Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Les jours raccourcissent, c'est ainsi que le monde fonctionne. L'hiver, rares sont les proies, et nombreux sont les loups qui souffrent de la faim. Je devrais, moi aussi, être consumé par le manque de nourriture. Mais je suis bien trop heureux ces derniers temps, pour m'inquiéter du manque de proies à chasser. Je n'ai pas besoin de traquer des heures durant, je préfère de loin passer ce temps précieux aux côtés de mon frère, que j'ai si longtemps attendu de retrouver. Et puis les temps sont durs et de sombres épreuves nous attendent. Alors autant profiter tant qu'on le peut de notre enfance. Cette enfance qu'on a prise à mon frère pour le jeter hors de sa famille, et qu'on m'a arraché en m'arrachant aux miens. Il semblerait que nous nous rattrapions de cette période perdue, lorsque nous ne sommes que tous les deux. Aujourd'hui encore, sous un soleil timide dont les rayons nous réchauffent doucement, nous courront à en perdre haleine, l'un derrière l'autre, et nous rions parfois à gorges déployées sans même nous inquiéter des dangers que nous pourrions rencontrer. Après tout, puisque nous sommes ensemble, nous sommes invincibles. Et si l'un de nous court un danger, l'autre sera là pour le protéger. C'est ainsi, d'être frères, n'est-ce pas ? Oui, évidement. Dans un grognement moqueur, je percutent Pandémonium de tout mon poids pour le pousser dans les cendres sombres qui tâchent immédiatement son pelage, et je me roule avec lui sans cesser de rire comme un louvard à peine sevré.
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Lun 2 Nov - 19:02
back to the future feat. Adriel et Remus
« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »
F. 37 | A. 40 | E. 37
Les cendres volent en tous sens, nuages noirs et gris qui souillent leurs fourrures, qui entrent dans leurs gueules grandes ouvertes et dans leurs narines qui quêtent cet air souillé. Les deux loups grondent, grognent, rient. Pandémonium a-t-il jamais connu plus parfaite fusion ? C’est comme s’il avait toujours connu cet Adriel, comme si il était certain d’avoir quelque chose à quoi se raccrocher. Il n’en avait pas besoin, il s’était toujours débrouillé seul. La survie, la solitude, ce genre de truc ne lui faisait plus peur. Mais c’était agréable, par moments, de se trouver un allié, voire mieux : un frère. Oui, ça pouvait être utile, et ce n’était pas totalement désagréable. De toute manière, il était taillé pour ça. Il était fait pour n’aimer personne, sinon lui-même, et le sens du mot loyauté lui était inconnu. Allait-on le rendre bon ? Allait-on faire de lui un de ces pathétiques meneurs qui pensent au bien-être de tous ? Non. Il était taillé pour respecter, pour aider son frère. Uniquement son frère. Pour les autres, rien n’avait changé : ils pouvaient tous crever.
Soudain, Adriel le percuta dans un concert de grondements joyeux. Les deux Dragons roulèrent dans la cendre et la poussière, Pandémonium planta mollement ses crocs dans le poitrail de son frangin, qui se tenait au-dessus de lui, se laissant maîtriser sans faire de manières. D’eux deux, il savait parfaitement qui était le plus fort, et ça ne lui posait pas de problème de le laisser gagner. Adriel avait toujours été le fils légitime, et lui le bâtard. Laissons faire au Prince ce qui lui plaît, et faites en sorte qu’il puisse le faire. Son rire résonne dans les tympans du jeune Dragon, clair et sincère. Adriel s’était métamorphosé. Entièrement et pleinement. Où était le loup désaxé et dangereux que Pandémonium avait rencontré ? Disparu, volatilisé. Il ne restait qu’un louvard heureux de vivre, qui serait bientôt apte à reprendre ce qui lui était dû. Pandémonium se sentait la force de renverser tous les Navniks, un par un, dès aujourd’hui. Il en éprouvait déjà le besoin seul, mais seul il n’était que fort. A deux, ils seraient invincibles.
Il attrapa une oreille entre ses dents, et retourna la situation à son avantage, se retournant et se libérant de l'étreinte de son "adversaire", grondant doucement. Faites plaisir au Roi, mais pour l'égayer encore plus, contrariez-le.
Force : 5 +3 (parrainage) Agilité : 7 Endurance :8
Remus, Adriel & Pandémonium
Depuis combien de mois Remus cherchait-il son demi-frère et son père? Depuis combien de temps, parcourait-il les montagnes et les forêts, bravant les vents et la neige? Combien de fois était-il rentré bredouille d'une nouvelle expédition? Remus ne comptait plus, il avait perdu la notion de temps ne savait même plus depuis quand son père et Adriel avaient disparus. Après tout, cela remontait à longtemps, lui avait 6 mois quand son son demi-frère s'était fait enlevé, s'il le retrouvait, comment aurait-il pu le reconnaître? Après toutes ces années, il devait très certainement avoir beaucoup changé, et il se pourrait même que Remus soit passé à côté d'une information cruciale, ce qui lui aurait fait manquer son objectif de peu. Le loup blanc ne préférait pas y penser, rien qu'à ce dire qu'il aurait pu perdre Adriel, il sentait qu'il avait la nausée.
Cependant, une fois encore, il revenait bredouille de l'une de ses expéditions. Il semblait plus éreinté que jamais, là, allongé sur le bord de cette falaise à observer la meute des Navniks, située en contrebas. Il était haletant et transpirant sous la fraicheur de l'automne. Il était allongé entre les feuilles mortes, dissimulant ainsi son odeur, et ses poils étaient tâchés de boue, le rendant dans un état pitoyable. Son museau posé sur ses pattes avant blanches, il regardait les loups de la meute qu'il désirait tant intégrer, évoluer entre eux, répondre à une hiérarchie bien précise alors que lui, avait grandit seulement éduqué par sa mère. Pouvait-il encore considérer que son père, Isha, l'avait lui aussi dressé alors qu'il n'était pas réellement à ses côtés? Il n'en savait rien. Il avait passé de longs mois à le chercher, lui et son demi-frère et il commençait sérieusement à se décourager. Les retrouver était son seul et unique but et s'il le perdait, il ne savait pas ce qu'il pourrait devenir. Son pelage était entièrement blanc, tout comme celui de sa mère, contrairement à son père qui était de couleur feu, comment pourrait-il prouver à l'alpha de la meute et ses demis-frère et soeur qu'il avait un quelconque lien de parenté avec son père? Mis à part son nom de lune qui lui assurait peut-être la certitude d'être cru, il ne savait pas réellement quels atouts il avait en main, et avait presque l'envie d'abandonner. Mais s'il se détournait de son objectif, quelle raison de vivre aurait-il? Il était évident qu'il ne pourrait intégrer la meute des Navniks et il se verrait dans l'obligation de s'exiler. Cependant, il avait pris l'habitude de vivre non loin de ces loups éduqués pour vivre ensemble, au fond de lui, il ressentait l'envie de rester encore près d'eux, même s'il ne les connaissaient pas.
Soudainement des gémissements faussement plaintifs attirèrent son attention. Ils semblaient venir du pied de la falaise et Remus eut envie de savoir pourquoi de jeunes louveteaux jouaient aussi loin de leur meute. Il se redressa donc, et descendit lentement le flan de la falaise, afin de venir à leur rencontre. Plus il progressait vers les deux animaux, plus il distinguait leur forme. Il compris bientôt qu'il ne s'agissait en vérité, pas de deux louveteaux, mais de deux jeunes adultes qui se roulaient ensemble dans la boue, à la manière des louvards, à rire à gorge déployée, comme s'ils étaient de bons vieux amis. Il s'arrêta dans sa progression, à l'orée des fourrés et les observa, longuement. Il lui semblait connaître l'un des deux loups, mais il ne savait pas trop d'où, peut-être un autre membre de la meute des Navniks. Alors, il s'avança encore, oubliant qu'il quittait bientôt les feuillages et s'approchait un peu trop des deux loups qui jouaient ensemble.
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Mar 3 Nov - 22:14
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Je me roule avec mon frère, je trébuche et tombe avec lui. Mes pattes s'emmêlent aux siennes, nos pelages fusionnent et nos voix chantent à l'unisson tandis que nous rions comme des déments. Comme si le monde n'était qu'un immense terrain de jeu, nous continuons ainsi de faire les idiots pendant ce qui me semble des heures, et qui n'est en réalité quelques minutes d'un plaisir intense. Je flanque un coup de patte à mon frère, prenant un instant le dessus avant d'échanger encore nos rôles jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout. Nous sommes comme ivres. Ivres de bonheur, ivres d'insouciance et de naïveté. Comme deux louveteaux qui ne savent pas encore que la vie n'est pas juste, et qu'elle est la plus cruelle leçon qu'on apprend. Nous ne sommes, en ce moment de solitude, que deux frères qui n'écoutent pas les horreurs du monde.
Et soudainement, une odeur se faufile jusqu'à mes narines et me perturbe dans notre jeu. Je tombe à la renverse, entraînant mon frère dans ma chute, et nous roulons dans la boue pendant trois ou quatre bonnes secondes. Il rit, ne s'est peut-être pas rendu compte de l'intrusion dans la clairière. Il n'a peut-être pas fait attention à mon innocence quand à notre chute. Mais lorsque nous nous immobilisons, je le presse de se taire en un regard perturbé, et je lui montre la direction à suivre d'un mouvement de tête. Là-haut, à quelques distance de nous, un loup s'approche et semble ailleurs. Comme s'il nous regardait sans nous voir, comme s'il était perdu dans ses pensées. Je m'immobilise en même temps de Pandémonium, et lentement nous nous redressons en reprenant notre calme. Qui est cet étranger qui nous a surpris ? Va-t-il se moquer de nous ? Va-t-on se battre pour le faire taire ? C'est plus fort que moi, j'attends que mon frère aîné prenne les devants sur cette rencontre inattendue.
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Jeu 5 Nov - 21:16
back to the future feat. Adriel et Remus
« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »
F. 37 | A. 40 | E. 37
Adriel tombe soudain à la renverse, entourant de ses pattes antérieures son encolure poilue, l’entraînant avec lui dans sa chute. Le rire est communicatif, et Pandémonium continue de rire, encore quelques instants, tandis qu’ils roulent sur la terre molle. Il ne s’est pas encore rendu compte qu’Adriel lui, ne rit plus. Il n’entend plus sa voix résonner dans ses tympans, il le sent subitement raide et figé, crispé dans une posture de défense qui n’a plus rien à voir avec la mollesse de l’innocence dont il faisait preuve quelques instants plus tôt. Inquiet, le jeune Dragon se redresse, observant son frère d’un œil inquisiteur. Que lui passe-t-il par la tête ? Mine de rien, il lui fait un peu peur, quand même, avec ses humeurs changeantes. Il a reprit la même expression que lors de leur première rencontre : celle du loup perturbé, qu’il ne connaît pas. Pandémonium se crispe à son tour : il ne rit plus, lui non plus.
Alors, d’un signe de tête, son frère lui indique une direction, vers laquelle le jeune loup se retourne vivement. Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il senti, qui lui aurait échappé, à lui ? Les yeux gris du jeune Dragon tombent presque immédiatement sur une forme immaculée, qui avance lentement vers eux. Le poil de son échine se hérisse lentement, et il se retourne tout à fait vers ce loup inconnu qui se dirige vers eux. Qui est-il ? D’ordinaire, Pandémonium n’éprouve aucune haine envers les étrangers, pour la bonne et simple raison qu’ils l’indiffèrent. Mais dans ce cas-là, c’est différent. La seule idée que ce loup soit en train de les espionner depuis dieu sait combien de temps suffit à lui hérisser le poil. Il avance d’un pas ; Adriel semble attendre qu’il prenne les devants. De toute façon, c’est bien ce qu’il comptait faire, et il n’allait pas y aller de main morte avec cet inconnu qui osait les déranger dans un pareil moment ! L’autre avance toujours, malgré le pelage de Pandémonium qui enfle à vue d’œil. L’avertissement ne suffisant visiblement pas, les crocs du jeune loup se dévoilent et un grondement menaçant s’échappe de sa gorge à l’attention de l’étranger. N’avance pas plus. Le message est clair, non ?
Ses pattes foulaient, discrètement, il le croyait, la terre. Les brins d'herbe se pliaient sous ses coussinets et il se frayait un chemin à travers les racines tout en se mouvant en direction des deux jeunes loups adultes qui s'amusaient comme s'il avait s'agit là de simples louveteaux qui profitaient de la vie, insousciants du possible danger qui se déplaçait en leur direction. Heureusement, Remus n'avait aucune intention hostile, il se demandait simplement ce que les deux canidés pouvaient bien faire, à rire à gorge déployée tout en se roulant dans la boue et se mordant doucement. Le principe-même de jeu lui échappait complètement. Il avait grandit aux côtés d'une solitaire endurcie qui voulait faire de lui un loup fort capable de terrasser son propre père. Elle ne s'amusait jamais avec lui, les seuls activités qu'ils faisaient ensemble était de chasser et d'apprendre à se battre. Comment deux loups pouvaient se courir après, se rouler par terre et se mordre gentiment tout en trouvant cela amusant? Qu'est-ce qu'il y avait de drôle dans tout cela? Remus était fortement intrigué et il ignora que cela le mena à se montrer complètement aux deux canidés.
La patte droite posée sur une racine épaisse, il baissait le museau pour observer les deux loups allongés au sol, extrêmement intrigué par leur comportement étrange, lui qui n'avait connu que les remontrances et les combats pour toujours devenir plus fort. Comment se rouler par terre pouvait autant les faire rire, que faisaient-ils exactement? Testaient-ils leur force? Leur capacité à pouvoir être rapide, échapper à un ennemi, à prendre un adversaire de front et pouvoir l'intercepter sans s'écrouler au sol? S'il s'agissait là d'un entraînement, Remus devait avouer qu'il était étrange car jamais sa mère ne lui avait parlé de ce genre de pratique. Non décidément, il était beaucoup trop intrigué pour ne pas s'approcher un peu plus, pour ne pas essayer de comprendre cet étrange entrainement.
Alors, sans prendre garde au loup qui s'était redressé et avait fait un pas en avant, comme pour protéger son compagnon, Remus le contourna lentement et prudemment, il ne prit pas de position de soumission, mais pas non plus de domination, il ne semblait simplement pas menaçant. Ses yeux ne reflétaient aucune envie d'en découdre ou de tuer, il était juste extrêmement intrigué. Il contourna donc le loup qui s'était avancé et s'approcha du second en ayant toujours cette impression de le connaître, mais elle était si faible qu'il en supposa juste qu'il avait dû le voir un jour, traîner aux abords de la meute. Il observa longuement l'animal, regardant ses pattes, son corps, puis sa gueule avant de plonger son regard dans le sien et de lui demander d'une voix rauque mais intriguée.
"Que faîtes-vous? Est-ce un entraînement? Est-ce que ton compagnon te saute dessus pour tester ta capacité à intercepter un adversaire? Peux-tu vraiment tester ta force ainsi? C'est un exercice bien étrange et quoi qu'un peu ridicule, et puis, pourquoi riez-vous aux éclats?"
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Ven 13 Nov - 20:15
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Oui, Pandémonium va l'impressionner par sa carrure. Pandémonium va lui montrer qu'il est sûr de lui et qu'il attaquera sans remords si l'autre insiste et s'approche davantage. Puis nous partirons ensemble, deux frères, et nous irons jouer plus loin. Nous oublierons cette rencontre fortuite et notre vie reprendra son court normal. C'est ce à quoi je m'attendais, avant de voir le jeune immaculé s'approcher encore. Sans montrer le moindre intérêt à mon frère, le voilà qui le contourne et se rapproche de moi. D'instinct je me décale légèrement pour être toujours derrière mon frère par rapport à l'inconnu. Mais, il ne montre aucun signe d'agressivité et je me rends compte que je devrais peut-être me montrer moins froussard. Après tout, n'ai-je pas grandis dans une arène pour tuer ?
- Que faîtes-vous? Est-ce un entraînement? Est-ce que ton compagnon te saute dessus pour tester ta capacité à intercepter un adversaire? Peux-tu vraiment tester ta force ainsi? C'est un exercice bien étrange et quoi qu'un peu ridicule, et puis, pourquoi riez-vous aux éclats?
- C'est mon frère.
Je réponds du tac au tac. Puis un furtif coup de langue vient passer sur mes babines et je détourne le regard une fraction de seconde.
- Il est mon frère, pas mon compagnon. Nous ne nous entraînions pas, nous jouions.
Mon regard brun se tourne vers Pandémonium, qui semble irrité d'avoir été ainsi laissé sur le côté comme un caillou indésirable sous la plante des pattes. Je me décale pour me rapprocher de lui, assez près pour que nos pelages se touchent.
- Qui es-tu ?
Oui, qui est-il, pour oser intercepter les fils du Dragon en plein jeu ? Qui est-il, pour oser déranger les Princes Légitimes ?
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Ven 13 Nov - 21:56
back to the future feat. Adriel et Remus
« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »
F. 37 | A. 40 | E. 37
Même si le loup au pelage clair ne semble pas agressif pour un sou, le jeune Dragon reste crispé, les crocs découverts. Mais, à sa plus grande stupeur, l’étranger décida de l’ignorer royalement, le contournant pour mieux s’approcher de son frère. Un grondement irrité s’échappa alors de la gorge du jeune loup : qui est-il, pour se permettre d’ignorer sa présence de la sorte ? Le poil de Pandémonium s’hérisse encore davantage sur son échine courbée. Il suit du regard l’inconnu, qui s’approche un peu trop de son frère à son goût : un seul geste de travers, et c’est Pandémonium qui bondira à sa gorge pour la trancher. Il demeura longtemps silencieux, ce qui laissa le Dragon perplexe. Que voulait-il ? Pourquoi dévisageait-il Adriel avec tant d’insistance ? Tout cela ne lui disait rien qui vaille, et il se ramassait déjà sur lui-même pour bondir lorsqu’enfin, les babines de l’autre s’articulèrent sur quelques phrases.
« Que faites-vous ? Est-ce un entraînement ? […] C’est un exercice bien étrange et quoiqu’un peu ridicule, et puis, pourquoi riez-vous aux éclats ? »
Si elle avait pu, la mâchoire du jeune loup se serait certainement décrochée de stupeur. Qui était donc cet étrange animal ? Venait-il d’une autre planète ? N’avait-il jamais joué, au cours de sa jeune existence ? La surprise passée, une moue méprisante s’afficha sur le visage de Pandémonium. Cet étrange énergumène ne méritait ni sa considération, ni son respect : il allait tout simplement dégager de leur aire de jeux, avec ses grandes phrases et ses beaux jugements. Eux, ridicules ? Lui ne l’était pas, peut-être ? Il allait rétorquer vertement, mais cette fois ce fut Adriel lui-même qui lui coupa l’herbe sous le pied.
« C’est mon frère. Nous ne nous entraînions pas, nous jouions. » Adriel se rapproche enfin de lui, mettant un terme à cette distance insupportable qui le rapproche trop de cet étrange inconnu. Mieux vaut qu’ils soient tous les deux ensembles, l’un contre l’autre. Cet étrange personnage ne lui inspirait pas confiance. « Qui es-tu ? » L’interrogation volette dans l’air. Adriel est curieux. Pandémonium, lui, n’en a rien à faire, de qui est cet étranger. Mais il n’est pas là pour contredire son frère, il est là pour appuyer ses décisions, et ses paroles, quelles qu’elles soient. Il demeure sur une posture défensive, mais hautaine : son mépris n’a pas de limites pour le loup blanc, et il tient bien à le faire savoir.
« Personnellement, je me fiches royalement de ton identité. Tu peux être un alpha comme un oméga, ça ne changera rien à ce que je te ferais subir si tu t'approches encore de mon frère comme tu l'as fait. Compris ?! »
Remus continuait d'observer cet étrange loup qui pourtant, ne lui semblait pas si inconnu que cela. Il ignorait pour quelle raison, mais il avait la furieuse impression de l'avoir déjà vu, de l'avoir croisé, peut-être observé. Probablement s'agissait-il d'un loup de la meute qu'il avait vu plus jeune alors qu'il s'entraînait de manière drastique comme l'avait toujours ordonné sa mère. Il n'en savait trop rien, cependant, il n'arrivait toujours pas à se retirer cette impression de l'esprit. Pourtant, il devait en faire abstraction pour le moment car, il avait à sa gauche, le compagnon de ce loup inconnu qui semblait plus qu'irrité de la présence de Remus et que, par dessus le marché, qu'il s'approche autant de son ami. Cependant, le loup blanc ne bougea pas d'un centimètre, il s'était avancé encore un peu en direction de cet autre animal inconnu mais, s'était finalement arrêté, restant à une distance raisonnable. Il ne représentait aucune menace, étant donné que ses poils n'étaient pas hérissés et qu'il ne montrait pas les crocs. Non, bien au contraire, il semblait surtout comme renifler ce loup dont il ne connaissait pourtant rien mais qui étrangement, lui donnait l'impression de l'avoir déjà vu. Il l'inspectait, tentait de se souvenir où il avait pu le croiser, mais cela ne lui revenait pas.
Toutefois, aucun nom ne tomba, il resta silencieux sur son identité, ce qui n'aida pas le loup blanc à se remémorer son existence. Il était totalement méfiant, ce que habituellement, Remus aurait pu comprendre, mais pas cette fois-ci parce qu'il ne savait pas qui était cet autre animal, mais pourtant, une force inconnue le poussait vers lui, il en devenait presque vital de savoir qui il était. Mais voilà qu'il se rapprochait de son compagnon qui lui était toujours sur ses gardes, les poils hérissés, les crocs mis à découvert, il grognait constamment, il ne savait pas se taire et cela agaçait Remus qui pourtant, n'en montrait rien. Il observa le loup qu'il avait pourtant l'impression de connaître et la vérité tomba, alors, ils étaient frères, voilà pourquoi le second était si méfiant. Il voulait protéger son sang, celui avec qui il avait tout partagé. Néanmoins, le loup blanc ne comprenait pas ce principe-même de jeu, il ne voyait pas comment se rouler dans la terre, se mordre gentiment pouvait faire rire, créer autant d'amusement, cela le dépassait totalement. Mais voilà que désormais, on lui demandait son identité, voilà qu'on exigeait qu'il se dévoile et il le ferait, sans aucune pudeur, ils accepteraient, ou mourraient pour avoir rit, voilà comment il voyait la chose.
"Je me nomme Remus."-répondit-il en se tournant vers les deux loups qu'il observait toujours de manière intriguée, puis, une lueur de fierté, de colère et de soif de se venger apparue dans son regard.-"Et je suis le Hurlement du dragon."
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Lun 16 Nov - 20:34
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F: 69 - A: 69 - E: 68
- Je me nomme Remus.
Dans la brise du soir J'entends son coeur Dans le vent, dans le noir Renaît l'honneur
Il ignore mon frère, et il ne se doute probablement pas qu'il risque de le regretter amèrement. Pandémonium n'est pas seulement mon aîné, il est aussi et surtout un fils du Dragon. Et personne ne marche sur les fils du Dragon. Nous sommes d'une lignée que nul ne saurait ignorer, et la fierté de mon frère, le respect que lui doit cet inconnu, risque de lui coûter cher. Mon frère s'agite, à côté. Et sans prétention, je pense que seule ma présence l'a retenu jusque là de sauter à la gorge du mâle au pelage immaculé. Il ne se rend pas compte du risque qu'il prend en se jouant de mon frère, et si la curiosité m'a jusque là poussé à discuter, son manque de respect envers Pandémonium m'irrite fortement à présent. Si je connais désormais son nom, ça ne m'empêche pas de gronder à l'unisson avec mon frère, comme par réflexe. Comme si nos cerveaux étaient en lien direct, comme si nous ne faisions plus qu'un.
- Et je suis le Hurlement du dragon.
Menteur. Mes crocs se recouvrent instinctivement, mon poil retombe le long de mon corps comme s'il ne s'était jamais hérissé, et mon regard s'écarquille. Je le fixe de longues secondes, attendant qu'il me révèle la vérité. Attendant qu'il rit, se moque, et qu'il avoue avoir menti. Mais non, il semble le plus sérieux du monde, et je suis là, immobile, à fixer ses yeux comme pour y dénicher la réalité. Et je ne vois là que le néant. Je ne vois que le doute qui s'ancre en moi. Un autre frère ? Un membre de notre famille que j'aurais oublié ? Non. Je me rappelle de ma soeur, que je n'ai pas encore eu le cran de retrouver. Je me rappelle de tante Kaya, de Ragnar et Falco. Je me rappelle de tout le monde, mais pas de lui. Pas d'un Remus caché dans un recoin. Non, ce loup n'existe pas. Je lance un regard perdu à Pandémonium. Dit-il la vérité ? Ai-je oublié mon propre frère ? Pourtant, mon aîné ne semble pas plus se souvenir que moi ... Alors je me retourne vers ce Remus, et je fronce le regard en le fixant dans les yeux.
Tu dis être Héritier Un digne fils du chef Mais es-tu notre allié Pour recouvrer le fief
- Nous sommes les fils du Dragon. Tu n'es pas des nôtres.
Pourtant, un nom de Lune ne saurait mentir. Il est bien le fils de notre père. Mais alors pourquoi être resté caché si longtemps ? Pourquoi Père ne nous l'a-t-il jamais présenté ? Pourquoi n'a-t-on pas grandi ensemble ? Les questions se bousculent dans ma tête, et je peine à m'y retrouver. Est-il réellement notre frère ?
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Mar 17 Nov - 20:15
back to the future feat. Adriel et Remus
« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »
F. 37 | A. 40 | E. 37
« Je me nomme Remus. » Quelle belle jambe cela nous fait ! Les yeux de Pandémonium lançaient des éclairs sur l’étranger qui se permettait de l’ignorer ostensiblement. Déjà que le fait de se faire snober aussi royalement par ce moins que rien l’irritait au plus haut point, le trop vif intérêt qu’il portait à Adriel l’exaspérait et il était à deux doigts d’exploser.
« Et je suis le Hurlement du Dragon. »
Temps mort. Un ange passe. A-t-il bien entendu ? L’attitude de son frère lui confirme que oui. Il a perdu toute assurance, toute agressivité. L’autre marque un point. Mais comment est-ce possible ? Isha leur aurait caché un frère ? Et pourquoi ressurgirait-il seulement à présent ? Comment est-ce possible ? Il sent le regard perdu d’Adriel se poser sur lui. Comment est-ce possible ?
« Nous sommes les fils du Dragon. Tu n’es pas des nôtres. » Le verdict tombe, implacable. La voix d’Adriel est mal assurée, presque hésitante, mais les mots y sont, eux. Et ce loup-là, n’est pas des leurs. Un nom de lune ne saurait mentir, mais un individu saurait le faire. Alors comment a-t-il eu ces informations, comment a-t-il su par quels mots il fallait les appâter, Pandémonium n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’était que ce loup était en train de leur mentir, ouvertement. Comment serais-ce possible ? C’est impossible, voilà tout. Et cette simple conclusion, ajoutée à l’irritation et la frustration accumulées depuis quelques minutes, suffirent à faire exploser le jeune loup. Le mensonge était trop grand, trop immonde pour être gobé. Il fallait punir cet imposteur, qui tentait de s’imposer dans leur vie ! Le monde entier était capable des pires traîtrises, même les individus soi-disant loyaux. Pandémonium était jeune, mais il n’était plus dupe. Il avait bouffé trop de mensonges pour qu’on lui en fasse encore gober un. Il se jeta brutalement contre l’inconnu, sans crier gare. Les crocs à nu, le Dragon renversa le loup clair sur le dos, martelant son poitrail de ses pattes griffues. Ses mâchoires allaient se refermer sur la gorge qui s’exposa un instant, comme une offrande, mais un affreux doute le contint. Et si cet imbécile disait vrai ?
« Prouves-le ! », lâche-t-il dans un grondement menaçant, maintenant ses mâchoires prêtes à tuer à quelques centimètres de la truffe du loup d'ivoire.
La vérité était tombée, mais ce n'était pas pour autant que ces deux loups dont il ne connaissait toujours pas l'identité le croyaient. Pourtant, il avait donné son nom de lune, un nom sur lequel on ne pouvait pas mentir qui était gravé au fer rouge sur chaque loup, qui parcourait leur sang et leur donnait leur identité. Pourtant, on le traitait encore d'imposteur, de menteur et Remus ne pouvait décemment pas supporter tel affront! Il était certes jeune, certes inexpérimenté mais, la chose qu'il supportait le moins au monde était qu'on mette en doute sa descendance, que l'on ose se jouer de la vérité et refuser de la croire. Et cela le rendit dingue, fou de rage à l'idée que ces deux loups refusaient de le croire, mais surtout, le nerveux, le crétin qui était incapable de la fermer et qui grognait tel un louveteau inexpérimenté. Que voulait-il? Tester sa force? Montrer qu'il était le plus fort et se pavaner fièrement sous ses yeux parce qu'il était réellement reconnu par son père? Jamais Remus n'avait vu pareil comportement ridicule chez un loup. Si eux étaient le fils du Dragon, alors qu'ils étaient indignes de son héritage, il ne méritaient pas de partager sa gloire, s'ils étaient incapables de croire en une telle vérité, ils pouvaient bien rester à se rouler dans la terre, inconscients et stupides. Eux, les fils du Dragon? Il avait envie de rire, d'exploser devant eux, ils n'étaient pas dignes de ce nom s'ils étaient réellement les fils d'Isha, il en était dégoûté, ils étaient incapables de reconnaître leur frère, le digne héritier du Dragon. Il n'était pas des leurs?! Bien sûr qu'il l'était plus qu'eux, plus que ces louveteaux qui n'avaient en tête que le jeu et l'amusement, mais il pariait qu'aucun des deux n'était partit à la recherche de leur père et de son frère disparut. Était-il donc le seul qui se souciait de leur existence?! Et bien, si tel était le cas, il les tuerait aussi pour que son père et son frère n'aient aucun obstacle qui les empêcherait d'atteindre le trône.
Remus s'apprêtait à répondre lorsque soudainement, le loup qu'il avait choisi d'ignorer lui sauta brutalement dessus. Il fut violemment envoyé au sol, et vit ses crocs tenter de lui happer la gorge, ses griffes tapant contre son poitrail, voulait-il le tuer? Non, il n'était pas assez violent, et de toute manière, le vengeur blanc ne permettrait pas ceci. Dans un concert de grognements, Remus montra ses crocs. Le prouver? Il allait leur prouver. Avec rapidité et grâce à l'entraînement qu'il avait suivit avec Natan, il positionna ses pattes postérieures sur l'estomac de son adversaire d'une minute et le repoussa, tout en le faisant pivoter sur le côté gauche. De cette manière, il pu se dégager et reculer rapidement en arrière, prenant ses distances. Désormais les poils hérissés, et les crocs à découvert, il observa les deux loups avec une telle rage dans le regard qu'il aurait pu les tuer tous les deux s'il avait suffit de sa colère pour pouvoir les terrasser. Ils la voulaient leur preuve? Très bien, ils l'auraient.
"Je suis bel et bien le fils du Dragon. Et je traque les humains qui ont jadis enlevés Isha et mon frère, Adriel. Je les cherche pour les tuer et ensuite, je leur redonnerais le trône. Et tout ceux qui s'y opposeront, mourront dans la douleur et le sang, par mes crocs. Je suis le vengeur oublié, celui qui a regardé son père élever Isha tandis que ma mère, solitaire endurcie, m'entraînait pour que je puisse le détruire. Mais pas une seule seconde elle na soupçonné qu'en vérité, je m'entraînais dur pour pouvoir devenir aussi fort que mon père et à mon tour intégrer la meute des Navniks pour pouvoir prospérer auprès du loup qui fut mon géniteur. Voilà désormais des mois que je les recherchent, que je traque les hommes qui ont tués ma mère, qui ont enlevés mon père et mon frère, et lorsque je les retrouveraient, je compte bien les ramener ici. Et je jure sur l'honneur du Dragon que tous ceux qui oseront s'opposer à sa légitimité au trône mourront."
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Mer 18 Nov - 20:25
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F: 69 - A: 69 - E: 68
L'autre ne bouge pas, il semble encaisser la sentence en silence, accentuant le doute en moi. Mais, à côté, mon frère ne tient pas un instant de plus. Il bondit sur le frère-ennemi et le plaque violemment au sol, prêt à lui arracher la gorge à coups de crocs meurtriers. Je n'ai pas le temps de réagir, je suis en état de choc. Va-t-il tuer notre frère ? Mais, avant que j'aie pu reprendre mes esprits, il recule et menace Remus, lui ordonne de se justifier mieux que ça. Remus se dégage agilement de l'emprise de Pandémonium et je reste silencieux, figé sur place, à observer mon frère et celui qui prétend l'être également. Alors, dans ma tête, le choc est violent, comme si je venais de me frapper la tête contre un rocher, ou comme si les vagues puissantes venaient de me projeter de toute leur puissance contre les falaises. Je n'esquisse pas un mouvement de l'extérieur, mais à l'intérieur mon esprit est en ébullition, et c'est comme si mon cerveau entrait en éruption. Mon nom jailli de sa gueule alors que seuls Pandémonium, Nocturne et Koschei sont au courant de ma véritable identité. Mon nom, et celui de notre père. Il nous raconte comment il compte sauver son père et son "frère" ... "Moi" ... Il nous raconte comment il a été éduqué dans le but de réduire son géniteur à néant. Notre père. Et comment il a jugé de sa propre initiative qu'il ne devait pas le faire, et qu'il devait plutôt l'admirer et lui être loyal. En temps normal j'aurais grondé, j'aurais montré les dents à l'évocation d'une telle menace. Mais les souvenirs m'assaillent. Les souvenirs de ce jour-là, quand les hommes en encerclés un loup adulte et son petit de trois mois. Quand les hommes ont menacé l'adulte, lancer des bâtons sur le petit. Quand mon père m'a hurlé de m'enfuir, et que je suis resté sur place, tétanisé par la terreur. Quand j'ai regardé mon propre père s'effondrer après le coup de feu de l'un d'eux, une plume rouge pendant sur son épaule. Quand les bipèdes ont jeté sur moi un voile noir et que j'ai hurlé pour appeler au secours, mais que personne, personne n'est jamais venu. Mon regard vide fixe le sol. Une rancoeur sourde sort des tréfonds de mes entrailles et me remonte douloureusement dans la gorge. Une rancoeur pour moi-même, qui n'aie pas eu le courage de mon père. Une rancoeur pour ma mère qui ne m'a jamais cherché, et une rancoeur profonde pour celui qui se dit le fils du Dragon, et qui a regardé son père et son frère se faire emporter par les hommes sans prévenir personne.
- Je suis Adriel.
Ma voix est lente, basse, comme sortie d'outre tombe. Et, après de longues secondes d'un silence pesant, mon regard brun se pose sur celui qui est mon frère, et celui qui nous a trahi autant que j'ai trahi notre père. Je suis Adriel. Et nous sommes des frères. Les lâches rejetons du loup le plus honorable, le plus loyal, le plus respectable de ce monde. Nous sommes les héritiers du Dragon.
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Ven 20 Nov - 18:49
back to the future feat. Adriel et Remus
« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »
F. 37 | A. 40 | E. 37
L’autre parvint brusquement à se soustraire à son emprise, et lui fit enfin face, prenant cependant un peu de distance. C’était tout ce que Pandémonium demandait : qu’il s’éloigne, de lui et de son frère, qu’il s’éloigne ce menteur, ce colporteur d’absurdités ! Le loup blanc s’était mis sur une posture défensive, le poil hérissé et le croc luisant. Enfin, il semblait réagir à la présence du jeune Dragon ! Une fois de plus, la violence avait triomphé de la parole. A cet instant, le loup sembla perdre son aura de mystère et de faux-semblants, pour ne devenir qu’un animal agressif, dans les yeux duquel on ne pouvait rien lire d’autre que de la colère. Et au même moment, un flot de paroles ininterrompu se déversa de sa gueule. Il parlait, parlait, parlait, semblait ne plus pouvoir s’arrêter sa longue énumération de preuves. Toutes ces preuves, qui montraient qu’il était bien le digne héritier du Dragon. Ou bien un simple imposteur trop bien informé… Le jeune loup portait sur lui un œil suspicieux, bien que son attitude se soit un peu décontractée. Il n’était plus sur le point de lui sauter dessus : ses paroles le faisaient réfléchir. La vie du loup à la fourrure claire n’intéressait que peu le jeune Dragon, mais au nom d’Isha, il tressaillit. Il écouta attentivement les propos de l’autre, mais plus il parlait, plus le jeune loup avait envie de rire. Cette irrépressible envie de rire, qui montait du fond de ses entrailles pour venir mourir sur le bord de ses babines dans un sourire moqueur.
Que croyait-il ? Qu’il allait pouvoir débarquer comme ça, sortant de nulle part, et prétendre être le digne héritier du Dragon ? Qu’il pouvait seulement espérer être le sauveur de son frère, et de son père en même temps ? Que croyait-il faire, avec ses épaules si frêles ? Savait-il seulement au-devant de quels dangers il allait ? Il allait mourir, bien avant de tuer qui que ce soit. Sa fougue était louable, bien qu’un peu stupide. Et le jeune Dragon allait lui rire franchement au nez, allait rire de toute cette prétention et de cette absurdité, lorsque son frère parla, stoppant net toute moquerie qui aurait pu provenir de lui.
« Je suis Adriel. »
Un long frisson glacé parcourut la colonne vertébrale de Pandémonium. Il aurait eu envie qu’Adriel se taise, qu’il ne donne pas sa véritable identité. Qui sait de quoi était capable cet inconnu ? La hargne avec laquelle il s’exprimait inquiétait Pandémonium. Il était le frère d’Adriel, il lui avait juré de l’être bien avant de connaître leurs réels liens de sang. Il était le seul et unique frère digne de ce nom qu’Adriel se devait d’aimer, et d’adorer autant que lui l’adorait. Il ne pouvait pas exister d’autre frère. Il n’y avait qu’eux deux, parce qu’il le fallait. Pandémonium exigeait l’unique attention de la Flamme du Dragon. Il n’y avait pas de place pour cet inconnu, pas de place pour qui que ce soit d’autre. Son visage se ferma, il perdit toute expression, attendant l’effusion de joie, attendant que cet inconnu retrouve son frère chéri. Non, il ne laisserait pas faire ça. Il ne laisserait pas ce loup-là prendre sa place, la place qui lui revenait de droit. La place qu’Adriel lui avait donnée, alors qu’il n’était pas encore Adriel. Cette place, elle était la sienne.
Remus observa les deux loups alors qu'il venait de leur donner cette preuve qui devrait l'innocenter d'une telle accusation telle qu'être un imposteur et de mentir sur sa vie toute entière, bien que ce n'était pas le cas. Après qu'il ai dit ces paroles, le vengeur blanc observa le loup qu'il avait tant l'impression de connaître sans pour autant savoir d'où, une lueur qu'il ne put observer assez longtemps pour comprendre de quel sentiment il s'agissait, passa dans le reagard de l'animal et Remus plissa les yeux, attendant une quelconque réaction, qui sembla se faire attendre durant de trop, trop longues minutes. Il avait la sensation qu'ils allaient continuer de se taire indéfinément, presque pour faire en sorte que le loup blanc s'en aille, mais finalement, une nouvelle vérité tomba lourdement, comme une épée de Damoclès qui s'abattait sur le loup alors qu'elle était là depuis des années, tandis qu'il recherchait activement son père et son demi-frère.
"Je suis Adriel."-souffla le loup, comme si ce nom fut jadis interdit, comme s'il l'avait presque oublié, il revint aux oreilles de Remus, une mélodie qui frappe son esprit de plein fouet, une symphonie qu'il a tant rêvé d'entendre de nouveau alors qu'il cherchait son frère, encore et encore, sans jamais le trouver et que l'espoir s'effaçait en lui, tandis que la hargne et la rage naissait en lui. Et là, il eut envie de s'écrouler au sol alors que le loup révélait la vérité, il sentit quelque chose mourir en lui. Comme s'il venait d'achever son objectif mais qu'il ne s'en rendait tout simplement pas compte, il était bien entendu, heureux de retrouver son frère, même s'il n'y croyait pas. Mais maintenant quoi? Pourrait-il intégrer la meute des Navniks, même s'il avait le soutient de son frère et de Natan, il l'espérait, on lui refuserait l'accès en sachant qui il était, ce que sa mère lui avait ordonné de faire malgré son refus catégorique et silencieux.
Remus observa le loup qui était en vérité son frère, celui qu'il avait cherché depuis si longtemps, sans relâche alors qu'il n'était encore qu'un louvard qui avait été témoin de l'horreur, de l'enlèvement de son père et de son aîné, et il aurait voulu aider, tellement, mais qu'est-ce qu'un misérable louveteau de 6 mois aurait bien pu faire? S'il se serait approché pour tenter de les défendre, on l'aurait attrapé lui aussi, ou on l'aurait tué, sa mère n'aurait eut que faire des appels au secours de Remus s'il avait crié pour qu'elle vienne aider son père et son frère, mis à part s'emparer de son fils dans sa gueule, elle ne leur serait pas venu au secours. A cet instant là, il se sentait terriblement désolé, mais aussi coupable, comme si tout était de sa faute, parce qu'il avait été impuissant face à la destruction de la vie de son frère et de son père. Mais aussi, au plus profond de lui, à travers l'incompréhension et le choc de cette révélation, il ressentait une certaine joie d'avoir retrouvé son frère, d'avoir enfin pu mettre la main dessus et que cette traque éreintante et infructueuse s'arrête enfin.
"..Adriel.."-souffla le loup alors qu'il baissait les yeux vers le sol, n'y croyant pas. Puis, il le regarda et observa l'animal, sans trouver la moindre ressemblance entre eux.-"..Je t'ai cherché depuis si longtemps, je n'y croyais plus du tout, plus je progressais, plus j'avais l'impression que tu t'éloignais. Je n'avais aucune trace à pister, aucune odeur à humer, je n'avais que ma volonté pour me mener jusqu'aux contrées lointaines et te chercher aveuglément sans avoir de repères. Et dieu que j'aurais aimé vous venir en aide, ce jour-là où ces bipèdes vous ont brisés, tout bonnement. Mais je n'étais qu'un louvard de 6 mois, caché dans les fourés, j'ai observé en souhaitant tellement être un loup puissant pour les saisir à la gorge et les tuer. Je n'ai même pas pu appeler ma mère, car elle serait venu me chercher certes, mais que moi, et puis, je n'en sais rien. Lorsque je suis venu à elle en gémissant tel un louveteau apeuré, elle a m'a fait cette cicatrice, car soit disant, les véritables rois ne pleuraient pas. J'ai été élevé près de toi, et pourtant j'étais si loin. Ma mère me disait sans cesse que je devais devenir fort pour pouvoir vous tuer et prendre le trône, que je devais faire tomber ton père et te faire souffrir. Et en effet, je cherchais à devenir plus fort mais pour au contraire, pouvoir être digne de vous, car je souhaitais tant pouvoir prospérer à vos côtés et connaître moi aussi mon père, grandir près de toi, mon frère, mais ma mère m'avait retiré cela, et je n'avais que l'envie, la jalousie et l'espérance qui me tenait en vie, pour pouvoir moi aussi, un jour, vous rencontrer. Alors, je suivais au loin, les entraînements que te donnais ton...notre père, j'essayais de les reproduire mais en vérité, je n'arrivais à rien. Tu es ma dernière et unique famille. Et je ne peux pas croire que je t'ai enfin retrouvé, cela fait des mois que je te cherche, Adriel."
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Lun 23 Nov - 14:20
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Mes pattes se décalent machinalement, mon corps se colle à celui de Pandémonium, entremêlant nos pelages et, le regard vide, j'écoute. Longues, longues sont les excuses de l'immaculé. Interminables sont les regrets qu'il étale à nos oreilles. Sincère est sa culpabilité. J'écoute comme si j'étais loin, comme si je ne l'entendais qu'à travers une épaisse brume blanche. Comme si, au fond, nous n'étions pas dans le même monde. Et pourtant nous voilà, tous trois fils du Roi, tous trois loyaux à sa légitimité. Les secondes s'effilent longtemps après les paroles du frère blanc, et aucun de nous ne dit mot pendant encore plusieurs minutes. C'est comme si le temps s'était arrêté, comme si le monde nous laissait le temps de nous apprivoiser dans le silence et la vérité. Et, enfin, je m'avance d'un pas. Mon museau passe dans l'encolure de Pandémonium et caresse jusqu'à ses babines avant que je me détache de lui. Unis à jamais. Je pose alors mon regard brun sur Remus et je plonge dans ses yeux pour ancrer mes paroles au plus profond de son être.
- Tu es un Dragon. Par définition, tu es aussi l'un de ceux que notre père a rassemblé sous le nom de Navnik. J'ignore comment tu t'es entraîné, mais tu es faible. Alors, frère aîné, montres-nous ce que tu vaux, et bats-toi à nos côtés. Pour l'Esprit du Dragon. Pour notre Père.
Je n'ai pas peur de lui dire ce que je vois, aussi âgé puisse-t-il être face à moi. J'ai été conditionné pour tuer, et Pandémonium à voué les derniers mois à l'entraînement dans un seul et unique but : devenir plus fort. Je reste alors silencieux quelques secondes, et je tourne ma tête brune vers mon frère comme pour demander son avis. Dans son regard, je cherche son acceptation, la tolérance de ce frère qui nous arrive de nulle part, mais qui n'en n'est pas moins notre famille. Je cherche dans quelles mesures nous seront capables de combattre l'ennemi, et par quels moyens nous parviendront à faire sortir notre père des griffes de ces cruels êtres imberbes. Nous nous devons de nous battre. Nous nous devons de nous montrer à la hauteur, et nous n'avons pas d'autres choix que de nous dépasser, que de repousser nos limites pour atteindre nos objectifs. Alors seulement, nous pourrons espérer la fierté de notre père.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
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Dim 20 Déc - 16:24
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Pandémonium
Secrets du Dragon
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Lun 28 Déc - 22:48
back to the future feat. Adriel et Remus
« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »
F. 37 | A. 40 | E. 37
HRP:
Oupsss j'avais pas vu que tu avais rep Adriel ! Mes plus plates excuses :x
Soudainement, l’inconnu – réduit jusqu’à présent au mutisme de la surprise – s’était déversé en un flot de paroles confuses, débitées très vite, dans un flot continu et ininterrompu que Pandémonium écouta d’un air faussement distrait. En réalité, chacun des mots de cet étranger perforait son crâne comme autant de crocs l’auraient fait. Lui, qui avait voué semblait-il son existence toute entière à la recherche de son père et de son frère, lui le fils et frère modèle, plein de remords et d’humilité, qui s’excusait d’avoir été trop stupide, qui s’excusait à la place de la chance qui ne lui avait pas sourit. Ce moins que rien, élevé en marge des sociétés, qui avait grandit aux côtés d’une mère mais qui se plaignait encore de n’être « arrivé à rien ». Ces mots arrachèrent un sourire moqueur à Pandémonium, qui se contenait de l’envoyer sur les roses. Fallait-il réellement qu’il ait pitié de ce bougre, qui pleurait une enfance que le jeune Dragon jugeait encore trop facile ? Se plaignait-il, lui, de l’abandon dont il avait été victime ? Non. Il s’était débrouillé, jusqu’à présent, pour surmonter tous les obstacles, sans exception. Et on voulait lui faire avaler que cette loque, cette enveloppe lupine qui recouvrait en réalité la force d’un chiot, était du même sang que lui ? Non, il ne pourrait jamais s’y résoudre.
C’est pourtant ce qu’Adriel semblait tenter de le contraindre à accepter. Bien sûr, le contact chaleureux de son frère tout contre lui, et son attention envers lui le touchèrent. Il sut que rien ne les séparerait jamais, ce fut comme une promesse silencieuse. Mais en ce loup au pelage clair, Pandémonium voyait clairement un ennemi, une menace, un couperet qui trancherait le lien qui le reliait à Adriel. Ou peut-être qu’il lui accordait plus de force qu’il n’en avait réellement. « Tu es un Dragon. Par définition, tu es aussi un de ceux que notre père a rassemblé sous le nom de Navnik. J’ignore comment tu t’es entraîné, mais tu es faible. Alors, frère aîné, montre-nous ce que tu vaux, et bats-toi à nos côtés. Pour l’Esprit du Dragon. Pour notre Père. » Pandémonium hocha mollement de la tête. Soit, cet étranger était un Dragon officiellement. Mais jamais on ne le forcerait à le considérer comme tel. Il n’était qu’un inconnu, une pièce rapportée, rien d’autre. Un boulet qu’il se traînerait pour le restant de ses jours. Mais il fallait se plier aux désirs d’Adriel. Alors, Pandémonium se contenta d’esquisser une révérence moqueuse à l’adresse de Remus.
« Bienvenue dans la famille ! », lâche-t-il d'un ton acerbe.
On lui avait demandé d'accepter la présence de Remus, pas d'être poli ni agréable avec lui, pas vrai ?
La sincérité, Remus avait choisi la sincérité. De toute manière, il n'avait pas le choix, il devait démontrer qu'il n'était pas un danger potentiel et qu'il était réellement plein de bonnes attentions. Après tout, n'était-ce pas dans son intérêt ? Ne souhaitait-il pas aider son frère à retrouver leur père et monter sur le trône des Navniks ? Ne désirait-il pas lui-même prospérer aux côtés de cette meute et évincer définitivement la louve qui avait été préférée à sa mère et qui était en quelque sorte, la cause première de l'enfance du loup blanc seul, avec sa mère et sans voir ni son père ni son frère ? Si, bien sûr que si, tout cela il le souhaitait plus que n'importe quoi. Et tout cela, il l'obtiendrait, par la force s'il le fallait. Jamais plus il ne laisserait un seul loup lui prendre ce qu'il désirait, lui voler la possibilité de vivre aux côtés de son père ou de venger l'honneur bafoué de sa mère qui même si elle lui avait causé cette cicatrice et l'avait entraîné dans le seul but de tuer son père, l'avait rendu assez fort pour qu'il puisse survivre seul, alors qu'il n'en avait pas encore l'âge. Il devait sa survie à sa mère, sans elle, il serait très certainement mort. Et même si cette dernière l'avait entraîné que dans le but de faire de lui celui qui renverserait le trône et tuerait Isha, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir reconnaissant qu'elle l'ait aidé à grandir pour être assez fort un jour, et au contraire, aider son père à reprendre le trône dont ont l'avait fait brutalement déchoir.
De plus, Remus ne voyait pas pourquoi il ne serait pas sincère, si son frère désirait réellement qu'il lui vienne ne aide, il devait connaître son passé et l'accepter tel quel, de toute façon, il ne pouvait pas faire autrement s'il désirait obtenir la confiance de son aîné, et voire-même, celle des autres membres de la meute. Il préférait tout leur avouer plutôt que de prendre le risque qu'ils l'apprennent plus tard et ne se sentent trahis, sous prétexte qu'il leur aurait caché la vérité. Cela aurait paru d'autant plus suspect. Alors que s'il mettait cartes sur table dès leur première rencontre, ou du moins, retrouvailles pour le loup blanc, il prouvait à Adriel qu'il pouvait être de confiance car il se montrait sincère et ne lui cachait rien. Ainsi, le rescapé des hommes ne le prendrait pas pour un possible traître et Remus pourrait accomplir tranquillement sa destinée.
''Tu es un Dragon. Par définition, tu es aussi l'un de ceux que notre père a rassemblé sous le nom de Navnik. J'ignore comment tu t'es entraîné, mais tu es faible. Alors, frère aîné, montres-nous ce que tu vaux, et bats-toi à nos côtés. Pour l'Esprit du Dragon. Pour notre Père.''-prononça lentement Adriel. Ces paroles firent poids dans le cœur de Remus qui frissonna aux premiers mots. Jamais sa mère ne l'avait considéré comme un Dragon, elle l'avait toujours appelé fils d'Isha. Mais, dans sa voix, ce n'était jamais une fierté, non, cela sonnait comme une épée de Damoclès qui lui tombait dessus dès sa naissance, comme s'il devait être l'exécuteur de son propre père. Mais pour la première fois, quelqu'un d'autre le reconnaissait bel et bien comme fils d'Isha, bien qu'il portait le nom de Lune qui était indéniablement porter de vérité, personne ne l'avait jamais décrit comme Dragon, hormis Adriel, pour la première fois. A ces mots, il gonfla le poitrail par fierté, inspirant profondément. Lui qui avait toujours voulu être reconnu par son frère, il ne pouvait rêver mieux. Et même les dires pleins de sarcasmes de Pandémonium lui signifiant qu'il était le bienvenue dans la famille ne purent ébranler la détermination dont il avait toujours fait preuve et qui grossissait encore, désormais qu'il avait retrouvé son frère. De toute manière, plus aucune des paroles baignées de cynisme ou de méchanceté gratuite de la part de ce loup qui jappait comme un louvard, comme réclamant l'exclusivité auprès de son frère, ne pourrait ébranler le dessein de Remus.
''Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle. Je suis né pour prospérer au sein des Navniks, ce n'est pas aujourd'hui que j'abandonnerais, et je donnerais même ma vie pour cette cause qui est la mienne depuis que j'ai vu le jour.''-répondit-il finalement.
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Dim 17 Jan - 14:54
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F: 69 - A: 69 - E: 68
Pandémonium n'a jamais été le loup le plus expressif que j'aie pu rencontre. Il n'est pas ce genre de personnages qui tiennent aux leurs et que l'on peut forcer à apprécier certains de ses semblables. Mon frère n'a rien d'un être fébrile qu'il est aisé de manipuler, il a même tendance à être celui qui se joue des autres à leurs dépens, qui se fiche de savoir ce qu'ils peuvent penser et si ses actes ont un quelconque échos sur la vie ou sur l'avenir. L'aîné des deux frères, c'est lui, et s'il semble dévoué à notre héritage autant qu'à moi-même, il n'en est pas moins le plus âgé de nous deux. Même si Remus est désormais le véritable grand frère, c'est en Pandémonium que je serais davantage tenté de laisser ma confiance. Pour l'heure, Remus est notre frère surprise, celui dont nous ne connaissons rien si ce n'est les promesses qu'il nous fait avec autant de convictions que j'en aurais moi-même avec un pareil discours. Il est un fils du Dragon, aussi je sais qu'il ne ment pas, il ne peut pas. Mais rien ne dit qu'il aura les capacités physiques de sauver notre père à nos côtés. Il n'est pas prêt. Pandémonium le salut comme un prince, mais un prince qu'il ne reconnaitrait pas, et je le remercie malgré tout de faire preuve d'une certaine bonne volonté, même si je vois bien sa désapprobation.
- Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle. Je suis né pour prospérer au sein des Navniks, ce n'est pas aujourd'hui que j'abandonnerais, et je donnerais même ma vie pour cette cause qui est la mienne depuis que j'ai vu le jour.
Mon regard brun se pose sur le frère que je n'ai pas connu, et qui a encore tout à apprendre et à m'enseigner également. Sur lui, sur sa vie, sur notre Destin. Je lui fais un signe de tête respectueux, entendant ses paroles, ses promesses. Son aveugle dévouement à la cause de notre père est pour moi le plus beau cadeau qu'un frère surprise pouvait me faire, et je ne saurais jamais commencer le remercier à la juste valeur de ce présent qu'il nous fait. Il est faible, mais il sera bientôt un allié de poids, parce qu'il ne peut en aller autrement d'un fils du Dragon. Il sera à la hauteur, j'ai foi en notre avenir, à son Destin. Il sera aussi combattif que nous, il sera aussi déterminé, aussi loyal, aussi fier de porter le nom du Dragon que nous le sommes nous-mêmes. Et un jour, tous les trois, nous serons les véritables héritiers que plus personne n'osera contredire. Nous serons, aux côtés de notre soeur, les Enfants du Roi. Je recule légèrement, d'un pas, pour me rapprocher à nouveau de Pandémonium sans quitter Remus des yeux.
- Ainsi, nous pouvons nous quitter. Je te retrouverais, frère, et nous ferons de toi le fils de notre père.
Et, déjà, j'amorce le retour vers nos terres, collé à mon frère.