Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

La guerre approchait. Elle était là à nos portes. Bientôt, tout ne serait plus que sang et destruction, que violence et combats, que souffrances et larmes. Le bain de sang qui approchait aurait du mettre mes sens de guérisseur en alerte. Me pousser à faire des stocks de plantes et de produits en tout genre mais au lieu de cela c'était mon instinct d'ancien guerrier qui remontait de plus en plus à la surface. La nuit, je faisais des cauchemars dans lesquels je revivais les combats qui ont ponctués ma vie de solitaire. Des combats ultra violents dans lesquels ma vie avait failli s'achever brutalement et douloureusement plus d'une fois mais je m'en étais toujours sorti de justesse parfois et la seule fois ou j'avais réellement frôlé la mort. Almo m'avait trouvé et sauvé. J'avais tellement de sang sur les pattes que m'engager dans la voie de guérisseur était comme une rédemption. Et voilà que l'on me volait même cela. Et bien tant pis, s'ils voulaient du sang ils allaient être servis. Ces cauchemars se terminaient toujours de la même manière, je revoyais le visage de tous les loups et louves que j'avais tué durant cette période sanglante de ma vie. Ils me lançaient "imposteur ! imposteur". Puis, ils finissaient par cesser de scander ce mot et dans un sourire glaçant me disaient "Bienvenue frère, il y a de la place pour toi". Et chaque fois, je me réveillais en sursaut en pestant et maudissant ces salopards qui même mort continuaient de me faire chier. Avais je peur de la mort ? Non, tout comme Ebène le fait d'avoir assisté au génocide de notre meute par les hommes et d'y avoir réchappé nous avait marqué à jamais. Et, je pense que tout comme lui je savoure chaque jour de vie comme une victoire sur la faucheuse. Je la savoure comme si ce n'était pas normal que je sois encore là, parmi les vivants. Cette nuit, je ne trouve pas le sommeil alors je sors de ma tanière et quitte les terres Navniks à toute allure. Une fois devant mon terrain d'entrainement favori, je m'étire longuement. Je m'élance au petit trot et parcours les lieux à ce rythme léger et doux avant d'augmenter la cadence et d'accélérer lentement mais surement. Je vais de plus en plus vite à chaque mètre effectué. Je galope à présent au milieu de ce champ de ruine que je me surprends à apprécier de plus en plus chaque jour qui passe. Je double la cadence et bondis au dessus d'une carcasse de métal rouillée qui me bloque le passage. Heureusement que mon espèce voit parfaitement de nuit sinon je me casserais la gueule en faisant un parcours nocturne. Je ralentis légèrement la cadence et bifurque dans un crissement de sable. Puis, je bondis de nouveau devant un autre obstacle. Je me remets à galoper au milieu des débris en tout genre. Je bondis une fois de plus au dessus d'un tas de bois gondolé me barrant le passage. Puis, je percute le siège qui m'a servi de cible d'entrainement à de nombreuses reprises. Le siège s'effondre dans un bruit sourd qui brise le silence reposant d'une nuit d'automne. Un grand sourire étire mes babines alors que j'entame un slalom entre des débris en tout genre. Je me lance dans une série de bonds par dessus des débris métallique de taille plus élevé que la mienne. Ce qui me fait plus travailler mes muscles qui doivent faire un effort plus grand pour assurer la détente. Je bondis puis esquive avant de bondir de nouveau puis de ramper sous un panneau en bois tombé de travers puis je bondis sur une caisse en bois qui se brise sous mon poids. Je me relève prestement et m'élance de nouveau. Le vent siffle dans mes oreilles et hérisse mon pelage d'argent. Mon cœur bat très vite et je suis trempé de sueur mais je m'en moque, je me sens bien, très bien même. Les cauchemars sont loin maintenant. Je prends tout de même le temps de me reposer un instant de passer à la suite. La seule façon de se débarrasser de ses démons est de les tuer. Je reviens sur mes pas et m'élance avant de percuter la cible d'entrainement que j'avais percuté un peu plus tôt. Je me jette de sur la pièce de cuir brun et la lacère de mes griffes avant de bondir en arrière puis sur le coté. Je bondis sur le coté puis je et m'élance pour bondir sur ma cible quelques instants plus tard.  Je me jette sur son sommet et lance des coups de griffes brutaux et implacables dans tous les sens avant de planter mes crocs violement et de secouer la tète comme un forcené afin d'arracher tout le cuir restant. Je m'arrête pour recracher des lambeaux de cuir et bondis sur le sol. Je me lance dans une série de bonds et de roulades maitrisés avant d'effectuer une esquive devant le siège renversé. Puis, je mords le coté du fauteuil puis recule et tourne autour de la pièce de cuir avant de mordre le coté opposé. J'esquive des coups de crocs imaginaires avant de m'élancer une dernière fois et de bondir tout en lacérant le sommet du siège en plein vol. Je conclus mon entrainement en bondissant de nouveau sur le siège retourné et en y plantant mes crocs tout en le lacérant. Je m'arrête quelques instants plus tard, épuisé et je me laisse tomber sur le flanc. Le sommeil vient très vite et il est aussi calme que celui d'un louveteau venant de naitre.

Le membre 'Daante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 3

Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

A mon réveil, le soleil est déjà levé et je me lève le sourire aux lèvres. Détendu à peine courbaturé par l'entrainement d'hier. J'ai vaincu les cauchemars cette nuit. C'est suffisant pour me faire passer une bonne journée. Elle serait encore meilleure si je la commençais le ventre bien plein mais si ce lieu semble être un paradis pour s'entrainer. C'est déjà moins le cas pour la chasse. Etonnant, j'aurais tout de même imaginé qu'il y aurait quelques mulots et autres rongeurs dans le coin.

Le membre 'Daante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 10

Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

Je ne désespère pas pour autant et décide de me remettre en chasse malgré cette première tentative non fructueuse. Ne jamais se décourager, le mantra de ma lignée. Enfin, je veux dire de ma famille car Ebène n'est pas mon frère de sang. Quoi que puisque Trésor a adopté Ebène et l'a toujours considéré comme son fils, on peut dire qu'il est de sa lignée. Enfin bref, qu'est ce qu'on s'en tape. C'est mon frère point. Bordel, comment se prendre la tète tout seul sur une connerie. Je lève le museau vers le ciel et attends qu'une brise de vent fraiche vienne me rafraichir et m'apporter les informations nécessaires à ma chasse. Une effluve se démarque rapidement des autres. Il s'agit de la senteur musquée d'un mulot. Je remonte la piste au pas. La traque de mon petit déjeuner est lente et minutieuse. Une fois que je ne suis plus qu'à quelques mètres du mulot. Je m'élance et bondis mais la proie se glisse entre mes pattes et détale. Je me jette à sa poursuite tout en esquivant les obstacles se dressant sur ma route. Je ne dois pas le laisser trouver une planque souterraine qui lui permettrait de m'échapper. Je double la cadence et bondis sur une carcasse métallique avant d'atterrir devant le mulot. Je me retourne d'un bond et abats ma proie d'un coup de patte massif et précis. J'enfourne le mulot dans ma gueule et m'installe sur une carcasse pour y déguster mon repas.

Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

Je savoure ce mulot du haut de mon promontoire. Le temps s'est refroidi depuis quelques jours et l'automne prends peu à peu ses quartiers. Ce qui me fait plaisir car je suis bien plus à l'aise dans le froid que dans la chaleur. Mon pelage épais ne supporte pas bien l'été et j'ai tendance à suer à grosse  goute lorsqu'il fait trop chaud. Alors, dans cette saison je suis parfaitement dans mon élément. Je décide de travailler ma force et la puissance de ma mâchoire. Je bondis de mon promontoire et me mets en quête d'un bâton ou d'un tube métallique. Je tombe quelques secondes plus tard sur un bâton de belle taille. Bon, j'imagine qu'il n'y a plus qu'à m'y mettre. Je le saisis délicatement entre mes crocs le plus lentement possible afin de ne pas m'éclater les crocs dessus. Mais contre toute attente, mes crocs se plantent dans le bois sans me faire mal. Cela tire un peu sur la mâchoire mais ce n'est pas très douloureux pour autant. Je marche au pas sur quelques mètres, mon poids dans la gueule afin de m'habituer à transporter ce poids dans la gueule. Ca a l'air d'aller alors je m'élance au galop et fais le tour de la fête foraine en ruine avec mon poids entre les crocs. J'accélère alors le rythme et passe à une allure plus rapide. Je galope à toute allure mon poids ne me ralentissant que légèrement et je me lance dans un parcours d'obstacle . Je cours à une belle allure avant de bondir par dessus un obstacle. J'esquive de peu un débris métallique avant de bondir sur un tas de morceaux de bois et de buches. Je bondis sur un tonneau rouillé à trois pas de là puis sur une caisse en métal et pour finir sur un autre tas de ferraille. Je retrouve le sol quelques instants plus tard et me lance dans une séance de slalom. J'esquive du mieux que je peux mais ne peux pas m'en tirer sans quelques éraflures. Mais, j'ai moins d'éraflure ce qui veut dire que je progresse. J'ai franchement du mal avec les slaloms.Je m'arrête au bout du parcours et dépose le bâton à mes pattes. Je retourne ensuite sur mon promontoire et observe les lieux d'un œil morne.

Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

Je quitte une nouvelle fois ma tanière et m'élance dans la direction des terres de l'est. Il est temps que je retourne m'entrainer. Et quel meilleur endroit pour cela que ce lieu ou je m'entraine depuis mon arrivée sur ces terres. Ce paradis pour s'entrainer intensément. Je me demande s'il y a un meilleur lieu quelques part. J'en rechercherais un plus tard pour le moment tout ce qui m'importe c'est de m'entrainer. Alors, je double la cadence et galope de plus en plus vite. Mes foulées sont amples et régulières, ma respiration d'abord saccadée se régularise progressivement et un sourire victorieux étire mes babines alors que j'atteins enfin les ruines lugubres mais si belles à mes yeux. Le sourire s'élargit en constatant que cette longue course m'avait à peine fatigué. Je m'élance au trot vers le cœur de la fête foraine. Je ne sais pas vraiment quel type d'entrainement effectuer jusqu'à ce que mon œil gris clair repère une cible d'entrainement dans un état pitoyable mais y a t'il encore une cible d'entrainement non bousillée dans le coin. Je m'élance vers elle à toute allure. Le fauteuil est en piteux état mais toute cette fête foraine est dans un état déplorable. Ca leur ferait chier de venir entretenir les locaux, foutus bipèdes ! Je prends de la vitesse à chaque foulée dans l'optique de percuter le siège de l'épaule. Je me prépare à encaisser le choc avec appréhension. L'impact est brutal et le choc sourd. Une onde de choc se répand dans tout mon corps, m'envoyant une sensation de chaleur intense par la même. Ce qui le fait vaciller. Puis, je bondis par dessus avant de l'encercler par des mouvements circulaires en grognant. Je me mets à tourner autour de la pièce de cuir. Puis, je percute de nouveau le siège et plante mes crocs éclatants dans le cuir rouge. La couleur du liquide pourpre, cela ne fait que m'exciter davantage. Je fais un bond en arrière d'un mouvement de corps agile avant de me lancer dans une série de feintes de corps qui seraient trompeuses pour un adversaire vivant j'entends. Déstabiliser l'adversaire et briser le rythme voilà la clé d'un combat gagné. Je me jette en avant et me mets à lacérer mon ennemi imaginaire avec la rage du désespoir, la rage du loup sanguinaire que j'étais il y a encore un an, la rage du loup qui n'a plus rien à perdre. Les lambeaux de cuir rouge volent dans tous les sens alors que je laisse libre cours à la rage qui m'animait avant ma rencontre avec Almo. Il ne restera plus rien de cette pauvre pièce de cuir et et devrais encore m'en trouver une autre. Je lance un coup de patte vers le bas du siège de manège. Je me lance de nouveau dans une série de feinte de corps en plongeant tantôt mes griffes d'un coté ou d'un autre sans jamais toucher le siège de cuir. Puis, je décoche un coup d'épaule violent vers le sommet du siège. Je fixe la pièce de cuir brune d'un œil morne et dénué de toute émotion. Je laisse le monstre que j'avais réussi à enfermer en moi prendre le dessus. L'adrénaline du combat pulse dans mes veines et mon pouls pulse à un rythme effréné. Je savoure pleinement cette sensation qui fut familière à une époque. Puis, je m'élance à toute allure et me jette sur le siège que je laboure de me griffes sans m'arrêter durant de longues minutes. Puis, alors que la fatigue me gagne peu à peu,je lance un coup de griffe sur le métal rouillé. Je me jette en arrière dans une roulade bien effectuée. Puis, je m'élance de nouveau et bondis une nouvelle fois au dessus de la cible. Je lance un coup de patte arrière sur le sommet du siège. Puis, je pivote sur mes pattes et plante mes crocs dans le cuir. Je les retire aussitôt avant de bondir sur le coté. Je bondis ainsi de droite à gauche tel un danseur et lacère frénétiquement le cuir avant de planter mes crocs et de secouer furieusement la gueule. Je m'arrête quelques secondes plus tard, trempé de sueur et haletant. Un grand sourire étire mes babines alors que je constate que je suis épuisé. Bah, j'ai encore du travail devant moi. Je me dirige vers un des rares arbres ayant l'audace de pousser ici et m'allonge sous le couvert de ses branches.

Dé

Le membre 'Daante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 7

Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

Je me laisse bercer par le bruit du vent dans les feuilles d'automne et ferme les yeux quelques secondes. Le sommeil vient naturellement à moi. Et, c'est un sommeil agréable qui me gagne peu à peu. Néanmoins, ce sommeil n'est pas dénué de rêve et je revois Trésor, Asmar, Ebène et moi lors d'une chasse familiale alors que nous n'étions encore que des louveteaux. Le loup noir avait toujours été meilleur chasseur que moi et je m'amusais souvent à le percuter dans sa course pour le déconcentrer. Oh, bien sur cela finissait par un combat acharné. Dont, je ressortais la plupart du temps vainqueur. Mais, là n'est pas l'important. L'important c'était que nous étions une famille en paix et heureuse. Et ces salopards et leurs molosses avaient tout détruits. Soyez maudits sur cent générations pourritures sanguinaires. Pas étonnant que j'en sois devenu une moi aussi. Je me réveille en sursaut et bondit sur mes pattes à l'affut d'un quelconque ennemi qui se révèlerait bien utile pour que je passe de l'entrainement à la pratique concrète. Mais, la seule odeur que je perçois est celle d'un lièvre. Je traque la piste de ma proie de fortune au trot. Je fais ainsi le tour de la fête foraine à la recherche de ma proie. Il faut que je le débusque. J'arrive finalement devant un terrier à moitié camouflé par une pile de débris. Je m'élance à toute allure et percute la pile de déchets qui s'effondre lourdement. Le bruit sourd tire le lièvre de son terrier et celui ci s'élance à toute vitesse en constatant ma présence. Je me jette à sa poursuite et galope derrière lui. Je galope de toutes mes forces mais ma proie est maline et utilise le terrain à son avantage. Elle se faufile là ou je ne peux pas la suivre, se glisse dans des recoins et après une douzaine de bonds et tout autant d'esquive. Je manque de percuter un tonneau alors je pile de justesse dans un crissement. Bordel c'était moins une ! Non mais sérieux entre ma gueule et un lièvre, il n'y a pas photo. Je me dirige vers ce qu'il reste de la grande roue et je bondis dessus du mieux que je peux avant de m'asseoir.

Dé

Le membre 'Daante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 1

Force : 24 Agilité : 26 Endurance : 30

Je lève le museau en l'air afin de trouver une autre effluve de proie mais rien. Il n'y a absolument plus rien de comestible dans les parages. Alors, je bondis de mon promontoire et décide de reprendre l'entrainement là ou je l'avais laissé. Je marche quelques pas avant de m'arrêter pour réfléchir à ce que je pourrais faire. Une idée ingénieuse atteins mon esprit dans une symbiose parfaitement équilibrée. Bon, d'accord j'ai eu une idée quoi. Je vais faire un parcours d'obstacle en aveugle. Cela va me pousser à faire confiance à mon instinct. Je pourrais être plus sur de mes mouvements et facilement concentré. Alors, je m'étire longuement avant de jeter un coup d'œil à l'ensemble des lieux, tentant par la même de les mémoriser le mieux possible. Cela fait quelques temps que je viens ici alors je commence à connaître les lieux mais je ne prétendrais pas que je les connais déjà comme ma poche. Puis, je clos mes paupières et avance à l'aveuglette à travers ce labyrinthe de débris et de déchets. Je marche en me fondant uniquement sur ce que me rapporte mes autres sens. Heureusement pour moi, les débris ont presque tous une odeur plus ou moins particulière. Il suffit de les découvrir et de mettre une image sur l'odeur alors je rouvre mes yeux gris et me mets à renifler chaque débris et carcasses éparpillées dans les ruines de la fête foraine. Souvent, la rouille y est pour quelque chose car la peinture écaillée a une odeur toute particulière. Malgré cela, l'exercice reste périlleux. Quant à l'ouïe, elle n'a que peu d'intérêt pour le moment. Quoi que quand j'entendrais un bruit de choc cela m'indiquera que je me suis mangé un obstacle en plein dans la gueule. Mais l'automne est désormais là et ma saison préférée va se révéler être utile. Le vent va faire tinter les obstacles métalliques et cela va me faciliter grandement la tache. J'arpente lentement les lieux en me concentrant sur mon sens olfactif afin de ne pas foncer dans une carcasse d'un monstre de fer. Je tente de faire tout le tour de la fête foraine au galop mais je percute de nombreux obstacles et décide de rouvrir les yeux. J'ai peut être vu trop grand trop vite. Je vais recommencer moins vite. Je me mets à trotter et ferme de nouveau les yeux. Le vent fait tinter le métal et me permets d'esquiver quelques obstacles de justesse. Pour le reste c'est cinquante cinquante. J'évite les débris et obstacles que je parviens à détecter mais en percute autant que j'en évite. Je ne me décourage pas pour autant et continue de trotter au milieu du champ de ruine. Je rouvre les yeux une douzaine de minutes plus tard. J'ai mal partout mais à part cela, je trouve que je ne m'en suis plutôt bien sorti. Cet exercice a beau avoir été très enrichissant, il ne m'a pas vraiment fatigué. Ce qui est relativement logique car c'est très difficile de s'entrainer en aveugle. Je me repose tout de même un peu avant de rentrer sur le territoire de la meute.

Points posts précédents récupérés

Dé

Le membre 'Daante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 1

Force : 29 Agilité : 30 Endurance : 35

Je suis de retour sur ce terrain d'entrainement pour continuer de reprendre des forces et retrouver au moins une partie de mes aptitudes de guerrier. Guérisseur ou guerrier il faut choisir. Non, j'ai toujours détesté les choix. J'ai toujours préféré tout avoir. Oui, je sais que je suis compliqué mais bon c'est ce qui fait mon charme. Alors, je serais le guerrier guérisseur ou le guérisseur guerrier c'est selon. Je décide donc de commencer par une petite chasse matinale histoire de me mettre en jambe mais mes tentatives sont infructueuses alors je m'assois au milieu de ces ruines qui sont peu à peu devenu comme mon second chez moi et balaie les alentours du regard.

Le membre 'Daante' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 3

Force : 29 Agilité : 30 Endurance : 35

Malgré ma bonne volonté aucune proie ne se trouve dans les parages alors je décide de passer à mon entrainement, de toute manière c'est la raison de ma présence ici n'est ce pas. Je me relève lentement et m'étire de tout mon long avant de réfléchir à ce que je pourrais faire. Je décide finalement de commencer par travailler ma force avec un exercice de transport de poids. Je me mets en quête d'un objet susceptible de faire l'affaire. Je sais, je vais faire cette exercice en deux parties distinctes. Durant la première je vais trainer un poids suffisamment lourd pour que l'exercice soit éprouvant et intéressant. Puis, je ferais un parcours d'obstacle avec un poids plus léger entre les crocs. Je traverse les restes de la fête foraine, le museau au ras du sol à l'affut de l'objet qui pourrait faire l'affaire. Je tombe sur quelque chose qui pourrait faire l'affaire quelques minutes plus tard. Il s'agit d'un tube métallique aussi long qu'une branche et qui me parais imposant au premier abord mais je dois d'abord vérifier qu'elle est suffisamment lourde pour l'exercice. Je tente de la saisir de mes crocs mais elle s'avère être trop lourde pour moi. Alors, je la laisse retomber sur le sol dans un bruit sourd et la saisis entre mes crocs avant de commencer mon parcours d'entrainement au pas. Je marche à un rythme léger presque lent tout en trainant mon poids derrière moi. Je le traine à ma suite sur une bonne dizaine de mètres avant de bifurquer et de me lancer dans un parcours d'obstacle tout en trainant la lourde barre de métal. J'esquive un tonneau puis une caisse en bois avant de rentrer avec ma charge dans un tunnel de cuivre. Je marche à reculons et un peu de coté mais je parviens à trainer mon poids jusqu'à l'autre bout de la fête foraine. La sueur coule lentement le long de mon échine tandis que je marche encore sur quelques mètres avant de lâcher la barre métallique qui s'effondre dans un bruit sourd. Mes crocs me tire légèrement et mes muscles me lance également mais je suis tout de même fier de moi. Je reprends mes forces durant quelques minutes de récupération avant de me mettre à la recherche d'un bout de bois pour la suite des opérations. Je tombe finalement sur un petit bout de bois. L'outil idéal pour cet entrainement, je le saisis entre mes crocs ivoires et m'élance à toute allure. Je coure à ce rythme très rapide durant de longues minutes avec mon poids dans la gueule. Je fais deux fois le tour de la fête foraine avant de revenir sur mes pas et de me lancer dans un parcours d'obstacle. Je bondis par dessus un tonneau rouillé renversé. J'esquive de justesse une carcasse de monstre de fer. Puis, je bondis sur le capot rouillé d'une voiture. Un nouveau bond et me voilà sur le sommet du véhicule. Je bondis et retrouve de nouveau la terre ferme. Je me jette sous les roues d'un monstre de fer dans un dérapage contrôle. Je rampe sous le véhicule en serrant fermement mon poids dans la gueule. Plus que quelques centimètres et ce sera fait. J'émerge de nouveau à l'air libre et bondis sur mes pattes avant de me lancer dans un slalom frénétique entre des débris en tout genre. Je bondis sur un tas de déchets et jette le bâton au loin avant de bondir de nouveau sur le sol. Je prends quelques secondes pour me reposer.