disparait derrière nous, la forêt se profile et il finit par disparaitre entre les arbres avant que j'ai pu le capturer une bonne fois. |
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| En savoir plus | Dim 7 Aoû - 16:33 | |
| 18 + . = . Je cours entre les arbres depuis de longues minutes maintenant. Un coup à gauche, un coup à droite, je slalome entre les troncs les uns après les autres et le paysage semble défiler devant mes yeux aussi vite que je cours. C'est comme une impression de déjà, et au fond c'est probablement ça. Je traque une odeur depuis tout ce temps. Je ne courrais pas autant sans avoir un but précis à atteindre. Il me fait tourner en bourrique, il s'amuse de ma course folle dans cette forêt immense. Mes muscles me brûlent et la distance entre nous semble être désormais trop grande. Je ralentis, beaucoup, jusqu'à trotter aussi lentement qu'un louveteau maladroit. Mais soudain, un bruit sur ma droite. Je dresse la tête, les oreilles, et je fixe entre les arbres. Il est là. Il détale aussi vite qu'il peut. Les muscles encore chauds, je m'élance vers ma proie comme un animal monté sur ressorts. Je me propulse en avant aussi fort que mes membres veulent bien le faire et je passe de chaque côté des arbres en tâchant de ne pas les percuter. Un seul arrêt et ma chasse sera vaine, le lièvre prendra la fuite. Je gronde, laboure le sol de mes pattes, agacé par cette poursuite qui n'en finit pas. mais je ne lâche pas prise, je continue de forcer mes muscles à s'actionner, d'obliger mon coeur à battre plus fort et plus vite dans ma poitrine. Je l'aurais. Je le rattrape doucement, alors que les arbres défilent autour de moi, plus rapides et plus nombreux à chaque foulée. Je dérape sur la gauche, suivant le lapin dans un énième virage, et je m'écrase sur lui, tous crocs dehors, capturant sa nuque entre mes mâchoires pour la lui briser d'un coup sec. |
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'Dé de chasse' : 11 |
| En savoir plus | Dim 7 Aoû - 16:33 | |
| 18 + . = . Au premier plan, une ville en ruines. Des bâtiments sales et détruits par le temps et les guerres. Assassinés, mis en poussière par la folie meurtrière des hommes. Des pans de murs écroulés les uns sur les autres, des trous béants dans ce qui fut autrefois des logements, refuges de nombreuses familles. Et derrière cette carcasse d'existence, lorsque l'on ignore tous les souvenirs qui hantent les lieux, l'on peut se concentrer sur un tout autre point de vue. Le second plan. Plus sauvage, plus libre mais surtout, bien plus vivant. Là, sous la brume épaisse, se dresse des champs désormais sans la moindre culture. Certains ont survécu. Il reste ci et là quelques brins d'orge ou de blé. Des maïs pourrissent dans la boue, nourrissant les petites créatures qui survivent sous le vent et la pluie mortels. Un peu plus loin encore, une forêt. Inanimée en apparence, elle grouille de vie. Sous les arbres morts, demeurent encore des millions de petits êtres qui frémissent et s'agitent, se tenant chaud les uns les autres, dormant d'un sommeil profond jusqu'au retour du printemps. Et encore plus loin, au coeur de la forêt, ce sont les plus courageux, les plus téméraires, les plus résistants qui vivent. Les loups, les pumas, les chouettes, tous les prédateurs qui ont l'audace d'affronter l'hiver naissant par leurs propres moyens. Ils se nourrissent de ce qu'ils trouvent, profitant des animaux ayant égaré leur harde pendant le long trajet vers les pays plus chaud. Mais surtout, les petits mammifères sont leur régime principal. Parce qu'à mesure que les semaines passent, les plus grosses proies disparaissent et viennent à manquer. Il faudra désormais attendre les beaux jours pour se remplir de nouveau l'estomac. Il n'est plus question d'espérer un chevreuil, et se régaler d'un lièvre est déjà une grande chance.
Le mâle s'avance dans la brume, soulevant des nuages humides autour de ses pattes qui frappent lourdement le sol à chacun de ses pas. Lui non plus, il ne cherche plus les grosses proies. Il sait ce qu'il doit tuer pour subvenir à ses besoins, et il sait que les centaines de souris grouillant sous ses pattes peuvent suffire à le faire vivre jusqu'au printemps, à condition qu'il consacre son temps à la chasse plusieurs heures par jour. Ca ne lui déplaît pas de tuer, ni de courir après de si petites bêtes. Il est seulement lassé de le faire seul. Il s'avance encore, les sens aux aguets, cherchant les sons émis par les petites créatures qu'il convoite depuis déjà quelques heures. Cela fait bien longtemps qu'il n'a pas croqué dans si minuscule proie. Il a eu la chance, jusque là, de tomber sur les derniers gros animaux encore présents. Désormais, plus aucun herbivore n'arpente les terres, et il se voit obligé de se contenter d'autre chose. Les souris sont pleines de protéines, mais elles sont vraiment d'une taille insignifiante et il lui en faut des dizaines pour se sentir un tant soit peu rassasié. Alors, sans se lasser, il continue de flairer, de s'immobiliser devant les trou exigus qui mènent aux galeries des rongeurs, et de fondre sur la moindre petite bêtes qui s'extirperait du sol en pensant être seule et en sécurité. Il se met du sang plein la gueule, ce sang chaud et délicieux. Il mâche les os en même temps que les chairs, sans faire la différence et sans s'ennuyer à tenter vainement de trier. Aujourd'hui, comme d'habitude, c'est le même manège. Il traque ces petites créatures inoffensive qui lui sont devenues désormais vitales.
Ses grosses pattes sont peut-être trop bruyantes, ou il a déjà trop sauté sur les sorties des galeries, et les souris se sont rassemblées plus loin sous terre, à d'autres endroits pour fuir son courroux. Le loup sombre ne perd pourtant pas patience. Aussi expérimenté qu'il peut l'être de par son âge et ses longs hivers qui s'étendent derrière lui, il s'allonge tel un félin, fixe les encoches dans la terre et patiente sans cesse, ne battant pas de la queue, ni même d'un cil, en attente de sa prochaine victime. Il est prêt à se régaler de leur chair tendre, et puisqu'il lui en faut en grande quantité pour garder la vie jusqu'à la belle saison, il est bien décidé à en dénicher suffisamment. Chaque jour, il peine mais n'abandonne pas. Il traverse les anciens territoires humains sans se lasser, longe les objets typiquement fabriqués par des pattes de bipèdes et, sans la moindre peur, arpente les lieux abandonnés pour y trouver de quoi subvenir à ses propres besoins. Voilà déjà quelques jours qu'il n'a pas croisé âme qui vive. Il ne s'est pour autant pas rapproché des siens, parce que l'humeur de ce mâle adulte n'est pas à la consolation ou à la solidarité. Animal de meute par nature, il préfère pourtant la solitude depuis quelques temps déjà. Sans la seule louve qui lui importait, il perd doucement l'intérêt qu'il portait autrefois à la vie. Plus rien ne lui semble valable, et plutôt que de chercher le moindre réconfort auprès des amis qu'il s'est fait au fil du temps, il préfère s'éloigner pour penser à sa vie dans la plus grande solitude.
Après une journée de jeun, il semblerait que le destin ait décidé de compliquer la vie du jeune mâle. Pas une bête ne semble décidée à quitter sa minuscule grotte, comme si l'odeur du prédateur emplissait déjà les narines de ses proies alors qu'il se situe au-dessus d'elles de sorte à ne pas se faire repérer. Il change d'emplacement, traverse les lieux en courant ou en marchant, escaladant les objets humains, les obstacles sans jamais perdre patience, mais viendra bien un moment où il se lassera de ses recherches vaines. Il sait que la chasse est un art difficile, qu'il peut arriver à un loup de ne rien trouver pendant plusieurs jours et que c'est pour cette raison, entre autres, que son espèce est sociable, que ses semblables ont besoin les uns des autres pour survivre. Mais notre loup est fier et arrogant. Il prétend être un pieux chasseur, ne jamais avoir a dépendre de personne. Et il préférera mourir de faim plutôt que de demander l'aide de quiconque. Alors, bourru tant par la rancoeur que par la faim, il continue sa traque avec obstination, poussant ses muscles à bout en parcourant les territoires les uns après les autres, sans jamais s'arrêter tant qu'il n'a pas trouvé une piste envisageable. Il s'obstine, se bute dans ses idées de survie solitaire. Il n'a pas peur de la mort, et ce n'est pas parce que les trajets interminables l'essoufflent et le fatiguent, qu'il s'arrête pour autant. Non, il a faim, et il sait que s'il se permet de dormir l'estomac vide, il risque bêtement sa vie. |
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| En savoir plus | Dim 7 Aoû - 16:33 | |
| 18 + . = . Colère. Doux sentiments d'amertume et de nostalgie qui, baignés dans le fleuve noir du ressentiment, apaisent les maux et assombrissent l'esprit sans que l'on s'en rende compte. Je soupire. J'ai quitté ma tanière voilà quelques heures, et j'ai voyagé tout ce temps pour arriver jusque là. Les bâtiments appartenant aux humains, où je me suis entraîné il y a de cela quelques semaines. Ces salops de bipèdes étaient nombreux, ils ont bien failli fiche en l'air les plans que j'avais. Plutôt que d'attendre le retour des miens, j'ai dû me battre pour ne pas mourir. Et j'ai eu le délice de profiter un peu de mes ennemis, pendant quelques minutes. Le plaisir de tromper l'adversaire au nez et à la barbe des gardes formés pour nous traquer et nous abattre, si nous nous infiltrons sur leurs terres. Je souris vaguement au souvenir de cette après-midi brumeuse. C'était à l'époque où je n'étais pas encore seul, au temps où quelqu'un m'attendait encore, lorsque je rentrais après de longues heures d'absence. Aujourd'hui il n'y a plus rien nulle part pour moi. Je n'ai plus aucune raison de vivre, autre qu'obéir aux ordres d'Alphas psychotiques dont les sujets semblent d'un ignorance sans bornes. Je soupire. Dans la meute, peu ont su gagner ma confiance. Mais les Navnik, eux, attirent chaque jour mon attention par des prouesses et une loyauté indéfectible. Je n'ai pas suffisamment connu les autres, et je n'éprouve aucun besoin d'en apprendre davantage sur eux. Je veux seulement trouver ma place quelque part, faire partie d'une armée qui un jour pourra écraser les Sekmet. |
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| 18 + . = . Acceptation. Sensation de résignation, idée de consentement à une possibilité que nous n'aurions pas pu tolérer dans un autre contexte. Je me demande parfois, tous les jours en fait, à quel moment j'ai accepté la disparition de mon frère. Je me demande si c'est quand je me suis levé, ce matin-là, et qu'il n'était plus là. Ou encore, si c'était après, quand j'ai lancé mon premier appel dans le ciel pour lui demander de se localiser, et qu'il n'a pas répondu. Ou encore, peut-être, quelques jours après, quand mes appels ne cessaient de rester sans réponses. Peut-être ne l'ai-je accepté que récemment, quand j'ai doucement sombré dans les idées tortueuses de la mort et que j'ai jeté toute ma peine au fond de mon esprit pour me concentrer sur une autre émotion, plus forte et moins douloureuse : la fureur. L'envie de tuer me prend quotidiennement, désormais. A tel point que je n'ai de cesse de traquer et de chasser. Parfois je ramène de quoi nourrir les miens. D'autres fois, je rentre les mâchoires vides et les muscles tendus par la frustration. Il m'arrive aussi, mais rarement, de rester couché dans ma tanière pendant plusieurs jours consécutifs, sans éprouver l'envie ou le besoin d'en sortir. Seul. Aujourd'hui, demain et pour l'éternité, me semble-t-il. Complètement seul. Je gronde en mâchant une petite branche que j'ai ramassé là, puis je dresse les oreilles à la recherche d'un son que j'ai cru percevoir, quelque part. Je lâche ma branche et redresse la tête, attentif.
Détermination. Décision prise avec fermeté, de réussir une entreprise quelconque. Incapacité à abandonner un projet, un espoir, même si le combat semble perdu d'avance. Oui, la détermination fait parti de mes caractéristiques naturelles. Je ne sais pas lâcher le morceau, je suis incapable d'accepter la défaite même lorsqu'elle semble courue d'avance. Pour moi, un combattant ne peut être fier que s'il a donné sa vie jusqu'au bout pour parvenir à ses fins. Je suis un combattant, aussi je me dois d'aller jusqu'au bout de mes idéaux sans jamais faiblir. C'est avec cet état d'esprit que je suis arrivé où je suis aujourd'hui, et je n'ai pas l'intention de perdre cette force de caractère avant bien longtemps. Je suis prêt à me battre pour ce en quoi je crois, et ce ne sont pas les menaces de deux clans minables et désorganisés, qui me feront croire en ma défaite. Tant que je ne suis pas mort, je peux me battre. Tant que je peux me battre, l'ennemi peut me craindre. Et il le doit. Je souris d'un air mesquin. Ils ne savent pas sur quoi ils vont tomber. Je me suis si peu montré au grand jour depuis que j'ai rejoint la meute, que rares sont les loups qui me connaissent. Ils se comptent probablement sur les doigts d'une patte, et ce n'est pas plus mal. Les rumeurs courent, se répandent comme une traînée de poudre, et pendant ce temps, tandis que ma réputation me précède et sème la peur et le doute dans les rangs, je me prépare au combat. Je serais prêt. Peut-être seul, mais prêt. |
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