Force : 29 Agilité : 30 Endurance : 35
Je fais le tour de la fête foraine au pas en quête de la moindre proie mais malgré tout mes efforts, mes recherches s'avèrent irrémédiablement vaines. Alors, je décide de passer à l'entrainement. Soudain, un grognement me tire de ma torpeur. Je lève doucement la tète afin de voir qui est l'abruti qui ose me déranger dans mon travail. Un chien sauvage assez massif se trouve à quelques pas de moi. Et, je comprends rapidement que c'est lui le chieur qui a fait fuir ma première proie. Je dévoile mes crocs dans un grondement menaçant. Mon pelage s'hérisse sur mon dos et mes oreilles se plaquent sur mon crane alors que je me mets à faire des mouvements circulaires autour du canidé beige. D'une,tu es sur une propriété privée l'ami et de deux tu as interrompu mon entrainement. Cela me parais suffisant pour perdre la vie. Le chien ne me tourne pas autour mais pivote à chaque fois sur lui même. Je m'élance et il fait de même et nous nous percutons dans un choc sourd. Le choc produit une onde de chaleur dans ma poitrine et je vacille quelques instants sur mes pattes. Mon adversaire en profite pour me percuter une nouvelle fois. Et, je chute lourdement sur le flanc mais alors qu'il se porte sur moi pour me mordre les cotes, je roule sur le coté et bondis sur mes pattes. Le chien s'élance de nouveau pour me percuter et cette fois je plante fermement mes griffes dans le sol et attends le choc. Une fois que le loup me percute je me laisse tomber sur le dos et d'une impulsion des pattes arrières, je le projette plus loin par dessus ma tète. Je me relève lentement et m'élance. C'est à mon tour de passer à l'offensive. Je bondis sur le chien au moment même ou il se relève. Le canidé retombe au sol et je lacère ses flancs de toutes mes forces, je griffe avec toute la rage et la hargne qui m'anime. Mais, mon adversaire n'est pas décidé à quitter ce monde si rapidement. Il pousse un grognement de douleur et m'envoie un coup de patte arrière dans la gueule. Je ferme les yeux afin de me protéger les yeux et recule de quelques pas. Lorsque je les ouvre de nouveau. Le canidé est debout, je m'élance et le percute de toute mes forces. Nous roulons tout deux entremêlés sur cette poussière filandreuse. Les coups de crocs et de griffes fusent violement de part et d'autres et je sens le sang couler par plusieurs plaies. Mais, je refuse d'abandonner le combat. Je décoche un coup de griffe vers son œil et celui ci fait mouche. Le sang coule lentement de son œil droit et le chien pousse un cri de douleur pure. Je me relève et mon adversaire en fait de même. Je m'élance et m'arrête juste devant lui pour lui envoyer de la poussière dans l'œil valide d'un dérapage.Puis, profitant de son aveuglement total je lui balaie les pattes et me positionne au dessus de lui. Mes crocs déchirent son épaule tandis que mes griffes labourent son ventre. Un autre grognement de douleur s'échappe de sa gorge et le chien me mords l'épaule dans un mouvement instinctif. La douleur est si forte que je lâche un cri de douleur. Je retire mes crocs de son épaule et les plante dans sa gorge, j'atteins la trachée et je serre de toutes mes forces. Le chien retire ses crocs de mon épaule, je pousse un hurlement silencieux tant la douleur est forte. Mais, je continue d'étouffer mon ennemi. La vie le quitte finalement quelques minutes plus tard. Je m'éloigne du cadavre et lèche frénétiquement mes nombreuses plaies avant de bondir sur une carcasse de véhicule et de m'endormir en son sommet, épuisé par le combat que je viens de mener.