Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Ma dernière chasse dans la forêt aux pendus s'était mal finie. Et, encore une fois ces pourritures de bipèdes en étaient la cause. J'avais du laisser là le faisan si appétissant que j'avais mis tant de temps à traquer. Tant d'efforts et de trésor de patience pour rien. Non, je plaisante dénicher cette proie ne m'avait pas pris plus que quelques instants cependant le résultat était strictement le même. Ma proie avait finie entre les pattes des hommes et ca c'était tout bonnement inacceptable. Voilà, la raison pour laquelle je me trouvais ici aux abords du village en cet instant précis.

Dé

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#1 'Dé de Pillage' : 4

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#2 'Dé de Pillage' : 2

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Je me poste discrètement à l'abri d'un mur passablement délabré avant d'évaluer la situation. Je dois calculer mes chances et non pas me jeter dans le tas comme un abruti. Alors, je lève le museau en l'air, tentant par la même de capter une quelconque odeur de canidé et de bipède. Afin, d'évaluer la défense ennemie mais je ne sens rien. Mes sens sont comme anesthésiés. Je suis pris de stupeur. Et renifle le sol boueux afin de vérifier que je ne suis pas frappé de cécité olfactive mais ce n'est pas le cas car j'hume aisément les odeurs se trouvant à mes pattes. Alors, je lève la gueule vers le village et constate la présence d'une épaisse fumée noire dans le ciel. Voilà qui expliquerait le brouillage de mes sens. Je préfère quitter les lieux car tenter un pillage à l'aveugle serait incroyablement téméraire c'est à dire complètement stupide. Qu'importe, je retenterais ma chance plus tard.

Je reviens sur les lieux quelques heures plus tard mais la fumée bien que moins épaisse que tout à l'heure est toujours là alors je fais demi tour et après un soupir d'agacement, prends la direction du territoire de la meute.

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'Dé de Pillage' : 9

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

La persévérance est une qualité que je suis particulièrement fier de posséder. C'est pourquoi malgré mes échecs lamentables d'hier, je suis de retour à l'orée du village des hommes. Les meurtriers philanthropes  à deux pattes me doivent une proie et je viens simplement réclamer mon du. Mais, je vais prendre quelque chose de bien plus massif qu'un faisan tant que j'y suis. Alors, je m'avance prudemment jusqu'à mon abri habituel qu'est la petite maison la plus éloigné du village. Les premières lueurs de l'aube pointent leur nez à l'horizon alors que je me fond dans la pénombre des murs délabrés. Je lève le museau vers les cieux et laisse une bourrasque glaciale m'apporter les informations dont j'ai besoin pour mettre un plan en place. Quelques bipèdes en nombre négligeable et une seule odeur canine. Je suppose que même les bipèdes ont besoin de sommeil. Parfait, c'est comme si on me livrait ma prise sur un plateau d'argent. Je prends le temps de puiser dans mes souvenirs afin de déterminer le chemin le plus efficace vers les enclos. Une fois cela déterminé, je m'élance à toute allure en faisant bien attention à être dans le sens contraire du vent. Mais, la jouer en mode commando me compliquerais la tache. Non, il faut frapper vite et fort et c'est exactement ce que je compte faire. Une dizaine de minutes plus tard, j'arrive devant les enclos. Sans réfléchir, je prends de l'élan et bondis avant d'atterrir parmi les moutons et les vaches. Je me lèche les babines et évalue les proies d'un œil expert. Il n'y a pas de temps à perdre. Leur remue ménage va alerter quelqu'un de ma présence alors je me jette sur une vache. Et plante mes crocs dans ses jarrets. Je relâche ma prise et harcèle l'animal de mes crocs. Déjà, sa course ralentit et je bondis. Je prends la vache à la gorge et reste fermement accroché. L'animal commence à vaciller sous mon poids. Je me dandine dans tous les sens pour accélérer sa chute. Ce qui se produit dans la foulée. J'accompagne le mouvement sans lâcher ma prise. Je tire d'un coup sec et la chair tendre se déchire. Je recommence à de nombreuses reprises et le moins que l'on puisse dire est ce que ce n'est pas beau à voir. Une fois que la vie a quitté la vache. Je commence à dévorer ce que je peux afin de diminuer le poids de la carcasse. La route est longue jusqu'au territoire de la meute. Une fois l'estomac bien rempli, je me mets en route en trainant la carcasse derrière moi. L'aube se lève à peine et bientôt je serais déjà loin.

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'Dé de Pillage' : 9

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Une fois la vache bien au chaud dans le garde manger de la meute, je décide de retourner piller. Est ce présomptueux ? Surement, mais peu de choses procurent de sensations aussi grisantes que le pillage. Et, j'ai besoin de sentir cette sensation d'adrénaline pulser dans mes veines. Je suppose que tout le monde se prépare à la guerre à sa façon. Voilà, la mienne. Je dois apprivoiser le risque et ne plus le craindre mais flirter avec lui. De manière raisonnable tout de même, il ne faudrait pas claquer stupidement. Pour maitriser ta peur tu dois te fondre en elle voilà ce que m'avait dit un solitaire durant mon exil d'avant la bataille finale contre la horde. J'avais assimilé ce conseil et m'efforçais de l'observer à la lettre. Dans quelques jours, nous saurions si j'y suis parvenu. Je prends le même chemin que tout à l'heure et arrive bien vite devant les enclos. Je rampe sous la barrière et pénètre dans le territoire de la volaille le plus discrètement possible mais bien évidemment ces saletés de piafs paillent et courent dans tous les sens. Alors, je bondis sur la première dinde à proximité et lui broie le cou d'un coup de patte avant de l'enfourner dans ma gueule et de déguerpir à la quatrième vitesse avec mon butin. Un sourire victorieux vissé aux babines.

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'Dé de Pillage' : 8

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Mes derniers pillages s'étaient avérés être des succès éclatants. Alors, pourquoi s'en priver. A ce que j'en savais Helya avait marchandée avec le passeur Astaroth. Et, nul doute que cet accord allait nous couter cher, peut être même très cher. Connaissant la réputation de ce canidé. Le prix de ces services ne pouvait qu'être exorbitant. Je n'avais cependant aucune idée du contenu du deal qu'avait passée la louve aveugle et c'était très bien comme ca. Mieux valait que personne ne soit au courant. Cela ne ferait que renforcer l'effet de surprise au moment opportun. Bref, tout cela pour dire que par ses pillages j'atténuais le cout de négociation. C'est avec ses pensées en tète que j'approche silencieusement du village des bipèdes. Je renifle comme d'habitude afin d'évaluer le dispositif de sécurité. Quelques hommes et quelques chiens ce qui est relativement logique. Je prends garde de me trouver dans le sens contraire du vent avant de m'élancer à toute allure à travers les rues sinueuses du village. Je dois de temps en temps me cacher dans un coin sombre et attendre pendant de longues minutes. Mais, je le fais bien volontiers. La prudence avant tout n'est ce pas. Il est loin le temps ou je me jetais dans la gueule du loup le sourire aux lèvres. A l'époque ou je me riais du danger, j'étais psychologiquement instable et je n'avais rien à perdre. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Mais, j'aime le risque et le danger. Il n'y a rien de mieux pour se sentir vivant. Une fois devant les enclos, un sourire victorieux étire lentement mes babines. J'aime quand le plan se déroule sans accroc. Je me glisse sous la barrière de l'enclos et percute lourdement un mouton. Puis, je plante mes crocs dans une de ses pattes avant de lui labourer le ventre de mes griffes. Le mouton remue dans tout les sens alors je me jette sur sa gorge et l'enserre de mes crocs. Une fois que ma proie a rendue l'âme. J'en avale une bonne partie afin de me faciliter le transport. Puis, je traine la carcasse hors du village.

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'Dé de Pillage' : 6

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Le mouton m'avait posé quelques difficultés sur le chemin. Des difficultés que nous qualifierons de logistique, j'imagine. Mais, au final le mouton avait été ajouté à la longue liste de proie apporté au garde manger par mes soins. Mais vous savez ce qu'on dit, jamais deux sans trois. Bon d'accord, cela ne tient pas puisqu'il s'agira de ma deuxième tentative de la journée mais peu importe puisque vous voyez l'idée. Me voilà donc de retour aux abords du village des bipèdes. Cette fois, je ne perds pas de temps à établir un plan. Je me contenterais de faire la même chose que tout à l'heure et cela marchera comme sur des roulettes. C'est pourquoi je m'élance à toute allure en suivant le même chemin que tout à l'heure. Je m'arrête au mêmes endroits et me cache de la même façon. Pourquoi se compliquer la vie ? Hein, je vous le demande. On ne change pas une équipe qui gagne. Un loup expérimenté et un plan bien rodé en l'occurrence. J'atteins les enclos au même moment que tout à l'heure. Cependant, contrairement à tout à l'heure un chien se dresse entre les enclos et moi. Il s'agit d'un molosse d'une taille impressionnante mais croyez moi il m'en faut bien plus pour être impressionné. Je m'élance et le percute à toute allure. L'empêcher de donner l'alarme, l'empêcher de donner l'alarme ! Le chien est projeté contre la barrière derrière lui ce qui semble l'assommer. Contre toute attente, je décide de l'épargner et bondis par dessus l'enclos. J'atterris sur un poulet dont le cou se brise sous l'impact. J'enfourne mon butin entre mes crocs et détale sans demander mon reste.

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'Dé de Pillage' : 12

Force : 100 Endurance : 100 Agilité : 100


Un nouveau jour se lève sur ces terres autrefois dévasté et désormais chaque jour plus rayonnante. Les bipèdes font ils cela pour nous faire baisser notre garde et oublier les pourritures qu'ils sont. Je n'en sais rien mais moi ils ne m'auront pas. Non, ces monstres ne pourront jamais me tromper. Je verrais toujours clair dans leur jeu. Et ce pour toujours et à jamais depuis que vous avez enchainé mon destin au votre en massacrant les miens. Je prends la direction du village des bipèdes et m'y enfonce une dizaine de minutes plus tard à toute allure. Non, ce n'est pas du suicide. Le soleil vient à peine de se lever. Je vais passer en coup de vent. Je rentre les pattes vides, je ressors avec un mouton dans la gueule. C'est aussi simple que cela. Et c'est ce qui arriva une poignée de minutes plus tard.