Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Une piste vers l'inatendu - Nymeria

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Ven 21 Aoû - 0:28

Une piste vers l'inattendu


F : 8 / A : 10 / E : 8
Nymeria & Sköll


"Le Marais Griffes Vertes" était le lieu de chasse que Sköll préférait. Les proie y était présente et les points d'eau bien nombreuses.
Les arbres et les plantes vertes, le son caractéristique de l'eau qui coulait et les autres bruits propre à ce lieu complétait à son charme, malgré qu'on puisse se coincer les pattes dans le sol bien boueux. Par contre, ce salir les pattes pour attraper un bon repas, ce n'était rien. L'important, c'était de résister à la famine coûte que coûte et il y arrivait jusqu'ici.

Ce jour-là, alors que le soleil commençait à peine à arriver à son zénith, il était de nouveau dans les marais. Il avait pu manger suffisamment ces derniers jours et la faim ne tiraillaient donc aucunement son estomac, mais c'est justement pour cela qu'il retournait chasser. Alors que la faim ne le dérangeait plus, c'était idéal pour attraper au moins une proie pour la mettre en réserve, quelque part dans un trou qu'il aurait creusé. Une portion qu'il garderait aussi longtemps qu'elle serait bonne à manger pour la période plus difficile, où la famine guetterait.

Bref, Sköll cherchait une quelconque piste avec ses capacités et ses cinq sens. Seulement, ce qu'il capterait pourrait bien être d'un autre genre qu'une simple proie. Une divine ou effroyable surprise, il pourrait trouver.
Le loup tricolore verrait peut-être sa journée changer de tournure.
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Ven 21 Aoû - 18:27

ma proie
f. 100 - a. 100 - e. 100

Elle s'était leva bien avant le soleil ce jour là malgré la fatigue qu'elle ressentait. Ces derniers jours furent mouvementé pour la jeune louve qui avait bien du mal avec ce nouveau rythme. Entraînements, négociations et recrutements mais, également, les préparatifs pour la réunion qui servira à savoir qui deviendra intendant parmi la meute. La grise allait devoir se charger de cela et son amie avait commencé à lui expliquer, fort heureusement d'ailleurs sinon elle se serait perdu en moins de deux …

Sortant de sa tanière, la louve s'étira longuement tout en baillant avant de s'ébrouer et quitta les terres Esobek pour aller chasser. Aujourd'hui elle n'avait guère envie de piocher dans le garde manger, non, elle avait envie de viande fraîche, de sang chaud. Ses pas la mène jusqu'aux marécages, endroit commençant peu à peu reprendre en beauté et fertilité, endroit où les animaux commencent à se rassembler pour profiter de cette nouvelle herbe fraîche et de cette eau bien moins pollué. Entre autre, un endroit parfait pour chasser !

Une fois arrivée aux limites des marécages, la louve commence à entreprendre sa chasse, truffe au sol, elle hume les lieux, cherchant une piste intéressante à chasser. Une odeur se détacha des autres, attirant ainsi son attention. Elle remonta la piste, marchant d'un pas rapide avant de ralentir, commençant à s’aplatir au sol tout en se rapprochant de sa cible … Là, un chevreuil blessé … Un trou se trouve au niveau de sa hanche gauche, du sang encore frais s'en échappant. A cette délicieuse odeur la louve se lécha les babines, s'approchant davantage. Le prédateur reste attentif, prête à surgir le moment venu et, lorsque l'attention du cervidé semblait être ailleurs, elle bondit hors de sa cachette et se rua son sa proie qui, prise de panique, cherche à s'enfuir. Elle ne mit pas longtemps à lui faire la chasse et, se jetant sur sa croupe, fit trébucher le chevreuil au sol avant qu'elle ne se jette à sa gorge pour l'achever.

Si sa chasse était parfaite, quelque chose la dérange, une odeur … Trop proche à son goût … Levant la tête elle vit alors l'imposant loup roux posté devant elle. Encore un roux … Arès ? Non, il ne s'agit nullement du guerrier Esobek. Si leur carrure est similaire, leur odeur et leurs yeux sont différent. Celui-ci ne porte aucune odeur appartenant à une meute et ses yeux sont de couleur verte. Automatiquement, les babines de la grise se retroussèrent, dévoilant une rangé de dents blanche et, tout en prenant une posture défensive au-dessus de son butin, fit naître le reflet d'un des timides rayons du soleil sur son collier de fer.

« Ne pense même pas à t'approcher. »

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Sam 22 Aoû - 0:24

Une piste vers l'inattendu


F : 8 / A : 10 / E : 8
Nymeria & Sköll


Il agita ses oreilles aux extrémités noires, écoutant le moindre petit bruits que trahissait les brindilles et les feuilles qui recouvraient le sol mouillé. Son nez humait l'air pour détecter les odeurs variées des marais, à la recherche d'une qui le tenterait à la poursuivre pour trouver une proie. Ses yeux perçants aux teinte vertes profondes évaluaient chaque parcelle de terrain qui l'entourait et qui était à la porter de sa vision.
Le loup essayait de dépister tout indice pouvant lui servir.

Son odorat sentit une odeur âcre, lui signalant la présence d'un chevreuil. Puis, une odeur de sang frais chatouilla son nez qui se retroussa. L'animal était blessé, mais Sköll ne détectait pourtant pas de prédateur susceptible de l'avoir abattu et de s'en repaitre. Il décida néanmoins de suivre l'odeur qui le mena vers des emprunte propre aux chevreuils. Il suivit ainsi les deux pistes en adoptant un trot soutenu.
Un craquement sourd le fit brusquement s'aplatir au sol et redoubler d'attention pour ne pas se faire détecter à son tour par la proie.

L'animal était encore bel et bien vivant. Une vilaine blessure d'où le sang coulait semblait visiblement affecté le chevreuil qui semblait distrait par quelque chose. C'était parfait, parce que Sköll n'était pas non plus au meilleur de sa forme. Il avait lui aussi une blessure à la patte arrière gauche qui guérissait bien, mais qui le ralentissait tout de même. Il se demandait pourtant s'il serait judicieux de s'attaquer à un gros gibier alors qu'il devrait peut-être attendre un rétablissement complet. Il sentait le chevreuil nerveux et il savait que plus il attendait, plus la proie aurait l'occasion de le débusquer. Sköll s'apprêtait à bondir, mettant ses doutes de côté. Tendant les muscles, il retroussa les babines pour laisser à découvert ses crocs. Il était prêt à surprendre son gibier que ce dernier détala soudainement.

Le loup suivit la scène qui se déroula en moins d'une minute sous ses yeux verts foncés. Une forme grise et blanche qui sauta avec agilité sur le chevreuil qui tomba au sol pour ne pas se relever. Alors que le second prédateur mettait fin à sa vie, Sköll se lécha les babine en signe de réflexion. Visiblement, ils étaient deux prédateurs chassant la même proie. Aucun d'eux ne s'étaient ni sentit, ni vue et ni entendue. Tout d'abord, les deux étaient face au vent pour ne pas que la proie les détectent et, ensuite, leur attention était tourné vers la chasse et non vers une éventuelle rencontre.

Le loup à la fourrure tricolore se redressa sur ses longues pattes et s'avança tranquillement pour sortir des fougères où il était tapit. Ce n'était qu'une question de temps avant que l'autre prédateur ne se rende compte lui aussi qu'il n'était pas seul.
Tandis que le loup éduqué en vain par les hommes s'assoyait tranquillement, son interlocuteur tourna son regard ambré vers lui en adoptant une posture de défense.

Sköll prit le temps d'observer le prédateur qui s'avérait être une louve. Une fourrure grise peu épaisse, mais un petit corps permettait l'agilité, on ne pouvait manquer les deux yeux d'un réconfortant ambré. Pourtant, son attention se portait sur le collier de fer qui venait des hommes sans aucun doute. Il détourna les yeux de ce collier qu'il avait pu heureusement éviter en restant enfermé dans une cage peu pratique, étant donné sa fuite.
La louve avait une odeur bien à elle, plutôt agréable si Sköll devait être franc, mais accompagné également de celle d'une meute, les Esobecks.

« Ne pense même pas à t'approcher. »

Il comprenait sa réaction, mais il ne comptait pas faire une tentative pour lui prendre sa proie. Elle l'avait pisté, elle l'avait tué, elle l'avait mérité. D'ailleurs, il était blessé. Et, cette fois, il n'y avait aucun doute au fait qu'il ne pouvait en aucun cas se permettre un combat.
Sköll hocha la tête à la belle louve lui faisant face, ne disant rien. Son attitude était décontractée, c'était suffisant pour lui signifier qu'il n'approcherait pas si elle ne le voulait pas.
Dans un grognement nullement menaçant, il prit soin de mettre moins de poids sur sa patte arrière gauche qui avait salement été blessée par les pointes acérés d'un piège à loup.

Ce piège à loup évidemment posé par les hommes, il n'avait pu s'empêcher de comprendre que le trou de la blessure à la hanche du chevreuil ne pouvait provenir que d'une chose. Pouvant être mortel pour tout être vivant, il avait vu les hommes manier ces armes à feu dont le bruit retentissait fortement avant que la balle ne transperce la chair. Le loup roux ne pouvait qu'espérer que les hommes n'avaient pas suivit l'animal, mort depuis peu, après avoir tenté eux-mêmes de le tuer.
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Sam 22 Aoû - 1:17

mal à l'aise
f. 100 - a. 100 - e. 100

Malgré la menace lancé par la louve, le mâle ne semble nullement effrayé et, resta planté là à l'observer, totalement détendu. Ne venait-il donc pas pour lui voler sa proie ? D'ailleurs pourquoi n'avait-elle pas capté sa présence ? Probablement parce qu'à ce moment-là sa chasse attirait toute son attention. Pour toute réponse, le roux avait hoché la tête sans dire le moindre mot, docile, un peu trop peut-être pour cette première rencontre, la Esobek ne put retenir un grognement face à cela. Méfiante, comme à son habitude, elle se méfie toujours des loups un peu trop décontracté qu'elle ne connaît pas. Elle ne le quitte pas du regard, voulant s'assurer qu'elle ne craint rien même si elle ne ressent pas la moindre hostilité amenant de ce loup. Elle baissant un peu plus les oreilles en achevant un grondement et passa sa langue sur ses babines, récoltant un peu du sang de sa proie qui macule ses babines. Se radoucissant légèrement, la louve se redressa, abandonnant sa posture défensive mais, ne reste pas moins sur ses gardes, assez de fourberie, elle préfère être méfiante que de se faire avoir bêtement.

Debout au-dessus du chevreuil mort, la louve garde ses yeux plantés sur le mâle bien trop calme à son goût dans une pareille situation. Se pensait-il suffisamment fort pour ne pas la craindre ? A moins qu'il ne soit réellement du genre pacifiste mais, une autre théorie germe dans son esprit, peut-être n'est-il pas en état de se disputer la moindre proie, elle n'en sait rien mais quelle importance en soit ? Elle aurait bien récupéré sa proie pour la ramener sur ses terres mais, le regard du loup posé sur elle la perturbe, que veut-il ? Et qui est-il d'ailleurs ? Elle n'a pas souvenir d'avoir croisé ce loup d'autant que les loups roux ne courent pas les terres, quoique, l'une des nouvelles recrues de la meute est un loup roux également, à croire qu'il y a eu une migration, à la plus grande peine de la louve qui n'arrive à se détacher de l'image de celui qu'elle pensait être son loup mais qui a finit par partir avec une fausse promesse sans jamais revenir, la laissant livré à elle même, de nouveau seule …

Commençant à être mal à l'aise dans cette situation qu'elle ne maîtrise pas et qu'elle ne comprend pas, elle finit par rompre le silence.

« Que veux-tu et qui es-tu ? »

Son jappement s'était fait neutre, ayant refoulé l'agressivité d'au début dans un coin car, celle-ci n'avait pas sa place là, du moins, pas tant qu'il ne cherchait pas à se jouer d'elle. Si son ton est adouci, son regard lui se fait toujours dur, méfiant, n'osant le quitter une seule seconde du regard de peur qu'il ne soit plus là et cherche à s'en prendre à elle avec fourberie.

Elle secoua la tête, son collier bougeant de façon gênante autour de son cou, elle l'ignora toutefois, habitué à ce fardeau. Passant de nouveau la langue sur ses babines, elle cherche à se débarrasser du sang qui y reste sans pour autant regarder ailleurs, non, tant qu'elle ne sera pas sûr des intentions de ce loup, elle ne le quittera jamais du regard quoique, même si elle savait, le ferait-elle ? Non car il est bien trop facile de faire semblant pour ensuite vous mordre par derrière ...

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Sam 22 Aoû - 18:37

Une piste vers l'inattendu


F : 8 / A : 10 / E : 8
Nymeria & Sköll


Le loup contenait au fond de lui le geste féroce que son instinct lui dictait. Il sentait la force et l'impulsivité de l'envie, l'irrésistible pensée sauvage de se jeter sur la louve. Pourtant, il ne voulait pas de ce gibier. La nature était tout autre, mais Sköll n'arrivait pas à en saisir l'origine.
Le grognements qui s'échappa d'entre les crocs de la louve grise n'aida en rien, faisant naître une fugace étincelle de cette fourberie que tout deux devaient contrôler. Il n'avait pu s'empêcher de regarder brièvement la chasseuse qui le fixait si intensément de ses yeux ambré emplie de méfiance. Alors qu'il tentait de garder le contrôle sur lui-même, celle qui lui faisait face s'adouci suffisamment pour abandonner son attitude défensive. Son grondement s'atténua et ses oreilles se baissèrent. Tandis que le loup tricolore se levait, ne démontrait toujours aucune hostilité.

L'ambiance était effectivement des plus étrange et Sköll ressentait de plus en plus le malaise qui s'installait. Il n'était pas très sociable, mais il n'avait jamais vécue une telle rencontre. Il ne pouvait définir si c'était positif ou négatif. Il n'avait aucun contrôle sur la situation, mais cela ne lui importait peu.
Se levant sur ses longues pattes, il fit quelques pas en restant éloigné. Il la contournait avec lenteur, se léchant les babines doucement en entrant de nouveau en réflexion. Il ne pouvait pas faire grand chose pour le moment pour rectifier l'ambiance qui se faisait quelque peu lourde. Il se contenta donc de bien répondre aux questions de la louve.

« Que veux-tu et qui es-tu ? »

Sköll s'arrêta et lui fit face en affichant un léger sourire amusé. La grise faisait preuve d'efficacité et elle savait posé les bonnes questions.

« Je me nomme Sköll... »

Sa voix était plus grave que la sienne, naturellement, mais elle était également plus chaude, plus réconfortante. Il ne cachait pas son côté familier qui ressortait avec autant de facilité qu'il était facile de se méfier.
Le loup roux n'avait pas été appelé par ce nom depuis que les hommes l'avaient fait leurs. Jamais le loup n'avait pu apprécier le nom que ces bipèdes lui donnait. Sa liberté retrouver depuis environ un mois, il savourait se qu'il n'avait jamais pu vivre en tant que loup.

« La blessure de ta proie n'est pas... naturel. »

Si elle voulait plus d'explication, elle devrait exposer ses interrogations. Seulement, Sköll avait jugé qu'il n'avait pas besoin de dire plus. Le collier en fer solidement attaché lui démontrait qu'elle avait côtoyé les hommes quelques temps. Elle devait donc sûrement connaître les redoutables armes à feu.
Il pencha légèrement la tête en la regardant de ses yeux verts profonds et chaleureux en signe qu'il voudrait bien savoir lui aussi à qui il avait l'honneur.
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Dim 23 Aoû - 13:04

blessure des hommes
f. 100 - a. 100 - e. 100

Il lui tournait autour, calmement, elle le suivait du regard, méfiante. Tout sauf hostile, la louve se demandait bien qui pouvait être ce loup pour être aussi décontracté. Elle l'interroge et, il répondit, sans chercher à se faire prier, sans chercher à tourner la question comme bon lui semble, pas comme l'avait fait le loup noir, ce Navnik, oh qu'il avait dû s'amuser à se jouer d'elle à la faire enrager à force d'esquiver ses questions mais le petit jeu s'était également retourné contre lui. Pour une fois, elle ne faisait pas face à un loup qui cherchait à se jouer d'elle, du moins, ce n'est pas l'impression qu'il donnait et elle ne savait pas si elle devait faire confiance en ses paroles malgré tout.

Il lui donna seulement un nom, rien que ça, il ne lui en dit pas plus mais au moins, il avait donné un nom, si toutefois celui-ci était réellement le sien mais, rien dans le ton de sa voix montrait qu'il mentait. Pour une fois elle décide de croire celui qui se trouve en face d'elle. Elle ne dit rien, elle n'en eut pas le temps, il lui pointa la proie qu'elle avait achevé il y a peu, le fait que sa blessure n'était pas naturelle et elle n'eut aucun mal à savoir de quoi il parlait. Lui aussi avait repéré la blessure sur la cuisse de l'animal, lui aussi avait compris qu'il ne s'agissait pas d'une blessure naturel. En avait-il déjà eu une de similaire pour connaître cela ? Possible. Fort heureusement pour la grise, jamais elle n'a eu une blessure similaire si ce n'est les entailles laissé sous sa fourrure causé par les coups de fouet répété des Hommes.

« Oui, les Hommes devaient probablement la traquer avant de la perdre sa trace. »

Cela était même certains et, évidemment, en ayant repéré cette blessure, la louve s'était assuré que nul odeur d'Homme se trouve dans les parages ou de l'un de leur cabot galeux. Le chevreuil a dû courir longtemps pour fuir les armes cracheurs de feu des Hommes pour avoir perdu autant de sang car la course entre la louve et elle fut de courte durée avant qu'elle ne perde la vie.

La tête légèrement penché, le mâle la regardait et, elle comprit ce qu'il attendait. Il s'était présenté alors, elle pouvait bien faire de même, non ? De toute manière le caché ne servirait à rien car, maintenant, elle commençait à être connu des meutes, après tout, elle était présente le jour de cette conquête foireuse, quoiqu'ils doivent ignorer son grade à moins que l'un des Esobek ne l'ai hurlé sur toutes les cimes d'arbres.

« Mon nom est Nymeria. »

Finit-elle par lui avouer. Ses oreilles s'étaient redressé sur sa tête mais, elles ne cessèrent de pivoter au moindre petit bruit. Si il y a bien une chose qu'elle n'aime pas c'est resté sur place dans un endroit à découvert comme celui-ci, n'importe quel autre prédateur, loup, voir même les Hommes pourraient arriver à tout moment et elle n'avait guère envie de croiser ces derniers.

Laissant de nouveau son regard passer sur le mâle, elle constate que celui-ci semble prendre appuie plus sur une patte que l'autre et elle pencha légèrement la tête sur le côté.

« Blessé ? »

Dit-elle simplement en pensant que c'est probablement pour cette raison que le mâle ne cherchait pas à la provoquer sous peine d'être davantage blessé.

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Dim 23 Aoû - 23:44

Une piste vers l'inattendu


F : 8 / A : 10 / E : 8
Nymeria & Sköll


Sköll n'avait pas connu la douleur d'un de ces projectiles sortant d'une arme à feu. Cependant, il avait vu les dégâts que cela pouvait causer.
Lors des chasses, les hommes utilisaient ces mêmes armes à feu qui leur avait servi à s'entre-tuer durant la guerre. Ils avaient ainsi une plus longue portée leur permettant de ne pas trop s'approcher, eux qui faisait tant de bruits. Dépourvus également de griffes et de crocs, cela leur donnait une chance en plus d'attraper des proies. Le loup ne se souvenait que trop bien des coup de feu retenttisant dans la forêt, fort et puissant. Les proie mourrait sur le coup ou se vidait de leur sang pour tomber en essayant de fuir, mais les hommes les rattrapaient inévitablement.
Ce que Sköll craignait, c'était justement que les bipèdes aient manqué le coup mortel et qu'ils soient maintenant à la recherche de leur cible. Ne pas sentir l'odeur des hommes ne signifiait pas qu'il avait abandonné la traque contre le chevreuil. L'animal avait perdu du sang et ce liquide rouge s'était déposé partout sur son passage. Les feuilles, les branches cassées, à même le sol... Il suffisait aux hommes de suivre la piste que leur donnait le sang pour remonter jusqu'à la proie, mais également jusqu'aux deux loups.
Le loup avait vécu 4 ans durant avec ces êtres qui se croyaient tout permit, leur manière de chasser n'était pas inconnu de lui. Du moins, il en savait un minimum pour savoir que les hommes n'auraient pas abandonnés leur proie si facilement.

« Oui, les Hommes devaient probablement la traquer avant de la perdre sa trace. »

Il s'abstint de tous commentaires.
Elle pouvait très bien avoir raison et il avouait l'espéré. Le chevreuil pouvait avoir devancé les hommes, assez pour qu'ils décident de rebrousser chemin. Pourtant, c'était une belle proie qui valait la peine qu'on la poursuive. Les oreilles dressées, Sköll restait à l'affût des alentours. La louve faisait le même geste, les oreilles redressées, droites, attentives, pivotant aux bruits venant des marais.

« Mon nom est Nymeria. »

Le loup à fourrure tricolore fit un petit sourire en continuant son avancer autour d'elle.

« Un doux prénom. »

Affirma-t-il doucement.
Scrutant les marais à travers la végétation, il détourna son attention sur la louve lorsqu'elle s'adressa de nouveau à lui. Il posa son regard profond sur elle.

« Blessé ? »

Sköll hocha la tête. Il appuyait effectivement son poids sur une patte plus que sur l'autre au niveau de ses pattes arrières. C'était une des raisons pour laquelle il n'avait pas attaqué la louve, mais il n'avait également pas besoin de cette proie. S'arrêtant en se retrouvant face à elle, il grogna de mécontentement.

« Les hommes n'apprécient pas les loups. »

Tout deux pouvaient en témoigner, tout deux avait vécu parmi ces êtres ignobles. Sköll était marqué par l'élevage de ces bipèdes et cette Nymeria gardait ce collier de fer en un souvenir cruel.
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Lun 24 Aoû - 13:25

un service contre une part
f. 100 - a. 100 - e. 100

Le mâle continuait de lui tourner autour, ce qui ne la mettait pas vraiment à l'aise, elle avait l'impression d'être la proie et non le prédateur, elle avait l'impression que le mâle pourrait l'attaquer à tout moment si il le souhaitait mais, il ne le ferait pas car, comme elle l'avait remarqué, il est blessé et la blessure ne semble pas lui faire du bien. Une blessure provoqué par les Hommes, encore … A croire que les accidents dû aux bipèdes ne cessent de se multiplier, le compagnon de son amie en avait fait les frais et d'autres rapporter aussi ce problème, tout comme elle …

Oui, les Hommes n'apprécient guère les loups, pour quelle raison ? Elle l'ignore, peut-être une histoire de territoire ou de proie car après tout, eux aussi sont obligé de chasser pour se nourrir. Elle réfléchit un instant avant de regarder derrière elle, ses oreilles se baissant légèrement. Les Hommes ne chassent pas comme eux et, peut-être sont-ils en train de traquer le chevreuil à l'aide du flaire de leur chien, si cela est le cas ils risqueraient d'arriver jusqu'à eux, elle devait amener sa proie ailleurs … Mais elle ne pouvait pas non plus fausser compagnie à l'imposant loup à le laisser traîner la patte alors que peut-être des Hommes sont sur leur trace. Puis, la nostalgie de lorsqu'elle était solitaire lui revint à l'esprit.

« Si je te laisse une partie de cette proie, m'aideras-tu à l'amener dans un endroit où les Hommes ne risqueront pas de venir nous trouver ? »

Partageait ne lui plaisait pas plus que cela mais en même temps, tout service doit être payé et si le mâle l'aide, cela est tout naturelle qu'elle le paye en conséquence, d'autant qu'avec sa blessure il doit avoir bien du mal à chasser et tout cela à cause des pièges posés par les Hommes.

Elle attendit la réponse du mâle, son ouïe guettant le moindre bruit suspect, son flaire à l’affût de la moindre odeur qui pourrait passer devant elle, elle garde toutefois son regard posé sur le roux.

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Lun 24 Aoû - 20:23

Une piste vers l'inattendu


F : 8 / A : 10 / E : 8
Nymeria & Sköll


Cette rencontre était tout ce qu'il avait d'imprévue. Face à un inconnu, le loup et la louve avaient une réaction tout à fait différente. Alors que Sköll restait calme, trop même pour la louve, essayant tant bien que mal d'évaluer la situation, sans toutefois savoir comment agir envers elle. Nymeria semblais peu à l'aise et peut-être désireuse de partir avec son butin de sa chasse réussit. Mais le loup roux était devant elle, ne lui bloquant pas le passage, mais elle ne pouvait lui fausser compagnie.
Pourquoi Sköll restait-il là ? Il n'y avait rien qui le retenait. Pas même la proie qu'il ne pouvait se permettre dû à sa blessure à sa patte arrière gauche. Le loup à la fourrure tricolore ne savait pas quoi en pensé. Effectivement, pourquoi ne s'éloignait-il pas comme tous loups solitaires l'auraient fait en face d'une louve appartenant à une meute ? Sköll avait été élevé par les hommes dans un but ignoble, mais cela changeait-il vraiment quelque chose ? Sûrement que son côté énigmatique y était également pour quelque chose, avec une petite dose de curiosité peut-être.

Il n'eut pas l'occasion d'y réfléchir davantage, la louve détourna son regard qu'il n'avait pas vu plus méfiant pour jeter un coup d'oeil derrière elle, les oreilles baissées. De courte durée fut ce répit pour le loup qui sentit très rapidement le regard perçant revenir sur lui.

« Si je te laisse une partie de cette proie, m'aideras-tu à l'amener dans un endroit où les Hommes ne risqueront pas de venir nous trouver ? »

Il plissa les yeux, se léchant les babines. Il était franchement surprit de cette demande plus qu'équitable. Seulement, il se posa la même question que la louve. Pouvait-il lui faire confiance ? Après tout, pourquoi lui ferait-elle une offre, il n'était qu'un loup insignifiant parmi tant d'autres.
Il prit le temps de peser le pour et le contre, restant également attentif de son environnement.

« Je vais t'aider... »

Il s'approcha de quelques pas, observant sa réaction à son approche. Il devait pourtant s'approcher pour l'aider à transporter la belle proie.

« ... Mais je veux être soigné. »

Un sourire amusé étira ses babines. Il était vrai qu'il avait du mal à chasser depuis qu'il s'était blessé, mais il avait au moins pu attraper les deux proie qui le maintiendrait pour le mois. Et d'ailleurs, la viande pourrait disparaître bien vite contrairement à un loup qui pourrait le soigner. Par conséquent, il trouvait plus avantageux de se faire soigner que de récupérer un peu de viande. Il devait sûrement y avoir des guérisseurs/guérisseuses dans sa meute.
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Jeu 27 Aoû - 18:28

service accepté
f. 100 - a. 100 - e. 100

Elle lui demande de l'aide, pourquoi ? Tout simplement pour ne pas le laisser derrière car, quelle louve serait-elle d'abandonner un de ses congénères alors que des Hommes peuvent arriver à tout moment ? Non elle ne le peut pas, surtout que le mâle n'a rien fait pour mériter cela puis, peut-être est-ce parce que le fait qu'il soit solitaire réveil en elle quelques souvenirs nostalgiques, même si sa vie de solitaire ne lui a rien apporté depuis sa naissance si ce n'est malheur et tristesse. Non, elle n'avait plus rien à regretter de sa vie d'avant, si ce n'est peut-être le fait de se sentir libre, loin des conflits mais, il faut parfois faire quelques sacrifices pour pouvoir jouir enfin d'avoir une famille autour de soi, prête à vous épauler à tout moment enfin, les Esobek seront-ils prêt à l'épaule ? Pour sûr, elle sait que son amie sera toujours là pour elle et cela quoiqu'elle fasse.

Sortant de ses pensées, elle ne savait pas si elle devait être étonné du fait que le loup accepte de l'aider ou, le fait qu'il demande à avoir des soins au lieu de nourriture. La louve le fixe sans trop savoir quoi lui répondre pour le coup, que pouvait-elle faire pour l'aider ? Lui faire voir un guérisseur ? Mais qui ? L'un de sa meute ? Il va bien falloir oui mais, comment réagiront-ils ? Ma foi, ce loup n'a rien fait à sa meute alors, peut-être que cela passera puis, le vieux guérisseur a toujours cette tendance à soigner tous les loups dans le besoin, qu'importe s'ils sont Esobek ou solitaires alors, pourquoi pas ? Puis il est vrai qu'elle va lui demander un effort à transporter l'animal et ainsi le faire forcé sur sa patte blessé, alors, autant lui permettre d'être soignée.

Elle se recule de la proie morte pour ne plus se trouver au-dessus.

« Très bien, par contre, tu as intérêt à te tenir à carreau sur les terres Esobek si tu ne veux pas voir ton autre patte blessé. Allons y. »

Elle attrape alors l'une des pattes du chevreuil et laissa le solitaire en faire de même pour pouvoir transporter l'animal jusqu'aux terres Esobek ...

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Ven 28 Aoû - 3:14

Une piste vers l'inattendu


F : 8 / A : 10 / E : 8
Nymeria & Sköll


Il sentait pour la énième fois le regard ambré de la louve se poser sur lui, insistant et méfiant, mais il n'y porta pas attention. Il se contenta d'attendre patiemment qu'elle se décide, qu'elle prenne un choix. Elle pouvait aussi bien accepter que refuser. Selon lui, elle n'avait rien à perdre. Quoique, peut-être la proie en tant que tel, mais il n'en avait pas vraiment besoin.
Elle semblait réfléchir et, finalement, elle se décala de côté pour dégager la voie. Elle avait décidé de bien vouloir le faire soigner contre l'aide qu'il lui apporterait en transportant le chevreuil avec elle.

« Très bien, par contre, tu as intérêt à te tenir à carreau sur les terres Esobek si tu ne veux pas voir ton autre patte blessé. Allons y. »

Sköll sourit, amusé de ses paroles. Il était presque toujours calme et il n'était pas assez stupide pour faire une erreur dans un territoire habité par une meute. Il ne voulait pas s'attirer les foudres de personne et encore moins celle d'une meute complète. Il consentait à aider, mais sans que personne ne connaisse l'importance de son rôle. Il ne se faisait, ainsi, pas d'ennemis connus.
Alors qu'il la voyait prendre l'une des pattes de l'animal mort, Sköll s'avança. Il saisit directement le cou pour avoir une meilleure prise et souleva une partie du poids de la proie qui n'avait eu aucune chance. Chacune des pattes du loup roux devait forcer un peu plus et sa patte arrière gauche, celle blessée, trembla légèrement avant de prendre un pas s'adaptant à la fois à la douleur et au rythme de la louve.

L'inattendu rend parfois service (suite)
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