NOM: Pandémonium
ÂGE: 4 mois
SEXE: Mâle
MEUTE: La Horde
RANG: Futur guerrier
JAUGES: Force: 8 | Agilité: 6 | Endurance: 6
CARACTERE:
Définir Pandémonium. Encore trop jeune pour être réellement ce qu'il sera plus tard, seuls quelques indices le laissent penser...
Narcissisme. Se dit d’un être qui voit sa personne comme étant le centre de l’univers.
Trop égoïste pour croire que la Terre tourne sans moi. Égocentrisme exacerbé, nombrilisme.
Egoïsme. Profondément ancré, au plus profond de son être, dans cet être qui pense d’abord à lui avant de songer aux autres. Son bien-être prime sur tout, quitte à devoir empiéter sur celui d’autrui.
Centralisation. Volonté d’écraser tout ce qui pourrait nuire ou entraver tout ce qu’il aurait pu engranger, ou réussir.
Ambition. Toujours plus haut, toujours plus loin. Se dépasser pour se creuser une place, forcer le respect, creuser son trou, ne jamais se faire déloger.
Insatisfaction. Toujours plus, tout court. Ne jamais se contenter de ce qui pourrait être acquis. Rien n’est acquis. La bataille est permanente.
Méfiance. Tout peut toujours être perdu. Les autres sont profondément jaloux, envieux et mauvais. A chaque instant, autrui essaie de vous duper. Ne pas se laisser berner.
Cruauté. Tuer avant d’être tué et, si c’est faisable, infliger le maximum de souffrance possible. Par la cruauté, gagner respect et soumission d’autrui.
Faites aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse. La pitié est une faiblesse, et toute faiblesse est réservée aux faibles.
Intérêt. Tout se paye, tout est monnayable, pour peu qu’on utilise la bonne monnaie. Tout peut être contrôlé, ou acheté. Chaque chose a son prix, et chaque situation a ses avantages. Tirer profit de toutes les occasions.
Manipulation. L’autre est malléable. Trouver ses points faibles, devenir le seul maître à bord. Faire des autres des jouets, pour tirer votre épingle du jeu et vous assurer la meilleure place. Vous pouvez être le boucher ou le bétail, faites votre choix.
Courage. Être sans peur, pour ne jamais faiblir. Pas de place pour la faiblesse. Ne jamais oublier que la peur est relative, elle n’existe que si on la laisse exister. Elle n’existe pas.
PHYSIQUE:
Être imposant ne suffit pas. Seules la force de caractère et la volonté comptent. Nul besoin d'impressionner autrui par une grande force physique. La carrure de l'âme est bien plus puissante. Nul besoin de raccourcir des membres parfois trop longs. Nul besoin d'être épais et peu mobile, la souplesse suffit parfois. Nul besoin d'un crâne large et lourd, les seuls os et la peau suffisent à sa fonction principale : protéger la seule force existant réellement, celle de l'esprit. Nul besoin d'avoir des dents épaisses, pour entraver l'ennemi: museau fin et adresse suffisent. Nul besoin d'avoir la pupille claire, pour transpercer l'autre du regard : froideur et dureté suffisent. Nul besoin d'avoir une épaisse fourrure, si une maigre pelisse suffit à vous protéger du froid.
HISTOIRE:
En un mot : complexité. Fils d’Isha. Demi-frère de Triskélion et d’Omra. Demi-frère caché d’Adriel, Dalioka, et Kayahan. Cousin de Falco et Ragnar. Neveu de Kaya.
Naissance. Première bouffée d’air, compréhension de ce qu’est la vie : une longue bataille qui ne vient qu’à peine de commencer, et qui s’avère déjà atroce, dès la première respiration. Toux rauque.
Etrangeté. Un seul et unique louveteau restant, de ce qui est censé être une portée. Pire encore, faire face à la mort à peine né. Faire face à la mort de deux autres frères et sœurs, visiblement morts nés. Petits corps inertes et encore chauds, des mois de privation, des heures de douleur, pour ne libérer que des cadavres.
La lâcheté d’une mère, préférant abandonner cette progéniture unique, indigne, à la Nature, après une dernière tétée, une dernière goulée de lait. Lui donner une chance, bien qu’on ne veuille pas l’assumer, on a quand même un peu de pitié. On vous ôte le pain de la bouche. Dès la naissance. Cruelle existence. Lui donner un nom, une identité, pour qu’il ait un peu de reconnaissance, avant de le lâcher – si jeune – seul et isolé de tout, dans cette nature sauvage dans laquelle son père finira bien par le retrouver. Son père, un visage, une odeur et un nom. Tout ce qu’il avait pu en entrevoir.
Pour l’heure, s’évader de cette nurserie dans laquelle on a grandit. S’échapper, récupérer cette liberté qui ne tarde que trop à être acquise.
Vous ne pouvez dépendre de personne. Débrouillez-vous. Vous avez une vie entière à construire, ne vous laissez pas abattre. Ce qui compte, ce n’est pas le départ, mais bel et bien l’arrivée.