Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le loup à la fourrure tricolore suivi la louve grise sur le territoire Esobecks. Tout deux tenaient fermement le chevreuil, Sköll au niveau du coup et Nymeria une des pattes de l'animal mort. Elle voulait sûrement mener sa proie au garde-manger. Quoiqu'il en soit, le loup se retrouva dans les Collines Escarpées. Il avait soigneusement évité les territoires appartenant aux meutes, c'est pourquoi il ne connaissait nullement les lieux qu'il franchissait à l'instant. Comme presque partout, les collines avaient été ravagée par la guerre des humains. Ce n'était pas des collines à l'herbe verdoyante et aux fleurs parfumées. La terre était retournée, comportant de long sillon gâchant le paysage qui aurait dû être magnifique. Les animaux n'étaient pas les seuls touchés par la folie des hommes, la nature en souffrait également.
Sköll souffla, raffermit sa prise autour du cou du chevreuil de ses crocs acérés et chassa les images qui envahissaient son esprits. Il détestait... Non ! Il haïssait les bipèdes. Ils détruisaient tous sur leur passage et cela ne les affectaient pas, ou peu. Ils ne pensaient qu'à leur confort, leur survie. Le reste n'avait pas d'importance. Et ces Traqueurs... Ceux qui l'avaient élevé en croyant avoir tous les droits sur lui. Ils lui avaient appri à chasser et ils l'avaient entrainé, mais il n'en était pas reconnaissant. Sa mère, la louve qu'il avait tué 4 ans auparavant, l'aurait mieux fait qu'eux. Les cicatrices que le loup roux gardait sur son ventre en était la preuve. On ne pouvait les voir, mais c'était le but. Les hommes portaient une attention particulière pour l'apparence. C'est ainsi que Sköll dû subir chaque punissions sur le dos, dans une position soumise, les dents serrées en sachant ne pouvoir s'échapper dès lors. Mais c'était du passé. Il s'offrait une nouvelle vie, malgré que le futur lui restait flou.
La grise le conduisit vers une tanière. En fait, c'était une petite grotte dans le flanc d'une dune. Ce ne pouvait visiblement pas être la tanière de la meute, trop petite, malgré que pas non plus étroite. Pourquoi le menait-elle dans une tanière reculée ? Nymeria appartenait à une meute, il n'y avait aucun doute. La raison était tout autre. Soit elle préférait la solitude pour être en paix, éloigner de toute présence. Soit elle était simplement trop méfiante à son égard. Cela ne lui importait peu, de toute manière. Il ne tenait pas à rencontrer les membres de la meute. Alors, tant qu'elle comblait sa part du marché, si l'on pouvait considérer leur échange de services comme cela, Sköll serait satisfait. Il ne demandait pas plus. Il s'arrêta au pied de l'entrer et déposa la carcasse du chevreuil au sol.
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Dim 30 Aoû - 1:35
laisse toi faire
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Les deux loups ont marchés sans rien dire, transportant la chevreuil que la louve a abattu. Tout en avançant elle réfléchissait, pouvait-elle vraiment l'amener jusqu'à chez les Esobek ? Non, bien sûr que non mais, elle ne peut pas non plus le laisser alors qu'elle lui a promis de le faire soigner en échange de son aide. A défaut de le guider jusqu'à la tanière d'un guérisseur, car elle ignore si l'un d'eux sera d'accord ou, tout bonnement pour garder le secret de leur emplacement, elle se décide d'amener le mâle jusqu'à sa propre tanière, loin de la cave des Esobek, perdu dans les collines et à quelques mètres des champs des Hommes, pour son plus grand plaisir … Tôt ou tard, il lui faudra trouver un moyen de les faire déguerpir d'ici avant qu'ils ne s’étalent davantage mais en même temps, grâce à leur intervention, les proies se font plus présente dans les collines, chose qui n'est pas négligeable …
Arrivant à sa tanière, la louve fit halte, forçant le solitaire à en faire de même et déposèrent la carcasse sur le sol. Elle fit signe au roux d'attendre et tira l'animal jusqu'à l'intérieur de sa tanière. Pour le coup, elle ne ramènera pas celle-ci au garde manger mais la gardera pour elle et son fils. A l'intérieur de la petite tanière, aucune trace de son fils, celui-ci doit se trouver avec les autres. Elle déposa la carcasse dans un coin avant de ressortir et fit signe au solitaire d'entrer. Au moins il attira moins l'attention des autres. Se rapprochant de l'imposant mâle roux, la femelle se met à flairer sa patte, n'étant pas guérisseuse elle ne peut pas juger complètement la blessure du loup mais, elle sait s'occuper de blessure bénigne, pas le choix après tout lorsqu'on vit seul en tant que solitaire ou qu'on se retrouve entre les mains de bipède. Elle leva la tête pour fixer le roux.
« Reste ici, je vais voir si un guérisseur est disponible sinon je viendrais avec ce qu'il faut. Si un loup vient, tu lui diras que tu es l'invité de Nymeria et que s'il a quelque chose à redire, qu'il vienne me trouver. »
Sur ces paroles, la louve sortir de sa tanière et se mit à galoper jusqu'à la tanière de l'un des guérisseurs. Oui, il arrivait parfois que la louve fasse preuve d'autorité, une nouvelle part d'elle en train de germer, une part qui l'étonne toujours autant mais, qui l'effraie également. Elle qui était pourtant si timide la voilà capable de menacer n'importe quel loup sans avoir peur. Oh elle ne fait pas cela par pur plaisir, bien sûr que non, elle le fait lorsque cela est nécessaire.
Une fois arrivé à la tanière de l'un des guérisseurs, elle échangea quelques politesses avec avant de lui expliquer la situation. Visiblement occupé ou, ne souhaitant pas se mêler à un solitaire qu'il ne connaît pas, le guérisseur donna ce dont la louve a besoin pour panser la blessure du mâle tout en lui donnant des instructions. Sève de chêne et une sorte de récipient en métal qu'elle tenait par une poignée, elle retourna jusqu'à sa tanière, faisant halte près d'un point d'eau et y laisse tomber la sève au fond avant de reprendre le seau pour puiser de l'eau avec.
Arrivé dans sa tanière, elle dépose le seau non loin du roux.
« Couche toi et met ta patte blessé en évidence. Aucun guérisseur n'est disponible mais j'ai ce qu'il faut. »
Le loup à la fourrure tricolore aux teintes de roux regarda aux alentours. Les Collines étaient un bon emplacement et il observa cet environnement pendant que la louve emmenait la carcasse du chevreuil dans sa tanière. Sa patience fut de courtes durées, nullement mise à l'épreuve. La grise ressortit le bout de son museau pour lui faire signe qu'il devait entrer. Pénétrant dans le petit trou noir dans lequel il put passer en frôlant la terre de son dos, son odorat fut frappé par trois odeurs distinctes. Évidemment, celle de Nymeria était bien présente. Mais, apparamment, elle ne vivait pas seule. Deux mâles... Jeunes. Ainsi, donc, la louve grise et blanche avait des petits. Pourtant, Sköll ne décelait pas de la présence d'un mâle susceptible d'être le compagnon de la Esobeck et le père des petits. Campé sur ses pattes solides, il plissa les yeux pour s'habituer à la pénombre alors qu'il apercevait de plus en plus clairement la louve s'approcher de lui. Mettant de côté ses réflexions, il la regarda se pencha sur sa patte arrière gauche et elle vint flairer la chair légèrement labouré par les pointes d'un piège à loup. Il aurait soigné lui-même sa blessure si cela le lui aurait été possible. Seulement, être élevé par les bipèdes signifiait être soigné lorsque cela était nécessaire. Il n'avait donc pas pu apprendre l'art de guérir.
« Reste ici, je vais voir si un guérisseur est disponible sinon je viendrais avec ce qu'il faut. Si un loup vient, tu lui diras que tu es l'invité de Nymeria et que s'il a quelque chose à redire, qu'il vienne me trouver. »
Soufflant, Sköll regarda la louve s'éloigner après qu'elle est levée la tête vers lui pour lui parler. Elle l'avait quitté sur ses deux phrases simples, mais qui démontrait une habilitée, une bonne compétence. Alors que lui déclenchait la méfiance, la prudence et parfois le respect par sa présence calme et silencieuse. La louve dégageait un côté simple, apaisant et toujours alerte. Les oreilles à l'écoute de son retour, le loup observa davantage la tanière. Il était quelque peu surpris que la grise l'ait laissé seul dans sa tanière. Elle, qui était si méfiante envers lui dès le départ. Justement, en parlant du loup... Quelques minutes s'étaient écoulés et Nymeria franchit l'ouverture de la tanière en tenant un récipient en métal contenant de l'eau et de la sève de chêne. Il ne porta pas attention au récipient ou, plutôt, évita de le regarder. Trop de souvenirs, trop de pensées. Les bipèdes. Le récipient posé non loin, la grise lui demanda :
« Couche toi et met ta patte blessé en évidence. Aucun guérisseur n'est disponible mais j'ai ce qu'il faut. »
Il croisa le doux regard ambré et Sköll le soutint délibérément avec une lueur de défi. Elle l'amusait à lui donner des ordres. Autant les hommes avaient cette manie, autant c'était tout différent venant d'elle. Il se lécha les crocs, résolu à ne pas se coucher comme à sa demande. Elle pouvait très bien commander les membres de sa meute, mais pas aussi facilement un loup venant à peine de retrouver sa liberté.
« Sinon... ? »
Dit-il sur un ton taquin comme cela lui était rare. Les yeux verts du loup étaient parcouru d'étincelles amusées à sa courte question qui demandait ce qu'elle ferait s'il refusait.
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Mar 1 Sep - 23:27
ne joue pas à ce jeu
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Elle fixe le roux qui semble vouloir s'amuser à ne pas faire ce qu'elle lui demande, son ton taquin lui confirment cela. Sinon ? Il posait réellement la question ? La louve ne savait pas si elle devait lui montrer les crocs ou rentrer dans son petit jeu. Dans tous les cas, il ferait mieux de ne pas jouer au malin alors qu'elle a eu la gentillesse de l'amener jusqu'ici pour pouvoir le soigner malgré sa réticente à se rapprocher d'inconnu. Mais son côté solitaire avait reprit le dessus, même si elle n'aimait guère traîner avec ceux de son espèce autrefois, elle ne peut que compatir à la difficulté de la chose car, elle même y a vécu pendant trois longues années. Oh elle ne s'en plains pas, après tout, elle a elle même voulu de cette vie là, refusant de s'approcher de toute meute ou tout autre loup et cela l'a bien aidé jusqu'à ce qu'elle découvre que, dans ce monde, on peut parfois compter sur certains individus, comme elle a pu compter sur la louve rousse qui lui est venu en aide malgré que tous les séparaient. Non, elle ne regrette nullement sa vie d'avant mais, elle ne la renie pas non plus car, c'est grâce à cette part d'elle qu'elle en est arrivé là où elle en est aujourd'hui. Enfin, est-ce que cela doit malgré tout lui faire baisser sa garde face aux autres ? Non, bien sûr que non alors, pourquoi prendre le risque de ramener un autre loup ici, dans sa propre tanière ? Car elle sait qu'elle ne risque rien, qu'ici elle est chez elle, entouré de loups qui n'hésiteront pas à l'aider si elle est dans le besoin et puis, parce qu'elle sait pertinemment qu'elle aura le dessus sur le mâle s'il tente quoique ce soit.
Elle se mit à tourner autour du loup tricolore sans le quitter du regard, le glissant parfois jusqu'à sa patte blessé lorsque celle-ci est en vu puis s'arrête juste devant lui et s'assit, droite, ses yeux ambré scrutant le mâle solitaire qui semble vouloir lui résister.
« Sinon tu n'auras qu'à faire demi-tour et trouver une autre âme charitable pour te soigner. »
Lança-t-elle avant que sa babine droite ne s'étire en un sourire lupin en coin.
« Mais tu ne seras peut-être pas aussi bien accueillit que dans ma propre tanière. Enfin on peut aussi le faire par la force mais ça serait bête de te blesser davantage, tu ne crois pas ? »
Peut-être que à force de croiser des loups à la langue bien pendu et sarcastique, la louve commence à prendre un peu d'eux et pour cause, leur sentinelle ne manque pas de sarcasme et d'ironie et, à force d'échanger quelques discussions avec lui, le roux semble avoir détins un peu sur elle, ou alors est-ce une partie de sa personnalité qu'elle avait refoulé dans un coin à force de ne côtoyer personne ? Peut-être, quoique … De la répartie elle en avait avait mais pas autant qu'aujourd'hui.
Elle reste planté devant lui, attendant de connaître la décision du mâle.
Le loup roux attendit patiemment. Il lui laissait le temps de réfléchir. Elle était visiblement encore méfiante envers lui et elle semblait hésiter. Montrer les crocs ou jouer à son jeu, ou même ne pas réagir du tout ? Pendant un moment, la louve grise resta immobile. Ses yeux ambrés le fixait intensément, mais Sköll y était indifférent. Il se contentait d'afficher un maigre sourire amusé sur ses babines. Lorsqu'elle se décida à bouger, la grise se leva sur ses pattes pour faire le tour du loup roux qui restait résolument assit. Le regard de la femelle se faisait plus insistant, plus pesant, ne le quittant pas. Et soudainement, Nymeria s'arrêta face à face avec le loup pour prendre la même position que lui.
« Sinon tu n'auras qu'à faire demi-tour et trouver une autre âme charitable pour te soigner. »
Nymeria dévoila à son tour son joli sourire qui l'embellisait. Il trouvait qu'elle était perspicace. Elle savait quoi dire et quand le dire. Elle n'allait pas par quatre chemins et choisissait la solution la plus simple. Elle ne compliquait pas les choses et n'attardait pas ce qui devait être fait.
« Mais tu ne seras peut-être pas aussi bien accueillit que dans ma propre tanière. Enfin on peut aussi le faire par la force mais ça serait bête de te blesser davantage, tu ne crois pas ? »
Cette fois, Sköll grogna doucement, mais pas de mécontentement. Petite maligne. Quoique, il aurait pu refuser pour garder le service qu'elle ne lui aurait pas rendu, mais écarta cette idée qu'il jugeait inutile. Ne disant pas un mot comme à son habitude malgré les innombrables possibilités, il se redressa et alla s'allonger contre l'un des murs de terre. Laissant sa patte blessée se détendre, Sköll se décidait d'avoir au moins une once de confiance en elle pour qu'elle s'approche de lui, qu'elle le touche, qu'elle remplisse sa part du petit contrat qui était qu'elle le soigne au moins un minimum. Il jeta un coup d'oeil de son regard vert profond vers la louve. Il croisa son regard brièvement, mais suffisamment pour qu'il sache qu'aucun loup n'aurait effectivement fait preuve de plus de compréhension. Il ignorait le passé la grise, mais il y avait des similitudes quelque part qu'il fallait simplement prendre la peine de chercher. Il n'avait pas eu de réel but lorsqu'il avait lancé ce petit défi. Il en avait soudainement eu envie, sans qu'il ne sache pourquoi. Cela lui était rare. Quoiqu'il en soit, il s'avérait qu'il pouvait s'informer sur la louve. Chaque geste, chaque parole, chaque action lui permettait d'en savoir un peu plus sur sa personnalité et ses capacités. En général, bien sûr. Il faudrait plus de temps pour la connaitre davantage. De toute manière, il doutait de la revoir. Louve grise et blanche à la douce voix et au regard chaleureux, mais méfiant, ne serait qu'un souvenir d'une rencontre.
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Jeu 3 Sep - 15:32
sois méfiant
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Il ne dit rien, du moins, il laissa échapper simplement un grondement aux paroles de la louve. Un grognement de mécontentement ? Aucune idée, en tout cas, le mâle finit par capituler et alla se placer contre l'une des parois mélangé de terre et de pierres. Ses griffes tintant sur le sol de pierre, il allongea son imposante masse tricolore et étendit sa patte. La louve l'avait suivit du regard tout ce temps et, se redressa à son tour pour récupérer le récipient en fer dans sa gueule pour le rapprocher du roux. Elle allait devoir s'approcher davantage du solitaire, elle le sait et, cela l'inquiète quelque peu au fond d'elle mais, avait-elle le choix ? Non, elle lui devait ces soins et elle lui ferait.
Plongeant son museau dans le récitant, elle remua son contenu pour que la sève se dilue correctement, colorant peu à peu le liquide froide. Appliquant ce qu'on lui avait dit, elle ressortie son museau et le rapproche de la patte blessé du mâle. Frottant son museau sur les zones où mes blessures sont visible, elle appliqua le mélange correctement. Bien sûr, elle aurait pu tout aussi bien lui dire de mettre directement sa patte dans le seau mais, cela serait revenu à faire le travail à moitié en plus d'en mettre de partout, d'autant que la sève a tendance à coller, moins que la sève de conifère soi-dit en passant, ce qui peut être très désagréable sous les pattes.
Elle trempa de nouveau son museau dans le mélange et applique celui-ci sur les zones qu'elle n'a pas pu encore faire puis, remit une autre couche. Tandis qu'elle s’affaissait à sa tâche, elle gardait le silence, de toute manière, ouvrir la gueule pour s'adresser au mâle aurait été compliqué puis, de toute manière, que pourrait-elle lui dire ? Elle remplissait sa part du marché, voilà tout.
Lorsqu'elle eut terminé, elle secoua la tête avant de passer sa langue sur ses babines et sa truffe pour retirer le plus de sève possible, même si elle va devoir aller se nettoyer après dans un point d'eau pour être sûr de tout retirer. Elle déplaça le seau dans un coin de sa tanière avant de retourner vers le mâle.
« La sève désinfectera tes blessures. Essaye de ne pas laisser ta patte traîner n'importe tout et, fais attention où tu marches la prochaine fois, ça serait bête d'être blessé de nouveau ou pire, être capturé. »
Évidemment elle faisait allusion au fait qu'il s'était prit un piège, enfin, elle se doute bien qu'il n'a pas cherché à se faire piéger, les Hommes sont malins, ils savent piéger les loups sans que ceux-là se rendent compte de ce qu'il va se passer.
Le loup jeta un coup d'oeil vers la louve nommé Nymeria. Elle avait mit son museau dans un liquide pour le mélanger et il se colorait au fur et à mesure que la sève et l'eau s'incorporait. Après être certaine que le tout était bien mélangé, la louve à la fourrure grise et blanche ressortit son museau de la mixture et s'approcha de lui. Elle semblait montrer un peu de réserve. Il ne bougea pas, la laissant poser le liquide qui était froid sur sa patte blessée. Elle trempa de nouveau son museau qui devait maintenant être collant dans le récipient pour ajouter une couche suplémentaire à celle qu'elle venait de poser. Il sentait le mélange collant sur sa patte et il imaginait très bien le désagrément que cela devait causer sur son museau.
« La sève désinfectera tes blessures. Essaye de ne pas laisser ta patte traîner n'importe tout et, fais attention où tu marches la prochaine fois, ça serait bête d'être blessé de nouveau ou pire, être capturé. »
Après qu'elle eu finit, elle se lécha les babines, tandis que le loup hocha la tête. Il souffla néanmoins à son dernier commentaire sur le fait de faire plus attention. Les loups avait beau faire attention, les hommes était perpicaces. Il approuva, par contre, ses mots sur le fait qu'il ferait mieux de ne pas mettre de la saleté sur le mélange de sève et d'eau fraîchement appliqué. Cela ne serait pas malin de salir le tout, car cela ne ferait que provoquer une infection. Le mélange devait, certes, le désinfecter, mais cela n'était pas possible s'il était mélanger avec de la terre ou de la poussière.
Il restait de la sève collante sur les parties du museau que la louve ne pouvait atteindre et il l'avait remarqué. L'envie de le lui retirer lui traversa l'esprit. Une idée fugace qui disparut aussi vite qu'elle était apparut. Lorsqu'il fut droit sur ses pattes, il vit la louve pousser le récipient au fond de sa tanière avant de revenir vers lui.
Sköll voyant leur marché accomplit de chacun d'eux, il ne lui restait plus qu'a quitter la tanière acceuillante de la louve. Il s'avança vers la sortit part d'où il était entré auparavant, il fit un temps d'arrêt pour tourner son regard vert intense vers la louve.
« Merci... »
Il avait crut bon de le dire, malgré qu'elle ne l'est fait que pour honnorer leur marché. Seulement, il n'était pas indifférent au fait qu'elle avait tout de même prit la peine de l'aider au moins un minimum. Ses paroles dites, il fit un bond à l'extérieur pour s'éloigner en faisant attention de n'être pas repérer par la meute possédant les terres. C'est-à-dire, les Esobecks. Sa patte luisait de par la mixture et boitait très légèrement, mais Sköll se faisait discret avec facilité pour quitté les terres dont faisait partit la belle louve. Nymeria qu'il garderait dans un souvenir doux qui le surprenait lui-même.