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Un matin, il fait beau, il fait chaud. Le sol est aride et l'air sec. Mais bon, ça ne me dérange plus depuis le temps. Je quitte ma petite alcôve de pierre au pied de la carcasse du monstre de fer en m'étirant. Une belle journée qui s'annonce, sans aucun doute. Idéal pour une bonne chasse!
Je crois qu'à cette période, les proies vont souvent se cacher dans le l'Ouest, c'est plus pratique pour cacher leurs petits au milieu des débris.
Je m'étire, je prend mon temps. Pourquoi me presser, hum? J'en profite aussi pour regarder les autres loups autour de moi: certains dorment, d'autres discutent. J'en vois même qui sont en train de se battre là-bas. chacun s'occupe à sa manière comme ont dit.
Blllll...
Voilà un bruit d'estomac qui a faim ça. Quelle honte! Un chasseur qui a faim, on aura tout vu! J'étire ma patte arrière avant de me mettre tranquillement en marche vers le territoire de chasse. Espérons simplement que je trouverais quelque chose de sympathique à ramener à la meute...et aussi à manger sur place!

Lancer de dé

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'Dé de chasse' : 7

J'hume l'air, dressé sur mes pattes, le museau au vent. Cette odeur m'a conduit jusqu'ici...ce doux fumet de sanglier qui n'attend que mes crocs dans sa jugulaire. Il n'existe rien autour de moi, à part lui, ma proie, et puis moi, son chasseur. L'odeur du métal rouillé ne me dérange pas. Pas plus que les morceaux de pastiques et de verre sur le sol. Non, non je m'en fiche. Je cherche ses traces, je le traque depuis un moment... Je sais qu'il rentre à sa tanière. A cette saison, les gros cochons comme lui ont déjà engrossée leurs femelles et cache les petits porcelets quelque part à l'abris de nous, les prédateurs.
Je m'avance avec lenteur au milieu des débris, je suis sa marque. Tellement concentré sur cette odeur de futur repas bénéfique à tous. Certes, je devrais le traîner sur une plutôt longue distance...mais avec un peu de chance, si je trouve une bâche, je pourrais ramener toute la troupe avec moi. Voilà, je suis ambitieux, mais c'est ça qui fait ma force. Je vois toujours plus gros, je vais toujours plus loin. Et je réussis, le plus souvent.
J'ai retrouvé sa piste. Il semble se terrer en profondeur, à l'intérieur d'une attraction qui tombe en ruine... C'est bien ma veine, ça ne sera pas facile de se déplacer sans faire trop de bruit dans une pareil situation. Mes oreilles se dressent: je les entends, les murs portent leur son de groin....un...deux...trois...cinq, ils sont cinq là dessous...
Si je prends en compte l'adulte que je suis depuis un moment, avec sa femelle...ça fait trois petits en bonus. Une plutôt bonne affaire en somme. Mes babines s'étirent en un magnifique sourire carnassier, alors que j'avance discrètement, réfléchissant à un plan d'attaque.
Faire sortir le mâle en premier en attirant son attention à l'extérieur...puis séparer la mère de ses petits ensuite...et enfin, achever rapidement les trois lardons avant qu'ils ne deviennent trop bruyants. Ma seule crainte serait que mes prises n'attirent la convoitise d'autres chasseurs comme moi... Enfin, il n'y en a pas un aussi doué que moi, évidemment! Mais les charognards sont bien plus nombreux que l'on puisse le croire.

Je suis proche de leur tanière, je me campe doucement sur mes pattes, alors que je repère une boite de conserve...hum. Lentement je m'approche de l'objet en métal et le prend dans ma gueule, avançant lentement au-dessus du trou du sanglier, contre le vent bien entendu. Puis je lance la boite contre un morceau d'attraction un peu plus loin, le bruit raisonnant dans l'espace une demi-seconde. Je l’entends geindre, il remonte à la surface. Je me prépare à lui bondir dessus. Placer sur son dos, mes crocs dans sa gorge: une mort rapide et une chasse amusante! Faire du rodéo sur un cochon, c'est une attraction plutôt amusante.
Le voilà qui sort ! Et je bondis sur lui, plantant mes griffes dans son dos. Je grogne et je m’accroche, alors que lui pousse des cris de bestiole qu’on égorge. Un instant, je suis distrait : la mère vient de sortir de sa cachette avec ses petits ! C’est la seconde de trop, le sanglier m’envoi valser dans les roses, couinant contre moi pour protéger la fuite des autres proies. Merde merde merde !! Ah non, je ne rentrerais pas bredouille, ah ça non.
Je grogne sur le sanglier, hérissant mes poils. Si je ne peux pas les avoir eus, je t’aurais toi, espèce de gros cochon bien gras !

-Allez, vas-y, ramène toi gros tas...tu vas finir en casse croûte, dis-je, assez sûr de moi.

Résultat, je suis tellement concentré sur ce porc que j’en oublie la nouvelle odeur qui vient pourtant à mes narines : c’est celle d’un autre loup. Et son odeur ne me dit absolument rien.

Lancè de dès et je rep !

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'Dé de chasse' : 7

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Cela faisait un moment que Kiriac marchait, allant vers l'ouest. Mais il le savait bien, les territoires de l'Est étaient grande et semés de bâtiments délabrés. Il venait de la plage, là ou il avait du attrapé un lapin en pleine mer. En y repensant, Kiriac trouvait sa assez drôle, mais ce maigre repas n'avait pas suffit à faire taire son estomac. Il grondait déjà depuis un moment, mais au moins sa fièvre était retombée. Il marcha en trottinant, arrivant enfin à la fête foraine. Ici, il ralentit le pas, essayant de se frayer un chemin le plus silencieusement. Il avait eu des mauvaises rencontres ici, il ne voulait pas que cela se reproduise. Mais voila, une odeur alléchante arriva à ses narines. Oui, celui des porcs. Vu l'intensité de l'odeur, ils étaient plusieurs. Peut être est ce un troupeau ou une mére avec des petits? Il alla donc en direction des effluves, remarquant les traces laissé aux sol. Un loup était passé par là, peut être avait t il tracé chemin sans avoir sentit ces éventuelles proies? Il ne fit pas plus attention a cela et continua. Il arriva à un endroit parsemé de plaques métalliques et d'objets encombrant. Tous formaient un genre de barrage et Kiriac aperçut de l'autre coté une antre. Oui, maintenant il en été certains, son futur repas se trouvait là dedans. Mais quelque chose l'interpella. Il vit une silhouette s'avançant vers la cache. ''Je suis donc venu trop tard?' se dit Kiriac, voyant son festin disparaître. Non, il n'allait pas voler la proies de cet inconnu, il n'était pas comme ça. Mais une idée lui vint: Puisque que les proies étaient plusieurs, il attendrait que le loup les fasses partir et il en attraperait un au passage, sans rien lui voler. Alors Kiriac se posta vers la droite, conscient que l'autre loup ne l'avait pas encore vu. En se tenant ici, les proies allaient se sauver dans cette direction. Mais il n'eut pas le temps de traverser les quelques mètres que l'inconnu attira les porcs. Le plus grand sortit et le loup s'attaqua à lui, mais très vite, il fut malgré son acharnement, il tomba plus loin. La femelle et ses petits passèrent devant lui, mais il ne pouvait se résoudre à laisser cet inconnu face à cet énorme porc. Il ne savait pas si il était blessé, il laissa donc les autres filer et fonça . Il sauta sur l’énorme bestiole, s'accrochant à sa jugulaire avec ses crocs. Le porc avait la peau épaisse et il semblait en pleine forme malheureusement pour lui. Il tenta le coup quelques instant, mais il subit le même sort que son congénère un peu plus tôt. Il tomba au sol, fit un bon sur le coté se plaça prés de l'autre loup.

-Il est tenace... crois tu qu'on peux se ranger du même coté?

Lui lança Kiriac, le regardant d'un oeil, l'autre surveillant la bête qui semblait saigner à présent. Oui, à deux il avaient beaucoup plus de chance de le tuer sans se blesser.

Il me fixe, je le fixe. Coco, je te suis depuis une heure presque, je sais comment tu bouges. Et il est hors de question que je te laisse filer toi, en plus de ta petite famille…t’es le plus gras des autres, ça devrait satisfaire l’estomac de pas mal de gens un petit moment. Toi aussi tu me regarde dans les yeux, tu me testes. Tu m’as peut-être envoyé valser une fois mais pas deux, tu vas voir un peu ce que c’est de te frotter à un Vent Noir !
Mais alors que je m’apprête à lui bondir dessus à nouveau, un nouveau loup entre en scène. On était ressemblant, à quelques détails près : mon pelage est nettement plus beau que le sien, ça c’est clair ! L’inconnu saute sur ma proie et le mord sauvagement à la jugulaire, tandis que moi j’observe un peu bêtement, surpris. Je ne m’attendais pas à croiser quelqu’un dans le coin, j’étais sûr pourtant t’avoir à peu près camouflé mes traces…ça devait être un bon traqueur. Mais pas meilleur que moi, vu comment il se fait envoyer valser. Et là gros porc, tu nous regardes en te disant : mince, maintenant ils sont deux, je suis grillé.

-Il est tenace... crois tu qu'on peux se ranger du même coté??

Une alliance temporaire ? Pourquoi pas hum…au pire des cas, on le coupe en deux le gros lard, il y en a assez pour tout le monde. Je grogne légèrement, ne quittant pas le sanglier des yeux.

-Pourquoi pas…je prends sur le flanc droit…tu l’achève à gauche.

Et avant qu’il n’ait pu me répondre, je m’élance sur la droite de l’animal, le forçant à le faire face pour se défendre. Quel abrutit.  Je vire subitement sur le côté jusqu’à ce qu’il se mette de dos à l’autre loup. Et oui, servir de diversion, c’est toujours utile dans ces moments-là !

-Vas-y choppe le !

Lui crias-je, alors que moi-même je me rapproche de l’animal pour capter toute son attention et laisser la pleine manœuvre à mon acolyte de la seconde.

-Pourquoi pas…je prends sur le flanc droit…tu l’achève à gauche.

Répondit alors l'inconnu. Il ne savait toujours pas son nom, mais dans une chasse, ce détail est futile. Kiriac regagna son attention sur leur proie, ne voulant pas baisser sa garde. Oui, ensembles, ils allaient surement pouvoir le tuer. La bête était imposante, il était rare de voir un animal de cette taille dans les parages. Kiriac visionna dans sa tête la manœuvre que le loup voulait aller faire, pour qu'il puisse s'attaquer directement un un endroit vital. Il avait eu une bonne idée. Alors le loup fonça sur l'animal vers la droite, voulant attirer son attention. La bête le suivit du regards, laissant un angle mort. En captivant le gros porc, il prenait des risques. Il pouvait se faire piétiner ou se faire coincé dans un angles sans pouvoir s'échapper.

-Vas y chope le !

Kiriac prit alors de l'élan, se plaça face au point faible et sauta à nouveau sur la gorge du porc, au même endroit que précédemment. Il resserra fermement ses mâchoires, sentant la blessure qu'il avait provoqué s'ouvrir. La déchirure fut si profonde que le sang coulé a flot. Le porc se débattit, comprenant son erreur, se secouant de gauche a droite. Kiriac resta accroché, et l'animal essaya donc de l'écraser contre un amas métallique plus loin. Le choc fut tel qu'il ne pu prendre se respiration un instant, mais il lâcha rien. Il grognait  tandis que la proie commençait à faiblir grandement. ll sentait l'odeur du sang affluer partout, tandis que le sol poussiéreux se teinté d'une couleur sombre. Il n'allait pas pouvoir tenir encore longtemps comme sa, le sang le faisait glisser, même si il essayait de s'agripper avec ses pattes. Mais finalement, la bête tombe au sol, encore vivante. Kiriac lâcha prise et fit un bond en arrière, regardant le ventre de l'animal se soulever doucement. Puis il fixa le loup,  le sang ayant repeint sa fourrure:

-Je t'en prit, après tout, c'est toi qui le chassait

Kiriac voulait laisser l'autre loup donner le coup final en remerciement. Une forme de respect qui lui tenait à coeur. Grace à son aide et à cette alliance de courte durée, ils allaient pouvoir se remplir la panse. Puis Kiriac se dit que c'était le moment de se présenter alors il dit:

-Au faite, je suis Kiriac..et toi?

[Info: mon lancé de dès à affiché 7 mais vu que j'ai +25 en force du coup je peux ajouter +1 a mon dès ce qui est = 8 donc chasse réussite  ]

Capter l'attention du porc n'était pas une chose si dangereuse comme ça en fait. Je sais pourquoi il était là: permettre à sa famille de s'enfuir assez loin et nous empêcher de les suivre. J'ai connu cette situation moi aussi. Il n'aurait pas chargé, pour la simple et bonne raison que s'il le faisait, mon camarade de chasse pourrait s'élancer à la poursuite des autres. Autant servir de proie définitivement et laisser les autres s'en sortir, voilà sans doute ce qu'aura été son raisonnement jusqu'à la fin.
Je m'approche de son corps encore vivant, je cherche son regard. Je veux voir la satisfaction qu'il a dans ses yeux, celle d'avoir protégé sa famille. Je veux la lire dans son regard encore bien vivant, pas celui mort d'un abrutit sans jugeote. 
L'autre loup me laisse le coup de grâce, et je l'en remercie d'un hochement de tête. Je pose ma patte doucement sur le cou du sanglier qui halète sur le sol, son sang se rependant en flaque autour de nous. Pourquoi donc ai-je cet élan de pitié tout d'un coup? Je ne peux pas m'empêcher d'ajouter.

-T'en fais pas gros porc...Tu seras suffisant, j'irais pas suivre ta femelle et les porcinets.

Son pouls semble se calmer sous ma patte, alors que je mord brutalement sa jugulaire une dernière fois. Entre mes crocs, quelque chose se brise. Son esprit se vide. Son regard perd de la couleur. Il est mort. Et voilà, un élan de gentillesse inutile, de toute façon tu aurais fini en casse dalle, avec ou sans ta famille.
Je relève la tête vers le nouvel individu, léchant mon museau ensanglanté. Voilà, maintenant va falloir partager le morceau...

-Au faite, je suis Kiriac..et toi?


Je reste silencieux un moment, le jaugeant. A l'odeur, je dirais un solitaire... Orf, et puis je m'en fiche en fait, rien de coûte d'être aimable. Et je dois avouer...


-Plutôt impressionnant...

Marmonnais-je s'en m'en rendre compte à voix haute.

-Moi, c'est Elendil, ou Souffle Vaillant...mais tu peux dire Len, c'est moins compliqué.

Un petit ton condescendant que je me connais si bien. Pardon, mais c'est dans ma nature. Et puis, c'est vrai qu'il avait été doué pour le coup, mais c'est moi qui l'ait traquer pendant une heure durant ce coco, j'ai pas mal de mérite.

-Alors...comment on coupe la bestiole à ton avis? Vu que t'as pas l'odeur d'une meute, je paris que tu es un solitaire donc...

En parlant, j'ouvre le corps de la bestiole, regardant ce que je pourrais lui laisser à manger. C'est vrai, il le méritait.

-Je risque d'avoir besoin d'une grosse part pour ma meute...mais vu que tu m'as filé un bon coup de patte, je veux bien partager une plus grosse part...

Je relève d'ailleurs la tête.

-Merci au fait, j'aurais eus du mal sans toi hein... Même si j'aurais aussi très bien pu me débrouiller tout seul.

Me corrigeais-je automatiquement. C'est vrai, j'aurais eus plus de mal, mais je m'en serais sorti! Je le regardais de côté, vérifiant quand même s'il était blessé ou non dans tout cette histoire.

Kiriac regarda l'autre loup et vit une légère hésitation. Quelque chose le perturbait? Puis il dit d'une voie calme , comme pour rassurer l'animal agonissant, s’étend battu jusqu'au bout pour sa famille:

-T'en fais pas gros porc...Tu seras suffisant, j'irais pas suivre ta femelle et les porcinets.

Kiriac ne dit rien, comprenant ce qu'il voulait dire. Mais dans un endroit comme celui ci ou les proies étaient peu abondantes, beaucoup d'autres loups les auraient tous tuer, pour assurer une resserve. Kiriac lui même l'aurait fait si il avait encore une meute, mais ce n'était plus le cas. D'ailleurs ce porc était déjà bien généreux en volume, parfois il fallait laisser partir les proies pour qu'elles se reproduisent, qu'elles grandissent. Si ils auraient tous tué , peut être la nature leur aurait fait payé d'une manière ou d'n autre. Puis d'un geste précis, le loup acheva l'animal qui rendit un dernier soupir de vie. Son corps s'immobilisa, sa souffrance s'envola. Quand Kiriac se présenta, l'inconnu lui fit face, se léchant les babines. Tout les deux était marqué sur le museau par le sang à présent. Après un silence qu'il ne brisa pas, le loup finit par dire quelque chose qu'il n'avait pas bien comprit. Peut être pensait il a voie haute? il ne dit rien attendant la suite:

-Moi, c'est Elendil, ou Souffle Vaillant...mais tu peux dire Len, c'est moins compliqué.

Il n'avait jamais entendu parlé de lui, mais les odeurs qu'il portait sur lui lui permit de derterminer qu'il appartenait à la meute des Sekmet. Oui, il reconnaissait certaines odeurs et il en était sûr. Tandis qu'il réflechissait, Elendil demanda comment ils allaient coupé la part du porc. Kiriac regarda la bête et s'en approcha.

-Je risque d'avoir besoin d'une grosse part pour ma meute...mais vu que tu m'as filé un bon coup de patte, je veux bien partager une plus grosse part.

Kiriac s’arrêta un instant devant puis dit en fixant Len:

-Je prendrais juste un morceau de cuisse, le reste garde le...j'ai personne à nourrir

Oui, Kiriac ne voulait pas priver sa meute et il n'avait besoins de satisfaire que sa faim présent en ce moment. Il ne faisait pas de resserve car cela attiré les ours. Oui, une part qui lui comblerait la faim lui suffira empilement. Il aimerait bien dire qu'il en prendrait pour ses congénères , mais à vrai dire, ils n'étaient plus et qui peut devenir un jour un ami avec lui? Il fut coupé dans ses pensées quand Len dit:

-Merci au fait, j'aurais eus du mal sans toi hein... Même si j'aurais aussi très bien pu me débrouiller tout seul.

Cela amusa un peu Kiriac, qui garda quand même son sérieux. Il dit rien sur le moment puis répondit:

-Merci a toi d'avoir bien voulut que je me joigne à cette chasse... C'est ta proie pas la mienne...

Oui aprés tout, Kiriac n'était que passé par là par hasard en flairant une proie. Len lui avait du depuis un moment être sur cette piste. Puis il dit en montrant sa reconnaissance et en sachant tout les effort que Elendil avait du fournir. Il se demandait depuis combien de temps il avait poursuivit ces porcs et ou il les avaient débusqués. Il devait être un très bon chasseur pour avoir trouvé de tel proie, même très doué.

-Le vrai chasseur et celui qui traque sa proie jusqu’à la fin

Il espérait que Elendil comprenne que c'est un compliment. Kiriac se rapprocha de la proie une nouvelle fois puis s’arrêta, attendant que Elendil lui  dise qu'il pouvait se servir. Kiriac était quand même polie et respectueux même si la faim le tenaillé le ventre depuis un moment.

Je souris derrière mon morceau de viande. Rien qu'un morceau de cuisse il a dit? Bon et bien je lui laisserais toute la cuisse gauche par principe. Ouais, je suis généreux avec les gens qui le mérite, ça ne regarde que moi d'abord. Au pire, j'aurais qu'à dire ce c'est la part que j'ai pris moi-même en récompense pour la chasse, ça passera comme une lettre à la poste. 
Il me remercia de l'avoir laisser participer à cette chasse. C'est vrai ça, il devait bien me remercier! C'est pas tous les jours que je ne chasse pas en solitaire d'ailleurs...Les autres n'arrivent le plus souvent pas à me suivre dans les escapades. Soit parce que je vais trop vite, soit parce que je vais trop loin, que la traque ne leur convient pas et qu'il ont juste "faim". Moi, la vrai satisfaction, le vrai "repas", c'est quand j'attrape une bête que je traque depuis un long moment. Là j'ai la sensation d'avoir accompli quelque chose par moi-même et grâce à mes capacités personnels. pas juste attendre comme un idiot le premier truc qui te passe sous la main, ah ça non!
Je retire ma truffe de la carcasse après avoir fait un tri rapide, tandis que le loup en fasse de moi fait une remarque sur les bons chasseurs. Elendil ne put que sourire.

-Je dirais plutôt que le vrai chasseur est celui qui ne choisit pas la facilité et qui va toujours plus loin que sa proie...

Mais bon, les répliques philosophiques et intelligente, quand j'en sors, ça veut surtout dire que mon estomac réclame sont dû après une heure de taquage. je capte l'hésitation de l'autre loup en face de moi, et je lui montre la carcasse de la patte.

-Vas-y, sers toi, tu peux prendre toute la cuisse gauche si tu veux...moi je prépare un truc pour le ramener...

Il mangera sa part tranquillement pendant que moi, je suis en quête d'une bâche en plastique ou alors d'un cordage pour déplacer le gros morceau de viande encore fraîche. Et puis, c'est toujours mieux que de le traîner dans la poussière, n'es-ce pas? Ah, voilà, parfait! Un truc qui ressemble à un chariot mais sans roue...heu...une luge je crois que ça s'appelle. Et puis, je pourrais la garder pour mes prochaine chasse aussi, pourquoi pas? 
Avec mes crocs,j'attrape la ficelle de la luge et revient vers mon camarade de chasse.

-Et voilà, ça devrait faire l'affaire je pense...

Dis-je, fier de moi. Je regardais Kiriac un instant.

-Alors heu..Kiriac...tu chasse souvent dans le coin? C'est la première fois que je te croise et pourtant, je dois bien sortir chasser tous les jours que ce monde de naze me donne.

Il avait l'air sympa comme gars...puis presque à ma hauteur surtout. On avait tué un sanglier ensemble, on était déjà comme ami non? Ou alors j'ai un concept un peu simplet de la relation amical peut-être...mais en fait, pourquoi je me pose ces question moi déjà?!

-Je dirais plutôt que le vrai chasseur est celui qui ne choisit pas la facilité et qui va toujours plus loin que sa proie...

Oui, c'était une bonne façon de penser aussi. Les sekmets avaient de la chance d'avoir un tel chasseur dans leur camp. Ils éviterons surement la famine. Mais si il était le seul à chassait ainsi, cela réduira ses efforts à néant. Puis Elendil lui dit qu'il pouvait prendre toute la cuisse gauche. Kiriac coupa proprement un bon morceau mais ne prit pas tout. Avec ce qu'il avait prit, ça lui suffirait empilement. Il prit son butin avec ses crocs, se mit un peu à l'écart pour ne pas gêner le Sekmet et s'allongea. Kiriac mangea alors son morceau de viande en savourant. Elendil disparut un peu plus mais réapparut avec une sorte de structure de bois qui semblait glisser sur le sol sec. Kiriac le regarda tirer la luge avec le morceau de corde qui dépassait et apparemment il était plutôt confiant de cette découverte.

-Et voilà, ça devrait faire l'affaire je pense...

Dit il en premier puis il reporta son attention sur Kiriac:

-Alors heu..Kiriac...tu chasse souvent dans le coin? C'est la première fois que je te croise et pourtant, je dois bien sortir chasser tous les jours que ce monde de naze me donne.

Kiriac cessa de rogner l'os et répondit simplement:

-Je viens que très peu dans les terres de l'Est a vrai dire, il y a pas mal de pluie d'acide mortelle ici.

Puis il se leva, ayant finit son festin copieux. Il s'étira longuement, puis s'approcha de la luge et du loup. Il allait sûrement s'aider de ce truc pour transporter toute la viande à destination. D'ailleurs, il allait falloir un moment pour amené tout ça jusqu'au terrier. Ils étaient un peu éloigné du territoire des Sekmets ici. Oui, Elendil avait du faire du chemin.l regarda la proie puis la luge et demanda:

-Tu veux que je t'aide? ça va pas être facile avec ce poids..

Il espérait ne pas vexer Elendil en lui proposant cela. Il était conscient que normalement un solitaire et un Sekmet ne devait pas s'entre aider entre eux. Mais à deux ça irait plus vite. Cela dérangeait pas Kiriac d'aider un autre loup au contraire, si il pouvait servir à quelque chose. Il regarda Len de façon sérieux, montrant que ça le dérangeait en aucun point loin de là. Il ajouta:

-Je te dois bien ça non?

Kiriac se sentait un peu redevable mais il avait l'impression qu'ils avaient a se comprendre. Oui, cela faisait que quelques minutes qu'ils se sont rencontré et Kiriac avait l'impression de déjà le connaitre d'une certaines manière. Ils avaient l'air d'avoir les même principes.

J'entrepris de charger la masse de viande sur objet pratique quand le loup me répondit. Bon, il ne m'en voudra pas si je le laisse parler avec mon postérieur pendant que je manipule la carcasse de sanglier avec délicatesse. Le but étant que la viande n'entre pas en contact avec la poussière, j'aimerais éviter de rependre des tripes partout sur le sol. 
Ouais, c'est bien ce que je me disais, son odeur ne me disait rien dans le coin, on s'est sans doute jamais croiser de près ou de loin. Les pluies acides étaient dangereuses en effet dans la région, mais quand on est un minimum intelligent comme moi, on utilise l’environnement à son avantage. Par exemple, si une devait survenir, à l'instant, je sais déjà que l'ancien terrier de ce gros sanglier ne serait pas une cachette propice. Il suffit que la pluie soit féroce et voilà, un petit éboulement de boue acide nous tombe dessus et vous êtes mort. La différence entre quelqu'un d'intelligent et quelqu'un qui ne l'ait pas, en fait.
Il me proposa son aide pour charger l'animal sur le chariot. Mais pour le coup, je me débrouillais plutôt bien. Ce sera pour la route que le poids de cette chose sera le plus gênant. 
Avec mon air fier et sur de moi, je pris la ficelle dans la gueule avant de grogner.

-Si tu veux te rendre utile, tu peux m'aider à le tirer jusqu'au territoire de ma meute...

Je lui tendis un bout de ficelle, alors que l'autre était déjà dans ma gueule. Je lui fit un hochement de tête vers l'os qu'il venait de laisser sans viande au mieux des débris.

-Je confirme, tu me dois bien ça...c'est ma part que t'as mangé là. Enfin, je dirais que le morceau qui manque était ma part. Et avant que tu dise quoi que ce soit: j'aime pas avoir de dette, d'accord? Alors ne fait pas le difficile et sort pas des trucs genre "Mais c'est trop". C'est équivalent à l'aide que t'a fournit, et ça évitera les problèmes à tout le monde.

Hum, ma fierté, encore et toujours. Oui, je n'aime pas avoir de dette car je n'aime pas que l'on m'aide. Es-ce un véritable crime? Moi je le vis bien, c'est l'essentiel. Et si vous trouvez que c'est pas logique que je le laisse m'aider à tirer cette luge...Et bien vous avez raison mais j'aime bien sa compagnie alors allez pas m'embêter, d'accord?

-Je mangerais un reste d'hier en rentrant, je voulais le garder pour mon jour de repos demain mais je retournerais chasser, tant pis.

Je commençais à tirer la luge tranquillement sans même attendre une réponse de sa part, attendant qu'il m’emboîte le pas ou non.

Kiriac attendit la réponse d'Elendil , le regardant faire ses multiples manipulation. Puis il mordit la corde et lui dit ce mot avec un voie un peu déformé:

-Si tu veux te rendre utile, tu peux m'aider à le tirer jusqu'au territoire de ma meute...

Alors kiriac prit l'autre bout de ficelle que le loup qui avait tendu et l'imita . Il savait pas si il était exactement bien comme il le fallait, mais apparemment cela convenait. Puis il écouta Elendil dire:

-Je confirme, tu me dois bien ça...c'est ma part que t'as mangé là. Enfin, je dirais que le morceau qui manque était ma part. Et avant que tu dise quoi que ce soit: j'aime pas avoir de dette, d'accord? Alors ne fait pas le difficile et sort pas des trucs genre "Mais c'est trop". C'est équivalent à l'aide que t'a fournit, et ça évitera les problèmes à tout le monde.

Kiriac le regarda dans les yeux. Il avait l’impression de s'entendre parler, bon peu être un un peu moins direct, mais le fonds était le même. Oui, ce loup lui ressemblait sur ce point là aussi. Mais il avait une certaine fierté qui émanait de lui, quelque chose d’étincelant. Kiriac avait aussi de la fierté, mais pas pour une chasse. Oui, il avait perdu le goût de la réussite, mais il essayait de pas voir tout voir en noir non plus. Depuis quelques temps, il avait apprit à accepter les choses que la vie mettait sur son chemin. Mais il garde une volonté de fer car il a un objectif à atteindre. Oui, un but qui ravivait son être entier, lui qui avait trop longtemps errer comme une âme vide d'espoir.

-Pour être honnête, moi non plus j'aime pas les dettes, alors soyons égaux

Répondit Kiriac , qui regarda au loin à présent. Il semblait fixer un point invisible. Mais lui il voyait son pére lui dire: Les bon compte font les bon amie, rappel toi en. Puis son pére isparut dans le tourbillon de poussiére créer par le vent qui s'était levé.
Oui, pour la premiére fois depuis des mois, il avait l'impression de retrouver un semblant de vie avec ses congénéres. Aider les loups de sa meute, chasser avec eux, oui, tout ça lui rappelé de bon souvenir.

-Je mangerais un reste d'hier en rentrant, je voulais le garder pour mon jour de repos demain mais je retournerais chasser, tant pis.

Kiriac ne fit pas attention à ce que venait de dire le loup, trop pensif. Oui, avec Elendil, il avait l'impression de ne plus être plus seul. Mais il fut coupé de ses pensées lorsque le loup commença à pousser. Il le suivit alors, forçant et marchant à la même allure que celui ci.

-Es tu chez les Sekmets depuis toujours?...si tu n'as pas envie de répondre je comprends..à prés tout c'est personnel

Kiriac se demandait si Elendil avait grandit dans cette meute et si ce n'était pas le cas, comment il est arrivé jusque là. Kiriac aimait bien savoir le chemin que trace chaque loup. De plus, Elendil l'intriguait par son comportement et ses raisonnements plutôt proche de lui. Oui, Marcheur du Ciel avait l'impression d'être comprit.

Nous nous mîmes en route sans tarder, la route serait longue et je sentais moi aussi le vent se lever doucement sur ma truffe. Si il y a bien une chose que je redoute plus que les pluies d'acides, ce sont les tempêtes de poussières. Surtout que pou rentrer, il nous faudrait traverser un plateau à découvert. Dans une tempête, il suffit de rester trop longtemps, les particules te rentrent à l'intérieur puis t'étouffent sans que tu puisse vraiment y faire quoi que ce soit.
Je gardais un pas rapide mais il pouvait me suivre, sans aucun doute vue sa carrure, me contentant d'avancer en silence, la corde entre les crocs.
Je repensais à ce qu'il avait dit tout à l'heure: soyons égaux. Impossible, je suis bien trop parfait qu'on puisse être égaux, ça, c'est clair. Même si son attitude m'inspirait un minimum de respect pour lui, je ni'rais pas dire qu'il puisse être "mon égal", et encore moi pour une chasse, à ça non!
Un sourire étira mes babines à cette pensée, alors que nous continuons à marcher tranquillement. Je vois un peu plus loin la sortie de la fête foraine et surtout le début du voyage le plus difficile: celui à découvert et à la vue de tout les autres prédateurs. Un Sanglier comme ça, évidement que ça va attirer tous les charognards du coin. Je m'arrête alors un instant, lâchant la corde que je tirais alors que lui me pose des questions sur mon passé. Hey, mon gars, on va être clair tout de suite: t'es sympathique, mais va pas te croire tout permis.
Plus par politesse que par envie de répondre, je grogne légèrement alors que je renifle l'odeur du porc. Oui, c'est clair que ce truc allaient attirer la moitié voir toute la pampa vers nous. Je secoue la tête, parlant d'une voix pensive.

-Mes parents étaient des chasseurs Sekmet avant moi, et leurs parents aussi, et les parents de leurs parents aussi.

Ma voix ne peut qu'être emprunte de cette fierté habituelle. Le sang dans mes veines est sans doute la chose qui a le plus de valeur à mes yeux.

-Alors oui, j'ai grandi au milieu des Sekmets et des proies depuis toujours.

En même temps que je parle, je m’interroge sur comment je pourrais voiler l'odeur du porc aux autres abrutis qui pourraient essayer de voler ma prise...enfin, notre prise plutôt. Allons...qu'es-ce qui pue sans doute plus qu'un sanglier? Hum...
Lentement le remet mon nez dans le cadavre, mes crocs mordant ses visières alors que j'en tire en morceau jusqu'à l'arracher du reste du cadavre: je confirme, c'est sans doute la partie qui pue le plus après la mort d'une bestiole. Alors imaginez en plein soleil dans quel état se bout de viande va finir.
Je le lance un peu plus loin, avant de revenir vers mon bout de ficelle.

-Voilà, ça devrait brouiller les pistes et laisser un peu d'avance...

Je reprends la ficelle avant de regarder Kiriac, lui demandant du regard si on pouvait se remettre en route. Peut-être qu'il attendait que je l'interroge en retour, ça m'aurait paru logique. Mais je ne suis pas du genre intrusif. Chacun à le droit à une part de mystère dans son existence. Moi s'était ma cicatrice qui me brûlait toujours malgré les années.
Lui aussi sans doute cachait-il quelque choses sous ses yeux pâles mais ça ne me regarde pas vraiment.

[Désolé de l'attente gros probléme avec internet :s]

Aprés un long silence, Elendil commença à lui répondre, ajoutant des détails au fur et à mesure. D’après ce qu'il disait, cela faisait plusieurs génération que sa famille était chez les Sekmet et qui plus est, avec un certain talent de chasseur. Kiriac écoutait sans rien dire, continuant toujours a marcher au même rythme que Len. La façon comment le Sekmet lui racontait tous ça semblait emprunt de fierté. Oui, c'était même certain , il y avait comme une étincelle qui s'illuminait dans ses yeux quand il lui avait dit cela. Kiriac avait donc affaire à un loup de grand talent et apparemment, la chasse coulait dans son sang. Elendil s’arrêta pour brouiller les pistes, tandis que lui l'attendait sagement, regardant au loin. Puis il revint et prit à nouveau la corde, tout en le questionnant du regards pour savoir si il était prêt à repartir. Kiriac lui fit signe de la téte et tout les deux continuèrent le chemin.

-Je vois...cela explique ton implication dans la chasse....

Murmura Kiriac qui réfléchissait à voie haute. Il sentait ce loup à sa ''mesure'', pas un idiot qui se vante pour rien et qui prétend être le plus fort. Non, ce loup là pouvait affirmer son talent car il était bel et bien présent. Mais en tant que Prince, Kiriac se devait d'être fort lui aussi, quel que soit la catégorie. Oui, pour devenir un alpha, il allait falloir qu'il redouble d'effort. Non pas pour s'affirmer auprès des autres, mais pour pouvoir les aider et surtout les protéger. Si un membre de sa meute venait à faiblir, blessé par un chasse ou quelconque raison, il fallait qu'il sache prendre sa place et amener du gibier pour la meute. En rencontrant ce Elendil, Kiriac se rendit compte qu'il avait prit un peu de retards sur son entrainement et qu'il allait falloir qu'il y remédié.
Mais voila, en ce moment, il avait un problème qui s’appelait ''maladie''. D'ailleurs, en pensant à cela, il sentit sa téte tourner et ses pattes commençaient à trembler. Mais il fit comme si de rien n'était, ne voulant pas attiré la pitié ou la compassion. C'est pour cela qu'il avait prit soin de bien découper sa part de viande avec ses pattes et qu'il l'avait mangé plus loin. Il ne voulait pas contaminer les autres loups par sa faute.

-Ta meute à eu récemment une épidémie?

Lui demanda t il, voulant savoir si tout le monde étaient atteint par cette maladie qui semblait se propager a grande vitesse. Oui, même si il portait pas forcement les Sekmet dans son coeur, il ne voulait pas leur malheur non plus. Peut être que leur guérisseur avait réussit en enrayer la maladie et qu'ils étaient sauf sain. Mais cela l'étonnerait, car les épidémie ici tait très virulentes et parfois mortelles. Beaucoup de loups allaient mourir encore sans avoir u la chance de connaitre le bonheur.

-J'ai rencontré pas mal de loups malades ces temps ci

Ajouta avec un peu d'inquiétude dans la voie. Oui, il en avait vu pas mal, mais beaucoup plus mal en point que lui ou presque morts...Rien que d'y repenser cela le rendait un peu triste. Oui, il devait marcher en les regardants mourir, sans pouvoir rien faire pour eux. Son impuissance face à ce genre de contexte le rendait malade.

(Ne t'en fais pas, c'est pas grave =^-^=)

Nous continuons à avancer tranquillement, le butin n'étant pas si lourd lorsqu'on le traîne à deux. C'est vrai que je devrais chasser plus souvent avec la meute...ça me permettrait aussi de lier un peu plus de lien avec eux. Pff! Mais à quoi je pense? Des liens, ils ne font que souffrir...autant rester seul, sans boulet à traîner derrière soit, voilà ce que j'en dis!
Je souris quand même à son commentaire, un sourire aux lèvres. Oui...J'ai la chasse dans le sang, et j'en suis le plus fier du monde...Si seulement mes frères et sœurs avaient pu vivre plus longtemps, nous aurions partagés ce don tous ensemble.
Voilà, je repense à des trucs inutiles. Allez Len, concentre toi sur l'autre au lieu de penser au passé.
Je le regarde, et il semble trembler un instant. C'est sans doute mon imagination.
Sa question m'interpelle. Cependant, je n'y connais pas la réponse et je grogne légèrement.

-Je suis très peu avec les miens...Je reste en vadrouille pour éviter la famine, je pars à l'aurore et je rentre à l'aube le plus souvent...


Mais c'est vrai que, de ce que je sais, pas mal de loups tombent malades. C'est pour ça que je fais plutôt attention à la nourriture que je ramène. D'ailleurs, cette luge me servira encore un moment, c'est sûr. Je m'arrête un instant, l'observant.

-Tu sais...quand on est un chasseur, on apprend à avoir le sens de l'observation, pour comprendre ses proies, leur attitude, leur comportement ou bien...leur problème qui les rend plus vulnérable. 

Je garde mes yeux ambre posés sur lui avec insistance. Sa question n'était pas anodine, et ses tremblements non plus. Je ne suis pas bête, et lui non plus j'imagine. Il sait très bien que j'ai compris.

-Tu es malade, c'est ça Kiriac? 

Et n'essaie même pas de me mentir...Je suis doué pour voir si on se paye ma tête ou non.

-Je suis très peu avec les miens...Je reste en vadrouille pour éviter la famine, je pars à l'aurore et je rentre à l'aube le plus souvent...

Kiriac constata par ces paroles que le loup qu'il aider avait peu d'attachement vis à vis de sa meute. Pourtant, quand un loup fait partie d'une meute, un certain lien doit se créer, pour une bonne coalition. Mais les dires de Elendil montrent un certains détachement vis à vis de ses congénères. ''Il y a quelque chose qui m'intrigue...il me parle de sa famille que dans le passé et non dans le présent...sont ils encore en vie? '' Se demanda Kiriac pensif.
Puis la conversation prit une tournure inattendu. D'abord Elendil décrivit la chasse avec un sous entendu à la fin. ''A t il comprit?'' se demanda alors l'ex prince, qui fut au pied du mur lorsqu'il lui demanda aprés s'être arrêté:

-Tu es malade, c'est ça Kiriac?

Il avait posé ses yeux bleu gris dans ceux ambres de Elendil. Kiriac se tut un instant. Non, il allait pas lui mentir et il n'allait pas non plus s'énerver par cette question non. Il soupira longuement, regarda plus loin et dit:

-oui...depuis quelques semaines..

Puis il reporta son regards sur Elendil, avec une expression étrange. Entre la colére, de la tristesse mais a la fois avec du sérieux. Oui, Kiriac avait encore du mal a accepter d'être malade en ce moment même, mais il n'allait pas pleurer pour autant son sur sort.
Non, au contraire, il allait faire avec et si il le pouvait, il ferait de son mieux pour aider les autres loups avant que son état ne se dégrade complètement.

-Qu'importe...au moins que je me rende utile avant d'être un fardeau

Oui, mais au fonds de lui il se disait plutôt: ''autant aider les autres avant que je meurs''
Mais il le garda pour lui, voulant encore croire qu'il allait guérir et qu'il pourrait enfin se remettre a son entrainement pour pouvoir réalisé son but. Il eut une nouvelle vague de tremblement qui le secoua mais il garda son calme. Si il ne trouvait pas de guérisseur bientôt, tout allait empirer. Il ne savait pas à quel moment la maladie devenait incurable mais il pensait qu'il avait encore de la marge. Après tout, il n'avait que ces tremblement et la fièvres et...les hallucinations.

-On devrait s'y remettre si tu veux pas nous attirer d'autres prédateurs

Lança il ne voulant pas tarder sur ce sujet qui le mettait un peu mal à l'aise. Après tout, en cet instant, ce qui est important c'est d'apporter la proie a ses congénères. D'ailleurs , Elendil allait devoir se débrouiller seul à l'entrée du territoire. Kiriac ne pourrait pas l'aider dans son territoire, car le risque qu'un Sekmet l'attaque était grand. En plus de cela, il était malade, les Sekmet n'allaient sûrement pas l’accueillir à bras ouvert.

Oui, il était malade, il vient de me le confirmer. Je grogne légèrement entre mes crocs. je sais que ce n'est pas simple de se sentir faible face aux autres... Ma cicatrice me brûle un instant, la bille de plomb me pèse toujours autant dans la poitrine.
Je détourne le regard. On n'aime pas voir la pitié dans les yeux des gens autour de soi, c'est clair...
Je soupire un instant. Oui, il se rend utile avant d'être un fardeau...c'est à dire avant de tomber un jour et de se laisser mourir. Oui, pour moi, il n'y a que deux mots dans la vie: marche ou crève. Bon, ça fait trois, mais vous avez compris l'idée non?
Je repends mon tractage de gibier en silence, regardant vers l'horizon sans faire attention à ses tremblements.

-Tu n'as pas trouvé de soigneur pour t'aider?

Demandais-je sans le regarder. A quoi bon. Il ne voulait pas en parler, il a le droit d'avoir sa fierté comme moi j'ai le droit d'avoir la mienne. Ne montre pas tes faiblesses, serre les crocs et avance, point. Pourtant j'ai de...non, pas de la pitié, mais plutôt de l'admiration. Si je savais que je pourrais mourir du jour au lendemain...je n'aiderais pas un loup à tirer une luge au milieu d'un désert de poussière.

-Non et puis laisse, ça ne regarde que toi de toute manière.

Je soupire longuement, continuant à traîner mon chargement alors qu'on approche de la frontière, je le sens à l'odeur. Tout en continuant de marcher, je lui dis sur un ton un peu trop "gentil" à mon gout.

-Au fait...Si jamais t'as besoin d'un coup de patte un de ses jours...je serais toujours capable de me libérer entre deux chasses.

Je lâche le cordage à nouvea, juste en face de la frontière entre le territoire neutre et le mien. Je lui souris tranquillement avant de m'asseoir.

-En tout les cas...merci de m'avoir aider et puis...j'ai été ravis de te rencontrer. Si jamais nous nous revoyons un jour, je voudrais bien me mesurer à toi...histoire de voir le niveau.

Je ris de bon coeur. C'est vrai, j'aime les défis. Et puis, ça serait injuste de gagner contre lui maintenant et dans son état...ça laissait surtout une promesse de retrouvaille un jour.