Nous étions enfin dehors, le simple fait d'y penser me rendait heureux. Je me posai sur les terres du nord, me promenant dans une forêt, éloignée des zones de guerre. Je m'allongeai sous un arbre, tranquillement ... les yeux fermés ... lorsque je ré-ouvris les yeux je pouvais voir un ciel bleu ! mais ... attend, je vois un ciel ? un ciel bleu ? moi ? mes yeux revoient de nouveau, je souris, remerciant le ciel de pouvoir le voir à nouveau. Je me levai, mes blessures sont guéries, mes yeux aussi, ce jour est un jour particulier tout est bon, tous est bon ! l'air est frais, le vent est chaud, le soleil juste comme il faut. Suis-je au paradis ? en tout cas je m'y sens bien !
Le ciel reste bleu, le soleil élimine les terres devant moi, d'ailleurs le sol est frais, je peux y planter mes griffes, sentir l'herbe encore humide ! Autour de moi des arbres, des fleurs, je m'y approche, les couleurs me paraissent si vives, si belle, voir de ses propres yeux est tellement plus agréable, l'odeur des fleurs est multipliée ! En continua d'explorer ce qu'y m'entoure, je ne vois que des terres fleuries, avec des arbres bien verts laissant pousser des fruits juteux ! Il n'y a pas de terre pauvre, sale, ou encore moins des terres détruites par la guerre !

Je fis quelques pas plus loin, et là un petit lac crée une rivière pour arroser des terres, l'eau est belle, transparente, d'un gout merveilleux ! le monde est merveilleux, lumineux et coloré, c'est ainsi que je devrais voir le monde ! c'est ainsi que tout le monde devrait le voir, sous son meilleur jour. Une odeur de printemps, un frais qui rafraichit ton pelage qui se réchauffe avec le soleil, une terre douce qui t'enlace, et une eau si pure ! Ce monde est simple, mais merveilleux ! Hoooo un lapin, ce lapin si blanc, si heureux, il semble vouloir me dire de l'attraper pour gouter à sa chair, je ne souhaite pas lui dire non, il paraît si ... si appétissant ? mais je n'arrive pas à bouger, du coup c'est le lapin qui s’approche, je n'aurais jamais vu çà ! une proie qui vient me voir de lui-même ... il s’approche, un peu trop, trop près, et BOUM
Ou suis-je ? le noir de mes yeux est revenu, je ne vois plus les fleurs, le soleil, les arbres, et surtout le lapin ... autour de moi je retrouve la forêt dans lequel je m'étais allongé ... tout était faux ... enfin pas tout ! l'odeur du lapin me frappa ... il devait être là, c'est lui qui m'a réveillé de ce beau rêve !

Ce foutu lapin m'a fait quitter mes rêves si beau, la question est surtout, pourquoi me suis-je endormis ici ? ce n'est pas un lieu très sur ... pourtant j'attraperais ce lapin coute que coute ! Je pouvais sentir ses traces, il m'a frôlé, m'a frapper et c'est enfuit. Je garda mon allure, suivant de près sa trace, puis je l'entendis, il grattais au sol ... je ne sais pas pourquoi et je m'en fiche, neanmoins il était là pas loin.
Je m’approcha légèrement, discrètement, puis une fois le moment attendu, je bondis vers ce foutu lapin, mais il n'est pas si stupide et saute rapidement d'un coin à l'autre. Je l'est raté ! je lança ma pattes pour que mon bonds ne soit pas vain, je réussis a le griffer, mais point le mettre au sol. S'en suis une course, lui bondis, saute, et moi cours derrière un lapin ... on aura tous vu ! Mais je vais plus vite que lui, il m'a fallut quelque lancer pour le rattraper, j’ouvris grand la gueule et l'attrapa par le bas des oreilles ! Il me frappa de ses pattes pour se débattre, pourtant je garde la gueule bien fermer sur ses oreilles, et le griffa fortement au bas de la tête, visant son coup. Je fini par le mordre et il s'arrêta de bouger.

Dans ses bois près de la cabane du chasseur, et en terre neutre, un lapin dans la gueule ... je trouva un arbre tranquille, posa le lapin a côté et creusa un trou. Maintenant que suis dehors je comptais bien rapporter plusieurs proies au garde manger de la meute ! Je planta mes griffes dans le sol humide, creusant doucement un trou, pas trop grand, pas trop petit ou j'y posa doucement ma proie, mon petit lapin bien dodue ! Enfin , pour en revenir à tout ces changements dus au retour des loups à la surface .. Le plus important , c'était le gibier ; les proies étaient enfin de retour. Ainsi , j'avais décidé de partir en chasse ce matin là. Comme j'aimais chasser en toute tranquillité , dans des endroits peu fréquentés , je choisis la forêt de la perdition. D'un pas souple et rapide , je m'enfonça dans la fameuse forêt. Tout était très calme dans les environs , même les oiseaux s'étaient tus , on pouvait tout juste entendre les murmures à peine audible des arbres. Déterminée , je continua mes recherches , essayant de trouver la moindre petite trace d'un troupeau. Enfin , j'aperçus plusieurs arbres portant des marques. Je m'approcha d'un grand chêne. J'en déduis rapidement qu'un jeune cerf avait frotté ces bois sur le tronc de l'arbre. Je jeta ensuite un coup d'oeil au sol. Un sourire dicret apparut sur mes lèvres quand j'aperçus les nombreuses empreintes dans la boue , et elles étaient encore fraiches. Je m'élanca , suivant les traces de pas. Une odeur familière me chatouilla les narines , me confirmant que je suivais la bonne piste. Quand je vis enfin quelques silhouettes se dessiner parmis les arbres , je ralentis. Je me mis derrière un buisson épais , et j'observa. C'était un petit troupeau , principalement composé de jeunes .. surement égarés , ou alors , venant de formé une harde. Je m'approcha avec discrétion , allant de buisson en buisson. Mon regard se posa sur un grand mâle , le plus gros du groupe. Une fois mon choix fait , ma cible choisie , j'attendis le bon moment. Je patienta plusieurs minutes , sans quitter ma proie du regard. Le mâle dominant ne cessait d'observer les environs , je devrais faire vite. J'attendis encore un peu , puis quand il me tourna inconsiament le dos , je bondis de ma cachette et fonça. Avec une vitesse étonnante , je me retrouva sur le dos de l'animal. Le troupeau fut prit de panique. Tous se rentèrent dedans , se qui ne facilitait pas la tache .. Le mâle sur lequel je me trouvais fit quelques acrobaties pour que je lache , mais mes crocs étaient profondement plantés dans son cou. Je le laissa s'épuiser un peu , tachant de tenir malgré les secousses. Il finit par se prendre l'antérieur dans une racine , tombant lourdement au sol , et m'entrainant dans sa chute. Je me releva rapidement puis le saisit à la george. Je la broya de mes crocs , l'achevant ainsi.

Je ne pensais pas attraper un cerf en seconde proie, neanmoins j’étais satisfaite .. Je fit deux aller retour pour les déposer au garde manger, je ne pouvais pas les prendre avec moi par un seul aller. Le cerf était bien trop grand.

Concentre-toi, il est juste là. Le regard de la louve tricolore était rivé sur un étroit trou creusé dans la terre. Elle était tapie dans l'herbe fraîche, cachée derrière un arbre au tronc immense, et ne bougeait plus depuis de longues minutes. Parfait, le vent souffle contre moi, il ne me sentira pas. Mis à part le bruit du vent soufflant dans les branches dénuées de feuilles, aucun bruit ne se faisait entendre, pas même la respiration de la louve - si seulement elle respirait. Un long moment s'écoula, où ne bougea que les maigres brins d'herbe balayés par le courant d'air. Puis un petit museau sortit de l'entrée du terrier. Il renifla l'air ambiant quelques secondes, et le lapin au pelage brun s'extirpa de son abri. Ses yeux cherchaient dans les alentours la silhouette d'un possible prédateur, mais il ne vit rien. Alors, tranquillement, il commença à grignoter une feuille verte se présentant sous ses dents, à petits coups. Ce fut lorsqu'il ne fit plus du tout attention à ce qui se passait autour de lui qu'elle choisit de passer à l'action.

Avec la plus grande discrétion, elle esquissa un pas en direction de sa proie, qui ne se rendit compte de rien. Puis un autre pas, et encore un autre, jusqu'à ce qu'elle fut sortie de derrière sa cachette. Les muscles tendus au maximum, elle attendit encore plusieurs instants, immobile. Et, voulant agir rapidement elle bondis pour attraper le lapin dans sa gueule, mais il réussis a éviter la louve qui venait de lui sauter dessus. Il sautilla pour retourner dans son trou.

Serait-ce le souffle du vent qui etait si rapide ? Serait-ce la Lune qui etait aussi gracieuse ? Pourquoi, dans un bruit si infime, les pires beautes captent vos sens et font de vous un patin, une poupee de chiffon. M'accompagnant dans ma course, le vent me portait. Chacun de mes pas etait leger, et avec souplesse, je courrais. Course contre le vent qui gagnait, course contre le temps. J'aurais voulus ouvrir des ailes, prendre mon envol, voir la terre de haut. J'aurais voulue etre aussi rapide aue le vent, battre le temps, devenir la louve du future. Celle qui arrive avant tout le monde, qui sait tout. Au lieux de cela, je laissais mes pattes me portaient au bout de monde, a la limite du temps. L'engourdissement d'un tel effort etait douloureux, mais je refusais de m'arreter. Les oreilles alertent, je sentis une nouvelle fois les larmes me bruler les yeux. Je ralentis, trottais, marchais. Les larmes se turent, on souffle etait lent. La douleur entre mes cotes n'etait autre que mon coeur qui criait a l'aide. Bessant la tete, j'attendis, et j'ecoutai.

Un infime bruit,un animal, une odeur, une proie, j'etais contre le vent. Je pouvais sentir l'odeur malicieux de ce petit sanglier. Il n'avais pas l'air sur ses garde, reniflant le sol comme s'il était a la recherche de quelque chose ... Je me rapprocha doucement pour ne pas me faire repérer, le sanglier avait l'air petit, mais suffisant pour le ramener au garde manger. Je me lecha les babines, comme si la simple idée de savoir que cet animal aller gouter a mes crocs était un plaisir. Pouvoir planter mes crocs dans sa chaire, sentir son sang, sa peau, sa chaire dans ma gueule ! Je ne pouvais plus attendre, je bondis et couru a sa poursuite, mais le sanglier était malin, et courrais assez vite, tournant entre les arbres il me fessait un entraînement d'agilité là ou quoi ? pourtant il reussis, a force de tourner en rond près des arbres je fini par m'en prendre un dans la tête. tombant en arrière, je resta assis essayant de me ressaisir. Vous vous doutez que la proie c'est enfuie la queue entre les jambes ...

+ 1 endurance (3 chasses echecs)

Serais-ce l'odeur d'une proie que je sens là ? un nouveau jour est lever, et malgré mes réussite et mes échecs je continue de chasser ! Chasser pour nourrir la meute et moi-même. Je retourne à la forêt ou je venait de sentir l'odeur d'une proie ... un renard il me semble, vu l'odeur et les bruits qu'il dégage. Je m’approcha, restant caché derrière un arbre, fessant attention a être du bon côté du vent, soit derrière, pour sentir la proie encore et encore sans quelle me sente arriver.
Je m'aprocha lentement, pas par pas vers l'animal qui avait l'air d'être attentif a ce qui l'entoure. Je fini par me montrer et essayer de l'attraper, s'en suis une course ou lui souhaite fuir et moi le prendre par la peau du coup. Il court, et je le suis de près, essayant de s'enfuir en évitant à la dernière minute les arbres devant lui. Je devine ses actions, je fini par prendre de l'élan et bondir en avant, pour lui bloquer le chemin, il ralentis et essaye de faire demi-tour, je l'en empêche en lui attrapant le flan. Le jetant au sol de part et d'autre de moi, pour finir et l'achever au sol.

J'était contente d'attraper autant de proies en peu de jour, une fois commencer j'ai du ma a m'arreter. Je souhaite continuer jusqu'a épuisement, j'usqu'a ce que la chasse soit un calvaire. De ce fait, je posa mes proies a côté, sans doute vais-je les ramener d'ici peu de temps, je n'est pas de grosse proies mais il faut bien faire des aller-retour au garde manger pour les ramener.
Je pris mes proies dans ma gueule et marcha lentement, je fut stopper la par le bruit d'un oiseau volant autour de moi. S'il continue je lui mord les ailles ... pensais-je trop fort. Il décide de voler ailleurs, mais reviens à la charge. Je pose mes proies, grognant devant lui, je l'entend voler, et cela me casse les oreilles ... Je lui cours après, bondissant pour lui arracher quelque plume, ou même lui mordre les ailles ... Je n'est reussis qu'a remplir ma gueule de plume, mais ce volatille reussis a s'enfuir ...