Le Loup était là, observant ces êtres particuliers qui se déplaçaient sur deux pattes. Il les haïssait et souhaitait leur perte. Ils avaient tellement ravagés les terres environnantes que les prédateurs et autres animaux ne pouvaient plus se nourrir par moments. Ils avaient tentés de se rattraper, il y a de ça quelques mois, sans succès, vite rattraper par l'épidémie... qu'ils avaient eux mêmes causés ? Le canidé roula des épaules à cette idée, trop heureux que ces humains se tuent entre eux, mais bien malheureux de voir qu'ils s'attaquaient aussi à ses congénères, pas si inoffensifs qu'on pourrait le penser.
Au dernières lueurs du jour sombre, il s'était levé, s'étirant de tout son long. Son pelage, d'un noir sinistre, se confondait avec l'obscurité, un parfait camouflage. Lentement, il prit sa chasse, comme chaque jour. Serait-elle fructueuse ? Pas de doutes là dessus !
- dé 1:
3 + 5 (bonus) = 8
+ 1 mulot
Longeant les conifères, il vit bientôt les buissons s'agiter à son passage. Piquant sa curiosité soudaine, il plongea son museau à l'intérieur d'un des végétaux, dévoilant la cachette d'un maigre mulot apeuré. Celui-ci s'enfuit à nouveau vers un autre buis, mais le prédateur le suivit dans sa course. D'un geste rapide et vif. Se retrouvant dessous, lui aussi, du petit arbuste, il bloqua la queue de l'animal entre ses coussinets, l'empêchant ainsi de fuir à nouveau. Il allongea sa truffe vers celui-ci pour y plonger ses crocs acérés. Il fit couler le premier sang de la soirée.
- dé 2:
3 + 5 (bonus) = 8
+1 blaireau
S'éloignant de son premier lieu de traque, il se mit à galoper, dans une grande amplitude. Il devait s'échauffer pour continuer la partie, il ne le savait que trop bien. Slalomant plusieurs arbres, de la transpiration recouvrit bientôt son corps trempé. Il franchit plusieurs obstacles comme des petits arbres ou des troncs d'arbres allongés. Il appréciait véritablement le bois qui longeait le Village des Hommes, même si sa proximité avec eux menaçait à chacun de ses pas sa survie. D'un coup, il pila net pour faire demi-tour, reprenant sa folle cadence. Il se défoulait et appréciait ce moment qu'il s'offrait rarement. Sa langue rosé sortit de sa bouche pour qu'il puisse reprendre sa respiration à chaque foulées.
Au bout d'une bonne demie-heure, il se mit à ralentir son allure, les muscles chauds et prêts à attaquer. Le petit mammifère avait été une mise en bouche pour attaquer les choses sérieuses. D'ailleurs, en parlant de celui-ci, il l'attendait sagement dans un buisson à l'orée de la forêt.
Rapidement, alors qu'il s'était mis à marcher pour se rafraîchir un peu, ses pupilles se dilatèrent lorsqu'une ombre se profila à quelques mètres de sa position. Assez grosse pour ne pas passer inaperçue mais pas assez pour être un gros gibier. Excité, il se tapit contre le sol boueux, les yeux rivés sur l'endroit d'où provenait la chose. Il s'avança vers celle-ci, ne cessant de se lécher les babines.
À quelques centimètres de là où elle provenait, il put enfin apercevoir à qui elle appartenait : un blaireau, innocent, semblait chercher de quoi ce ressourcer en ce début de soirée. Le canidé ne perdit pas de temps et s'attaqua à lui, les griffes et la mâchoire menaçante. Plantant ses aiguilles dans la peau de l'animal, il fourra son nez à la base de sa queue pour l'immobiliser. Du sang jaillit bientôt de la plaie, provoquant un couinement de la proie. Satisfait, il remonta son museau pour l'étendre jusqu'à sa nuque où il infligea une deuxième morsure. Puis une troisième à l'épaule. Fragilisé, l'animal était complètement paralysé, jusqu'à ce que le Loup lui infligeait le coup de grâce libérateur.
- dé 3 & 4:
10 + 5 (bonus) = 15
10 + 5 (bonus) = 15
+2 sangliers
Après avoir posé son deuxième trophée près du premier, il partit de nouveau sur les sentiers dans un trot aérien et silencieux. Sa queue traînait contre le sol glissant, sur lequel il manqua plusieurs fois de s'étendre. De la boue envahissait son ventre et ses membres si bien qu'il avait l'air vraiment farouche. Il appréciait l'allure que ça lui donnait.
Subitement, plusieurs sons vinrent effleurer l'ouïe du Loup. Des bruits de sabots. Il se tourna, cherchant de qui ça provenait. Lorsqu'il comprit que ça venait de derrière lui, le noiraud se cacha près d'un buisson à sa droite. Et il fit bien.
Quelques secondes après, des sangliers déboulèrent, émettant des nasillements. Une fois passé à côté de lui, celui-ci les prit en chasse. Éveillant la peur au sein du groupe, plusieurs se séparèrent. Il en suivit deux. Il se rendit compte que son échauffement avait du bon puisqu'il put les suivre sans difficultés.
D'un course, la course des deux animaux fut stoppée par un tronc d'arbres écrasé, qu'avait franchi le canidé plusieurs minutes auparavant. C'était parfait. Adoptant une posture des plus agressives, il s'attaqua au plus jeune des deux, voulant d'abord chopper sa gorge. Manque de pot, celui-ci tenta de se débattre, donnant un peu de fil à tordre au loup. Heureusement, il avait un peu d'expérience et prit le dessus rapidement, infligeant sa première morsure au niveau d'un de ses antérieurs de la proie. Celui-ci tomba en avant par faiblesse et le Navnik se tourna vers le deuxième pour éviter qu'il ne s'échappe. Moins vif, celui-ci se laissa facilement mordre, si bien qu'il tomba raide le premier, le canidé réussissant à lui couper net la jugulaire après trois ou quatre assauts répétitifs. Maintenant venait le tour du jeune.
Déjà déstabilisé, il grimpa sur son dos, infligeant de multiples blessures avant de plonger ses crocs dans sa nuque. La perte de sang étant trop importants, celui-ci mourra de ses blessures.
Fier, il prit toutes ses proies pour les ramener chez les Sekmets.