Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Le silence comme seule ressource. (Libre)

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Mer 25 Mar - 11:48



Le jour s'est assombri en même temps que mon cœur.

Jauges:

La seule chose dont je me souviens avoir entendu était des sanglots. Étouffés, hurlants, dévastateurs. J'ai senti mon cœur se repliait sur lui-même pour ne faire qu'un tour avant de m'abandonner. Mes pattes se sont dérobées sous moi pour me laisser gît sur le sol froid. J'entends encore ces voix disparaître dans le tunnel, me laissant là, à moitié inconscient. Dehors, le feu tombe du ciel, répandant le chaos. Je ne sais plus où je sais, qui je suis et où je vais. Seul, mon âme quitta un instant mon corps pour vagabonder dans l'air. Je ne pourrai pas vous dire combien de temps cela a duré, mais je sais que lorsque j'ai ouvert à nouveau les yeux, une partie du plafond était tombé au sol, à quelques mètres de là où j'étais. Miraculé, mais à moitié comateux, je tentai de me relever, difficilement, mais je réussis en réunissant tous mes efforts qui restaient dans mes muscles endoloris. J'aurai voulu crier à pleins poumons, taper du pied ou encore lâcher les valves pour faire exploser ma rage à travers mes larmes, mais rien ne vint. Je pris doucement la marche, à l'opposé de là où ils étaient allés, abandonné à mon sort.

La route fut longue et les habitants inexistants. Comme en plein désert, je paraissais le seul rescapé de cette folie. Pourtant, je savais au fond de moi qu'il restait quelqu'un, ne serait-ce qu'un autre souffle que le mien dans ces dunes de bétons et de détritus. Un autre monde se dessinait peu à peu devant moi. De nouveaux horizons dans un monde de plus en plus dangereux. Bientôt, un dédale de monstres mécaniques se mirent à tomber du ciel, remplaçant les larmes de soleil par leur assaut encore plus dévastateurs. Au loin, j'entendais les bruits de leurs impacts foudroyants. Je sentais l'adrénaline montait dans mes veines et mon palpitant s'affolait. Soudain, je me mis à courir. Je filai à l'instinct, ne reconnaissant nullement ce qui était autrefois mon chez-moi. De la poussière s'élevait sous chacune de mes foulées, rendant mon pelage gris. Je devais trouver cet être en qui je mis mes espoirs en un instant. Savoir que je n'étais pas seul dans cet océan de carnage me rassurait et je pourrai à nouveau me reposer sur quelqu'un, veiller sur lui et le protéger. Mon allure s’accéléra et bientôt, des obstacles massifs me bloquèrent le chemin. Je n'eus pas le temps d'observer ce que c'était que j'en pris un autre en contrebas. Je descendis bientôt de quelques mètres, m'enfonçant dans ce qui ressemblait à un tunnel, comme celui que j'avais quitté des mois avant. La lumière se fit de plus moins en moins présente. Je me mis à ralentir pour laisser mes pupilles s'habituaient à l'obscurité. Je pris alors le temps de regarder chaque recoins dans lesquels je m'aventure pour ne pas me perdre.

En silence, je priais pour trouver cet autre que moi.

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Mer 25 Mar - 13:02

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Le silence comme seule ressource



Déjà quelques semaines que j'ai rejoins le monde des vivants, pourtant je ne m'habitue toujours pas à cette nouvelle vie. Après tout ce que j'ai vécu, je ne suis certainement pas le genre de loup qui se laissera abattre devant un moindre obstacle. Mais les faits sont là, je haie cette nouvelle existence qui m'est imposée en force. J'aimerais pouvoir faire demi-tour, par moments, et retourner d'où je viens pour ne pas revenir. Comment des êtres aussi insensibles et froids que les Sekmets, ont-ils pu se retrouver plus bas que terre, à ce point ? Je savais que les lâches courraient la meute et qu'ils s'y cachaient bien. Mais de là à penser que toute ma meute se laisserait docilement rabattre le claquet par une quinzaine de loups plus stupides les uns que les autres, j'avoue être tombé de haut en apprenant la nouvelle. Non, je n'abandonnerais pas les miens cette fois. Il n'est pas question que je disparaisse à nouveau, quelle qu'en ait été la raison, il y a presque un an déjà. Je soupire, et je quitte ma douce matrice pour m'enfoncer dans les tunnels. Là-bas, la poussière et le silence seront mes compagnons de route pendant les quelques heures à venir, et là-bas je pourrais donner libre court à ma rage. Peut-être, pourquoi pas, m'entraîner un peu avant de rejoindre ma mère épuisée. Je soupire de résignation.

Peu m'importe en fait, de ce qui m'attend dans les sous-terrains. Je n'ai qu'un seul souhait : m'éloigner des Sekmets qui me font désormais honte. Si j'avais été là, je n'aurais jamais courbé l'échine, quelque soit la puissance adverse. Je me serais battu jusqu'à mourir sous les crocs de mes ennemis, si ça avait été nécessaire. Stupide ? Non, combatif. Et de toute façon ça n'a pas d'importance. Je n'ai pas fait partie de ce combat, j'avais mes propres batailles à gagner, mes propres démons à affronter. Mais je suis de retour, et je suis bien décidé à faire plier l'ennemi quelque soit sa détermination ou le nombre de ses esclaves. Skull ne nous maintiendra pas éternellement sous son joug, j'en fais le serment. Et c'est dans cette optique de colère et ce désir de vengeance que je m'éloigne un peu plus des membres de ma meute, jusqu'à me trouver dans un endroit que je n'avais pas encore pris le temps de découvrir. Les plafonds y sont différents comparés à ceux de la faille où nous vivons. Cependant la même odeur de poussière et une atmosphère identique y règnent en maîtres absolus. Je gronde, agacé de voir toujours les mêmes paysages. Et c'est à ce moment-là que j'aperçois sa silhouette. Il est immobile, et je m'approche sans hésiter.

- Y'a des trucs intéressants, dans l'coin ?

Mais je réalise par la même occasion que son odeur m'est parfaitement inconnue, je ne l'ai jamais vu auparavant. S'il ne sent pas l'odeur des miens et s'il ne porte pas les effluves caractéristiques de nos geôliers, serait-il solitaire ? Oh, peu m'importe, finalement. Je m'approche un peu plus de lui, attendant qu'il me réponde et, malgré mon impatience légendaire, je ne marque aucun agacement face à son silence. Pas tout de suite, en tout cas. Je ne suis pas non plus un louveteau hyperactif. Je sais attendre.

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Mer 25 Mar - 13:24



Et dans ce tunnel, il ne resta plus que toi et moi.

Jauges:

Doucement, je pris appuie sur mes pattes postérieures pour m'arrêter. Devant moi, les néons d'où gisaient la lumière se firent encore plus absents, si bien que j'arrivais à peine à distinguer le prochain coin de clarté. Les oreilles pointées vers l'avant, je fis marcher mon ouïe pour voir si j'étais toujours seul. Hélas, oui. Un soupire long et amer s'échappa de mes narines noires et je ne tardai pas à m'asseoir. Un peu de répit ne me ferait pas de mal. Bientôt, je me mis à écouter le bruit des bombardements au dessus de ma tête, menaçant à chaque instant de faire tomber les pierres du dédale sur ma tête. Un instant, mes prunelles marrons se fermèrent.

- Y'a des trucs intéressants, dans l'coin ?

Brusquement, je sursautai. Je n'avais pas entendu l'individu arrivé dans mon dos. J'avais dû clore mes paupières plus de temps que je ne l'avais imaginé. Je fis volte-face rapidement pour plonger mon regard dans le creux du sien. Pourtant, aucune once d'agressivité n'apparut sur mon visage ébène. Je me contentai de le regarder, n'ayant pas la possibilité de lui répondre.

Seulement que ça manque terriblement de lumière par ici.

Pensais-je. Je pointai du museau le coin de pénombre derrière moi. Si le cœur lui en disait, on pourrait parcourir le manque de lumière ensemble jusqu'à la prochaine lanterne. Je m'interrogeai un court instant sur ces potentielles origines et son odeur. Elle éveilla en moi un lointain souvenir et n'ayant la faculté de la parole, j'arrivais à me souvenir des senteurs de chacun. Et la sienne, contrairement à la mienne, me disait bien quelque chose. Mais quoi ?

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Sam 28 Mar - 22:05

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Le silence comme seule ressource



Je dois dire que je ne m'attendais pas à une réaction si vive. Je n'avais pas remarqué que ses paupières étaient closes. Aussi, je sursaute l'instant d'après, réagissant moi-même à sa propre surprise. La scène a tout de comique, mais aucun de nous ne se met à rire parce que nous ne sommes pas de simples copains qui se retrouvent pour passer un bon moment. Nous sommes deux loups, parfaitement inconnus l'un de l'autre, même si, maintenant que je vois ses yeux, l'ambre qui les orne me semble familière. Dans le plus grand silence, il se retourne pour me faire face et me regarder de longues, d'interminables secondes. Je me dis que peut-être il n'a pas entendu ma question, mais alors il n'aurait pas sursauté. Alors j'hausse un regard, me demandant pourquoi il ne daigne pas m'adresser la parole. Je m'apprête à lui poser la question, le silence n'étant pas dans mes qualités premières, et la franchise faisant partie intégrante de mon quotidien. Mais, déjà, l'individu s'éloigne en me montrant l'extrémité opposée du tunnel. M'enfoncer dans la pénombre ? Avec un parfait inconnu qui ne parle pas ? Et puis quoi encore ? Autant me jeter directement dans la gueule du loup ! Cela me paraît évident qu'il me tend un piège. Pourtant, par pure curiosité, je le suis, silencieux.

Et puis ma question me revient en mémoire. Je lui ai demandé s'il avait trouvé quelque chose d'intéressant. Peut-être veut-il me montrer sa découverte ? Etrange façon de faire. Pourquoi ne pas me l'expliquer, simplement ? Impatient, je serre les dents en marchant derrière lui. Le silence est pesant, beaucoup trop. Mais il me permet au moins de diriger mon ouïe sur ce qui nous entoure, et de chercher de quelconques effluves ennemis. Au moins, je devrais pouvoir être capable de ne pas tomber dans une embuscade. Des loups, quelque soit leur provenance, sentent forcément quelque chose. Même lorsque nous nous camouflons pour chasser, nous gardons dans notre pelage une certaine odeur qui définit notre identité propre. Je cherche machinalement à reconnaître celle du loup que je suis. Impossible, malgré cette vague impression de déjà vu que j'ai ressentie en voyant ses yeux d'or. Bof ! Tant pis pour les souvenirs, autant aller de l'avant. Si je m'étais attardé sur mon passé, je ne serais probablement plus en vie depuis un bon bout de temps. Trottinant légèrement pour le rattraper, je me porte à sa hauteur et je prends son allure pour le suivre, tout en observant de mes yeux d'émeraude, chaque ombre qui nous entoure. Je ne baisse pas ma garde, précaution de survie. Je ne voudrais pas mourir maintenant après tout ce que j'ai réussi à surmonter avant.

- Et sinon, t'as un nom ?

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Dim 29 Mar - 19:11



Et dans ce tunnel, il ne resta plus que toi et moi.

Jauges:

Contrairement à ce que je pensais, il emboîta le pas derrière moi. Je commençai alors à entrer dans l'obscurité la plus totale. Le noiraud devait me trouver peut-être étrange de ne pas lui parler, mais je n'avais rien à faire sur le moment. Je continuai ma progression et au dessus de nos têtes, les bombardements redoublèrent d'efforts, faisant trembler le tunnel de pierres sous nos pattes. Je n'aimais vraisemblablement pas ces hommes qui menaçaient nos vies à tout moment. Je laissai une canine à l'extérieur au cas où l'un d'eux serait au bout. Je rentrai mes épaules et baissai ma tête. Mes foulées s'étaient légèrement accélérées sans même que je ne le remarque. Le jeune loup trottina pour me rejoindre de nouveau et je ne tardais à jeter à nouveau mon regard vers lui. Vraiment, il me rappelait quelque chose, mais quoi ?

La réflexion me prit plusieurs minutes. Mais oui ! Je l'avais déjà rencontré alors qu'il n'était qu'un petit louveteau. Plus exactement le jour où notre meute avait pris possession des ruines du métro pour en faire notre nouveau refuge temporaire. Nyx s'était porté volontaire pour nous ouvrir le chemin et dans l'attente de son retour, je l'avais remarqué au beau milieu de la foule, questionnant nos congénères sur la présence de sa mère. Son jeune âge m'avait ému et marqué. Tous mes sens se décontractèrent au même moment. Au moins, je savais que nous étions du même bord.

Et sinon, t'as un nom ?

Oui, comme tout les loups qui viennent au monde.

Aurais-je voulu lui dire. En guise de réponse, je roulai mes épaules et hochai la tête. Connaître le sien m'aurait bien avancer et je pourrai mettre enfin un nom sur son visage si familier.

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Mar 31 Mar - 11:26

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Le silence comme seule ressource



Nous marchons dans la pénombre pendant longtemps. Trop longtemps à mon goût, et je peine à détourner mon attention de lui. J'essaie de penser à autre chose pour m'occuper, de me focaliser sur ce qui nous entoure pour m'assurer que je ne cours aucun danger. Mais le silence de mon comparse est pensant et particulièrement agaçant. J'ai soudain envie de gronder, de le mordre pour le faire réagir enfin. Mais il reste calme, imperturbable, et continue d'avancer. Après de longues minutes de marche, le tunnel se rétrécit. La poussière du plafond nous tombe dessus à chaque bombe qui frappe le sol au dessus de nos têtes. Mes oreilles se plaquent d'instinct sur mon crâne pour que les grains de terre ne pénètrent pas mes pavillons. Je ne voudrais pas souffrir inutilement ou devenir à moitié sourd ! A cause de la largeur du sous-terrain je suis obligé de suivre mon acolyte, je n'ai plus la place d'être à son côté. Je ne peux pas le mordre d'ici, ce serait comme l'attaquer en traître, et je ne suis pas un lâche. Alors j'attends, je fixe son dos et sa croupe, tout en écoutant les bruits qui nous entourent. Par réflexe, tous mes sens sont en alerte et mes muscles contractés, je suis prêt à me battre, au cas où. Mais rien ne se passe, et je m'impatiente.

Enfin, le tunnel s'élargit à nouveau. Je retourne à côté de lui, sa croupe ne m'attire pas assez pour que je désire rester derrière. Je souffle ma frustration, provoquée par son silence insistant. Est-ce qu'il met ma patience à l'épreuve ? Est-ce que c'est un test pour savoir si je mérite quelque chose ? J'espère au moins que ça vaudra le coup, parce que ne pas répondre à une question si simple que la mienne, c'est vraiment se fiche de ma gueule. Je retient un léger grondement, et j'essaie de garder patience. Après tout, si je peux gagner quelque chose à la fin, ça peut valoir le coup. Finalement résigné à passer un temps interminable aux côtés d'un loup visiblement muet comme une carpe, je souffle mon agacement une nouvelle fois et je cherche quelque chose d'intéressant à regarder autour de nous. Rien. Rien que les parois de terre et les plafonds tremblants, dans cette obscurité presque complète où lui et moi, sommes pratiquement invisibles. S'il comptait me tendre un piège, il risquerait d'être pris pour moi et moi pour lui, alors doucement, je baisse ma garde. Il ne peut pas être assez stupide pour prendre un tel risque. Et il ne semble pas si dangereux que ça. Il reste un adulte, mais il n'a pas montré les dents, n'a pas grondé ni donné le moindre signe d'un danger.

- Ton nom est cool. Moi c'est Isildür.

Je lâche dans un souffle en regardant ailleurs, faisant mine de me fiche pas mal de son silence. Un vrai adolescent en crise. J'ai conscience de ce que je parais être, pourtant je ne cherche pas le moins du monde à adapter mon attitude. Après tout c'est lui qui ne veut pas parler.

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Ven 10 Avr - 13:11



Enfin, je le croyais.

Jauges:

Au fil de nos avancées, je remarquai que les murs se firent plus proches, si bien que nous ne pouvions que passer un par un. Le noiraud me laissa passer devant. Heureusement ! Rien qu'à imaginer nos pelages se frôlaient et nos odeurs s'entremêlaient durant un instant suffisaient à hérisser ma crinière d'ébène. Mes dents se serrèrent comme si je le vivais à présent et je ne pus m'empêcher de lancer un regard oblique vers mon congénère, légèrement agressif. Il devait me prendre pour un fou, un asocial qui ne voulait pas parler ou même pour un lunatique. J'étais rien de tout ça. Et puis, après tout, je m'en fichais pas mal de ce qu'il pouvait penser de moi. Ou de ce que j'étais. Je tentai tout de même, tant bien que mal, de me décontracter et de retrouver ma paix intérieure que j'avais il n'y a pas si longtemps. Voir quelques minutes à peine auparavant. Je me forçai à tourner la tête vers l'avant pour regarder devant moi.

C'est alors que le tunnel reprit son chemin. Soulagement ! Il reprit place à côté de moi. Je relâchai tout signe de menace. Je me contentai d'afficher un rictus, qui se voulut rassurant.

Ton nom est cool. Moi c'est Isildür.

M'arrêtant, je me tournai vers lui pour lui offrir l'une de mes plus belles révérences. C'était la moindre des choses. Lorsque je pris de nouveau ma place, quelque chose avait changé. Reprenant mon rôle de sentinelle, je le forçai à s'arrêter. Sans perdre une seconde de plus, je lui indiquai par un mouvement de nez l'obscurité pesante devant nous. Je sentais que nous étions plus seuls. Mon pouls s'accéléra et l'adrénaline gonfla mes veines. Doucement, une canine prit place sur ma lèvre inférieure, effaçant mon sourire. Les oreilles couchées, j'attendis. Les minutes me semblèrent longues.

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Ven 17 Avr - 16:40

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Le silence comme seule ressource



Il s'arrête. Il me lance un regard enchanté, me tire une position de ravissement. Visiblement je n'aurais pas son nom. Ca m'agace, qu'il se paye ma tête comme ça, mais je prends sur moi. Je m'apprête à lui faire une remarque cinglante, l'informant que même si visiblement sa mère ne l'a pas élevé comme j'ai été élevé, il est mal poli de ne pas donner son nom alors que je lui ai donné l'immense honneur de connaître le mien. Non mais franchement, ça lui coûterait vraiment une cuisse, de me donner deux ou trois syllabes ? M'en fiche, que môssieur n'aime pas causer. J'lui d'mande pas une phrase ! Juste un nom ! Mais brusquement, son attitude me pousse à l'immobilisation. Les sens en alerte, je l'imite comme en réflexe. Un réflexe ancré dans chaque fibre de mon être. Si un adulte stoppe toute action et écoute, on se tait, on se stoppe et on écoute. Et surtout, on ne perd pas l'adulte des yeux. Alors, à l'image d'un petit louveteau de deux mois, je reste parfaitement sans bouger, à fixer le visage du mâle pour guetter toute indication.

Sa truffe effectue un mouvement imperceptible à distance, mais que je peux voir grâce à notre proximité. Quelque chose, plus loin dans les tunnels. Il n'y a pas que nous ici. Mes oreilles guettent les moindres sons qui nous entourent. Mes yeux ne quittent pas le mâle, mais tous mes sens sont éveillés et je suis prêt à obéir au premier ordre qu'il me donnera. Me cacher, fuir ou me battre. Peu importe, je suis prêt. Ses crocs se dévoilent. Tout comme un louveteau suivrait aveuglément son mentor, je découvre les miens. Imitation pure, chacun de mes gestes se calque sur les siens. Mes yeux fixent la pénombre devant nous, mes oreilles frétillent par intermittence à la recherche d'un bruit suspect. Un caillou tape dans la roche, je sursaute. Non, nous ne sommes pas seuls. Un grondement menace de sortir de ma gorge, je le retiens fermement. Peut-être ne sommes-nous pas encore repérés. Quelque soit l'origine de cette présence, elle est là et elle représente pour nous un danger potentiellement mortel.

Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
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agilité:
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endurance:
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Heda
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Ven 1 Mai - 20:56

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Lun 18 Mai - 12:45

(J'édite pour répondre)
Helya
Braise d'Hiver
Braise d'Hiver

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agilité:
Le silence comme seule ressource. (Libre) Qkci105/100Le silence comme seule ressource. (Libre) Qkci  (105/100)
endurance:
Le silence comme seule ressource. (Libre) Qkci105/100Le silence comme seule ressource. (Libre) Qkci  (105/100)
Helya
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Mer 3 Juin - 10:54

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