Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49
En ce jour terne et caniculaire, je vais tenter de faire mieux qu'avant. Je vais essayer de ramener une meilleure prise de mon pillage. Disons un beau mouton bien gras. C'est un objectif ambitieux mais tout à fait à ma portée. Je devrais surement entamer la carcasse afin de diminuer le poids mais cela reste faisable. Je suis un pilleur émérite, il est temps que je vise un peu plus haut. J'émerge lentement des fourrées et m'approche du repère des bipèdes d'un pas silencieux et assuré. Je suis une ombre se faufilant à travers les constructions de pierres, des ruines qui semblent sur le point de s'effondrer. Je lève le museau et trouve par chance l'odeur que je cherche. Une odeur de canidé que je suis jusqu'à une maison devant laquelle est attaché un molosse. Mon plan est risqué mais qu'importe. Vivre sans prendre de risques ce n'est pas vivre. Je fonce sur le chien et lui bondis dessus avant qu'il n'ai eu le temps d'aboyer et de donner l'alerte. Je plante mes crocs dans sa gorge cherchant la carotide. Le sang chaud coule sur mes crocs et je laboure son ventre de mes griffes. Je recule pour éviter son attaque et me jette sur lui de nouveau. Cette fois, mes crocs se plantent dans la carotide et le chien se vide de son sang attaché à son poteau. Je ne perds pas de temps et file vers les enclos. Je bondis par dessus celui des volailles et me jette sur un poulets qui n'a pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Je quitte les lieux et cache ma prise à l'orée du village sous un tas de cailloux, débris d'une habitation humaine. Puis, je reviens sur mes pas et souris en entendant des bipèdes courir vers le cadavre du toutou que j'ai abattu quelques instants plus tôt. Le fait que le canidé git à l'autre bout du village est un atout précieux. Je fonce vers les enclos et bondis par dessus la barrière et atterris sur le dos d'un mouton qui s'affaisse sous mon poids. Je l'égorge d'un coup de crocs bien placé et entame la carcasse. Cette viande est tellement délicieuse. Je mets fin au festin afin de déguerpir le plus rapidement possible. Je traine la carcasse à un rythme bien supérieur à celui de mon dernier pillage d'une telle envergure. Les entrainements ont portés leur fruits. Je sors du village une bonne douzaine de minutes plus tard. Je n'ai rencontré aucun bipède sur la route mais leurs cris et leurs bruits indiquent qu'ils se précipitaient vers les enclos. Il s'en est fallu de peu.