Deux semaines s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'il était venu chasser. Deux semaines qui lui avaient parus une éternité. Il n'avait jamais cesser de penser à ces jours de traques manqués, aux potentielles proies qu'il aurait pu offrir aux Sekmets, à la progression de ses talents de Chasseur. Non, pas un seul. Il s'était donc précipiter sur le chemin du Village avec impatience, enfin prêt à s'offrir de nouveaux trophées à son tableau de chasse.

dé 1:

Bientôt, il parvint jusqu'à l'orée du bois entourant le Village. Un sourire, mauvais, ornait son visage et un étrange étincellement morbide scintillait au fond de ses yeux de bronzes. Il était là, attentif à ce qu'il l'entourait. Ses prunelles repèrent bien vite une forme animale, gambadant joyeusement à travers les arbres malgré les Larmes du Ciel. Le noiraud la suivit aussi tôt, se cachant pour ne pas se faire repérer. Il tenait là une bien belle proie et il ne voulait pas qu'elle lui échappe. Trottinant derrière elle, la queue et les oreilles basses, la traque dura plusieurs minutes, échauffant ainsi le corps tiède du loup. Finalement, le cervidé s'arrêta pour reprendre son souffle et, éventuellement, arracher quelques brins d'herbes pour se ressourcer. Une bonne occasion pour le loup. S'arrêtant près d'un conifère, à peine à quelques mètres de l'animal, l'ébène le dévisageait sans gênes, attendant le bon moment pour lui sauter dessus. Celui-ci ne se fit pas attendre puisque le cerf, inconscient du danger qui pesait sur lui, lui tourna le dos, donnant ainsi l'opportunité au prédateur de bondir sur lui. C'est ce qu'il fit. Plantant fermement ses griffes à l'intérieur de sa peau, ce contact éveilla la panique à l'intérieur de l'animal qui se mit à détaler, emportant le mâle avec lui. Dans sa course, il essaya à plusieurs reprises de faire tomber le loup en donnant des coups de reins à celui-ci, en vain. Le canidé s'accrocha férocement à sa proie avec ses dents à l'intérieur de son encolure, décrochant ainsi un son aigu de la part de l'animal qui fut contraint de freiner sa course. Pressant son corps contre le dos du cervidé, le Navnik se mit à grogner sauvagement tout en essayant de blesser sa proie un maximum. Du sang se mit à jaillir partout sur le corps de celui-ci. Affaibli, le loup put monter jusqu'à sa jugulaire qu'il trancha net. Il aurait préférer éviter ce bain de sang, rendant ainsi la chair moins bonne à la dégustation.

dé 2:

À peine eut-il le temps de terminer le cerf qu'il repéra un second animal. Un lapin, à sa droite, venait de s'enfouir sous les buissons qui entourait un sapin. Il semblait avoir vu le prédateur puisque celui-ci tentait de se cacher. L'ébène s'approcha doucement de son abri, ce qui pour eut pour effet de le faire partir. Partant à sa poursuite, il espérait pouvoir l'atteindre à un moment pour se jeter dessus. Malheureusement, le mammifère, habile, finit par le semer en pénétrant chez les bipèdes.

dé 3:

Déçu, le prédateur se mit à soupirer. Il n'avait pas eu de chance sur ce coup-là. Sans perdre de temps, il reprit son chemin au petit trot. Avant de quitter le cervidé, il avait pris soin de le dissimuler pour ne pas qu'on lui prenne.
La moitié de la journée s'était écoulée lorsque le noiraud trouva une nouvelle proie. Accroché à un arbre, un petit mammifère semblait rester immobile. Le canidé s'approcha rapidement de lui et, sans réfléchir, l'attrapa par la queue pour le décrocher. Déstabilisé, l'animal ne put se retenir et termina dans la gueule du loup qui s'amusa un peu avec lui avant de l'achever. Et de deux.

dé 4:

Posant l’écureuil près du cerf, le Navnik partit à nouveau - une dernière fois - à la recherche d'un nouvel animal. Il était vraiment chanceux ce jour-là, pourquoi ça s'arrêterait ainsi ? Comme on dit, jamais deux sans trois et l'ébène connaissait que trop bien cette expression. Tapis contre le sol, il s'aventura de nouveau dans les chemins du bois qu'il commençait à connaître sur le bout des pattes. Soudain, ses narines flairèrent une nouvelle odeur animale. Un oiseau semblait-il. Le cherchant du regard, le loup ne tarda pas à le trouver. Qu'est-ce qu'il disait ? Voilà une nouvelle proie. Il s'approcha d'elle, prudent. S'arrêtant près d'un buisson, à quelques centimètres de l'animal, le prédateur se propulsa vers l'avant avec l'aide de ses postérieurs pour lui bondir dessus. L'assaut réussit parfaitement puisque le noiraud se retrouva sur son dos, accroché à ses plumes. Tout ce qu'on entendit, c'est qu'un cri strident résonné dans la forêt macabre. Il l'empoigna dans sa gueule, rejoignit ses autres proies et, ainsi, quitta les lieux vers le Garde-manger Sekmet.

Aux prémices de ce nouveau jour, le loup s'était levé à l'aurore. La faim tiraillait son maigre ventre, le forçant à s'avancer vers le territoire des hommes. Une nouvelle fois. L'encolure basse, les yeux encore brumeux, il s'avançait d'un pas nonchalant. Qu'allait-il faire de beau aujourd'hui ? La veille avait été une fructueuse partie de chasse, allait-il continuer de faire les mêmes prouesses ? Il l'espérait au plus profond de lui.
Lorsque le Village des bipèdes se dessina sous ses prunelles acides, le noiraud se mit à trottiner, relevant légèrement la tête pour observer les habitations. Calmes et paisibles. Le prédateur pensa alors que ses ennemis à deux pieds dormaient encore et il devait profiter de la fraîcheur matinale pour se frayer un chemin dans leurs rues boueuses. Les Larmes du Ciel tombaient encore abondamment sur le sol, mouillant entièrement le loup qui sentait le canidé mouillé à plusieurs kilomètres à la ronde. Parmi tant d'autres odeurs tout aussi animales que lui. Un sourire, bien édenté, apparut dans le jour naissant. Il tenait sa première proie.

dé 1:

Devant lui, un petit enclos apparut, avec à l'intérieur divers volatiles. Renouvellerait-il son exploit qu'il avait accompli avec les lapins ? Il allait tout faire pour. D'un bond agile, celui-ci sauta à l'intérieur de la cage. Les oiseaux se mirent à glousser dans le silence ambiant. Le noiraud devait faire vite. À sa gauche, une oie tournait en rond, ne sachant pas dans quelle direction se diriger. Profitant de sa désorientation, le canidé bondit sur elle, l'empêchant de tournoyer. Une de ses antérieures se coinça à l'intérieur de son dos orné de plumes. Un grognement ajouta une touche de bestialité à la scène. Brusquement, la mâchoire du loup vint bloquer le cou du volatile et dans un craquement sonore, il ôta les derniers battements de son pauvre cœur.

dé 2:

Son regard ne tarda pas à tomber sur une nouvelle proie. Nombreux oiseaux s'étaient réfugiés à l'intérieur de leur abri, grelottant de peur. Dorénavant, le silence régnait à nouveau dans le Village. Seule, à l'extérieur, une poule, tétanisée par la peur, était bloquée dans un coin de l'enclos, observant d'un air affolé le prédateur. Celui-ci s'approcha d'elle lentement, faisant monter l'adrénaline dans le corps de la misérable poule. Le museau près du sol, l'ébène ne fixait plus que le volatile. Ses poils dressés sur son col, il allait l'air d'être effroyablement menaçant. En tant que spectateur, on pourrait presque supplier Linceul des Âmes d'achever vite sa victime pour éviter de lui infliger tant de maux. Mais c'était le dernier de ses soucis.
À quelques mètres de l'animal, il se mit à se dandiner, presque hilare. La situation l'amusait au plus haut point. Il aimait tyranniser ses faibles proies, ça lui donnait encore plus l'impression d'être fort. Presque invincible. Le Navnik s'arrêta enfin, à quelques centimètres de sa poule, la gueule près de son bec. Il aurait pu se prendre un coup menaçant, mais celle-ci était bien trop apeuré pour effectuer le moindre mouvement.
Soudain, il empoigna ses pattes, la soulevant du sol. La faisant gigoter dans tous les sens, le volatile perdit connaissance. Remarquant que sa proie ne bougeait plus, le loup s'immobilisa et la coinça contre le sol terreux. Et il fit craquer un nouveau cou.

dé 3:

Embarquant ses deux proies hors de l'enclos, le loup les posa un peu plus loin, près d'une barrière entourant un nouveau champ. À l'intérieur de celui-ci, cette fois-ci, des plus grosses proies de la taille du loup, voir plus grosses pour certaines. Impeccable. De là où il était positionné, les animaux ne pouvaient pas le voir et le parc se trouvait hors de vue de celui des poules. Aucune chance que les moutons, les chèvres et autres animaux l'aient vus en oeuvre. Tant mieux. Doucement, il se faufila à l'intérieur en passant sous la première barre. Il resta tapis contre le sol pour attendre.
Enfin, au bout de quelques minutes, le moment opportun arriva. Un mouton vint brouter à quelques mètres du prédateur, visiblement insouciant. Il ne semblait pas le sentir, pourtant il avait tout de même une forte odeur. Qu'importe! Se jetant vers l'avant, le canidé accrocha ses dents à un des postérieurs de l'animal pour le tirer vers l'arrière avec force pour ainsi le déséquilibrer. Avec l'effet de surprise, le mouton perdit pied et s'échoua, le menton en premier, contre la boue. Wamblee le traîna jusqu'au bord des barrières.
Une fois arrivé, il effectua un dernier bond pour se retrouver sur sa proie. Il déchira à nouveau le silence avec un grondement avant d'enfouir son museau près de la nuque du mammifère. Il décrocha ainsi ses derniers signes de vie.
C'est le sourire aux lèvres qu'il sortit de l'enclos, son trophée dans la gueule.

dé 4:

Alors qu'il s'apprêtait à partir vers le territoire Sekmet pour y déposer ses proies, le canidé tomba nez-à-nez avec un chien, visiblement errant. Maigre et très sale, celui-ci se mit à grogner à la vue du loup, faisant claquer sa mâchoire plusieurs fois. Le noiraud se retint de glousser en le regardant tellement il était ridicule comparé à lui. Lâchant ainsi ses victimes, il se jeta à la gorge du chien qui se mit à couiner. Il tenta de se débattre, mais la prise du loup était trop forte pour qu'il ne puisse se libérer. L'ébène n'eut qu'à resserrer son étreinte pour voir son congénère tourner de l’œil. C'était presque trop simple.

Ainsi, il s'éloigna du Village encore endormi avec de belles proies dans la gueule.

Le Loup était là, observant ces êtres particuliers qui se déplaçaient sur deux pattes. Il les haïssait et souhaitait leur perte. Ils avaient tellement ravagés les terres environnantes que les prédateurs et autres animaux ne pouvaient plus se nourrir par moments. Ils avaient tentés de se rattraper, il y a de ça quelques mois, sans succès, vite rattraper par l'épidémie... qu'ils avaient eux mêmes causés ? Le canidé roula des épaules à cette idée, trop heureux que ces humains se tuent entre eux, mais bien malheureux de voir qu'ils s'attaquaient aussi à ses congénères, pas si inoffensifs qu'on pourrait le penser.
Au dernières lueurs du jour sombre, il s'était levé, s'étirant de tout son long. Son pelage, d'un noir sinistre, se confondait avec l'obscurité, un parfait camouflage. Lentement, il prit sa chasse, comme chaque jour. Serait-elle fructueuse ? Pas de doutes là dessus !

dé 1:

Longeant les conifères, il vit bientôt les buissons s'agiter à son passage. Piquant sa curiosité soudaine, il plongea son museau à l'intérieur d'un des végétaux, dévoilant la cachette d'un maigre mulot apeuré. Celui-ci s'enfuit à nouveau vers un autre buis, mais le prédateur le suivit dans sa course. D'un geste rapide et vif. Se retrouvant dessous, lui aussi, du petit arbuste, il bloqua la queue de l'animal entre ses coussinets, l'empêchant ainsi de fuir à nouveau. Il allongea sa truffe vers celui-ci pour y plonger ses crocs acérés. Il fit couler le premier sang de la soirée.

dé 2:

S'éloignant de son premier lieu de traque, il se mit à galoper, dans une grande amplitude. Il devait s'échauffer pour continuer la partie, il ne le savait que trop bien. Slalomant plusieurs arbres, de la transpiration recouvrit bientôt son corps trempé. Il franchit plusieurs obstacles comme des petits arbres ou des troncs d'arbres allongés. Il appréciait véritablement le bois qui longeait le Village des Hommes, même si sa proximité avec eux menaçait à chacun de ses pas sa survie. D'un coup, il pila net pour faire demi-tour, reprenant sa folle cadence. Il se défoulait et appréciait ce moment qu'il s'offrait rarement. Sa langue rosé sortit de sa bouche pour qu'il puisse reprendre sa respiration à chaque foulées.
Au bout d'une bonne demie-heure, il se mit à ralentir son allure, les muscles chauds et prêts à attaquer. Le petit mammifère avait été une mise en bouche pour attaquer les choses sérieuses. D'ailleurs, en parlant de celui-ci, il l'attendait sagement dans un buisson à l'orée de la forêt.
Rapidement, alors qu'il s'était mis à marcher pour se rafraîchir un peu, ses pupilles se dilatèrent lorsqu'une ombre se profila à quelques mètres de sa position. Assez grosse pour ne pas passer inaperçue mais pas assez pour être un gros gibier. Excité, il se tapit contre le sol boueux, les yeux rivés sur l'endroit d'où provenait la chose. Il s'avança vers celle-ci, ne cessant de se lécher les babines.
À quelques centimètres de là où elle provenait, il put enfin apercevoir à qui elle appartenait : un blaireau, innocent, semblait chercher de quoi ce ressourcer en ce début de soirée. Le canidé ne perdit pas de temps et s'attaqua à lui, les griffes et la mâchoire menaçante. Plantant ses aiguilles dans la peau de l'animal, il fourra son nez à la base de sa queue pour l'immobiliser. Du sang jaillit bientôt de la plaie, provoquant un couinement de la proie. Satisfait, il remonta son museau pour l'étendre jusqu'à sa nuque où il infligea une deuxième morsure. Puis une troisième à l'épaule. Fragilisé, l'animal était complètement paralysé, jusqu'à ce que le Loup lui infligeait le coup de grâce libérateur.

dé 3 & 4:

Après avoir posé son deuxième trophée près du premier, il partit de nouveau sur les sentiers dans un trot aérien et silencieux. Sa queue traînait contre le sol glissant, sur lequel il manqua plusieurs fois de s'étendre. De la boue envahissait son ventre et ses membres si bien qu'il avait l'air vraiment farouche. Il appréciait l'allure que ça lui donnait.
Subitement, plusieurs sons vinrent effleurer l'ouïe du Loup. Des bruits de sabots. Il se tourna, cherchant de qui ça provenait. Lorsqu'il comprit que ça venait de derrière lui, le noiraud se cacha près d'un buisson à sa droite. Et il fit bien.
Quelques secondes après, des sangliers déboulèrent, émettant des nasillements. Une fois passé à côté de lui, celui-ci les prit en chasse. Éveillant la peur au sein du groupe, plusieurs se séparèrent. Il en suivit deux. Il se rendit compte que son échauffement avait du bon puisqu'il put les suivre sans difficultés.
D'un course, la course des deux animaux fut stoppée par un tronc d'arbres écrasé, qu'avait franchi le canidé plusieurs minutes auparavant. C'était parfait. Adoptant une posture des plus agressives, il s'attaqua au plus jeune des deux, voulant d'abord chopper sa gorge. Manque de pot, celui-ci tenta de se débattre, donnant un peu de fil à tordre au loup. Heureusement, il avait un peu d'expérience et prit le dessus rapidement, infligeant sa première morsure au niveau d'un de ses antérieurs de la proie. Celui-ci tomba en avant par faiblesse et le Navnik se tourna vers le deuxième pour éviter qu'il ne s'échappe. Moins vif, celui-ci se laissa facilement mordre, si bien qu'il tomba raide le premier, le canidé réussissant à lui couper net la jugulaire après trois ou quatre assauts répétitifs. Maintenant venait le tour du jeune.
Déjà déstabilisé, il grimpa sur son dos, infligeant de multiples blessures avant de plonger ses crocs dans sa nuque. La perte de sang étant trop importants, celui-ci mourra de ses blessures.

Fier, il prit toutes ses proies pour les ramener chez les Sekmets.

Après avoir franchi les frontières Sekmets, le Loup s'était à nouveau dirigé vers son terrain de chasse. Ne désirant pas encore dormi, ne sentant pas la fatigue, il se disait qu'il était en veine ce jour-là et qu'il ne devait pas s'arrêter en si bon chemin. Il fit une nouvelle apparition près du Village des hommes au jour levant.

dé 1 & 2:

Marchant doucement, silencieusement, sur les chemins tracés par les hommes, il était attentif à tout ce qu'il se passait. Il avait l'air d'un fou, d'un chien terriblement menaçant à qui on aimerait pas se frotter. Quelle bonne sensation d'être craint ! Il paradait presque au beau milieu du bois tellement il était fier de lui-même.
Brusquement, un petit troupeau de mammifères sortit de nul part sous ses yeux, comme si ces petits animaux avaient décidés de se détendre en groupe dans la fraîcheur matinale. Au passage, le Loup en arrêta une en posant son antérieur sur elle. Il la choppa par le cou et se mit à la faire tournoyer. Étourdi, il finit son travail en l'achevant avant de faire la même chose avec une deuxième. C'était trop simple d'attraper ces animaux-là ! Tellement qu'il décida d'arrêter le carnage là, faisant volte-face pour libérer les autres souris. Deux étaient déjà prises, mais ça ne satisferait pas l'appétit des Sekmets à son avis. Il partit donc chercher plus gros, en espérant trouver mieux.

dé 3 & 4:

Des heures s'étaient écoulées depuis qu'il avait trouver les mammifères. Il avait presque perdu espoir de trouver quelque chose avant de repérer une nouvelle odeur. Ou plutôt dirais-je des. Des volatiles. Le Loup aimait chasser ce genre d'animaux là car, comme les gros animaux, ça lui offrait un peu plus de challenge comparé aux petites puisque les oiseaux pouvaient voler. Posant son museau presque contre la terre, il posa ses prunelles d'acides sur ces nouvelles proies, beaucoup plus grosses que ces maudites souris.
Lorsque il sentit que c'était le bon moment, il se mit à galoper derrière un volatile, qui n'était autre qu'une perdrix. Le reste des animaux s'était retiré, la laissant ainsi seule. Une occasion rare. Paniquée, celle-ci se mit à courir dans toutes les sens pour échapper à sa prise. Mais c'est mal le connaître. Préméditant sa fuite, le prédateur bondit au dessus d'elle, lui bloquant ainsi l'échappatoire. Il baissa alors son encolure et fonça sur elle, l'empoigna au niveau du poitrail. Il courra sur plusieurs mètres, gêné par l'animal qui tentait de se débattre, sans succès. Le mâle s'arrêta brusquement et resserra sa prise avant de faire demi-tour. Il fit ça plusieurs fois avant d'achever la perdrix.
La déposant près d'un arbre, il fit de même avec la deuxième, l'attrapant au milieu des autres. Il s'arrêta là, ne pouvant plus en avoir d'autres.

Tout de même satisfait, il partit une dernière fois vers le Garde-manger de la meute pour laquelle il chassait désormais.