Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39

Je m'étais lassé de la plaine de cendres. Cette étendue de poussière grisâtre pouvait s'avérer étonnamment reposante et vous procurer un sentiment de plénitude absolue. Mais, elle pouvait aussi vous taper sur le système assez rapidement. En effet, toute cette cendre se révélait être indéniablement monotone. Bien sur, je ne m'en serais pas lassé si je n'avais pas passé la semaine entière là bas. On peut presque dire que j'en avais fait mon point de chute, mon camp à moi. Ce n'était bien sur que provisoire. Bientôt, la meute aurait un territoire et nous serions alors tous réunis. Atom, Isha, les petits, Elerinna, moi et les autres. Mais, ce séjour dans la plaine m'avait été bénéfique car il m'avait permis de prendre conscience de choses dont j'aurais du prendre conscience bien plus tôt. Mais ne dit on pas, mieux vaut tard que jamais. Enfin, bon l'installation approchait à grand pas. Et même si je ne comptais pas le rester très longtemps j'étais pour le moment un chasseur. Alors, je devais chasser. Nous aurions bientôt un garde manger et vu le nombre de petits dans la meute, il faudrait qu'il soit bien rempli. De plus, bientôt ma compagne accouchera ce qui augmentera encore le nombre de louveteaux. Alors, je me montre prévoyant d'où cette chasse dans la foret aux pendus.

Dé

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'Dé de chasse' : 2

Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39

Malheureusement, mes efforts ne portent pas leur fruits et je me dis que mon futur changement de branche ne semble vraiment pas si stupide après tout. Je m'assois au milieu des bois et ferme les yeux. "Tu ne dois pas chasser mécaniquement en utilisant ce qu'on t'a appris. Laisse cela aux monstres de fers des hommes. Non, tu dois vivre la chasse, la ressentir." Un léger sourire étire mes lèvres alors que je repense à ce discours d'Asmar. Mon oncle m'a transmis bien des choses dont le gout d'enseigner mais j'ai bien peur que la chasse ai été un mauvais choix pour moi. Je veux plus, je veux faire plus que chasser. Mais chaque chose en son temps. Alors, après un soupir volontairement théâtral je me relève et me remets en chasse.

Dé

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'Dé de chasse' : 7, 8

Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
7-2+2=7 (Chasse ratée)
8-2+2=8 (Chasse réussie)


Cette fois, il semblerait que je tienne quelque chose. Une odeur familière frappe mon museau. Une odeur qui me fera toujours salivé et ce peut importe le nombre de fois que je la sentirais. Un fumet de cervidé. Si j'arrive à ramener un cerf à la meute. Il y en aura assez pour des semaines mais je doute d'arriver à en abattre un seul. De plus la chasse au cerf peut se révéler désastreuse pour un lupin seul. Le cerf a beau être un herbivore, il n'en reste pas moins un redoutable adversaire. Car un coup de sabot bien placé peut envoyer un chasseur téméraire dans l'autre monde. Mais, bien que je sache tout cela, je me dois de tenter ma chance. Peut être qu'il sera blessé comme la biche l'autre fois. S'il y a une seule utilité aux bipèdes c'est bien celle là. Je traque la piste le museau en l'air, je trotte à faible allure vers la source de l'odeur et m'arrête à quelques mètres de ma proie caché par les rares fourrées qui poussent encore ici. Il semble avoir senti ma présence puisqu'il a l'air à l'affut et regarde dans ma direction. Je compte mentalement jusqu'à trois avant de me jeter à travers les fourrées. Je m'élance à toute allure vers ma proie qui détale à toute vitesse. Je le poursuis ainsi sur une belle distance mais doit ralentir car le souffle commence à me manquer. Mais, au moment ou je m'apprêtais à lâcher l'affaire le cerf s'arrête et me menace de ses bois. Je m'arrête et grogne mais il semble qu'il soit bien décidé à se défendre alors je m'éloigne en trottant. Une fois suffisamment éloigné le cerf détale des environs. Alors, je me mets de nouveau en chasse et baisse le museau à ras du sol afin de débusquer autre chose. Je tombe rapidement sur une odeur de lapin. Et la suis jusqu'à arriver devant un terrier. Je scrute les alentours et voit un lapin blanc approcher. Lorsqu'il se rend compte de ma présence, il file vers l'entrée de son terrier. Je m'élance à toute vitesse et lui bondis dessus au moment ou il allait rentrer. Je lui brise la nuque de mes crocs avant de quitter la foret ma proie se balançant dans la gueule.

Dé

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'Dé de chasse' : 4

Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39

Je me sens bien mieux maintenant que je me suis reposé dans la plaine de cendres. Une ironie bien amère à mon gout que celle ci. Enfin bon, le char n'avait évidement pas bougé et il était toujours aussi confortable. Alors, après avoir léché ma plaie ce qui avait rapidement atténué la douleur et enclencher la cicatrisation. J'avais pris la direction de la foret la plus lugubre des environs. Quelques poils et un lambeau de peau, c'est tout ce que j'avais perdu aujourd'hui. Et, j'avais eu beaucoup de chance que cela soit les seules choses que j'ai perdu car je sais bien que si j'avais été blessé plus gravement ou pire si j'avais perdu la vie, Elerinna ne me l'aurait pas pardonné. Un sourire étire lentement mes babines lorsque j'imagine ma compagne venir me tuer une deuxième fois pour mon comportement qu'elle qualifierait surement d'irresponsable. Pourtant, je ne l'ai pas été bien au contraire. Je peux même l'affirmer haut et fort, en faisant ce que j'ai fait j'ai été plus que responsable. Pourquoi ? Ey bien parce que si je ne le fais pas. Qui le fera ? Il y a beaucoup pus de petits que d'adultes dans la meute. Alors si personne ne s'y met. On risque d'avoir des soucis. Bon, je sais bien que je ne dois pas juger sans savoir. Atom était là et elle a récupérer de l'eau tout comme moi. Je suis persuadé que d'autres membres de la meute font des efforts en ce sens. Mais que voulez vous. Mon nom de lune en dit long sur ma promptitude au jugement. Toujours est il que j'ai été blessé aujourd'hui. Je vais être plus prudent. Ce serait dommage de mourir avant d'avoir vu mes petits naitre. Je me rends dans la foret aux pendus afin de chasser un peu. Ce n'est pas parce que je suis blessé que je ne vais rien faire. Je traque la moindre odeur pouvant m'indiquer la présence d'une quelconque proie. En vain.

Dés

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#1 'Dé de chasse' : 4

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#2 'Dé de chasse' : 9

Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
4-2+2=4 (Ratée)
9-2+2=9(Réussie)

Je ne vais pas abandonner pour si peu. Si vous le pensez c'est que vous me connaissez très mal. En fait c'est que vous ne me connaissez pas du tout. Mais assez disserter sur mon trait de caractère le plus utile, ma détermination. Il est temps de se remettre au travail. Alors, je me mets en chasse en silence. Un silence bien reposant après l'épisode de la citerne. J'avance lentement le museau au ras du sol. Le conseil d'Asmar me revient en mémoire alors qu'une branche morte craque sous mes pattes, "tu dois vivre la chasse mon garçon, la ressentir". C'est ce que je fais, je ressens les effluves de la foret, les avale, les analyse. Du bois, des cadavres, des toiles d'araignées, de la terre et attendez. Cette odeur. Un renard, cela fait tellement longtemps que je n'avais pas senti de renard que je me demande si je ne fais pas erreur. Un sourire mauvais étire très lentement mes babines. La chasse au renard n'en est pas vraiment une. Tout ce que ce renard va faire c'est prendre ses jambes à son cou puis tenter de se défendre pathétiquement avant de tomber sous mes crocs. Mais, au moins je vais pouvoir me défouler un peu car j'ai passé une très sale journée. Je suis l'odeur en courant à toute vitesse. Pour la discrétion et la subtilité, on repassera. Mon flanc me tire un peu mais ce n'est pas aussi douloureux que ce que j'aurais pu imaginer. Le renard tourne la tète dans ma direction surpris au moment ou je lui bondis dessus. Je le manque d'un poil mais il ne perd pas de temps et détale aussi vite qu'il le peut. Je m'élance à sa poursuite et le suis sur une bonne quinzaine de mètres avant de remonter à sa hauteur. Je le percute violemment par le flanc ce qui l'envoie valser contre un arbre. Alors, qu'il tente de se remettre sur patte, je bondis de nouveau et le plaque au sol. Je suis presque désolé de déverser ma rage sur lui mais le fais quand même. Je lui mords la gorge et le fait saigner mais ne le tue pas. Je recommence une nouvelle fois avant de finalement l'achever en plantant mes crocs dans sa carotide. Je recule et observe son cadavre. La noirceur je l'ai laissé sortir. Après avoir soufflé et décider de ne plus me défouler sur mes proies à l'avenir, je plante mes crocs dans le renard et le traine.

Dé

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'Dé de chasse' : 11

Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
11-2+2=11 (Réussie)

Je me remettais peu à peu de ma blessure d'hier. J'avais eu beaucoup de chance que la balle n'ai fait que m'effleurer. J'en étais parfaitement conscient et je remerciais la mort de ne pas encore être venue me chercher. J'avais encore un peu mal mais la cicatrisation était en cours et Rake Maar m'avait assuré qu'il n'y aurait pas de complications alors je ne me  faisais pas de souci. Cela peut paraître étrange que cette ex hordienne puisse avoir toute ma confiance mais c'est pourtant le cas. Le passé n'a pas sa place dans nos vies. Notre meute est cosmopolite. Des anciens sekmets, hordiens et solitaires, c'est ce que nous sommes. Un petit rire m'échappe en pensant qu'il n'y a pas d'Esobeks parmi nous et qu'il n'y en aura probablement jamais. Nous sommes la preuve que nous pouvons mettre nos différents de coté et aller de l'avant. Mais certaines choses ne changeront jamais. Et puis de toute façon, je n'apprécie pas les Esobeks. Un reste de ma courte vie de Sekmet, j'imagine. Je me dirigeais vers la foret aux pendus afin de chasser. Les petits arriveront bientôt alors il est hors de question que nous manquions de nourriture. Cela me donne une raison supplémentaire de quitter le camp bien que je sache pertinemment qu'il serait plus sage que je me repose quelques temps. Mais, ce n'est malheureusement pas mon genre. Une fois sur mon terrain de chasse favori. Je prends le temps de me vider l'esprit. Je fais même un petit exercice de concentration. J'inspire puis expire pendant de longues minutes avant de lever le museau pour capter les effluves de la forêt. Je balaie rapidement les odeurs habituelles de pins et de résines ainsi que celles moins ragoutantes des cadavres en décomposition avant de tomber sur une odeur bien plus alléchante. Un lapin. Il semblerait que cette foret soit rempli de ces herbivores. J'en ai attrapé quelques un dans les parages. Je traque la piste, le museau au ras du sol. J'avance lentement, les sourcils froncés entièrement concentré sur la tache. Le voilà, j'observe ma proie caché derrière un tronc d'arbre abattu. Elle ne semble pas m'avoir repéré. Mais, elle le fait au moment ou une branche craque sous mes pattes. Alors, je bondis par dessus le tronc et le prends en chasse. Le lapin se déplace assez vite alors je redouble d'énergie pour ne pas le laisser filer. Mes foulées se font plus amples et mon cœur bat plus vite. L'écume me pends aux babines, je ne lâche pas ma proie du regard. Je bondis au moment opportun et abats ma proie d'un coup de patte. J'hésite maintenant entre rentrer et retenter ma chance.

Dé

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#1 'Dé de chasse' : 2

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#2 'Dé de chasse' : 11

Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
2-2+2=2 (Ratée)
11-2+2=11 (Réussie)

Je décide finalement de continuer ma chasse. C'est pourquoi, je cache mon lapin dans le creux d'un tronc d'arbre. Je mémorise l'emplacement de ma cachette avant de me remettre en chasse. Je reprends la même positon que tout à l'heure. Le museau bien droit pointé vers le ciel afin de capter les effluves apporté par un souffle de vent. Mais cela ne donne rien alors je plaque mon museau au sol et traque la moindre odeur que je décèle. Je pense tenir quelque chose mais je me trompe peut être car l'odeur ressemble fortement à celle de ma première proie. Je suis malgré tout la piste car cela serait stupide de la lâcher à cause d'un petit doute. La piste me mène au milieu d'un bosquet ou j'aperçois un lièvre de belle taille en train de se faufiler entre deux arbres morts. Les lièvres sont bien plus rapides que les lapins alors je décide de ne pas me montrer subtile. Et m'élance à sa suite. Dès qu'il sent mon odeur il détale à une belle vitesse. J'accélère la cadence mais ai du mal à suivre malgré tout. Ne pas le perdre de vue c'est tout ce que je dois faire alors je garde les yeux fixés sur le dos du lièvre blanc. Je comprends que je ne pourrais pas le prendre de vitesse alors je dévie de a trajectoire. Je redouble d'efforts pour le prendre à revers. Je galope à toute vitesse. Les branches me lacèrent les flancs et une grimace de douleur se peint sur mon visage alors que ma plaie est touchée. Mais, je tiens bon. Le voilà plus que quelques mètres, j'arrive par sa gauche alors qu'il avait ralenti l'allure croyant m'avoir semé. Je bondis sur l'herbivore et plante durement mes crocs dans sa carotide. Je l'enfourne dans ma gueule avant d'aller chercher le lapin et de prendre la direction du camp de la meute.

Dé