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'Dé de Pillage' : 11

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Je reviens à la fin de la journée alors que le soleil est en train de se coucher lentement mais surement sur le territoire des hommes. Je m'élance dans le sens contraire du vent et me cache derrière ma planque habituelle. J'attends ainsi durant de longues heures avant renifler la brise venant du village. Une poignée de bipèdes et deux ou trois chiens de gardes tout au plus mais qu'importe la nuit est mon domaine. Je m'élance et entame mon infiltration tout en douceur, puis j'alterne entre phases de sprint et marche. Le tout ponctué de quelques roulades sur le coté lorsque je dois me camoufler dans la pénombre d'un mur délabré. J'arrive finalement devant les enclos et bondis habilement par dessus cette foutue barrière. Qui doit sûrement être habituée à ma venue désormais. J'atterris tranquillement de l'autre coté et prends en chasse une dinde bien grasse que j'abats avec sang froid et précision quelques instants plus tard. Puis, je quitte les lieux ni vu ni connu avec ma prise dans la gueule.

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'Dé de Pillage' : 7

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100


La journée d'hier fut plus que fructueuse en pilage. C'est simple ces derniers temps, je réussis tout ce que j'entreprends. Ne m'applaudissez pas, ne m'applaudissez pas. Vous y arriverez peut être un jour. Ou pas, m'enfin bon ca ce n'est pas mon problème. Toujours est il que je ne compte pas m'arrêter sur une si belle lancée. Alors, je prends paresseusement la direction du village des bipèdes que j'atteins une demi heure plus tard. Faites pas chier, il y avait des bouchons. Une fois aux abords du village, j'hume les effluves humaines et canines afin d'évaluer les défenses du village. Je suis submergé d'odeurs diverses. L'effervescence règne là dedans et je décide de revenir plus tard. Une fois de retour, je constate avec joie que le calme est de nouveau maitre des lieux et que les défenses se sont énormément amoindries. Je m'élance et traverse le village comme une flèche. Un chien se mets à aboyer à ma vue mais je n'y prête aucune attention. Non, je me glisse sous la barrière et lance un coup de patte vers un poulet. Le coup lui broie le cou et je n'ai plus qu'à ramasser ma prise et à mettre les voiles. Ce que je fais après un salut théâtral.

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'Dé de Pillage' : 8

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Une fois le gibier bien au chaud dans le garde manger de la meute. Je reviens sur mes pas et une fois devant le village des hommes, je me dis que je suis un bien meilleur pilleur que tous les ex hordiens réunis. Mais, les mots ne valent rien seuls les actes comptent. Quand on est orgueilleux, il faut avoir des raisons de l'être sinon on est rien d'autre qu'une grande gueule. Et croyez moi, je connais beaucoup de grandes gueules. Certaines allaient bientôt être refermés et ne pourrait peut être plus jamais s'ouvrir ou alors difficilement. Mais là, n'est pas le sujet. Je me dirige en catimini vers les repères humains et me faufile discrètement dans le village. Je compte les maisons que je dépasse jusqu'au moment ou j'atteins enfin mon but. Un bond, un coup de croc bien placé et un petit sprint plus tard. Je quitte le village un poulet dans la gueule.

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'Dé de Pillage' : 1

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

UC

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'Dé de Pillage' : 11

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Ce pillage se déroulait merveilleusement bien. Oui, le plan fonctionnait comme prévu. J'avais tout planifier, tout sauf une potentielle embuscade des bipèdes. Qui au lieu de m'empêcher de m'approcher du bétail, avaient habilement attendus mon entrée dans le village et que je sois juste en vue des enclos pour que les clebs se mettent à aboyer furieusement dans tous les coins du village.  Alertant par la même, tout le patelin de ma présence. Bordel, ces ordures étaient ingénieuses j'étais contraint de le reconnaître. Une balle siffle au dessus de ma tète. Et, merde ! Je me suis foutu dans un beau merdier mais avec tous les pillages que j'avais effectué ici depuis mon arrivée sur ces terres, il fallait bien que cela m'arrive un jour. Un sourire en coin étire mes babines alors que je me dis que je suis vraiment trop con. Je me suis montré téméraire, trop gourmand et la témérité pousse à faire des erreurs. Et, j'en avais vraisemblablement fait une en entrant dans ce foutu village. Bon, je n'ai pas non plus toute la journée pour trouver un plan, une échappatoire à ce traquenard. Je vais tout faire pour revoir mes petits, ma compagne, ma chère apprentie, ma meute et ce psychopathe de Tybalt. J'ai trouvé : la fuite. Je me tourne de nouveau vers les enclos et m'élance à toute allure. Je cours si vite que mon rythme cardiaque augmente en flèche. Une fois arrivé devant la barrière je décide de me jeter sous la barrière dans un roulé boulé maitrisé. C'est bien plus prudent qu'un bond qui me rendrait visible et en vue de leur bâton de feu. Je bondis sur mes pattes une fois de l'autre coté avant de m'élancer de nouveau à toute vitesse. Je vais profiter de la panique généralisée du bétail pour mettre de la distance entre mes traqueurs et moi. Le coup de feu a mis tout le gibier en panique. Et, les moutons, les dindes, les poulets et les quelques vaches restantes courent dans tout les sens. Là ou d'autres y verraient un obstacle moi j'y vois une opportunité, celle de créer un labyrinthe naturel entre mes poursuivants et moi. Je me jette sous les pattes d'une vache bien grasse qui me donne l'eau à la bouche. Mais bon, ce n'est pas le moment de déconner. Je ressors de l'autre coté et me glisse dans le troupeau de mouton en déroute. Je le traverse à toute vitesse et bientôt, je suis de l'autre coté de l'enclos. Une nouvelle roulade et je suis de nouveau en dehors de l'enclos. Je ne jette pas un seul coup d'œil derrière moi. Non, mes yeux fixent la route devant moi. Ma respiration est maitrisée, mon souffle régulier, ma concentration maximale et je garde mon sang froid. Une bicoque se dresse devant moi. Je ne souhaite pas perdre de temps à contourner cet obstacle alors je bondis à travers la vitre qui se brise sous l'impact. Les éclats de verre volent dans tous les sens mais miraculeusement aucun ne se fichent dans ma peau. Je ralentis à peine l'allure avant de bondir dans la vitre du fond. Le choc produit un affreux crissement. Une fois de nouveau à l'air libre, je double la cadence et galope à toute allure. Plus que quelques mètres, plus que quelques mètres. Allez Ebène, tu peux le faire.

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100


J'ai vraisemblablement semé les chiens mais malheureusement, je n'ai pas eu autant de chance qu'avec la première vitre. Et un éclat de verre s'est enfoncé dans mon poitrail. Je le retire de mes crocs et le laisse tomber sur le sol. Je suppose que cela devrait me faire mal. Mais, j'ai appris à vivre avec la douleur qu'elle soit physique ou morale. Ce fut le fruit d'un travail long, pénible et bien évidemment douloureux mais le fait est que j'avais finalement appris à ne pas me laisser dominer par elle et même à aller jusqu'à l'apprécier car elle me rappelait que j'étais bel et bien vivant. Il n'y a rien de plus puissant qu'avoir la sensation d'être en vie. Non, je sais que ce que vous vous dites, que c'est stupide car on â tout le temps la conscience d'être vivant puisque on l'est mais vous vous trompez. On se contente d'exister mais on n'est pas vivant pour autant. Des tas de choses existent et ne sont pas vivantes pour autant. Les ombres, existent mais sont elles vivantes ? Les rêves existent mais sont ils vivants ? Les gens existent mais vivent ils ? Non, pour savoir ce que c'est d'être vivant. Il faut avoir frôlé la mort de si près que vous n'ayez ensuite plus peur de la regarder en face. C'était mon cas alors si je devais mourir aujourd'hui, et bien soit qu'il en soit ainsi. J'avais bien vécu pour un survivant d'un holocauste. Une compagne, des magnifiques petits, des amis de tout horizon de l'ex hordien au guerrier Esobek, une meute compliquée mais en laquelle je portais une foi extrême presque fanatique et un rang de bras droit. Non, je n'avais aucun regret à avoir. Mis à part celui de perdre mon frère une nouvelle fois. J'espère qu'il restera chez les Navniks et qu'il veillera sur eux comme je l'ai fait. Je me demande si les nouveaux Navniks se demanderont qui j'étais, si j'avais combattu avec bravoure et aimé avec ardeur. Mais, si je dois mourir aujourd'hui laissez les dire que j'ai marché aux cotés de géants. Les loups se lèvent et tombent comme le blé d'hiver mais leurs noms de lunes eux ne meurent jamais. Laissez les dire que j'ai vécu à l'époque de Sageeth colosse hurlant. Laissez les dire que j'ai vécu à l'époque d'Isha esprit du dragon. Alors, que je suis de nouveau à l'air libre un bruit de balle retentit. Il me permet de situer la position des bipèdes. Parfait, ils ont contournés. J'entends les molosses qui me traquent grâce au sang que je perds. J'aurais du en abattre un dans l'enclos et laisser l'autre se prendre une balle à ma place. Tant pis, ce qui est fait est fait. Je bifurque dans la direction opposée à celle du vrombissement du véhicule humain et slalome dans les rues étroites du village. Je m'arrête durant une poignée de secondes pour marquer les murs et le sol de mon sang que j'étale abondamment. J'en étale partout jusqu'au fond de la ruelle. Puis, je me lèche le poitrail afin d'enclencher le processus de cicatrisation. Je percute un tonneau rempli d'eau, le sable devient boueux. La mise en scène et la tromperie sont des armes puissantes. Je dois effacer l'image de simple mortel de l'esprit de mon adversaire. Je suis maintenant une ombre. Je me roule dedans afin de masquer mon odeur aux clébards puis je quitte la ruelle par un autre chemin. Je vais vite mais ne fait aucun bruit. Les aboiements sont proches. Il ne me reste plus qu'à échapper aux traqueurs. Je ne sais pas vraiment ou ils sont mais le bruit du moteur m'indique leur position. Merci les gars c'est vraiment sympa de me dire ou vous êtes. Je n'aurais pas fait la même chose pour vous. Mais bon, quel gentlemen vous faites. Je prends des sentiers et des rues étroites ou leur véhicule ne pourra pas passer et je pousse un hurlement afin d'indiquer une position erronée. Je me trouve en ce moment à l'est du village et je pars vers le nord. Une chose est sure cette course poursuite me rapproche à chaque secondes de la sortie. Ou plutôt des sorties car le village n'étant pas un camp fortifié, je peux m'en aller par le nord, le sud, l'est ou l'ouest. Je prends logiquement la direction opposée à celle d'où me viens les bruits de moteur. Et je galope à toute allure vers la sortie du village. Plus que quelques foulées, et je serais loin. J'atteins la sortie du village quelques secondes plus tard. Je quitte cet endroit maudit au triple galop.