Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Âge Personnage :
4 ans
Rang :
Alpha
Niveau Rang :
Suprême
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Aucune
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Ven 30 Oct - 19:01
Home is wherever I'm with you
I am thinking it's a sign, that the freckles in our eyes are mirror images
Traqueurs et Otages ✧ Athos
Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100
Il ouvrit un oeil difficilement, sonné, sans vraiment se rendre compte de la situation. Rapidement, il s’aperçut qu’une chose lui entravait la gueule. Il ne connaissait pas ceci, mais il en avait entendu parler. Une muselière. Elle servait à les empêcher de hurler ou de les mordre. Mais qui étaient ces « les » ? Les Hommes, bien sûr. Qui d’autre. Il regarda autour de lui, soudain légèrement anxieux. Ou était Eesia ? Il l’avait tomber juste avant elle, touchée par une de ces flèches empoisonnées au bout rouge. Il tenta de bouger la cage pour mieux voir. D’où il était, il ne voyait que des animaux devant lui, mais pas ceux qui se trouvaient du même côté que lui. Il espérait de toute son âme qu’elle n’ait pas été prise dans cet enfer. Le jeune loup grogna. Jamais il n’avait été enfermé jamais il n’avait été entravé ainsi, et plutôt que d’avoir peur, il sentait sa rage monter en trombe. Cependant, il entendit une chose. Une masse noire qui se meuvait non loin de là. Sageeth, en bien piteux état. Il semblait déchiré de toutes part, par les loups et les chiens, bientôt par les Hommes. Voir Sageeth dans cet état lui rappela que lui aussi, avait dû subir des sévices. Il se regarda, se tâta un peu. Il avait des gros bleus qui le faisaient souffrir, certes, mais sinon, il n’avait pas si mal que ça. Aucun os touché, ça, c’était une bonne chose. Les muscles ne lui faisaient pas mal non plus. Il avait quelques griffures et morsure de gravité plutôt légère, qui ne lui laisserait sûrement pas ou peu de traces, elles seraient rapidement recouvertes par les poils. Du moins, il le pensait. Ses yeux ne l’irritaient pas. Cependant, il se sentait toujours plutôt engourdi par le produit que lui avaient administré les Traqueurs, très désagréable. Etait-ce pour cela qu'il avait l'impression que quelque chose lui tapait sur le crâne et qu'il avait eu de tels cauchemars cette "nuit"?
Le loup huma un peu l’air nauséabond qui lui piquait les narines. Il reconnut sans mal l’odeur de Palladium. Il avait redécouvert son acolyte général, pendant cette guerre. Le loup plus sage que courageux n’avait jamais été prompt à se battre. Pourtant, il n’avait pas hésité à se jeter à corps perdu dans la bataille, la rage au visage. Athos en avait été amusé et plutôt content de découvrir cette facette de Palladium, qui ressemblait en ce sens un peu au jeune Général. Athos tenta de se mettre debout. Une louve de taille moyenne aurait pu se mettre debout, mais la cage était légèrement trop basse pour qu’Athos puisse se mettre debout, il était bien trop grand. La cage n’était pas non plus très petit, il n’était donc pas non plus opprimé. Le loup regarda un peu autour de lui, cherchant les odeurs familières dans cette atmosphère de chloroforme et de mort. Tybalt, Gallya, quelques autres Navnik, un Esobek. Puis, Athos écarquilla les yeux. Anya ? Il la chercha du regard, parmi les chiens, loups, rats et lapin dans les cages en face de lui. Elle était là, presque jusqu’en face, légèrement en diagonale. La louve blanche était étendue au sol, elle ne bougeait pas. Légèrement inquiet, il ne la voyait pas respiré. Puis il fut soulagé en observant un petit mouvement de ses cotes de bas en haut, léger, calme. Alors, Athos ricana intérieurement. Ainsi elle s’était faite prendre elle aussi. C’était la dernière personne avec qui il pensait passer ses heures d’incarcération. Enfin, il espérait qu’il ne s’agisse que d’heures. Il se souvenait on ne peut mieux de cette jeune louve, d’à peu près son âge. Lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois, ils n’avaient tout d’abord pas été loin de se battre. Mais la louve avait été fine, ou plutôt, elle avait une grande gueule. Si bien qu’elle s’était énervée seule, lancant supposer que les loups étaient tous pareil, à juger les enfants d’après les parents. Alors, Athos avait été intrigué, si intrigué qu’il ne l’avait pas tuée. Ils avaient parlé, se lançant des piques, se jaugeant, se provoquant, et presque s’amusant l’un de l’autre. Et le jeune loup avait réfléchi. Il avait été injuste alors qu’il se clamer protéger et faire respecter la justice, le Grand Justicier des Sekmet, qui ne pouvait pas accepter au sein de sa meute cruauté gratuite ou injustice. Qui s’était battu nombre de fois pour cette même Justice. Et la jeune Espionne, en quelques secondes, avait su manier et profiter de ses principes, sans peut-être vraiment s’en rendre compte, par don naturel. Et le grand loup brun avait été plus qu’amusé, il avait été attiré. Ainsi, il ne l’avait pas tuée. Par contre, il aurait volontiers ôté dès à présent la vie des Navniks ici présents.
Il restait ainsi, debout à regarder le sol. Il ne fit pas attention aux choses qui rentrèrent dans l'espace clôt. Les autres loups étaient tous réveillés à présent, même Anya, il lui semblait. Peu importe. Il fallait réfléchir. Réfléchir à comment se sortir de ce foutoir.
Les heures passent et s'écoulent avec lenteur pour chacun des loups en cage, pour les scientifique c'est tout autre chose. Ils observent. La moindre attitude, le moindre mouvement et l'infime clignement de paupière. Derrière cette lourde porte de métal se trouvant au font d'un long couloir fantomatique, un bon nombre de scientifique s'attelait à recueillir des donnés. La porte claqua une nouvelle fois ponctuant l'arrivée de deux scientifique impossible à discerner. Semblable aux deux premiers si bien que l'on ne saurait dire si ce sont les mêmes ou non. Leur démarche est lente, silencieuse. L'un tient dans ces mains la même planchette et le même stylo que lors du premier passage. Quand au second ce qu'il serre dans sa main n'est autre qu'une arme. Un étrange pistolet de métal rallongé d'un long bras afin de se trouver à distance des loups en cage. Ce pistolet à double canon laisse entrevoir des capsules, l'une contient un étrange liquide légèrement bleuté et l'autre semble vide. Ils s'arrêtent au milieu de la pièce et posent leur yeux sur chacune des prisons métallique. Constatant plus ou moins le réveil de tous les loups, ils opinèrent avant de se diriger vers l'un d'entre eux.
Les scientifiques se dirigèrent vers la cage d'une louve blanche, Gallya. Ils l'étudièrent quelques minutes, leur regard sombre presque vide sondaient la louve avec inquisition. Un masque si pâle qu'il n'est pas sans rappeler la mort, presque comme leur odeur inexistante. Sont-ils humains ? Après s'être échangé quelques mots et avoir gribouillé sur leur feuilles, le pistolet se fraya un chemin entre les barreaux pour atteindre la cible. Le froid du canon s'apposant sur le pelage souillé de la louve, le scientifique appuya sur la première gâchette. Une vive piqûre. Quelques secondes et la capsule vide devient rouge. Second tire. La capsule bleue se vide. Pas le temps de réagir, l'action est rapide. Ils se détournent.
Longeant quelques cages, ils prirent positions devant celle du seul quadrupède ne s'étant pas encore éveillé. Delirium Tremens. Pas besoin de passer par quatre chemin, le scientifique appose les canons sur la patte arrière droite du loup et déclenche les deux piqûres, l'une aspirant le sang et l'autre l'injectant le liquide. Il n'a pas encore bougé. Le second poursuit ces notes et rempli rapidement ces feuilles blanche.
L'agitation de certains commencent à ennuyer les deux hommes aux allures spectrales. Ils ne peuvent pas travailler décemment dans ce début de rébellion et il n'est pas question de les laisser reprendre du poil de la bête. Le scientifique au calepin sort une boite noire d'une pochette se trouvant à sa taille. L'objet muni d'une antenne grésille avant qu'une voix s'en échappe. Une courte conversation puis l'étrange appareil reprends sa place. Quelques seconde plus tard la porte claque. Ils sont rejoint par un troisième individu. Le retour du bâton de métal à la terminaison en U. Un mouvement de tête dédaigneux vers la cage du loup noir.
Le scientifique se dirige directement sur Sageeth, le bâton s'abat sur lui et l'arc électrique lui offre une décharge désagréable au niveau des morsures qu'il a au cou. La décharge était plus appuyé, une façon d'allier nécessité et punition. La menace était réel, qu'il serve de leçon, d'exemple. Qu'importe, ils avaient tous intérêt à se tenir tranquille.
L'agitation enfin enrayé, les deux silhouettes fantômes reprirent leur petite routine en compagnie du troisième qui se chargerait de rappeler à l'ordre le loup qui tenterait de se débattre. Un loup brun assez massif, Athos. Il allait subir le même traitement que les premiers. Cependant ils s'attardèrent, conversant plus intensément sur son cas et notant bien plus de chose. Inquiétant ? Surement. Mais il finit par se faire piquer tandis que l'arc électrique frôlait les barreaux de sa cage afin qu'il se tienne à carreau. On lui prit son sang et on lui injecta l'étrange liquide bleuté. Seul la piqûre est vive mais la douleur est éphémère.
Ils s'éloignent et posent leurs équipements sur la table mise à part celui au bâton électrique. Les deux semeur de mort remplissent des récipient d'eau et en donne un à chacun des loups avant de reprendre leur affaires et de s'en retourner silencieusement. Ils quittent le hangar par ce couloir si blanc qu'il en est effrayant et de nouveau la porte claque. Laissant un silence de plomb régner sur les prisonniers.
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Sam 31 Oct - 16:38
Se faire fureur
Feat
La louve n'avait pas réellement fait attention à tout ce qu'il pouvait bien se passer tout autour d'elle. L'Esobek avait dit qu'ils avaient encore une chance ? Une chance de quoi, de souffrir ici pendant des années et des années ? Elle qui voulait devenir la nourrice la plus forte de toutes les meutes, son rêve s'arrêtait ici, à cause d'une guerre idiote à laquelle elle n'aurait peut-être, au final, pas dû participer. Elle était nourrice, pas guerrière. C'était visible.
Mais subitement, un bruit la tira de ses pensées. Deux hommes, ou quoi qu'ils puissent être, se trouvaient devant sa cage. Bougeant leurs bras, et l'observant. Elle avait peur, terriblement peur... Tandis qu'un bras s'approchait d'elle. Gallya aurait aimé grogner, se défendre, mettre en pratique ce que son compagnon lui avait apprit, mais à l'heure actuelle, rien ne pouvait être fait comme elle l'aurait souhaité. Sa gueule était capturée dans un monstre de fer. Et sa fierté était brisée. En un rien de temps, son corps fut piquer. Ajoutant une brève douleur à celle qu'elle subissait déjà. Dans un couinement plaintif, la louve s'écroula au sol. Ses pattes lui semblaient d'un coup si lourdes ...
Fixant d'un oeil vide les humains partir vers d'autres cages, continuer leurs actions puis fuir par la seule sortie. L'espoir de la Blanche finit par céder. Quel espoir lui restait-il, finalement ? Les humains n'avaient pas perdu de temps pour s'occuper d'eux. Allait-elle être une de leurs premières victimes ? Qu'avait-elle fait pour mériter tout ça ? Elle qui ne s'en était pris à quasi personne. Elle avait défendu ses camarades d'un chien. C'était ses seules actions de la guerre. Et encore, elle avait rapidement été mise hors courses.
- De l'espoir ... Car tu penses qu'il nous en reste ? Que pouvons-nous faire contre eux, piégés comme nous le sommes dans nos boites. Je... ne sais pas ce qu'ils m'ont fait mais ... je ne me sens plus ... je ne peux plus bouger, mes pattes... mes pattes sont paralysés ... Oh... Si seulement mon Torka était là ...
Gallya restait là. Etendue. Tout près de l'entrée de sa cage. Elle ressemblait réellement à un cadavre, à présent que son corps avait été endormie en partie. Sa respiration discrète ne trahissait presque pas ses étincelles de vie... Allait-elle survivre à tout ça, elle ?
À nouveau, la porte s’ouvrit dans un grincement effroyable. Les deux Bipèdes entrèrent, spectres effrayants qui semblaient glisser sur le sol plus que de marcher dessus. S’il avait pu, le Pantin se serait encore davantage recroquevillé sur lui-même, mais il ne pouvait pas être plus ramassé que ce qu’il était déjà. Il suivait donc des yeux les âmes spectrales qui glissaient lentement entre les cages, cherchant à deviner ce qu’ils allaient bien pouvoir faire. Mais impossible de savoir ce que pouvaient bien préméditer ces monstres sous leurs masques d’acier… Les formes se dirigèrent vers la cage de Gallya, et un frisson de panique traversa le corps du loup brun. Qu’allaient-ils lui faire ? Un réflexe malencontreux voulu le jeter contre les barreaux de la cage, comme si le fait de gronder et de hurler contre les Bipèdes allaient sauver la louve blanche. Mais il se contint, la Peur le faisant demeurer parfaitement statique, paralysant ses muscles et condamnant ses moindres faits et gestes. Palladium ne voit pas ce qui se passe dans la cage de la Sekmet, il voit simplement un des Bipèdes y enfourner un de ses longs bras de métal, un déclic, puis plus rien. Les Bipèdes s’avancent ensuite vers une autre cage, celle d’un Navnik, mais à cause de la lumière blafarde des néons et de ses yeux qui le lancent cruellement, Palladium ne voit pas exactement ce qui se produit. Les fantômes viennent ensuite avec leur bâton qui donne des décharges, et l’appliquent longuement sur Sageeth, qui se trouve juste à côté de lui. Le Pantin entend les crépitements que produit l’arme sur la peau de l’ancien Sekmet, et ses pattes antérieures sont prises de tremblements incontrôlables. Voilà la punition, pour tant d’agitation de la part du Colosse. Et cette décharge devait être bien plus douloureuse que celle qu’il avait eut à subir pour sa part… On lui apporte ensuite une autre gamelle d’eau, que Palladium n’approche même pas. Qui sait, si cette eau n’est pas faiseuse de mort ? Rien, venant de la main d’un Homme, n’est bon à prendre. Les bonnes choses que l’on peut extraire de cette espèce sont obligatoirement le fruit d’un vol. Mieux valait se tenir à l’écart de cette eau probablement putride, ou même empoisonnée. Ils s’en allèrent enfin. Les yeux jaunes se posèrent alors sur le corps de Gallya, allongée sur le sol de sa cage, comme sans vie. L’avaient-ils tuée !? Pourquoi !? Elle n’avait rien fait, elle était demeurée calme, n’avait pas fait de bruit ! Sa mort ne leur apportait rien de bénéfique ! Alors, il l’entendit murmurer doucement, comme si la vie la quittait soudain, quelques bribes de phrases lui parvinrent : « …piégés… ils m’ont fait… je ne peux plus… paralysées… Torka… » Les yeux du Pantin s’écarquillent. Elle n’allait pas mourir comme ça, aussi indignement, tuée par des Bipèdes !? Que dirait Torka, quand il saurait que son propre général avait été incapable de la protéger ? Son corps tout entier semblait s’être raidit, et Palladium s’avança jusqu’aux barreaux de la porte de sa cage, murmurant dans un souffle qui s’envola jusqu’à la louve ivoire :
« Gallya... Reste ici, reste avec nous. S'il te plaît... »
BY ACCIDENTALE
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Dim 1 Nov - 13:34
Force : 51 Agilité : 47 Endurance : 47
Le temps défile inlassablement depuis le départ des spectres à peine humains. Des secondes, des minutes peut être même des heures qui sait. Pour ma part, j'avais perdu la notion du temps dans ce décor de cauchemar. Ce décor lugubre ou il n'y a aucune trace de lumière du jour, ou chaque captif est complètement coupé du monde extérieur. Prisonnier de sa cage, prisonnier de sa peur. Je me contente d'observer Sageeth du fond de ma cage mais malgré les mises en garde d'Anya, le colosse n'arrête pas. L'enfermement semble le rendre complètement fou mais alors que je m'apprête à joindre mes mises en garde à celle de la jeune espionne, les spectres reviennent par la même porte que tout à l'heure. Il est impossible de distinguer s'il s'agit des mêmes tant leurs tenues sont identiques et leurs mouvements également. Seule différence notable et bien visible, il n'y a plus de bâton à étincelle. Le soulagement gagne mon poitrail tandis que je constate la présence d'un étrange objet dans les mains de l'un des deux bipèdes. Un objet qui ne pourrait pas blesser quiconque. Mais, je déchante très vite lorsque j'aperçois l'autre objet. Celui qui ressemble un peu à un bâton de feu, une arme. Une arme humaine ! Cette fois, c'est la fin c'est sur. Mais, les deux spectres s'avancent jusqu'au milieu de la pièce et observent minutieusement chaque captif les uns après les autres. En faisant des mouvements étranges avec l'objet qui parait sans danger. Puis, le ballet infernal recommence et les deux créatures que je soupçonne fortement être des hommes malgré tout. Peut être des hommes qui cachent quelque chose. Quelque chose d'horrible, quelque chose comme... Non, serait ce possible ? Bref, je n'ai pas le temps de plonger plus en avant dans mes réflexions que les deux êtres usent de leur étrange arme sur une louve Sekmet. Puis, sur un Navnik encore endormi. Avant de tourner brusquement la tète vers mon alpha. Et voilà, maintenant il est dans les problèmes. Un autre spectre arrive à vive allure du fond du couloir dans un claquement de porte et abat violemment le bâton de tout à l'heure sur Sageeth. Je voudrais hurler à ce monstre de ne pas toucher à Sageeth mais je n'en ai même pas la force. Alors, je me détourne de tout ce spectacle macabre. Je ne porte aucune attention au dernier loup touché, un Sekmet à ce qu'il me semble. Puis, les créatures disparaissent une nouvelle fois comme elles sont apparues. Nul doute que ce n'est que le début d'un ballet incessant. Voilà ce que sont nos vies désormais. Un cauchemar sans fin marqué par les allés et venues de bipèdes masqués. Je me retiens de rire quand bien même je n'en ai plus la force à la conversation des Sekmets. Pourquoi tu veux qu'elle reste ici imbécile ? La mort est la seule délivrance possible pour nous. La seule échappatoire.
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Lun 2 Nov - 21:03
Soyez maudits hommes...
Les prisonniers et les hommes.
Minuit parla d'une chance. Quelle chance ? On ne pourrait pas tomber plus bas, c'est un fait. Mais à présent il faut remonter, comme après notre "séjour" sous terre. Mon voisin d'en face s'agitais, comme un fou, essayant de sortir de sa prison. Une louve blanche le suppliais de se calmer. Une Navnik ? Elle ressemblait beaucoup à Atom... Soudain, il y eu un nouveau claquement. Par instinct je me tapit au fond de ma cage, c'est comme ça que semblait s'appeler cette prison. Il insérèrent un liquide à ma voisine et lui piquèrent du sang. Que fabriquait-il encore ? Je me tapit plus encore lorsqu'il passèrent devant moi. Il s'arrêtèrent devant un Navnik et lui infligèrent le même traitement. Soudain, l'homme au bâton reviens, et planta son U dans le cou du loup noir. Je grimaça de douleur pour lui, et heureusement les hommes s'éloignèrent. Puis ils repartirent, comme tout à l'heure.
Soulagée du départ des hommes, je me rendit compte que ma voisine Sekmet murmurait quelque chose. Je n'entendit que "paralyser... Oh... seulement... Torka..." La pauvre ! Torka devait être son compagnon, vu comment elle parlais de lui. Je voulut lui mettre un coup de langue réconfortant mais mes chaînes autour du museau était un peu trop serrer pour. Je fit à Minuit :
- Je sais mais... Tu sais... j'ai eu des frères, trois en tout : Malcham, Sak et Ich. Seulement, on était trop curieux... Un jour, j'ai voulut approcher les hommes, et ils ont capturés Ich... Ma voix se brisa quand je murmura : Et il l'on tué, Minuit. Les hommes ont tué mon frère.
Je me rallongea, peinée par ces souvenirs. Je n'osais pas dire que c'étais de ma faute, j'avais voulut voir les hommes, j'avais vu le sac et j'avais voulut y aller... Ich s'étais sacrifier pour moi. Mon frère, jamais je ne l'oublierais...
Spoiler:
36/41/34
FICHE PAR DAEMETH
Tybalt
Mange Lumière
Fiche de personnage force: (105/100) agilité: (105/100) endurance: (105/100)
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Points :
6
Âge Personnage :
8 ans
Rang :
Guerrier
Niveau Rang :
Leader
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mer 4 Nov - 12:52
DU SANG AU FER
Force: 100 Agilité: 100 Endurance: 100
Ça couine, ça s'agite, ça pue la peur, ça gronde, parfois même ça souris. Les loups autour de Tybalt sont pour les plus nombreux réveiller. Les hommes reviennent, cette fois-ci ils passent devant sa cage sans y prêter réel attention. Tant mieux. Il s'approches de certains loups, il s'en fou. Puis ils ose s'approcher d'un loup de sa meute, ses muscles se tendent. Il lui tourne le dos et l'empêche de voir. Il gronde, mais il finissent par laisser le mâle noir, tant mieux. Ils continue leur route. Puis un étrange bruit de grésillement lui monte aux oreilles. Il les as déjà vue utiliser cette boite noir, apparemment cela semble leur permettre d'appeler d'autres, mais parfois il ne se passe rien. Après plusieurs minutes un homme rentre et s'approche de son Alpha. Tybalt montra les crocs quand celui-ci lui firent subirent un châtiment qui devait être douloureux. Bordel, ils devaient comprendre qu'il fallait arrêter de jouer les rebelles si ils ne voulaient pas tous crevé!
"Hey, arrêtez de paniquer et de faire du bruits vous voulez, je veux pas jouer mon pessimiste mais j'ai déjà était capturer par les traqueurs et plus ont attira leur attention plus nos risques de mort sont élevé."
Ces phrases était surtout diriger vers les autres Navniks, les autres il s'en foutait royalement.
"Je t'en pris Sageeth, reste calme."
Il ne connaissait que mal son nouvelle Alpha mais il savait qu'Helya y était très attacher, ça devait être quelqu'un de bien et il devait le ramener en vie.
"Je sais que pour le principe vous refusez pour la plus part de rester sage et de leur obéir, mais je vous promet que pour le moment c'est la seul chose à faire. Arawn et moi ne souhaitions pas nous soumettre au début, puis j'ai finis par obéir, lui non. Résultat, je suis sortis en vie mais je ne sait pas si lui l'es encore."
Il regarda Sageeth.
"Nous n'avons pas assez de force pour faire quoi que ce soit. Alors pour l'moment on ferait mieux de rester bien sagement en place. Avec un peu de chance il nous filerons de la nourriture et des soins. On verra éventuellement ce qu'on peu faire quand on sera en mesure de faire quoi que ce soit."
En effet à part Anya, ici tout le monde étaient dans un état pitoyable.
"Je sais que je suis pas un haut gradé et mal placé pour donner des conseilles mais on peu déjà réfléchir à un plan."
Dit-il en plongeant son regards dans celui de l'espionne.
Ils désespéraient tous, du moins pour la grande majorité... C'était génial... Surtout que si ils se retrouvaient là c'était à cause des chiens à la cons qu'avaient ramenés les Navniks... Franchement, très bonne idée, le pire c'est qu'eux aussi en payait le prix fort dans cette histoire. Se roulant finalement en boule la grise observait les traqueurs avec des masques bizarre qui revenaient dans la pièce, que faisaient-ils ? Ils venaient de piquer quelques loups avec un truc vraiment spécial, puis ils avaient frappé l'alpha Navnik, en même temps il s'excitait contre la cage... Au moins elle était sûre maintenant qu'elle ne devait pas bouger. Regardant Palladium elle devait lui demander son nom, savoir avec qui elle avait combattu avant de crever serait sympas... Du moins à ses yeux.
- C'est quoi ton nom à toi sinon ?
Même si la peur se lisait dans ses yeux vairons la grise restait calme, après tout elle avait eu une vie longue... Et heureuse, enfin sur ses dernières années. Si elle mourait ici elle n'aurait rien à regretter de toute façon, ses filles étaient presque adultes et avaient un bel avenir, son compagnon serait là pour les soutenir de toute façon... Mais bon il ne fallait pas partir pessimiste, surtout que le loup qu'elle avait agressé sur le champ de bataille disait qu'il avait déjà connu ce genre d'endroit ce qui voulait dire qu'ils pouvaient s'en sortir vivant... Regardant un bref moment la louve blanche nommée Gallya elle réalisait que celle-ci était en fait sa belle sœur... Drôle de coïncidence tiens.
Spoiler:
59/82/83
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Mer 4 Nov - 19:10
“ things are going worst „
[EVENT] Laboratoire
F. 100 | A. 100 | E. 100
I l se tait brusquement. A quoi bon supplier la louve blanche ? Elle demeure figée, sans mouvement. Il ne pourra pas sauver les membres de sa meute, il le sait. C’est chacun pour soi, ici. Ses oreilles bougent légèrement : une Esobek parle. Il n’entend même plus ses paroles, perdues dans un tumulte sourd où tout se brouille, tout s’emmêle. Peu importe, ses lamentations ne l’intéressent pas. La seule chose digne d’intérêt est la question suivante : comment va-t-il sortir d’ici ? Il inspecte les barreaux minutieusement, à la recherche d’une faille, d’un endroit plus fragile, qu’il pourrait briser d’un coup d’épaule. Il tâtonne. Rien ne bouge. Il est définitivement coincé là, entre ces quatre murs, entre ce monstre de Mange-Lumière et ce traître de Sageeth. Brusquement, la voix du monstre le fait revenir sur terre. Réveil brutal, les bruits redeviennent distincts. Il ne l’a jamais entendu parler, autrement que pour hurler des ordres ou gronder. Il ne l’a jamais vu immobile, sinon lorsqu’il était sur le point de l’attaquer. Palladium risque un œil méfiant vers lui, toujours collé contre la paroi du loup noir, à l’endroit le plus éloigné possible de l’ancien Hordien. « Hey, arrêtez de paniquer et de faire du bruit vous voulez, je veux pas jouer mon pessimiste mais j’ai déjà été capturé par les traqueurs et plus on attirera leur attention, plus nos risques de mort sont élevés. » Ah tiens ? Personne ne l’avait encore deviné. Un rictus mauvais s’affiche sur le faciès figé par la peur du Pantin. Voilà le grand Mange-Lumière qui s’improvise sage parmi les sages, le grand manitou expérimenté que tous doivent écouter tranquillement, alors qu’il leur annonçait leur mort prochaine. « Je t’en prie Sageeth, reste calme. » Et voilà, comment on retourne les animosités. Une petite trahison, un enfermement entre des barreaux, une alliance douteuse, et voilà la Horde et les Sekmets meilleurs amis du monde. Souviens-toi Tybalt, que tu aurais pu le réduire en charpie quelques mois plus tôt… Incroyable de voir à quel point les rôles se renversent. Palladium n’écoute plus la longue litanie de conseils du preux chevalier qui croyait sûrement pouvoir les sauver tous. Il frémit simplement à l’évocation du mot « Arawn », douloureux couteau qu’on remue dans la plaie mal refermée qu’avait laissé son frère derrière lui. Et puis il recommence à parler, parler, parler. Comme un chef de meute, alors qu’il n’était rien qu’un traître, un parasite. Et à l’heure actuelle, tout ce qu’il savait faire, c’était parasiter l’espace vital du Pantin.
« C’est quoi ton nom à toi sinon ? », lance une voix sur sa droite. Est-ce à lui qu’on s’adresse ? Il tourne mollement la tête vers l’origine du son. Là-bas, repliée sur elle-même dans une cage, la louve grise l’observe d’un œil brillant. Il discerne mal ses contours, mais il sait qui elle est. Elle est son alliée d’un temps. Mais croit-elle réellement que lui demander son nom scellera une amitié sans pareille ? Elle est une Esobek, il est Sekmet. Déjà, ils sont diamétralement opposés. Son visage demeure froid, sans expression, et ses yeux la fixent d’un air vide. Après un long silence, il finit par lâcher du bout des babines :
« Palladium. »
Sa voix rauque résonne sur les cloisons morbides. Il n’ajoute rien. Peut-être pense-t-elle qu’elle va mourir, peut-être ressent-elle le besoin d’être reconnue une dernière fois avant d’y passer ? Il ne lui fera pas cet honneur. Il ne lui demandera pas qui elle est, pour la bonne et simple raison qu’il n’en a rien à foutre. Ils se sont aidés mutuellement, c’est vrai. Elle lui a peut-être sauvé la mise, mais il lui a sauvé la sienne. Ils sont tous les deux dans la même galère, mais ça ne les rend pas plus proches. D’ailleurs, ça ne le rend plus proche de personne, ici. Il va vivre. Il le sait. Il doit vivre. Il a bien trop peur de la mort pour se laisser attraper par elle. Il est parvenu à échapper à tout ce qui le terrifiait jusqu’à présent, alors pourquoi pas une fois de plus ? Il savait qu’il pouvait s’en sortir, et il le ferait.
Palladium, voilà c'était son nom à ce loup brun. C'était un drôle de nom en soit, il ne voulait rien dire du moins en connaissance de la louve gris... Enfin en même temps il n'y avait que son nom à elle qui voulait dire quelque chose, les autres en général ce n'était pas le cas, en soi elle était "différente". Restant lovée dans sa cage elle observait les réactions de chaque loup, ils avaient tous peur et elle aussi... Oui, elle aussi avait peur même si elle tâchait de ne pas le montrer, après tout à quoi bon le montrer ? Ils étaient dépassé par les évènements, les choses étaient faites ainsi... Ils n'étaient devenus que de vulgaire pantin aux mains des bipèdes.
- Moi c'Minuit, même si j'suppose que t'en a rien à foutre et que dans quelques jours, si on est encore en vie, tu risques même de l'oublier.
Son franc parler quant-à lui était toujours présent, après tout si elle n'était plus franche que devenait-elle ? Une menteuse, une hypocrite..? Tout ce qu'elle ne supportait tout simplement pas et qu'elle n'envisageait pas. Comment allait-elle finir dans toute cette histoire ? Allait-elle être tuée ? Non si ils voulaient les tuer ils n'auraient pas prit la peine de les trainer jusque là... Drôle d'idée pour se rassurer mais elle se raccrochait à ce qu'elle pouvait, elle ne voulait pas être en prise avec la peur, elle ne devait pas la laisser gagner et devait donc garder espoir... Pour elle, pour les autres, pour sa meute, pour son compagnon et surtout pour ses filles.
Spoiler:
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Sam 12 Déc - 18:06
“ things are going worst „
[EVENT] Laboratoire
F. 100 | A. 100 | E. 100
I l sent parfaitement les yeux vairons fixés sur lui, dans la pénombre. Que veut-elle, exactement ? Il reporte son regard jaune sur elle, la fixant droit dans les yeux cette fois. Il discerne parfaitement ses contours, à travers les barreaux de sa cage. Que cherches-tu ? « Moi c’Minuit, même si j’suppose que t’en a rien à foutre et que dans quelques jours, si on est encore en vie, tu risques même de l’oublier. » Il hausse un sourcil presque méprisant. Minuit, c’est ça hein ? Elle l’avait plutôt bien cerné, parce qu’effectivement, il n’en avait rien à foutre. Qu’elle s’appelle Minuit, Midi ou Dieu sait quel autre patronyme, ça lui passait à dix mille pieds au dessus de la tête. Il avait d’autres préoccupations, à l’heure actuelle. Du genre, plus graves que de faire connaissance avec une Esobek. Du genre, rester en vie, comme elle l’avait si bien précisé. Parce qu’ils allaient peut-être tous y passer, mourir ici comme des chiens, et savoir qu’elle s’appelait Minuit ne lui sauverait en aucun cas la vie. Mais ce qui était certain, c’est que jamais il n’oublierait son nom, pour la bonne et simple raison qu’il ne pourrait rien oublier de ce qui s’était passé dans ces lieux. Chaque détail, chaque seconde de cet enfer serait à jamais gravé dans son cerveau, qu’il meure dans dix minutes ou d’ici une décennie. Il en cauchemarderait encore lorsqu’il ne serait plus qu’un vieux loup sénile, il le savait d’avance – ou du moins, s’il avait la chance de parvenir jusqu’au stade de vieux loup sénile, ce qui semblait plutôt compromis. Mais Palladium est du genre poli. De toute façon, ça ne lui coûtait pas grand-chose de lui répondre, il n’avait rien à perdre. Rien à gagner non plus, ceci dit. Economiser sa salive ne serait pas d’une grande utilité pour les heures à venir, il s’en doutait bien. Il prit donc la peine de lui répondre, tout de même. Quel gentleman tu fais, Palladium, se moque quelque chose dans sa tête.
« Eh bien, je suis enchanté, Minuit. Tu tombes vraiment à pic, quel bel endroit pour faire connaissance. », lâche-t-il d'un ton ironique.
Puis, reprenant un ton sérieux, il finit par lâcher, presque de mauvaise grâce :