Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Ce groupe de loups avait été une belle prise des traqueurs pour les scientifiques. Dix loups répartis dans 10 cages mitoyennes dans le même couloir sombre où grésillait les néons mourant. D'un côté, Anya, Gallya, Hybride, Minuit et Delirium dont les cages étaient mitoyennes, dans cet ordre. En face d'eux, de l'autre côté du couloir, Tybalt, Palladium, Sageeth, Daante et Athos étaient eux aussi dans des cages mitoyennes dans cet ordre. Les cages étaient étroites, les loups ne pouvant que tourner en rond et découvrir à l'intérieur qu'un peu de paille et une gamelle d'eau. Autour de leurs mâchoires, une muselière de métal leur bloquait l'ouverture de la bouche, ne leur permettant que d'ouvrir partiellement les mâchoires, juste assez pour boire et s'exprimer.
Lentement, loups, vous émergerez de votre sommeil de cauchemars... pour vous plonger dans un autre cauchemars...
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Mer 28 Oct - 15:21
“ things are going worst „
[EVENT] Laboratoire
F. 100 | A. 100 | E. 100
Ploc. La truffe frémit soudain. Ploc. Les paupières papillonnent doucement. Ploc. Réveil brutal. L’ultime goutte d’eau qui vient s’écraser sur le museau du loup brun finit de l’éveiller. Il ouvre lentement les yeux, ses pupilles s’écarquillant douloureusement dans l’obscurité. Au début, sa vision est floue. Que fait-il ici ? Où est-il ? Des barreaux de fer quadrillent son champ de vision. Il tente de se lever ; tous ses muscles sont raidis par le froid et crispés par l’absence de mouvement. Depuis combien de temps dort-il ? Sa langue est affreusement pâteuse, ses sens sont engourdis. Il se lève lentement, mais il est rapidement entravé par l’espace restreint dans lequel il se trouve. Qu’est-ce qu’il fait là ? La paille et le métal crissent sous ses griffes. Il analyse la situation d’un œil hagard, avec ce sentiment de se trouver dans un monde parallèle. Que s’est-il passé ? Un mal de crâne violent fait tambouriner le sang à ses tempes. Et alors que ses mâchoires se serrent, il s'aperçoit qu'on lui a cloué la gueule avec des fils de fer ! Il passe une patte maladroite sur cet engin diabolique, tente de s'en défaire mais cette chose est bien trop serrée : impossible de s'en débarrasser. Autour de lui, des barreaux. Toujours des barreaux. Il peut à peine se retourner, tant l’espace est réduit. En reculant, il renverse quelque chose qui fait un boucan d’enfer, détrempant sa queue et ses pattes postérieures. Il se fige. Rien ne bouge. En face de lui, il aperçoit d’autres cages. Il reconnaît, dans la cage en face, Gallya, toujours couchée sur le flanc, apparemment sans vie. Il l’entend à peine respirer. A sa droite, un autre loup endormi – ou mort ? – lui tourne le dos. Il reconnaît la fourrure sombre et l’odeur caractéristique de l’ancien Sekmet : Sageeth. Lui aussi, il s’est fait prendre ? Les souvenirs remontent lentement jusqu’à son esprit. Les machines qui grondent, les chiens qui aboient. La vision des Bipèdes, s’approchant de lui. Non, il n’est pas mort, comme il l’avait cru lorsqu’il s’était écroulé sur le sol. Mais alors qu’allaient-ils faire de lui ? Le Pantin commence à se demander s’il n’aurait pas mieux valu mourir, dans le sable de la dune. Alors, il tourne la tête vers la gauche. Un brusque mouvement de recul le fait se coller contre la paroi mitoyenne de sa cage et de celle du Colosse Hurlant. Les fourrures se mélangent un bref instant. Mais Palladium ne sent plus rien : il ne voit que cette forme, couchée sur le côté, et cette expression terrible qui lui fait face : même endormi, Tybalt est effrayant. Il est couvert de blessures, et dort encore, le visage figé sur une expression sauvage. Le loup brun déglutit lentement. Il se rallonge, le cœur battant, aux côtés de Sageeth endormi. Le liquide derrière lui coule lentement jusqu’à son ventre, le faisant frissonner. Il s’immobilise entièrement, le souffle court. La panique commence à étouffer son cœur et sa gorge. L’endroit est trop petit, trop sombre, trop froid. L’endroit respire la Peur, dans chacun des recoins de cette salle étrange. Que vas-t-on faire d’eux ? Ses yeux jaunes brillent dans l’obscurité, tandis qu’il jette un regard à la louve grise qui fut, l’espace d’un temps, son alliée. On allait les tuer. Il n’y avait pas d’autre issue possible.
BY ACCIDENTALE
Tybalt
Mange Lumière
Fiche de personnage force: (105/100) agilité: (105/100) endurance: (105/100)
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Messages :
1610
Points :
6
Âge Personnage :
8 ans
Rang :
Guerrier
Niveau Rang :
Leader
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mer 28 Oct - 15:53
DU SANG AU FER
Force: 100 Agilité: 100 Endurance: 100
Sa tête, il souffrait. Il faisait noir. Son corps ne lui répondait plus. Des bruits flou parvenait faiblement à ses oreilles, des odeurs presque imperceptible. Le seul bruit net qu'il pouvait entendre n'était autre que sa propre respiration. Lente, bizarrement lente. Il était aussi étrangement calme. Mais au fur et à mesure qu'il prenait conscience son cœur battait plus vite. Car au fur et à mesure qu'il prenait conscience il entendait, sentait. Ses paupières commencèrent à s'ouvrir puis se refermèrent, encore et encore. Le sang, les humains, le métal. Le sol était froid, dur. Là, enfin ses deux yeux s'ouvrir. Il voyait d'abords flou, puis plus net. Mais seulement de l’œil gauche, la vision du droit restait trouble. Souvenirs. La griffe de nocturne lui frappait l’œil droit, il poussait un cri de douleurs avant de se jeter sur lui. Plus de souvenirs. La guerre, les chiens, les chiens, les traqueurs. Il redressa soudainement la tête. Une vision et une sensation familière...Son museau était muselé, son cou serré par un collier de fer dérangeant. Il se rappela de ce jour, ce jour aux coté d'Arawn où il s'était aussi réveiller derrière les barreaux. Ce jour où on les avait forçai à se battre contre des chiens, ou on les avait battu à coups de bâtons. Il avait réussis à sortir de cet enfer une fois, pourrais t-il y arriver aujourd'hui. L'endroit sentait la panique, la peur. Il observa d'un œil critique l'endroit...Ce n'était pas l'arène qu'il avait connue...L'endroit sentait étrangement. Il pouvait voir des silhouettes humaines passer par-ci, par-là. Il se dressa comme il pouvait mais n'était toujours pas capable de se lever. Il rampa vers l'eau en face de lui et la lapa vigoureusement. Il n'avais pas eu ainsi soif depuis l'accident des eaux les lunes dernières. Puis il se rendis compte d'un mouvement sur sa droite. Palladium, il semblait terroriser. Tybalt aussi avait peur mais tentait de garder son calme. Pourquoi? Il connaissait les traqueurs, il l'avait vécue. Il savait que le meilleur moyen était de rester sage, sage jusqu'au bon moment. C'était ainsi qu'il avait put fuir autrefois. Toutes résistances était inutile. Et il avait presque pitié pour le générale Sekmet. Pour tout les autres, il venait de sombrer en enfer. Tybalt n'aimait pas ce loup, comme beaucoup ici, mais dans de tel situation la haine disparaissait. De l'eau coula légèrement de la cage du sekmet vers la sienne. Mange lumière tenta d'abords de se lever et tituba légèrement avant de se coucher. Il posa la tête sur ses pattes. Il fallait être sage mais à la fois sauvage pour satisfaire les hommes. Il fallait être sanguinaire aux combats et obéissant entre leur pattes. Il espérait qu'aucun des loups et autres animaux ne s’agiteraient trop dans sa cage ou ils les attirerait. Il observa les loups endormis autour de lui. Puis il plongea ses yeux dans ceux de Palladium. Ils étaient dans la pire des merdes...Puis son oreille tatoué remua un moment avant qu'il passe son museau entre les barreaux pour mieux humer l'air. Des Navniks, des Esobeks, des Sekmets, des chiens, des rats, d'autres choses...Sa fourrure hérissé s'aplatit légèrement. Calme. Son sang froid serait son seul allier pour le moment. Il lui était étrange de voir flou de l’œil droit...Serait-ce le cas toute sa vie? Hélas, il craignait que oui...La pénombre l'aidait à le calmer, il était fatiguer. Il posa sa tête sur ses pattes. Attendre. C'était la seul chose à fer. Stoïque à l’extérieur, troubler et nerveux de l’intérieur.
Elle avait dormit pendant des heures et des heures, tout avait été noir et maintenant qu'elle reprenait conscience elle entendait des pleurnichements venant de partout. L'odeur était celle de la mort et de la peur, tout raisonnait ici... Où était-elle ? Croyant faire un mauvais rêve la louve se redressait alors d'un coup sec, elle avait quelque chose au niveau de la mâchoire et de son cou... Elle ne rêvait pas et voyant une ombre non loin dans la salle elle se jetait d'un coup sec dans le fond de sa cage la queue collée contre sa cuisse gauche. Rien de tout ceci ne pouvait-être réelle et pourtant ça l'était bien, elle aurait préféré que ce soit un mauvais rêve mais ceci n'est vraisemblablement pas possible. Regardant rapidement autour d'elle elle apercevait de nombreux loups, elle n'était pas seule... Il y avait même Hybride à sa droite puis un Navnik à sa gauche... La brune dormait encore.
Figée pendant l'espace d'un instant, tout lui revenait, la piqûre au niveau de son arrière train, la sensation floue et puis le vide... Ils avaient été attrapés par les Traqueurs, mais combien étaient-ils ? Et surtout qu'allait-on faire d'eux ? Qu'allaient-ils devenir..? Les chercherait-on ? Elle avait ses filles et son compagnon, elle devait partir d'ici... Elle voulait fuir... Mais comment ? Elle était enfermée, c'était horrible elle était impuissante à la merci de ces Hommes... C'était donc ça qu'avait vécu leur alpha Plume Rousse et leur bras droit Nymeria ? Si elles avaient pu fuir alors ils avaient tous une chance de partir d'ici mais combien de temps cela allait prendre ? Se couchant pour ne pas dire se recroquevillant, elle attendait que le temps passe que les autres loups se réveillent, surtout Hybride avoir une louve de sa meute la rassurait un peu...
Affolée elle fixait les loups en face, il y avait le Sekmet qui l'avait aidé, il était entre deux navniks, mal placé en soit... Croisant son regard pendant l'espace de quelque seconde elle plaquait ensuite ses oreilles elle entendait le grincement des portes, ils étaient là, ils les observaient forcément... Génial, comme ça ils finiront tous par s'entre tuer en ces lieux avant d'en sortir. Ici, ils allaient devoir mettre de côté leurs conflits... S'entraider en soit, il fallait juste savoir combien de loups de chaque meute étaient présents ici... Et au passage comment ils auraient la possibilité de ne pas crever en ces lieux, ça serait effectivement sympathique et surtout très utile. Regardant la paille puis un espèce de trucs contenant de l'eau elle se penchait pour boire, un loup avait attiré pendant l'espace d'une minute son attention, le Navniks qu'elle avait attaqué était en train de se réveiller et de se redresser.
Spoiler:
59/82/83
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Mer 28 Oct - 16:33
Force : 51 Agilité : 47 Endurance : 47
J'ai mal partout, mes os me font mal, ma chair me fait mal et mes muscles. Mes muscles, je ne vous en parle même pas. Bordel ! Je n'avais pas eu aussi mal depuis que les trois danseuses m'avaient taillé en pièces le jour de ma rencontre avec Almo. Ma tète bourdonne
tellement que j'ai l'impression d'avoir avalé un nid d'abeille. Elle bourdonne tellement que j'ai l'impression que mon crane va exploser d'une seconde à l'autre. Comment j'ai pu finir dans un état pareil ? Je veux dire la bataille était perdue d'avance mais bon. Ce n'est pas normal d'avoir aussi mal. J'en sais quand même quelque chose puisque je suis guérisseur. D'ailleurs, je devrais être en train de soigner nos blessés là tout de suite. J'émerge brutalement de mon demi sommeil lorsqu'une goutte d'eau s'abat sur mon museau. Et, là alors que je tourne la tète et tente de me relever je comprends à quel point je suis dans la merde. Je ne vois que des cages et des loups, des hommes et des molosses. Je ne sens que des bipèdes, et des produits de bipèdes. Non, je sens autre chose je sens de la peur. Chaque loup et louve qui m'entoure suinte la peur par tout les pores de sa peau. La peur embaume ce lieu à un tel niveau que c'en est presque malsain. Pourtant, je dois dire que pour le moment je n'ai pas si peur que cela. Non, là tout de suite j'ai juste le gosier complètement desséché et une soif brulante. Je me traine tant bien que mal jusqu'à la bassine d'eau devant moi et me met à laper avec avidité. Ce n'est qu'une fois la bassine vidée que je me relève tant bien que mal et parviens à m'assoir. Qu'est ce que je fous là bordel ! Mon frère était en train de crever de ses blessures et moi je suis coincé dans ce trou à rat. La colère enserre mon poitrail mais aucun grondement ne sort de ma gueule. Je n'ai pas assez de force pour cela. Ebène, Ghoul, Nyssa et Djall les seules membres de la meute dont je suis proche me manque déjà. Et, une larme de rage coule le long de ma joue tandis que je me rends compte que je suis de nouveau séparé de mon frère. Et tout ca par la faute de loups et louves que je ne connais même pas et à qui je n'ai jamais rien fait de mal. Je pivote sur moi même pour observer les loups capturés. Des ennemis et des frères et sœurs de meute. Je ris en mon for intérieur. Et, si les bipèdes n'étaient pas dans les parages, je rirais ouvertement. Voilà ce que vous avez gagné. J'espère que vous êtes fiers de votre victoire. Je vous tire ma révérence. Vous avez vaincu. Nous sommes tous dans le même enfer et ca c'est votre faute alors n'espérez pas la moindre compassion de ma part.
Je jette un coup d'œil vers Sageeth mais l'alpha est encore endormi. Je cherche Anya du regard et est soulagé de voir que la jeune louve va bien. Enfin si on veut. Mais tout est relatif dans des moments pareils. Puis, je m'allonge un sourire moqueur sur les babines. De toute façon, il n'y a que ca à faire. Attendre la suite. J'ai déjà eu affaire aux bipèdes puisqu'ils ont exterminés les miens il y a deux ans de cela. Nous sommes liés. Je sais de quelles horreurs ils sont capables. Mais maintenant, je sais que nous ne valons pas mieux qu'eux. Je tente de virer mon collier en fer mais c'est peine perdue alors je ferme les yeux et attends, allongé la gueule sur les pattes avant. Bienvenue en enfer me chuchote la petite voix moqueuse de ma conscience et pour une fois je ne la fais pas taire.
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Mer 28 Oct - 16:57
Du sang de fer.
Les prisonniers et les hommes.
J'était dans le noir total. Je ne sentais plus rien, ni mes muscles, mes pattes, ma tête... rien. Le néant. Je ne pouvais plus lutter. J'étais prisonnière. La meute... s'inquiète-elle pour moi ? J'essaya d'ouvrir mes yeux mais mes yeux étaient encore trop lourd. Je replongea dans un sommeil profond, incapable de bouger.
Lorsque je me réveilla, j'avais toujours mal aux membres et à la tête. Mais j'arriva à ouvrir les yeux. Et je vit mon environnement. Pour la première fois. Un lieu sombre et qui sent l'enfermé. Les hommes... Ich ! Je sursauta. Ces hommes voulait notre mort, ici. Je devais m'enfuir. Mais, comment ? Les barreaux de ma "tanière" semblaient incassable, mais je n'avais pas la force d'essayer. En plus, mon museau était coincé dans des fils de fer, j'arrivait à peine à ouvrir ma gueule. Et on m'avais mis un collier qui me gênait énormément. Par terre il y avais une sorte d'herbe jaune, tout juste assez pour recouvrir le sol. Je vit une sorte de récipient derrière moi. Je me leva malgré mes muscles raidit par le froid et la longue inactivité. Puis je lapa l'eau. Je releva la tête, et observa pour la première fois le lieu. Il y avait d'autre loup. Je vit Daante, s'était logique il s'étais fait toucher dans les premiers. Tybalt était présent lui aussi. Il s'étais fait capturé ? En face de moi se trouvais un imposant loup noir. Un alpha ? Je regarda à ma gauche. Une louve qui semblait blanche dormais. Elle avait l'odeur Sekmet. Et à ma droite ? Je tourna la tête et eu un mouvement de recul, ce qui me fit frôler les barreaux. La louve qui se trouvais la, juste à coté de moi, n'était autre que Minuit. La louve grise semblait observer un autre Navnik, mais je ne prit pas la peine de l'observer. Je voulut appeler Minuit, mais j'eu peur d'attirer les hommes. Je me pressa au barreau, essayant désespérément de fuir cette endroit sombre et inquiétant.
Spoiler:
36/41/34
FICHE PAR DAEMETH
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Jeu 29 Oct - 12:34
Se faire fureur
Feat
Elle finit par ouvrir les yeux. Sans comprendre ce qu'il lui était arrivé. Sa fourrure lui collait à la peau. Au premier coup d'oeil emplit de fatigue, sa blancheur si habituelle et parfaite était brouillée par de la boue, du sang, et ... de la paille ? Tournant la tête lentement, afin d'éviter à son mal de crâne et ses vertiges de se calmer, elle commençait à comprendre ce qu'il lui était arrive. Elle était capturée. Seule. Abandonnée. Elle lâcha un faible couinement attristé et se laissa retomber sur la litière de paille.
Elle ne se sentait pas bien. Décidément, le sort semblait s'acharner sur elle. Emprisonnée, et une maladie allait lui tomber dessus en plus ? Elle n'avait pourtant rien mangé de mauvais avant les combats, ni avalé aucun morceau de viande d'un ennemis. Rien qui ne pouvait être susceptible de la rendre malade ...
C'est dans cette atmosphère que la louve chercha à se rendormir. Dormir, afin d'éviter la réalité de ce monde. Elle était seule. Sans son compagnon. Sans ses petits. Sans sa meute. Sans personne. Seule entre quelques barreaux de métal froid.
La porte au fond du couloir claqua et deux silhouettes spectrales s'avancèrent au centre du couloir. D'apparence, les deux scientifiques étaient indifférenciables. Le premier cependant, portait une planchette où plusieurs fiches blanches reposaient, et un stylo dans une main. Le second portait un long bâton sombre dont la pointe grise et métallique se terminait en U. Il s'avancèrent lentement, échangeant quelques mots incompréhensibles aux oreilles des loups.
Ils s'arrêtèrent tout d'abord devant la cage de Tybalt et se penchèrent pour l'observer au travers de leurs masques de nacre pâle. Ils échangèrent quelques paroles, le désignant du doigts et le premier scientifique pris quelques notes. Le bâton du second émit quelques crépitement, et un léger arc électrique grésilla.
Les scientifiques s'intéressèrent alors à son voisin, Palladium. Ce dernier était recroquevillé contre le fond de sa cage. Comme pour Tybalt, ils l'observèrent en discutant. Puis le second scientifique tandis son bâton au travers des barreaux et désigna la blessure à l'épaule du loup. Il suspendit son geste un instant puis d'un simple accoup, les pointes U touchèrent la blessure, et l’électrocutèrent un bref instant avant de se retirer. La décharge se ferait sentir, mais était loin d'être très violente pour autant. Le scientifique pris des notes, et ils changèrent de cage.
Cette fois-ci, il changèrent de côté et approchèrent de la cage d'une louve, celle d'Hybride. Comme les fois précédentes, les deux scientifiques l'étudièrent en discutant et écrivant des note. Puis, comme pour Palladium, le second scientifique enfonça le U dans la blessure de l'épaule de la louve, lui envoyant une décharge électrique.
Laissant la louve, il approchèrent de Daante. Une fois encore, ils discutèrent entre eux et désignèrent le loup à plusieurs reprises. Le second scientifique frappa les barreaux avec son bâton, créant des étincelles entre les pointes. Il plongea les pointes sur une épaule, cette fois-ci en poussant le loup vers le fond de la cage et l'obligé à se reculer. Une dernière décharge au niveau du flanc meurtrie et les deux scientifiques acquiescèrent.
Sans un regard pour les autres, ils quittèrent le couloir et laissèrent les loups de nouveau seul...
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Jeu 29 Oct - 20:41
Soyez maudits hommes...
Les prisonniers et les hommes.
Je vit ma camarade de gauche remuer. Elle ouvrit les paupières, mais je n'arriva pas à voir la couleur des yeux dans la pénombre. Elle reposa la tête sur ses pattes. Je faillit grogner. Un grincement attira mon attention. Deux hommes, vêtu de noir, approchait de Tybalt. Ils discutèrent ensemble, un des deux semblait tracer quelque chose. Je ferma les yeux, m'attendant au "pan". Mais il n'y eu aucun bruit, ne serais-ce qu'un crissement contre les barreaux. Puis les hommes s'approchèrent d'un autre loup. Ils discutèrent de nouveau, ainsi il comptait dessiner tout les loups présent ici ? Soudain, il y eu un drôle de bruit, que je ne saurais décrire. Je vit la victime, recroquevillé au fond de sa cage. Il semblait souffrir. L'homme au feuille s'approcha alors de moi, suivi de l'autre. De nouveau, ils discutèrent. L'homme au bâton désigna mon épaule meurtrie. Je tente de reculer mais trop tard, il planta cette sorte de... U dans ma blessure. Je ressenti une décharge, presque insupportable, comme une brûlure. Ca fait mal, puis ça part. Je regarda méchamment les hommes, ils ont tué Ich, ils veulent nous tuer, mais je peut au moins sauver Minuit. Heureusement pour moi ils allèrent de l'autre coté. Mon épaule me fit trébucher, autant m'allonger au lieu de rester debout. J'aperçut l'homme au bâton planter son arme dans l'épaule de Daante, mais je détourna la tête. Même si il était mon ennemi, je ne pouvais le voir souffrir autant. J'entrepris de lécher mon épaule droite, en sang, afin d'éliminer tout microbe. J'aurais ma revanche... pas aujourd'hui mais un autre jour. J'entend un claquement et le noir. Les hommes sont partis.
Doucement, je me releva, et grimaça de douleur quand je posa ma patte droite par terre. Si seulement je m'étais défendu, j'aurais pu faire en sorte qu'il enlève les fils en fer à la place... Je me demanda comment allait Daante. Il avait pris plus cher que moi, et comme il était guérisseur sa meute ne pouvais pas le perdre. J'osa pas parler, je me rallongea, attrister. Quand reverrais-je ma meute ? Mes amis ? Delinka ? Je pose ma tête par terre et ferme les yeux. Tant de douleur...
Spoiler:
36/41/34
FICHE PAR DAEMETH
Tybalt
Mange Lumière
Fiche de personnage force: (105/100) agilité: (105/100) endurance: (105/100)
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Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
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+4
Bonus Endurance :
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Bonus Santé : 0
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– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
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– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Jeu 29 Oct - 23:13
Du sang au fer
Force: 105 Agilité: 105 Endurance: 105
Ils s'approchèrent de lui, munis de batons. Il n'avait jamais vue de traqueurs dans de pareils tenue. Il vue le baton, il savait aussi de quoi il sagissait. Il fallait ne rien faire, tel était le seul moyen de ne pas souffrir. Pour le moment être sage pour mieux se rebeller ensuite. C'était comme ça qu'il s'était enfuis la première fois. Il se baissèrent pour l'observer et le détailler de haut en bas. Si ses entrailles se crispait il ne bougeait pas, regardant ce qui cachait leur yeux. Ils marquèrent des choses à peine compréhensible. Quelques bruits retentirent du baton, puis un arc étrange. Il n'avait parcontre là jamais vue ça. Les batons qu'il avait connue étaient de fr et ne servaient qu'à frapper. Alors à quoi servait celui-ci? Certainement à faire souffrir. Comme d'hab. Quand il se dirigèrent vers Palladium Tybalt montra les crocs en signe de mécontentement et de haine envers les bipèdes. Sa compagne était encore là-bas, ses petits aussi et il comptait bien les revoir. Il allait les revoir. Puis il observa le Sekmet être en contact avec ces étincelles étrange. Cela semblait faire mal. Au moins maintenant il le savait. Il ignora royalement la suite des événments et n'observa que d'un oeil, se sentant peu concerné. Aux bruits il compris que deux autres loups venaient de subir le même sort. Mais maintenant, qu'allait-il se passer?
Rappel : ► 2 morsures au cou ► Morsure à l'épaule ► Griffures ► 2 percuté ► coup de patte sur le ventre ► griffure à la cuisse ► morsure à la patte
Le premier des sens qui me revint fut l'ouïe. Flip flop, flip flop. Des gouttes d'eau tombaient sur le sol une à une, lentement, dans un mouvement affreusement répétitif et agaçant, tandis qu'un long bourdonnement flottait dans les airs comme un moteur que l'on aurait oublié. Un tintement de métal lointain parvenait également à mon esprit. Le toucher fut le second sens à émerger. J'avais mal partout. Ma cuisse me piquait, j'avais la sensation d'être tombé dans un ravin. Mes cottes étaient douloureuses et je sentais un liquide chaud couler dans mon encolure. Vint ensuite l'odorat. La rouille empestait l'air, ajouté à l'odeur malheureusement familière du sang. Mais ce n'était rien à côté du parfum de peur et de douleur qui torturait mes narines. Mon cœur s'était accéléré dans l'angoisse. Je ne savais pas où j'étais ni comment j'étais arrivé là, mes souvenirs n'étaient que brouillard épais. L'environnement ne m'était pas familier et il pesait sur moi comme une enclume. L'odorat et la vue percèrent l'inconnu en même temps alors que mes souvenirs me revinrent. La guerre, Wamblee qui trahit notre pacte, les traqueurs. Les traqueurs... Je sautai sur mes pattes en un sursaut en même temps qu'une porte de métal claquait. Pur réflexe. J'observai mon environnement rapidement. Je n'avais jamais vu de tels endroits, pas même lorsque j'étais un solitaire. Mon cœur battait encore plus fort à présent. Devant moi des barres de fer me privaient de ma liberté. M'étant un peu calmé je remarquai d'autres loups dans d'autres cases délimitées par ces prisons de métal. Certains demeuraient des inconnus tandis que je reconnaissais quelques têtes, comme celle de Palladium juste à côté de moi. Même si nos meutes étaient ennemies à présent, sa présence m'apportai tout de même un certain réconfort aussi étrange que cela puisse être. Après tout, je n'avais rien contre le Sekmet personnellement. Je reconnus également trois des miens. Tybalt, Daante -le soigneur, ce qui était une mauvaise chose pour le reste de la meute- et Anya. Anya... La fille d'Atom. J'aimais la femelle comme ma propre fille, elle était l'une des dernières personnes qu'il me restait et qui pouvait se rapprocher à de la famille. La vue de son corps inerte finit de me faire perdre mes moyens. Je n'aimais pas cet endroit, je n'aimais pas les endroits clos, je n'aimais pas être un prisonnier. Etre enfermé. Je n'en avais jamais fait l'expérience et je n'avais jamais réellement eu affaire aux hommes avant, mais je ne gérais pas du tout la privation de la liberté. Depuis que ma conscience m'était revenue un grognement de frustration émanait de ma gorge sans même que je m'en rende compte. Comme un chien enragé -je n'en étais pas bien loin finalement- je commençai à tenter de me dégager de ce dispositif de métal qui me bloquait la mâchoire, sans succès. Toutes mes tentatives furieuses se révélèrent vaines. C'est pourquoi, d'agacement, je finis par me cogner dans les parois de fer dans l'espoir de me dégager du piège. Certains auraient pu opter pour la méthode dite de l'opossum, se faire passer pour mort ou endormi. Certains auraient gardé leur calme, se seraient faits bien dociles. Mais pas moi, tout simplement parce que cela était au-delà de mes capacités. Non, je n'aimais pas la captivité. Cela pourrait me rendre très vite fou...
EDIT : la présentation arrivera demain parce que voilà o/
Saloperies, oui saloperies... Elle les haïssait, elle était coincée là comme une conne alors qu'elle avait une meute à aider, une famille à élever, des amis à rassurer. Elle ne devait pas rester là, non, tapant contre sa cage avec quelque coup de flanc, elle cherchait à faire chuter celle-ci mais c'était mission impossible, surtout que les Hommes étaient entrés dans la salle. Ils faisaient peur à voir, ce n'était pas des traqueurs... Non les traqueurs ne ressemblaient pas à ça... Ce n'était pas possible... Plaquant ses oreilles, se recroquevillant dans le noir elle les observait faire, ils avaient fait plusieurs cages et avaient piqués Hybride avec un objet. Une fois partit la grise se redressait et s'approchait au maximum qu'elle le pouvait, contre ces barreaux à la con, d'Hybride.
- Hey Hybride, ça va ? Bon je sais qu'on est dans la merde, mais au moins on n'pourra pas tomber plus bas ! C'est un peu l'côté positif de la chose...
Ouais bon c'était pas rassurant comme phrase, surtout que tout le monde avait du l'entendre vu que ça raisonnait dans cet endroit à la con. Regardant autour d'elle elle jetait rapidement un regard à son ami temporaire le Sekmet brun. Il n'était pas mort c'était déjà ça... Il pourrait les aider, enfin elle était drôle la vieille quand même... Elle savait pertinemment qu'ils ne risquaient pas d'aller loin et elle, elle s'imaginait déjà un moyen de fuir. Se rendant compte de sa connerie elle reposait son derrière à l'intérieur de la cage, regardant calmement les alentours... Que faire de plus après tout ? Ils ne pouvaient qu'attendre leur dernière heure...
Dans la cage du fond, bien sûr. Personne à qui parler à part une Sekmet, à qui j'ai pas envie de parler. Elle était sur le front droit. Elle a sûrement du s'attaquer à Sageeth avec tous les autres réunis. Lâches. Tous commencent à s'éveiller peu à peu, à bouger, gesticuler, râler. Bien, bravo ! Si vous voulez attirer l'attention des humains vous ne pourrez faire mieux. La plupart d'entre eux sont en mauvais état, voir très mauvais état. Je suis sûrement la seule sans blessures, à croire que je ne me suis pas battue. Mais je ne pense pas vraiment que ce soit une bonne chose là où je suis. Si nous avons été emmenés chez les hommes c'est qu'il y a une raison. S'ils voulaient nous disséquer, ils ne se seraient pas ennuyés à capturer des loups vivants et surtout à les garder en vie ; ils auraient pris les morts. Alors que vont-ils faire de nous ? Je me rend alors compte de la présence de la muselière, qui je me gêne horriblement. J'essaye de l'oublier, de toute façon on ne peut pas faire grand-chose de plus. Je me recouche sur le peu de paille qu'ils nous ont donné. Et j'observe. Dix cages, dix loups. Et Sageeth, Tybalt, Daante. Les autres on s'en fout … Non. Il y a Athos aussi. Si certains doivent réchapper d'ici, ce sera eux. Je ferrai tout pour qu'ils vivent. Clac. Les premiers humains arrivent. Ils ressemblent à des fantômes ... Si seulement. Ils se rapprochent de la cage de Tybalt et je me sens prête à bondir pour qu'ils ne touchent pas à un seul de ses poils mais je me remémore rapidement de là où je suis. Je ne peux rien faire. Fort heureusement, cela ne s'avère pas nécessaire et ils passent à la cage suivante où se trouve un Sekmet qu'ils électrocutent. Votre faute. Fallait pas nous décréter la guerre. Alors que je pensais qu'ils allaient passer à Sageeth, ils changent de côté et viennent inspecter l'Esobek non loin de moi et l’électrocutent à son tour. Too bad. Ils finissent par notre guérisseur. Je dois prendre sur moi pour me retenir de sortir de cette foutu cage et leur empêcher d’électrocuter qui que ce soit à l'avenir. Mais comme on le sait tous, Sageeth n'a pas réellement cette maîtrise de soi et commence déjà à devenir fou dans sa cage. Il doit se calmer. Sinon ils vont revenir, pour lui … Et s'ils l’emmènent … J'ai peur de ne jamais le revoir. Je ne veux pas perdre une seconde fois un père.
« Sageeth ... Sageeth ! Calme toi. Tu dois te calmer, sinon ils vont te prendre. » Je t'en prie. « Je ne veux pas te perdre ... »
Palladium se tient parfaitement coi, figé dans un mutisme presque effrayant, sans réellement prêter attention aux autres loups qui s’éveillent lentement autour de lui. Les corps frémissent dans les cages environnantes, mais il n’entend rien. Ses yeux le piquent affreusement, et il se sent étrangement faible. Ses blessures encore à vif le font souffrir, et il craint qu’elles ne s’infectent dans cet endroit humide et confiné. Mais bientôt, la Peur revient lui enserrer les tripes, coupant court à ses inquiétudes superficielles. Une porte claque à grand bruit, et deux Bipèdes entrent. Ils sont dépourvus d’expression, et leur pelage est parfaitement lisse, ondulant à chacun de leurs pas, camouflant leurs muscles – s’ils en ont ? Le loup brun se recroqueville un peu plus au fond de sa cage, comme s’il espérait ainsi se camoufler à leur vue. Ils s’approchent lentement des cages, proférant toutes sortes de sons étranges avec leur gueule qui demeure figée, elle aussi. Ils sont parfaitement identiques, et cela perturbe le loup brun. Rien n’est parfaitement identique, dans la Nature. Ils passent lentement devant sa cage, fantômes errants dans ce couloir morbide, chacun de leurs pas résonnant contre les parois. Ils s’arrêtent devant la cage de Tybalt, juste à côté de Palladium. Encore ces bruits étranges, puis ils se déplacent jusque devant sa cage. Les muscles crispés, les mâchoires serrées, le Pantin se tasse sur lui-même, tandis qu’un des Bipèdes allonge un long bras jusqu’à lui. Palladium n’a pas le temps de grogner que cette chose infâme le touche, et se produit un contact désagréable sur sa blessure la plus sérieuse, celle que Tybalt lui a infligée à l’épaule. Il montre les crocs, mais déjà le bras se retire, accompagnant les Hommes plus loin, inspecter d’autres cages.
[…]
Puis – enfin ! – ils s’en allèrent, et le calme retomba entre les loups. Enfin, presque… A côté de lui, Sageeth semblait perdre son calme et se heurtait aux parois de sa cage à grand bruit, virevoltant en tous sens, comme fou. Cet élan de panique effraya Palladium : si même le Bras-Droit Sekmet paniquait, comment pouvait-il espérer garder son calme, lui ? Il entendit la voix de son alliée temporaire résonner entre les barreaux, mais il n’entendit pas ce qu’elle disait exactement. Ses yeux farouches cherchaient un appui, un soutien, n’importe où, même chez l’Esobek qu’elle était. Il n’y avait plus d’ennemis, entre les cages. Ils étaient tous dans la même merde, et il fallait en sortir indemnes… ce qui semblait un peu compromis vu l’état actuel de la situation. Une jeune louve au pelage ivoire commence à supplier Sageeth de se calmer. Certainement la fille d’Atom, elle lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Palladium tente de se décontracter : les Bipèdes sont partis, ils ne lui ont rien fait de mal pour l’instant, l’espoir demeure. Son regard reste figé sur la louve au pelage gris, son seul point d’ancrage dans cet endroit détraqué.
BY ACCIDENTALE
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Ven 30 Oct - 18:29
Force : 51 Agilité : 47 Endurance : 47
Les loups et les louves se réveillèrent les uns après les autres de leur sommeil. Que ce sommeil soit reposant ou non, il aurait mieux valu pour eux que Morphée les garde dans ses bras. Car à quoi bon émerger d'un cauchemar pour atterrir dans un autre plus sombre et plus glauque. Que voient ils ? Des cages, des loups enfermés, des chiens sauvages n'ayant plus que la peau sur les os, des rats, des murs en bétons. Que sentent ils ? Des produits chimiques probablement corrosif, la puanteur du à l'enfermement, la sueur et le sang, la peur et la mort. La mort hante ces lieux. Cela crève les yeux. Tous nos sens nous l'indique. Le champ de bataille n'était qu'une partie de plaisir à coté de cela. Mais, pour le moment il ne se passe strictement rien alors je me délecte de la peur de nos ennemis. Puisque, pour le moment cette garce ne m'a pas encore touché. L'avantage d'avoir une longue histoire avec les bipèdes, je suppose. Mais, bientôt les tortionnaires émergent du fin fond de ce lieu maudit, cet enfer sur terre. Deux hommes arrivèrent tels des spectres dans notre direction. Ces créatures à forme humaines n'avaient pas de visages. Ou leurs visages étaient masqués par des choses blanches presque nacrés. Des démons voilà ce à quoi ils ressemblaient. Des démons qui règnent dans ce lieu ou l'espoir est vain. La peur s'insinue lentement mais surement en moi alors qu'ils s'approchent. Un filet de sueur dégouline le long de mon front tandis que la peur se glisse dans tout mon corps le long de mon épine dorsale. La peur, je n'ai plus la force de la chasser alors même que ma conscience me souffle que ces êtres ne sont que des hommes. Et que les hommes tout comme mes semblables sont mortels. Si on les blesse, ils saignent. Si on les tue, ils meurent. La peur me paralyse et m'empêche de bouger. Je ferme les yeux alors qu'ils s'amusent avec leur bâtons. Le bâton produit des étincelles contre les barreaux de la cage. Et, de temps en temps j'entends les cris de douleurs de certains captifs. Tybalt et deux ennemis ont été touchés. Je sens leur présence devant ma cage et j'espère qu'ils vont passer leur chemin mais il reste et bien vite la douleur se fiche dans mon épaule. J'ouvre les yeux et pousse un faible grondement de douleur. Puis, je recule jusqu'au fond de la cage. Toutes les insultes de ce bas monde sont insuffisantes pour que je qualifie nos tortionnaires mais l'enfer est pavé de bonnes intentions. La douleur m'a fait du bien. Elle m'a rappelé que je suis en vie. Elle m'a rappelé que je dois survivre. Survivre pour les gens que j'aime, survivre pour ma meute. La peur quitte lentement mon âme tandis que je me laisse tomber sur le flanc. Les démons quittent les lieux comme ils y sont apparus. Soudain, des bruits de chocs résonnent à mes oreilles et je pivote sur moi même pour voir Sageeth s'acharner en vain contre sa cage puis son collier. Je le comprends très bien. Nous ne sommes pas fait pour l'enfermement c'est contraire à notre nature. C'est pire que la mort. Mais il doit s'y faire sinon nous mourrons tous. Alors que je m'apprête à lui dire de se calmer Anya me devance. Alors, je me tais et attends en silence.
Athos
Combat Éternel
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
2428
Points :
80
Âge Personnage :
4 ans
Rang :
Alpha
Niveau Rang :
Suprême
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Aucune
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Ven 30 Oct - 19:01
Home is wherever I'm with you
I am thinking it's a sign, that the freckles in our eyes are mirror images
Traqueurs et Otages ✧ Athos
Force : 100 - Agilité : 100 - Endurance : 100
Il ouvrit un oeil difficilement, sonné, sans vraiment se rendre compte de la situation. Rapidement, il s’aperçut qu’une chose lui entravait la gueule. Il ne connaissait pas ceci, mais il en avait entendu parler. Une muselière. Elle servait à les empêcher de hurler ou de les mordre. Mais qui étaient ces « les » ? Les Hommes, bien sûr. Qui d’autre. Il regarda autour de lui, soudain légèrement anxieux. Ou était Eesia ? Il l’avait tomber juste avant elle, touchée par une de ces flèches empoisonnées au bout rouge. Il tenta de bouger la cage pour mieux voir. D’où il était, il ne voyait que des animaux devant lui, mais pas ceux qui se trouvaient du même côté que lui. Il espérait de toute son âme qu’elle n’ait pas été prise dans cet enfer. Le jeune loup grogna. Jamais il n’avait été enfermé jamais il n’avait été entravé ainsi, et plutôt que d’avoir peur, il sentait sa rage monter en trombe. Cependant, il entendit une chose. Une masse noire qui se meuvait non loin de là. Sageeth, en bien piteux état. Il semblait déchiré de toutes part, par les loups et les chiens, bientôt par les Hommes. Voir Sageeth dans cet état lui rappela que lui aussi, avait dû subir des sévices. Il se regarda, se tâta un peu. Il avait des gros bleus qui le faisaient souffrir, certes, mais sinon, il n’avait pas si mal que ça. Aucun os touché, ça, c’était une bonne chose. Les muscles ne lui faisaient pas mal non plus. Il avait quelques griffures et morsure de gravité plutôt légère, qui ne lui laisserait sûrement pas ou peu de traces, elles seraient rapidement recouvertes par les poils. Du moins, il le pensait. Ses yeux ne l’irritaient pas. Cependant, il se sentait toujours plutôt engourdi par le produit que lui avaient administré les Traqueurs, très désagréable. Etait-ce pour cela qu'il avait l'impression que quelque chose lui tapait sur le crâne et qu'il avait eu de tels cauchemars cette "nuit"?
Le loup huma un peu l’air nauséabond qui lui piquait les narines. Il reconnut sans mal l’odeur de Palladium. Il avait redécouvert son acolyte général, pendant cette guerre. Le loup plus sage que courageux n’avait jamais été prompt à se battre. Pourtant, il n’avait pas hésité à se jeter à corps perdu dans la bataille, la rage au visage. Athos en avait été amusé et plutôt content de découvrir cette facette de Palladium, qui ressemblait en ce sens un peu au jeune Général. Athos tenta de se mettre debout. Une louve de taille moyenne aurait pu se mettre debout, mais la cage était légèrement trop basse pour qu’Athos puisse se mettre debout, il était bien trop grand. La cage n’était pas non plus très petit, il n’était donc pas non plus opprimé. Le loup regarda un peu autour de lui, cherchant les odeurs familières dans cette atmosphère de chloroforme et de mort. Tybalt, Gallya, quelques autres Navnik, un Esobek. Puis, Athos écarquilla les yeux. Anya ? Il la chercha du regard, parmi les chiens, loups, rats et lapin dans les cages en face de lui. Elle était là, presque jusqu’en face, légèrement en diagonale. La louve blanche était étendue au sol, elle ne bougeait pas. Légèrement inquiet, il ne la voyait pas respiré. Puis il fut soulagé en observant un petit mouvement de ses cotes de bas en haut, léger, calme. Alors, Athos ricana intérieurement. Ainsi elle s’était faite prendre elle aussi. C’était la dernière personne avec qui il pensait passer ses heures d’incarcération. Enfin, il espérait qu’il ne s’agisse que d’heures. Il se souvenait on ne peut mieux de cette jeune louve, d’à peu près son âge. Lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois, ils n’avaient tout d’abord pas été loin de se battre. Mais la louve avait été fine, ou plutôt, elle avait une grande gueule. Si bien qu’elle s’était énervée seule, lancant supposer que les loups étaient tous pareil, à juger les enfants d’après les parents. Alors, Athos avait été intrigué, si intrigué qu’il ne l’avait pas tuée. Ils avaient parlé, se lançant des piques, se jaugeant, se provoquant, et presque s’amusant l’un de l’autre. Et le jeune loup avait réfléchi. Il avait été injuste alors qu’il se clamer protéger et faire respecter la justice, le Grand Justicier des Sekmet, qui ne pouvait pas accepter au sein de sa meute cruauté gratuite ou injustice. Qui s’était battu nombre de fois pour cette même Justice. Et la jeune Espionne, en quelques secondes, avait su manier et profiter de ses principes, sans peut-être vraiment s’en rendre compte, par don naturel. Et le grand loup brun avait été plus qu’amusé, il avait été attiré. Ainsi, il ne l’avait pas tuée. Par contre, il aurait volontiers ôté dès à présent la vie des Navniks ici présents.
Il restait ainsi, debout à regarder le sol. Il ne fit pas attention aux choses qui rentrèrent dans l'espace clôt. Les autres loups étaient tous réveillés à présent, même Anya, il lui semblait. Peu importe. Il fallait réfléchir. Réfléchir à comment se sortir de ce foutoir.
Les heures passent et s'écoulent avec lenteur pour chacun des loups en cage, pour les scientifique c'est tout autre chose. Ils observent. La moindre attitude, le moindre mouvement et l'infime clignement de paupière. Derrière cette lourde porte de métal se trouvant au font d'un long couloir fantomatique, un bon nombre de scientifique s'attelait à recueillir des donnés. La porte claqua une nouvelle fois ponctuant l'arrivée de deux scientifique impossible à discerner. Semblable aux deux premiers si bien que l'on ne saurait dire si ce sont les mêmes ou non. Leur démarche est lente, silencieuse. L'un tient dans ces mains la même planchette et le même stylo que lors du premier passage. Quand au second ce qu'il serre dans sa main n'est autre qu'une arme. Un étrange pistolet de métal rallongé d'un long bras afin de se trouver à distance des loups en cage. Ce pistolet à double canon laisse entrevoir des capsules, l'une contient un étrange liquide légèrement bleuté et l'autre semble vide. Ils s'arrêtent au milieu de la pièce et posent leur yeux sur chacune des prisons métallique. Constatant plus ou moins le réveil de tous les loups, ils opinèrent avant de se diriger vers l'un d'entre eux.
Les scientifiques se dirigèrent vers la cage d'une louve blanche, Gallya. Ils l'étudièrent quelques minutes, leur regard sombre presque vide sondaient la louve avec inquisition. Un masque si pâle qu'il n'est pas sans rappeler la mort, presque comme leur odeur inexistante. Sont-ils humains ? Après s'être échangé quelques mots et avoir gribouillé sur leur feuilles, le pistolet se fraya un chemin entre les barreaux pour atteindre la cible. Le froid du canon s'apposant sur le pelage souillé de la louve, le scientifique appuya sur la première gâchette. Une vive piqûre. Quelques secondes et la capsule vide devient rouge. Second tire. La capsule bleue se vide. Pas le temps de réagir, l'action est rapide. Ils se détournent.
Longeant quelques cages, ils prirent positions devant celle du seul quadrupède ne s'étant pas encore éveillé. Delirium Tremens. Pas besoin de passer par quatre chemin, le scientifique appose les canons sur la patte arrière droite du loup et déclenche les deux piqûres, l'une aspirant le sang et l'autre l'injectant le liquide. Il n'a pas encore bougé. Le second poursuit ces notes et rempli rapidement ces feuilles blanche.
L'agitation de certains commencent à ennuyer les deux hommes aux allures spectrales. Ils ne peuvent pas travailler décemment dans ce début de rébellion et il n'est pas question de les laisser reprendre du poil de la bête. Le scientifique au calepin sort une boite noire d'une pochette se trouvant à sa taille. L'objet muni d'une antenne grésille avant qu'une voix s'en échappe. Une courte conversation puis l'étrange appareil reprends sa place. Quelques seconde plus tard la porte claque. Ils sont rejoint par un troisième individu. Le retour du bâton de métal à la terminaison en U. Un mouvement de tête dédaigneux vers la cage du loup noir.
Le scientifique se dirige directement sur Sageeth, le bâton s'abat sur lui et l'arc électrique lui offre une décharge désagréable au niveau des morsures qu'il a au cou. La décharge était plus appuyé, une façon d'allier nécessité et punition. La menace était réel, qu'il serve de leçon, d'exemple. Qu'importe, ils avaient tous intérêt à se tenir tranquille.
L'agitation enfin enrayé, les deux silhouettes fantômes reprirent leur petite routine en compagnie du troisième qui se chargerait de rappeler à l'ordre le loup qui tenterait de se débattre. Un loup brun assez massif, Athos. Il allait subir le même traitement que les premiers. Cependant ils s'attardèrent, conversant plus intensément sur son cas et notant bien plus de chose. Inquiétant ? Surement. Mais il finit par se faire piquer tandis que l'arc électrique frôlait les barreaux de sa cage afin qu'il se tienne à carreau. On lui prit son sang et on lui injecta l'étrange liquide bleuté. Seul la piqûre est vive mais la douleur est éphémère.
Ils s'éloignent et posent leurs équipements sur la table mise à part celui au bâton électrique. Les deux semeur de mort remplissent des récipient d'eau et en donne un à chacun des loups avant de reprendre leur affaires et de s'en retourner silencieusement. Ils quittent le hangar par ce couloir si blanc qu'il en est effrayant et de nouveau la porte claque. Laissant un silence de plomb régner sur les prisonniers.
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Sam 31 Oct - 16:38
Se faire fureur
Feat
La louve n'avait pas réellement fait attention à tout ce qu'il pouvait bien se passer tout autour d'elle. L'Esobek avait dit qu'ils avaient encore une chance ? Une chance de quoi, de souffrir ici pendant des années et des années ? Elle qui voulait devenir la nourrice la plus forte de toutes les meutes, son rêve s'arrêtait ici, à cause d'une guerre idiote à laquelle elle n'aurait peut-être, au final, pas dû participer. Elle était nourrice, pas guerrière. C'était visible.
Mais subitement, un bruit la tira de ses pensées. Deux hommes, ou quoi qu'ils puissent être, se trouvaient devant sa cage. Bougeant leurs bras, et l'observant. Elle avait peur, terriblement peur... Tandis qu'un bras s'approchait d'elle. Gallya aurait aimé grogner, se défendre, mettre en pratique ce que son compagnon lui avait apprit, mais à l'heure actuelle, rien ne pouvait être fait comme elle l'aurait souhaité. Sa gueule était capturée dans un monstre de fer. Et sa fierté était brisée. En un rien de temps, son corps fut piquer. Ajoutant une brève douleur à celle qu'elle subissait déjà. Dans un couinement plaintif, la louve s'écroula au sol. Ses pattes lui semblaient d'un coup si lourdes ...
Fixant d'un oeil vide les humains partir vers d'autres cages, continuer leurs actions puis fuir par la seule sortie. L'espoir de la Blanche finit par céder. Quel espoir lui restait-il, finalement ? Les humains n'avaient pas perdu de temps pour s'occuper d'eux. Allait-elle être une de leurs premières victimes ? Qu'avait-elle fait pour mériter tout ça ? Elle qui ne s'en était pris à quasi personne. Elle avait défendu ses camarades d'un chien. C'était ses seules actions de la guerre. Et encore, elle avait rapidement été mise hors courses.
- De l'espoir ... Car tu penses qu'il nous en reste ? Que pouvons-nous faire contre eux, piégés comme nous le sommes dans nos boites. Je... ne sais pas ce qu'ils m'ont fait mais ... je ne me sens plus ... je ne peux plus bouger, mes pattes... mes pattes sont paralysés ... Oh... Si seulement mon Torka était là ...
Gallya restait là. Etendue. Tout près de l'entrée de sa cage. Elle ressemblait réellement à un cadavre, à présent que son corps avait été endormie en partie. Sa respiration discrète ne trahissait presque pas ses étincelles de vie... Allait-elle survivre à tout ça, elle ?
À nouveau, la porte s’ouvrit dans un grincement effroyable. Les deux Bipèdes entrèrent, spectres effrayants qui semblaient glisser sur le sol plus que de marcher dessus. S’il avait pu, le Pantin se serait encore davantage recroquevillé sur lui-même, mais il ne pouvait pas être plus ramassé que ce qu’il était déjà. Il suivait donc des yeux les âmes spectrales qui glissaient lentement entre les cages, cherchant à deviner ce qu’ils allaient bien pouvoir faire. Mais impossible de savoir ce que pouvaient bien préméditer ces monstres sous leurs masques d’acier… Les formes se dirigèrent vers la cage de Gallya, et un frisson de panique traversa le corps du loup brun. Qu’allaient-ils lui faire ? Un réflexe malencontreux voulu le jeter contre les barreaux de la cage, comme si le fait de gronder et de hurler contre les Bipèdes allaient sauver la louve blanche. Mais il se contint, la Peur le faisant demeurer parfaitement statique, paralysant ses muscles et condamnant ses moindres faits et gestes. Palladium ne voit pas ce qui se passe dans la cage de la Sekmet, il voit simplement un des Bipèdes y enfourner un de ses longs bras de métal, un déclic, puis plus rien. Les Bipèdes s’avancent ensuite vers une autre cage, celle d’un Navnik, mais à cause de la lumière blafarde des néons et de ses yeux qui le lancent cruellement, Palladium ne voit pas exactement ce qui se produit. Les fantômes viennent ensuite avec leur bâton qui donne des décharges, et l’appliquent longuement sur Sageeth, qui se trouve juste à côté de lui. Le Pantin entend les crépitements que produit l’arme sur la peau de l’ancien Sekmet, et ses pattes antérieures sont prises de tremblements incontrôlables. Voilà la punition, pour tant d’agitation de la part du Colosse. Et cette décharge devait être bien plus douloureuse que celle qu’il avait eut à subir pour sa part… On lui apporte ensuite une autre gamelle d’eau, que Palladium n’approche même pas. Qui sait, si cette eau n’est pas faiseuse de mort ? Rien, venant de la main d’un Homme, n’est bon à prendre. Les bonnes choses que l’on peut extraire de cette espèce sont obligatoirement le fruit d’un vol. Mieux valait se tenir à l’écart de cette eau probablement putride, ou même empoisonnée. Ils s’en allèrent enfin. Les yeux jaunes se posèrent alors sur le corps de Gallya, allongée sur le sol de sa cage, comme sans vie. L’avaient-ils tuée !? Pourquoi !? Elle n’avait rien fait, elle était demeurée calme, n’avait pas fait de bruit ! Sa mort ne leur apportait rien de bénéfique ! Alors, il l’entendit murmurer doucement, comme si la vie la quittait soudain, quelques bribes de phrases lui parvinrent : « …piégés… ils m’ont fait… je ne peux plus… paralysées… Torka… » Les yeux du Pantin s’écarquillent. Elle n’allait pas mourir comme ça, aussi indignement, tuée par des Bipèdes !? Que dirait Torka, quand il saurait que son propre général avait été incapable de la protéger ? Son corps tout entier semblait s’être raidit, et Palladium s’avança jusqu’aux barreaux de la porte de sa cage, murmurant dans un souffle qui s’envola jusqu’à la louve ivoire :
« Gallya... Reste ici, reste avec nous. S'il te plaît... »
BY ACCIDENTALE
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Dim 1 Nov - 13:34
Force : 51 Agilité : 47 Endurance : 47
Le temps défile inlassablement depuis le départ des spectres à peine humains. Des secondes, des minutes peut être même des heures qui sait. Pour ma part, j'avais perdu la notion du temps dans ce décor de cauchemar. Ce décor lugubre ou il n'y a aucune trace de lumière du jour, ou chaque captif est complètement coupé du monde extérieur. Prisonnier de sa cage, prisonnier de sa peur. Je me contente d'observer Sageeth du fond de ma cage mais malgré les mises en garde d'Anya, le colosse n'arrête pas. L'enfermement semble le rendre complètement fou mais alors que je m'apprête à joindre mes mises en garde à celle de la jeune espionne, les spectres reviennent par la même porte que tout à l'heure. Il est impossible de distinguer s'il s'agit des mêmes tant leurs tenues sont identiques et leurs mouvements également. Seule différence notable et bien visible, il n'y a plus de bâton à étincelle. Le soulagement gagne mon poitrail tandis que je constate la présence d'un étrange objet dans les mains de l'un des deux bipèdes. Un objet qui ne pourrait pas blesser quiconque. Mais, je déchante très vite lorsque j'aperçois l'autre objet. Celui qui ressemble un peu à un bâton de feu, une arme. Une arme humaine ! Cette fois, c'est la fin c'est sur. Mais, les deux spectres s'avancent jusqu'au milieu de la pièce et observent minutieusement chaque captif les uns après les autres. En faisant des mouvements étranges avec l'objet qui parait sans danger. Puis, le ballet infernal recommence et les deux créatures que je soupçonne fortement être des hommes malgré tout. Peut être des hommes qui cachent quelque chose. Quelque chose d'horrible, quelque chose comme... Non, serait ce possible ? Bref, je n'ai pas le temps de plonger plus en avant dans mes réflexions que les deux êtres usent de leur étrange arme sur une louve Sekmet. Puis, sur un Navnik encore endormi. Avant de tourner brusquement la tète vers mon alpha. Et voilà, maintenant il est dans les problèmes. Un autre spectre arrive à vive allure du fond du couloir dans un claquement de porte et abat violemment le bâton de tout à l'heure sur Sageeth. Je voudrais hurler à ce monstre de ne pas toucher à Sageeth mais je n'en ai même pas la force. Alors, je me détourne de tout ce spectacle macabre. Je ne porte aucune attention au dernier loup touché, un Sekmet à ce qu'il me semble. Puis, les créatures disparaissent une nouvelle fois comme elles sont apparues. Nul doute que ce n'est que le début d'un ballet incessant. Voilà ce que sont nos vies désormais. Un cauchemar sans fin marqué par les allés et venues de bipèdes masqués. Je me retiens de rire quand bien même je n'en ai plus la force à la conversation des Sekmets. Pourquoi tu veux qu'elle reste ici imbécile ? La mort est la seule délivrance possible pour nous. La seule échappatoire.