Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Palladium s’était levé un peu plus tôt que ses congénères, ce matin-là – était-ce réellement le matin ? Il était parti, bille en tête, droit vers le centre commercial effondré. Il avait trotté le long de la faille qui abritait la meute, emprunté des couloirs, des boyaux, un véritable dédale qu’il commençait à connaître comme sa poche, ou du moins les lieux qu’il fréquentait le plus. Il s’était hâté, poussé par une force inconnue, jusqu’au sol lisse et plat de marbre que les humains avaient laissé en travers des éboulis. Palladium avait rêvé de la Chose. C’était ici qu’il l’avait rencontrée pour la dernière fois, elle s’était aventuré jusqu’à le poursuivre dans ce couloir sombre qui lui faisait encore hérisser le poil sur l’échine. Palladium tremblait encore rien qu’en y repensant. Jamais plus, ils ne devaient se croiser. Il n’y survivrai pas une fois de plus, c’était trop. Et puis, le loup brun s’était arrêté là, au milieu des étalages de fer et des boîtes de conserves, la queue ballante et la langue pendante, ne sachant quelle force l’avait poussée à venir ici malgré la peur qu’il éprouvait, ni ce qu’il venait y faire. Il pesta contre lui-même, et contre ces pulsions insupportables qui finissaient toujours par le dompter et à lui faire faire ce qu’elles voulaient. Il se retrouvait donc ici, comme un imbécile, planté comme le dernier des abrutis dans un centre commercial désert, les pattes ancrées sur le sol dur et froid, avec pour tout réconfort sa propre présence – et quel réconfort par pitié ! Il s’ébroua. Au même instant, une boîte de conserve tomba d’un étalage. Il sursauta si fort, son cœur manqua un battement si rapide, qu’il crût faire un arrêt cardiaque dans l’instant même. Sa respiration devint brusquement saccadée, tandis que son cerveau tentait de repousser la panique qui s’insinuait en lui peu à peu. C’était trop tard. La peur avait figé ses membres et ses yeux étaient rivés sur l’étalage, sa gorge était comme emprisonnée dans une main glacée. Pas encore, pas Elle !! Il émit un faible grognement, faussement agressif. Qui espères-tu dissuader ? Même son for intérieur se moquait de lui : c’était perdu d’avance. Il ne lui restait toujours qu’une seule et même échappatoire, même quand il essayait de faire preuve d’une once de courage : la fuite, encore et toujours. Quand il ne la choisissait pas, c’était elle qui venait le chercher. Il esquissa un pas en arrière, au prix d’un effort considérable, et enfin tous ses muscles se délièrent comme par miracle. Il fit un autre pas, puis encore un autre, et commença à amorcer un demi-tour dans la plus grande des lenteurs, comme si toute autre boîte de conserve qui aurait pu tomber eût été une catastrophe nucléaire. Il n’osait penser à cette autre boîte qui pouvait tomber. Il ne s’en remettrai pas, c’était certain. Dès qu’il aurait tourné le dos à ce maudit supermarché, il savait que ce serait fini : il allait se mettre à courir à toute vitesse. C’est vraiment ça que tu veux ? Demeurer lâche pour le restant de tes jours ? – Oui par pitié laissez moi m’enfuir, loin d’ici, vite, le plus vite possible. Tout s’affrontait en lui. Il continuait de reculer, sans pour autant se mettre à courir.
BY ACCIDENTALE
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Mer 4 Mar - 20:05
N'ai crainte
F : 54 - A : 43 - E : 46
Un jour de plus ou une soirée de plus ? Qui peut savoir ? Tout est si sombre ici, la lumière ne peut parvenir jusqu'à vous, ne peut vous donnez l'espoir que, un jour, vous pourrez enfin retourner à la surface pour vivre de nouveau une vie normal. Normal … Était-elle si normal que cela, votre vie ? Vous êtes bien loin de ces contes d'un temps qui te semble anciens que les vieux loups racontent aux jeunes louveteaux pour les bercer dans une illusion qu'ils ne pourront jamais fouler de leur patte. Un monde détruit, anéanti, faisant partie du passé, un passé que tu ne connais point … A quoi bon se rattache aux choses d'antan ? A quoi bon s'attacher aux souvenirs douloureux ? Tu as finit par le comprendre, cela ne servait à rien … Ces souvenirs t'empêchent d'avancer, t'empêchent de vivre … Oh bien sûr, tu ne les oublis pas ! Non, du tout ! Mais, tu ne leur donne plus la même importance qu'autrefois. Toutefois, si tu as décidé de refouler ces souvenirs, ceux de votre liberté d'avant restent, persistent. Ces souvenirs d'une meute libre te permet de tenir le coup chaque jours, d'avancer chaque jours et, d'espérer, enfin, trouver quelque chose pour te faire avancer encore et, aider les autres à reprendre courage …
Tel une ombre parmi ce dédale de tunnels, boyaux et caves vastes et humide, tu avances sans réel but, si ce n'est celui de trouver de quoi nourrir les tiens et, de quoi trouver un quelconque indice sur cette prison inconnu … La truffe au sol, tu flaires, piste puis, tu finis par t'arrêter, interpellé par une tout autre odeur, une odeur que tu connais fort bien. Levant la tête après avoir trouvé la direction d'où provient cette odeur, tu te mets à avancer vers celle-ci, d'un pas tranquille. Rapidement, tu débouches sur le tunnel où il se trouve, ce loup brun chasseur avec qui tu avais plus d'une fois fait équipe, un partenaire de chasse comme tu n'en avais jamais eu, toi qui pourtant aime chasser en solitaire. Parfois, chasser en duo te rappelait de bon souvenir, des souvenirs qui, même si ils sont laissés de côté, tu continue à chérir.
Alors que le brun ne semblait point avoir perçu ta présence, tu le suis, à pas de loup – c'est le cas de le dire … Ta filature non camouflé te mène jusqu'à l'un de ces bâtiments souterrains mais, celui-ci était bien plus grand que tous ceux que tu as pu visiter jusqu'à maintenant. Marqué par l'emprunte de l'Homme, une zone comme on en rencontre dans les villes détruites mais, sous terre et, dans une immense et unique pièce, divisé en plusieurs autres endroits.
Tu pénètres dans le bâtiment où le brun avait décidé d'entrer et, t'arrêta. Tu l'observes, ne t'avait-il donc pas encore sentie ? Son esprit était-il ailleurs ? Visiblement … Tu profites de ce moment pour observer ce loup d'un an plus âgé que toi mais, avec bien moins d'expérience, probablement dû au fait qu'il ai longuement vécu seul, quoique … Toi aussi tu as été seul, pendant trois longues années amis, alors que tu n'étais qu'un jeune louveteau, tu avais eu la chance d'avoir un excellent mentor pour la chasse. Encore des souvenirs, visiblement aujourd'hui, ils sont plus que présent … Ton moment d’inattention te fut retiré alors qu'un bruit de métal tombant sur le sol fait échos dans le bâtiment. Levant la tête, tu vis la cause de cet horrible bruit qui aurait pu te surprendre si tu n'avais pas été sur tes gardes. Après tout, tu ne pouvais te permettre de baisser ta garde alors que tu ignores qui tu pourrais croiser en ces lieux …
Si le choc de cette boîte de conserve ne t'avait nullement ébranlé, il en était tout autre pour ton camarade chasseur qui semblait soudainement prit de panique. Tu penches la tête sur le côté alors que tu observes sa réaction. Oui, aujourd'hui, il n'était pas eu meilleur de sa forme … Le regardant reculer dans ta direction sans que tu ne bouges, il finit par tomber sur l'obstacle que tu étais et, ainsi, pu découvrir ta présence. Avant qu'il ne bondisse de nouveau sous la surprise car, au vu de sa réaction face à la conserve, il y avait fort à parier que tomber sur un autre loup risquerait de le faire également sursauter.
« Et bien Palladium, on baisse sa garde ? »
Tu t'exprimes sur un ton qui se veut neutre mais, ne put réprimer une teinte d'amusement. Assis, tu attends de voir la réaction de ton frère de meute, espérant toutefois ne pas lui créer davantage de frayeur qu'il ne semblait en avoir.
« J'espère ne pas te déranger, j'ai sentis ton odeur et, je suis venu voir ce que tu faisais. »
Jamais il n’avait été moins prudent qu’à cet instant. N’avait-il donc rien appris ? N’était-il encore qu’un adolescent stupide, pour se laisser distraire par une vulgaire boîte de conserve qui tombait sur le sol ? Il avait été abusé de cette chose, et avait oublié que le monde extérieur continuait de tourner, que tout ne se focalisait pas sur sa vie à lui, que le danger persistait partout, à tout instant. Trop narcissique pour croire que la Terre continuait de tourner sans lui… Triste révélation qui s’offrait soudain à lui. En plus de ses nombreux défauts, la Nature l’avait-elle doté d’orgueil et d’égocentrisme ? C’était bien trop pour une seule personne. Palladium se détourna de cette pensée. Enfin, il se fit croire qu’il s’était forcé à s’en détourner, puisqu’il ne le décida pas réellement. Vous savez, c’est comme quand on pousse une pierre. La pierre, si elle était dotée d’une conscience, supposerait qu’elle avance par sa propre volonté. Or, quelque chose la pousse, mais elle l’ignore. Elle ne possède donc pas de libre-arbitre. Palladium n’était qu’un pion, qu’un pantin de cette vaste mascarade qu’était la vie. Tout ceci n’était qu’une farce, qu’une incroyable manipulation de l’esprit pour lui faire croire qu’il existait. Rien de tout cela n’existait, tout était superflu, grossier, inutile. Palladium pouvait donc bien se laisser croire qu’il avait décidé d’arrêter de penser. Or, seul un trébuchement sur quelque chose de mou le fit interrompre ce ruminement incessant. Il se sentit tomber, douceur agréable, quelque chose avait cédé en lui. L’espace d’une demi-seconde, il savoura cet instant où il pouvait échapper à l’attraction terrestre. Mais ce qui compte, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. Il fut violent, et sa tête heurta une masse de poils noirs. Il allait faire volte face pour mordre dans cette surface en apparence molle à souhait, prêt à contre-attaquer, il le fallait, il fallait se défaire de cette chose qui le maintenait au sol. Mais sa voix l’arrêta. « Eh bien Palladium, on baisse sa garde ? » Le loup brun se redressa immédiatement face à Hige. Il se sentait embarrassé, soudain. Il grimaça une moue maussade, sans répondre. Que répondre face à cette humiliation ? Depuis combien de temps était-il là, à le regarder trembler comme une fiotte face à… une boîte de ferraille ? Quelle désolation… Hige représentait le calme absolu, bien qu’il fût toujours aux aguets. Il avait cette aura calme et bienveillante qui faisait de Palladium un loup plus serein en sa présence. Il semblait ne jamais perdre pied, ne jamais entendre les murmures de la Chose. Il semblait entouré d’un voile de mystère et en même temps de quiétude. Palladium doutait de pouvoir jamais cerner cet énergumène. Mais il l’intriguait au plus haut point. « J’espère ne pas te déranger, j’ai senti ton odeur et je suis venu voir ce que tu faisais. » Ce que tu faisais, Palladium ? Tu te chiais littéralement dessus. Le loup brun eût un petit sourire ironique à cette pensée. Si seulement tous ses semblables pouvaient La voir et La ressentir comme lui, il La ressentait, tout serait si simple. Chacun comprendrait ses maux, chacun vivrait dans la même frayeur qui l’engloutissait à tout instant. Il n’en avait jamais plus parlé à personne, depuis cette fois-là. Depuis la fois où il avait comprit qu’il était tout seul, définitivement abandonné, et qu’il le resterait jusqu’à sa mort. Il décida de jouer la carte de l’ironie, pour sauver les apparences. Si on ne pouvait même plus conserver les apparences, que nous restait-il ?
PALLADIUM « Oui, tu me déranges! Comme tu le vois, j'étais aux prises avec une boîte de conserve. »
Un grand sourire moqueur, et le tour serait joué. Rien n'était plus innocent et ne plaisait plus à autrui que l'auto-dérision. Il fallait sauver les apparences, tromper l'autre, déjouer ses à-prioris pour se forger l'image que vous souhaitiez qu'il ai de vous.
BY ACCIDENTALE
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Mer 4 Mar - 21:32
Chassons à deux
F : 54 - A : 43 - E : 46
Il avait bel et bien sursauté ou, avait-il simplement réagit par instinct de survie, bondissant pour voir qui se trouvait près de lui, ne pas se retrouver impuissant face à un prédateur qui aurait pu déjà profiter de son moment de faiblesse pour lui sauter à la gorge mais, tu n'étais pas un prédateur, ou plutôt, tu n'étais pas son prédateur. Aucun Sekmet n'est ton ennemi et, cela continuera ainsi, la Horde ne réussira point à te faire changer d'avis, même si certaines choses semblent aller dans une direction bien étrange et, tu dois l'avouer, t'effraie. Combien de fois as-tu imaginer les Sekmet capituler ? Se soumettre et, même se reproduire avec ces infâmes loups ? Oh, tu te doutais bien que cela avait du arriver, que certains de ces mâles sanguinaires s'étaient fait un grand plaisir à s'enticher du corps des louves de la meute. Cette idée t’écœure, te fait enrager intérieurement et, même si tu suspectes certaines d'avoir un lien bien plus étroit avec vos bourreaux, tu n'en dis rien, faute de preuve et, de toute manière, à quoi cela te servirait-il ? Tu espérais seulement que, le cœur de ces louves restent Sekmet encore aujourd'hui et à jamais, jusqu'au retourne de votre véritable reine et Alpha. Dieu que tout ceci était déprimant … Qui peut savoir combien de temps encore cette situation continuera ? Pour sûr, tu ne cesseras jamais de te battre, jamais tu n'as abandonné et, jamais tu n'abandonneras. Car la liberté était le prit à gagner tu te battrais jusqu'au bout pour celle-ci, pas que pour toi mais, aussi pour tes frères et sœurs de meute.
Pour l'heure, tu dois avouer te sentir impuissant face aux réactions du mâle face à toi. Qu'avait-il ? Tu as beau avoir partagé bien des chasses avec lui, parlé de tout et de rien avec lui, certaines choses le concernant reste un mystère. Tu n'étais pas de ceux qui tirent les vers du museau des autres, tu es là pour eux, leur prêtant une oreille si besoin est, leur offrant tes conseils si conseil tu as. Tu n'es pas le meilleur pour rassurer autrui mais, tu sais écouter, qu'importe ce qu'on peut te raconter, tu ne dévoiles jamais rien, tu es tel une tombe, gardant ses cadavres et ceux des autres qui veulent s'en débarrasser pour toi et toi seul. Que la mort t'emporte si on veut te tirer des informations ! Tu ne dirais jamais point mot si on venait se confier à toi ! Mais, actuellement, ce n'était guère le cas. Le brun profita plutôt de ta petite question ironique pour rebondir dessus et, changer par la même occasion d'expression.
Il ne peut tromper personne, quoique si mais, pas toi, pas toi qui l'avait observé tout le long de son errance dans les tunnels jusqu'à atteindre cet endroit et, jusqu'à ce que la boîte de conserve vienne perturber le file de ses pensées car, cela devait être le cas pour avoir fait un tel bon. Tu as vu et sentie sa frayeur, tu l'as vu reculer face à cet adversaire imaginaire qu'il semblait s'être créé sous la surprise, non, il ne peut te tromper … Toutefois, tu laisses cela de côté, jugeant que ce n'était pas à toi de faire une quelconque réflexion quant à sa réaction face à cet objet inanimé. Enfin … Presque … Tombé d'elle même ou, peut-être que le brun aurait frôlé l'une de ses étagères précaires, causant ainsi la chute de cette boîte de métal mais, là n'est pas la question.
« J'ai cru voir ça, effectivement. »
Un sourire lupin sur la gueule, tu décides de laisser cette boîte de conserve de côté, passant ainsi à un autre sujet en esquivant les questions qui pourraient se révéler gênante au vu de la situation qui avait eu lieu.
« Peut-être préféras-tu te retrouver au prise avec une proie vivante ? Après tout, ce n'est pas en agressant une pauvre conserve que tu réussiras à me rattraper. »
Un petit pique de lancé afin que le brun pense complètement à autre chose qu'à sa frayeur et sa surprise passé. Tu savais le loup envieux de te surpasser alors, autant titiller cette rivalité qui était né entre vous et, qui t'amusait. De plus, cela ne te fera pas de mal de chasser auprès de celui qui devenait ton fidèle partenaire de chasse, peut-être pourriez-vous trouver une bonne proie à vous deux ...
Palladium vit l’œil suspicieux du loup noir, mais fit comme s’il ne l’avait pas remarqué. Hige ne croyait pas à son attitude enjouée, aux faux-semblants dans lesquels il se drapait. Tous les deux le savaient, tous les deux savaient pertinemment que tout ceci n’était qu’une façade, une ridicule mascarade à laquelle ils faisaient semblant de croire. Mais c’était plus fort que lui, Palladium ne pouvait s’empêcher de tenter d’abuser les autres. Il fallait qu’il soit autre que ce qu’il était, à chaque instant, en la présence de quiconque. Au début, c’était un jeu. A présent, c’était une nécessité. Il fallait se cacher, masquer ses faiblesses et ses tares. Hige ne les connaissait pas encore et, bien qu’on puisse lui cacher bien peu de choses, il fallait absolument se dissimuler le plus longtemps possible face à lui. Sans doute le renierait-il immédiatement, après un bref séjour dans les méandres cérébraux du loup brun. Sans doute, après s’être rendu compte de l’infamie qu’était son compagnon de chasse, se verrait-il obligé de le bannir de son cercle de proches. Palladium, étrangement, souhaitait éviter cela à tout prix. Hige était un appui de taille, il savait qu’il pouvait compter sur lui. « J’ai cru voir ça, effectivement. » Palladium eut un léger sourire gêné. Il n’eut cependant pas le temps de commencer à se balancer d’une patte sur l’autre, comme lorsqu’à chaque fois qu’il éprouvait un semblant de nervosité. Hige savait combler les espaces vides. « Peut-être préféras-tu te retrouver au prise avec une proie vivante ? Après tout, ce n'est pas en agressant une pauvre conserve que tu réussiras à me rattraper. » Le loup brun le remercia d’un regard. Les moments les plus gênants étaient les moments de vide, les moments où il aurait eût envie de se terrer dix pieds sous terre. Hige avait eu le tact de ne pas appuyer sur la zone sensible, d’éviter les questions et la gêne. Qu’aurait bien pu dire Palladium de toute manière ? Qu’il était sans cesse poursuivi par quelque chose, dont il ignorait tout jusqu’à l’apparence, et que cela le rendait nerveux, stupide et à fleur de peau ? Pitié non, plutôt mourir que de regarder qui que ce soit droit dans les yeux et d’avouer cette honte.
PALLADIUM « Sauf que c'est la conserve qui m'a agressée... Mais quand je te rattraperai, Hige, tu n'en mèneras pas large! »
Toujours ce ton badin et faussement désintéressé. La nonchalance, peint la nonchalance sur ton visage. La nonchalance était une excellente défense. Pas aussi bonne que la fuite, certes, mais elle permettait de gagner du temps pour justement, fuir. Palladium regarda son interlocuteur avec un petit sourire en coin. Il allait voir, de quoi il était capable. Il était temps de se remettre en chasse, Hige. Et, sans plus de cérémonie, Palladium s'esquiva dans la noirceur d'une enclave du centre commercial, en quête d'une proie intéressante.
BY ACCIDENTALE
Destin
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Jeu 5 Mar - 21:56
Cherchons
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Un petit sourire en coin face à la réponse du brun, celui-ci n'attendant guère que tu ajoutes quoique ce soit pour déjà disparaître dans les ténèbres de cet immense bâtiment afin de partir à la chasse, chasse que tu lui avais proposé non sans le provoquer dans l'un de ces perpétuels duels que vous vous étiez fixé. Si parfois vous combiniez vos connaissances pour chasser une seule et même proie, il vous arrive également de chasser chacun de votre côté et voir qui des deux ramèneraient la plus belle proie. Une rivalité infantile et amical qui vous permettez de vous surpasser afin de surprendre et battre l'autre. Après tout, qu'importe le résultat, tant que le garde-manger se remplissait, c'était là l'essentiel. Si chasser en duo vous permettez de racler de plus grosse proie, dans ces souterrains par contre, cela était bien plus difficile de trouver un gros gibier, quoique, il y en avait, tu en avais croisé mais, il y avait tant d'endroit où se cacher …
Tu rattrapes le brun pour marcher à ses côtés, ne lui laissant pas la chance de te doubler, de pouvoir filer avant toi. Ce vaste endroit t'était inconnu mais, tu pouvais déjà percevoir diverses odeurs amenant de chaque coins. Il y a bien du passage en cet endroit mais, la plus part date, toutefois, tu ne désespérais nullement, si il y avait autant de passage que cela ici alors, vous trouverez quelque chose assez rapidement …
« J'espère que tu n'es pas rouillé depuis notre dernière chasse en surface. »
Lui dis-tu tandis que tu humes l'air tout en continuant d'avancer, essayant de percevoir le moindre mouvement dans cette obscurité. Cet endroit était vraiment étrange et, pas tant à la fois. Plusieurs des éléments présents ressemblent à ce que l'on peut trouver dans les maisons des Hommes. Est-ce l'endroit où ils entreposent leur ressources ? Fort possible. En tout cas, tu comptais bien dénicher quelque chose ici ...
H.R.P. Pas top top la réponse sorry =( Et je pourrais pas répondre avant dimanche soir now. Pour la chasse, soit on additionne nos jets de dé avec le -4 de malus du coup et mes +2 de bonus en te référençant sur ce topic soit chacun de notre côté.
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Ven 6 Mar - 12:29
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Hige & Palladium
F.16 | A. 20 | E.17
Palladium était déjà en chasse. Il entendit vaguement les pas étouffés de son camarade se rapprocher de lui. « J’espère que tu n’es pas rouillé depuis notre dernière chasse en surface. » Le loup brun eût un petit sourire amusé. Le noir ne pouvait pas s’empêcher de le titiller, même en pleine quête de nourriture. Cela avait le don de détendre mais à la fois de déconcentrer Palladium. Combien de fois s’était-il laissé perturber par Hige, et avait raté sa proie ? Palladium finissait par se demander si ce n’était pas fait exprès de la part de son coéquipier. Mais aujourd’hui, il ne se laisserait pas perturber. Il allait montrer à ce fanfaron qu’il était tout aussi capable que lui d’attraper une pitance digne de ce nom. Il commença à fureter à droite à gauche, s’éloignant peu à peu du loup noir, déterminé à parvenir à son dessein seul, cette fois. L’orgueil l’avait enlacé de ses bras perfides, et Palladium avait faisait alors preuve d’une certaine part d’égoïsme. La chasse en groupe était loin de lui déplaire, mais il se sentait capable de dénicher quelque chose seul, quitte à remettre à plus tard une collaboration avec Hige. Le brun tâtonnait désespérément dans le noir, redoublant d’attention, sans trouver âme qui vive. Toutes les pistes d’animaux passés par ici étaient trop anciennes pour espérer dénicher leurs auteurs. Palladium se faufila sous un étalage rouillé, accrochant quelques touffes de poils au passage. Qu’importe, nul ne l’effrayait en cet instant, il se sentait maître et invincible prédateur. Sa truffe rencontra alors une trace toute fraîche, une odeur caractéristique d’un autre prédateur. Le frisson de l’excitation parcourait déjà son échine lorsqu’il remontait la piste de la belette qui se terrait là quelques instants plus tôt. Elle avait dû déceler la présence des deux loups et devait s’être terrée dans un coin, à l’abri des regards. Sa piste mit Palladium en déroute plus d’une fois. Elle serpentait à droite, à gauche, revenant sur ses pas comme une danse diabolique. Puis, elle s’arrêtait soudain sous un des nombreux étals. Le loup brun n’y comprenait plus rien. Où avait-elle bien pu passer ? Il chercha dans toutes les directions, l’odeur avait bel et bien disparu. Lui vint alors la brillante idée de lever le nez du sol, pour regarder au-dessus. L’étal se situait au niveau de sa truffe. Il balaya d’un coup de nez quelques boîtes de conserve qui se trouvaient là. Cette action fût récompensée par un léger frémissement sur la ferraille. Sans plus réfléchir, Palladium banda ses muscles et sauta sur l’étalage. Ses griffes crissèrent sur la surface lisse et étroite, et il lutta quelques instants pour conserver son équilibre. La belette fusa alors d’entre des caisses de bois, bondissant agilement par-dessus les obstacles. Palladium la prit immédiatement en chasse. Il avançait du plus vite qu’il pouvait, mais l’étalage était une surface fort peu stable. Cela se fit ressentir lorsqu’une de ses pattes arrières dérapa et il perdit l’équilibre, son arrière-train chutant vers le sol. Il tenta de se maintenir avec ses pattes avant, mais elles glissaient elles aussi inexorablement. Mais un réflexe bienvenu lui sauva la mise. Lorsque ses postérieurs touchèrent le sol, il poussa puissamment, de toutes ses forces, et effectua un bond qui le projeta droit sur la belette. Dans une glissade incontrôlée, il ouvrit ses mâchoires qui se refermèrent sur la queue de cette dernière, qui émit un couinement plaintif. Emporté par le mouvement, Palladium entraîna la belette dans sa chute, se heurta au passage à une bonne dizaine de ces maudites boîtes de conserve. Le loup brun n’avait pas desserré son étreinte de sa prise et celle-ci se débattait tant bien que mal, cherchant à mordre le loup, se retournant et grognant en tous sens. En une demi-seconde, le prédateur lâcha la queue de sa proie, pour la coincer d’un revers de patte tout contre sa mâchoire. Il enserra la tête de la belette, qui craqua sous la pression, n'offrant plus aucune résistance à son emprise.
Hrp:
Je pense que c'est mieux qu'on fasse chacun de notre côté pour commencer, vu que nos résultats aux dés donnent 15-4+2=13 comme ça on attrape au moins quelque chose et on pourra s'associer par la suite!
BY ACCIDENTALE
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Lun 9 Mar - 14:51
Raté
F : 54 - A : 43 - E : 46
Le brun s'éloigna de toi pour faire la chasse de son côté, tu fis de même, vous séparant, couvrant ainsi plus de terrain car, de toute manière, chasser quoique ce soit à deux seraient plus une perte de temps qu'autre chose, à moins de tomber sur une grosse proie mais, y en avait-il seulement une en ces lieux ? Tu en doutes fortement, à la rigueur, peut-être un Homme mais, seriez-vous suffisamment fou pour vous attaquer à un Homme ? D'autant que celui-ci sera probablement armé ou, accompagné d'un molosse. Non, il serait risqué de s'attaquer à l'un de ces bipèdes à moins qu'il ne s'agisse d'un enfant ou d'un vieillard avec seulement la peau sur les os.
Cet endroit était une mine de cachette et d'odeur diverses, tu tentais d'en trouver une, une de fraîche mais, pour le moment, tes sens s'emmêlent alors que tu ne sais plus quel odeur suivre. Tu pouvais percevoir plusieurs passages récents mais, bien souvent, il s'agissait là d'odeur de petits rongeurs et, tu n'avais guère envie d'en attraper un. Non … Tu visais beaucoup plus gros … Continuant d'avancer dans ce labyrinthe d'odeur, esquivant les obstacles qui se dressaient sur ta route, tu finis par croiser une odeur fort alléchante et, décide de la suivre. Truffe au sol, tu avances d'un pas tranquille pour être sûr de ne pas aller trop loin. Virant à droite, puis à gauche, tu finis par trouver l'endroit où se trouvait l'animal tapis derrière plusieurs présentoirs effondrés.
Tu avances ta truffe, flairant cet endroit pour être sûr que ta proie se trouvait bel et bien là puis, commence à gratter doucement puis, plus rapidement. Il te fallait faire sortir celui qui se cachait là et, qui semblait reculer de plus en plus alors que tu essayais de t'introduire entre les présentoirs. T'approchant dangereusement de ta proie, celle-ci te saute sur le museau, le mordant d'un seul coup. Tu te redresses, manquant de t'assommer tout en couinant et, sort la tête, un grondement s'élevant de ta gorge alors que tu plonges de nouveau la tête dans ce « trou ». L'animal tente de t'attaquer de nouveau, te forçant à reculer une fois encore. Voyant que tu ne pouvais l'atteindre, tu recules, le forçant alors à sortir. L'hermine sortie et, te voyant, prit directement la fuite dans le sens opposé au tien. Tu te met à le poursuivre, essayant de le rattraper mais, l'animal semble mieux connaître cet endroit que toi et, te fait passer dans des endroits improbables, t'obligeant parfois à tout contourner.
Ta course fut interrompu lorsqu'un boucan monstrueux se fit entendre à plusieurs mètres de toi, attirant ton attention et, permettant ainsi à l'hermine de s'enfuir. Tu cherches de nouveau du regard l'animal mais, sans pouvoir le voir. Tu grognes, frustré de ton échec. Tu décides de te rendre à l'endroit d'où venait tout ce raffut et découvre le chasseur brun, une belette dans la gueule.
« Eh bien tu en fais du raffut pendant ta chasse, tu fais fuir les proies ! »
Palladium avait horreur de faire les choses salement. Le sang de la belette s’écoulait dans sa bouche, et il regrettait de ne pas avoir tué sa proie plus dignement. Sa tête était broyée, l’animal était définitivement défiguré. Belle prise, mais peu esthétique… Palladium était un peu maniaque sur les bords, il faut l’avouer. Il ne desserra pas les dents autour de sa proie pour autant. « Eh bien, tu en fais un raffut pendant ta chasse, tu fais fuir les proies ! » Le loup brun lâcha sa proie aux pieds du mâle noir, le couvrant d’un regard moqueur et victorieux.
PALLADIUM « Je les fais fuir, ou tu ne sais pas les attraper ? »
Son sourire ironique ne le quittait plus. Il avait tendance à souvent crier victoire trop vite, comme à cet instant précis. Il commençait à se faire à cette vie en sous-sol qui, loin de lui convenir, ne le rebutait plus tant qu’à ses débuts. La chance avait commencé à tourner, il parvenait à attraper quelques proies dans les souterrains, assez suffisamment pour subsister et se sentir utile à sa meute. Palladium s’assit sur son arrière-train pour nettoyer sa bouche ensanglantée. Tout ceci lui avait donné faim, et le sang de la belette n’avait qu’aiguisé cette appétit, lui donnant une sorte d’avant-goût de ce qu’il aurait pu goûter. La seule chose qui l’empêchait de dévorer ce petit animal était sans doute la pensée de l’orgueil qu’il éprouverait en la ramenant au camp Sekmet. Cette première chasse avait mis tous ses sens en éveil et il se sentait d’humeur joueuse. Il était encore en pleine forme et en possession de toutes ses forces. Il ne comptait pas rester sur cette maigre victoire, il lui en fallait davantage. Plus, toujours plus, vous savez bien. Il lança un regard enjoué à son camarade. Hige ne semblait pas le moins du monde désemparé par l’échec qu’il venait de subir. Il avait même parut amusé de la chasse un peu enfantine et désorganisée du loup brun. Ce dernier envoya une ultime pique pour que son compagnon ne se décourage pas, bien qu’il sache pertinemment que le loup noir n’était pas du genre à lâcher prise si facilement.
PALLADIUM « On reste ici à se regarder dans les yeux, ou bien on tente de voir ce que tu vaut vraiment ? »
Hrp:
Désolée de la qualité de la réponse, je suis un peu à la bourre et je suis crevée x.x
BY ACCIDENTALE
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Dim 15 Mar - 8:22
On recommence
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Un sourire lupin sur ton visage face à la réponse du brun. Ô que non, tu aurais pu l'attraper sans problème si le raffut n'avait pas attiré ton attention. Non, la proie ne s'était pas échappé, tu t'étais seulement laissé distraire mais, tu ne lui en dis rien car, tu sentais que ton compagnon de chasse n'hésiterait pas à te taquiner davantage sur ce sujet là et, tu ne lui offrirais pas ce plaisir là. Au moins, vous aviez une proie, même si celle-ci était celle de Palladium et, l'odeur alléchante ne fit qu'engendrer une nouvelle envie de chasse mais, encore plus de pouvoir se nourrir, d'ailleurs, il semblerait que le brun aussi soit impatient de retourner chasser, probablement ébranlé par la faim mais, aussi sous l'excitation de cette première chasse du jour réussit, tu ne pouvais que l'approuver.
« Bien sûr, je ne vais quand même pas te laisser avoir la vedette voyons. »
Tu te détournes alors du brun alors que tu te mets en quête d'une nouvelle piste fraîche. Enfin … Au vu du raffut, il va probablement falloir s'éloigner de ce lieu car, tu doutes fortement que les animaux des alentours soient restés ici alors que deux prédateurs couplé à l'odeur du sang soient présents. Avançant d'un rythme entre le pas et le trot, tu t'éloignes de cet endroit en suivant diverses odeurs s'enfoncer dans cet immense bâtiment. Si l'envie de t'amuser avec le brun dans cette petite compétition était bien présente, tu faisais également cela pour les Sekmets, ta meute. Il te fallait les nourrir, il te fallait trouver de quoi leur mettre sous la croc alors, tu ne pouvais revenir la gueule vide. Plus cette petite compétition durera, plus vous ramènerez de proie. Chasser en s'amusant, cela ressemble à un jeu de louveteau mais, tu appréciais cela, ce petit jeu te permettait de penser à autre chose qu'à votre situation puis, le brun aussi semblait avoir laissé ses soucis de côtés alors, autant en profiter, ce n'est pas tous les jours que vous le pourrez après tout …
T'enfonçant davantage dans les ténèbres, essayant de trouver une quelconque piste fraîche, tu espérais faire une belle prise cette fois-ci ...
H.R.P. Pas de souci et sorry du retard aussi, j'ai une baisse de moral dernièrement donc RP est assez difficile malgré mon envie de m'occuper l'esprit
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Le membre 'Hige' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Lun 16 Mar - 18:45
“ always trying „
Hige & Palladium
F.16 | A. 20 | E.17
« Bien sûr, je ne vais pas te laisser avoir la vedette, voyons. » Palladium le regarda avec un œil amusé. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas pris un réel plaisir à chasser avec un autre loup. Il avait été contraint de chasser avec des membres de la Horde, contraint de chasser seul – ce qu’il préférait d’ailleurs – mais n’avait jamais fait le choix de s’associer, hormis quelques fois. Mais toujours, il était revenu vers Hige, car il était le seul associé que Palladium tolérait et admirait en bonne et due forme. Le loup noir commença à s’éloigner, d’un pas sûr et souple. La grande différence entre les deux loups était flagrante : l’un n’était qu’un novice ayant appris sur le tas, pendant que l’autre était un vétéran qui connaissait déjà les ficelles de la chasse. L’âge ne faisait pas l’expérience.
PALLADIUM « Réussis ton coup cette fois-ci, ce serait bête que je te ridiculise... »
Palladium avait lancé ces quelques mots à voix basse, de sorte à ce que son ami ne puisse plus l’accuser d’être responsable de la fuite de ses proies. Le loup noir était déjà à quelques mètres du Pantin. Ce dernier se détourna de lui pour se remettre en chasse à son tour. Hige n’avait cependant pas totalement tort, les proies s’étaient sans doute cachées ou avaient fui lorsqu’elles avaient entendu le raffut qu’avait fait Palladium à la poursuite de cette belette. A cette pensée, le loup brun se retourna instinctivement vers l’endroit où il avait laissé sa proie, de peur qu’elle ne se soit volatilisée. Mais son cadavre gisait toujours sur le sol, ce qui rassura Palladium, qui se concentra pleinement dans sa chasse, non sans lancer un dernier regard à la silhouette trouble de son compagnon qui se fondait dans la pénombre. Il fallait réfléchir quelques instants. Si tu avais été un rongeur, où te serais-tu caché ? Palladium regarda autour de lui avec attention. Il remarqua une galerie encadrée par des étagères qui semblaient instables. Il décida de s’y engager. Ses griffes crissaient sur le sol lisse, et il fit davantage attention à faire moins de bruit. Il ne fallait pas se faire repérer par les proies… Cette pensée l’effleura malheureusement trop tard, puisque fusa au même instant une petite forme vive et chaude, qui passa en trombe sous son nez. Palladium suivit la lapine des yeux. Cette dernière se stoppa quelques mètres plus loin, s’apercevant que le loup ne la poursuivait pas. Proie et prédateur se jaugèrent, leurs regards se défièrent. Le loup avança vers le rongeur d’un pas félin, et se produisit alors une chance inespérée : la lapine était visiblement blessée. Elle traînait mollement la patte, et s’éloignait lentement du loup brun. Ce dernier comprit sa chance, et se rua sur elle. D’un bond leste, elle l’esquiva et reprit sa démarche chaloupée, claudiquant un peu plus loin. Avant de laisser place à sa folie carnassière, Palladium se creusa le crâne quelques instants. Il avait déjà vu cette scène quelque part, il y a de cela bien longtemps, entre un loup et une faisane, à la surface. Un petit sourire mesquin découvrit ses babines. Je vois clair dans ton jeu. Il se détourna de la lapine et revint sur ses pas, cherchant l’endroit d’où elle était sortie. Il fouilla quelques minutes, glissant difficilement son museau sous les étagères, tentant de voir par-dessus : il ne parvenait à rien. Il se dressa donc sur ses pattes arrières, bien décidé à faire chuter le tout et, voyant que cela se soldait par un échec, donna un violent coup de tête dans la structure de métal. La douleur l’élança brusquement, mais l’étagère tomba avec fracas sur le sol – Hige allait encore râler. Se découvrit donc un terrier, que Palladium se mit à creuser avec frénésie. Ses espoirs n’étaient pas vains. Dans cette cache il découvrit trois lapereaux, dodus à souhait, que la lapine avait essayé de protéger en l’attirant loin de sa cachette. C’était peine perdue, cette fois-ci le loup avait su être plus rusé. Et sans laisser le temps à la surprise de se dissiper, il tua les trois lapins. Il en avala un prestement, sans prendre la peine d’arracher les poils : la faim avait glissé sur son estomac et il pouvait bien se permettre un petit sauf-conduit après la belle prise qu’il venait de faire.
Hrp:
Pas grave, j'ai beaucoup de rp en cours et je galère à gérer mon temps, je comprends parfaitement!
BY ACCIDENTALE
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Mar 17 Mar - 18:32
Une belle proie
F : 54 - A : 43 - E : 46
Suffisamment éloigné du brun, tu suivais diverses pistes qui partaient ci et là, ne te focalisant que sur une seule direction. Dans ce nœud d'odeur, tu finis par en discerner une plus fraîche que les autres et, décides de la suivre. Tu t'enfonces davantage dans ce bâtiment que tu ne connais point, tes sens en alerte pour ne pas tomber sur un autre prédateur de ton espèce. Te rapprochant peu à peu de cette odeur que tu avais capté, tu t'enfonces dans une pièce aux étagères renversaient, aux vêtements humains ci et là, aux caddies éventrés sur le sol, laissant son ancien contenu gisait d'un endroit à un autre. C'est dans cet endroit que l'odeur était la plus forte, dans cet endroit que, ta proie se trouvait. Tu te remis à la pister, marchant à pas de loup, te mouvant entre les divers obstacles tel un félin. Tu te rapproches et, bientôt, tu pouvais discerner le contour de l'animal que tu avais pisté … Gros, le pelage gris avec une crête dorsale blanche, on dirait un gros rongeur à la queue très courte mais, il n'en était pas un. Quand il tourna la tête dans ta direction, mâchant ce qui semblait être un fruit complètement pourrit, il ne semblait point t'avoir vu mais, toi, tu pouvais discerner son visage. Un museau long, des rayures noir et blanche sur son visage, l'animal était imposant mais, il ne t'effrayait nullement et, ne semblait pas plus agressif que cela.
Dans ton esprit, tu essayes de te souvenir si tu avais déjà croisé pareil animal et, rapidement, son nom te revint à l'esprit. Un blaireau … Que faisait-il dans le coin ? Cherchait-il de quoi se mettre sous la dent parmi les détritus des humains ? Visiblement. Probablement que cet animal aussi en avait marre de se nourrir de petits rongeurs car, de souvenir, le blaireau est aussi un être carnivore, même si il ne rechigne pas devant des fruits, du moins, c'est ce que tu avais pu voir et apprendre lors de ton voyage.
Tu te rapproches doucement de ta proie, profitant du fait qu'il soit occupé pour ne pas qu'il te repère. Les moments où tu bousculais sans le vouloir une étagère, tu te figeais, attendait que l'attention du blaireau soit de nouveau occupé par les fruits qu'il était en train de triller. T'approchant un peu plus encore, tu commences à te baisser, rampant au sol en te rapprochant encore, te préparant à bondir et … Attends encore un peu … Encore … Maintenant !
Tu bondis au-dessus de l'étagère au sol où tu te cachais, tu aurais pu lui tomber directement dessus mais, le blaireau bougea au bon moment, malheureusement, cela ne suffisait pas. L'attrapant par la queue, tu tires d'un coup sec dessus pour le ramener vers toi, voulant le bloquer sous tes pattes. Se plaçant sur le dos, il tente de se défendre, tu esquives ses griffes et ses petites crocs aiguisés, essayant de le maintenir d'une patte et, cherchant à l'attraper à la gorge. Le blaireau ne semble pas d'avis à se laisser faire si facilement et, continue de gigoter en se défendant tant bien que mal. Ne voulant être blessé, tu recules ta gueule chaque fois qu'il tente une attaque. Grondant, les babines retroussés, tu cherches à l'attaquer d'un côté, puis d'un autre, feintant pour le perdre dans cet assaut de croc. Finissant par comprendre ton petit stratagème, il réussit à attraper ta babine entre ses petites dents que tu sentais s'enfoncer. Couinant, tu te débats, lui faisant lâcher prise avant de l'attraper par l'une des pattes, le tirant, lâchant prise, profitant d'une ouverture pour l'attraper à la gorge. Tu resserres ta mâchoire dessus, commençant à secouer ta gueule alors que le blaireau hurlait entre tes crocs sous la douleur que tu lui infligeais puis, tu finis par l'achever enfin …
Dans un autre contexte, peut-être que le blaireau aurait réussi à fuir tes crocs mais, celui-ci n'était pas au meilleur de sa forme, ce qui t'avait permis de l'avoir aussi facilement car, mine de rien, c'était une espèce quand même tenace. Fier de ta prise, tu te mis à traîner ton butin, la gueule ensanglanté par la proie que tu venais de tuer. Ton flaire chercha l'odeur du brun et, tu te rendis jusqu'à lui. Une fois près de ton partenaire de chasse, tu lâches ta prise et pose tes yeux pâles sur le chasseur qui semblait aussi avoir attrapé quelque chose.
Palladium s’était retiré des travers d’étalages dans lesquels il s’était aventuré pour retourner sur ses pas et retrouver la trace du loup noir, qui avait peut-être réussi à attraper quelque chose, cette fois-ci. Ce dernier apparut dans le champ de vision du loup brun alors qu’il était en pleine position de traque. Palladium resta à l’écart, ne voulant pas faire rater la chasse de son compagnon. Il posa délicatement les deux lapereaux aux côtés de la belette, fier de ces trophées accumulés, et s’assit calmement, prenant soin de ne produire aucun son. Il regarda les mouvements souples de Hige, ses muscles roulant doucement sous sa fourrure d’ébène. Sa démarche était féline, contrôlée, parfaitement calculée. Il bondit, et Palladium ne put se fier alors qu’à son ouïe : son camarade avait disparu de son champ de vision. Bruit sourd de corps roulant sur le sol, grognements hargneux. Hige poussa un léger couinement. La bataille semblait féroce, mais ne dura pas. Le silence retomba bientôt dans le centre commercial. Le souffle de la mort balayait toute source de bruit. Le loup brun n’était pas inquiet pour son ami, bien que ce dernier mette du temps à revenir. Il connaissait sa valeur, et était sûr qu’il ne manquerait pas son coup. Il ne l’avait jamais manqué. Un léger courant d’air agita la fourrure du loup brun. Le Pantin sentit un frisson lui glacer le sang, remontant dans toute sa colonne vertébrale. Il frémit. Un courant d’air dans ces boyaux était si rare, cela inquiéta le loup au pelage fauve. La Peur s’était répandue presque instinctivement dans tout son être. Il se retourna, guettant l’obscurité, à la recherche d’une menace quelconque. La Chose n’était pas loin. Il le sentait. « Alors, qu’as-tu eu cette fois-ci ? » Le loup brun se retourna brusquement, les paroles de son compagnon l’ayant arraché à sa crainte et à ses maux. L’amusement était passé, il avait retrouvé son regard craintif et désorienté. Il réfléchit quelques instants, tentant de faire le ménage entre ses pensées éparpillées et les paroles du loup noir. Son regard se posa sur la proie que Hige était parvenu à attraper. Un blaireau de bonne taille traînait dans la terre à leurs pattes. Cette vision réveilla en Palladium la douleur des griffes d’un autre blaireau, lacérant ses flancs avec agressivité. Hige ne semblait pas blessé le moins du monde, et même en pleine forme. Là encore, il s’était montré plus adroit que lui. Palladium esquissa un petit sourire forcé, toujours sur le qui-vive quant à ce qui le poursuivait.
PALLADIUM « Deux lapereaux. Une blague, comparé à ce que tu viens de nous ramener là! »
Il sentait toujours la morsure froide de la Chose, bien qu’il tentât de l’ignorer. Mais on ne m’ignore pas, Palladium, semblait-elle susurrer mielleusement. Le loup brun déglutit lentement. Il fallait qu’il tente de l’oublier, de l’ignorer, par tous les moyens. Il ne pouvait pas se permettre de perdre pied face à Hige. Il savait parfaitement ce qui se produirait ensuite, s’il avait le malheur de montrer qu’il avait peur de quelque chose que son camarade ne pouvait pas voir. Et il fallait éviter ces conséquences à tout prix. Palladium chercha désespérément quelque chose qui ferait diversion, dans cette salle immense. Il fallait qu’il s’occupe l’esprit, ou qu’il s’éloigne de cet endroit, vite. Mais sans que son compagnon n’ait de soupçons. Les méninges du brun tournaient à plein régime.
PALLADIUM « Pourquoi ne chasserions-nous pas un... Homme? »
Une idée encore plus stupide pour faire diversion, peut-être? Mais quel abruti, pourquoi avait-il dit ça? Il avait une peur phobique des Hommes, il les détestait autant qu'ils le répugnaient. Chasser un Homme. Rien que cette idée le faisait trembler. Pourquoi avait-il pensé à cela? C'était stupide, et complètement surréaliste. Mais mieux valait affronter un Homme, n'importe qui, n'importe quoi, plutôt que la Chose.
Hrp:
désolée du retard /:
BY ACCIDENTALE
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Ven 20 Mar - 21:32
Une mauvaise idée
F : 54 - A : 43 - E : 46
Tu venais de le sortir de ses pensées ou, d'autre chose, tu n'en savais rien mais, tu voyais que quelque chose n'allait pas, quelque chose semble effrayer une fois encore le brun, pas de boîte de conserve cette fois-ci pour sûr alors, quoi ? Qu'est-ce qui pouvait bien perturber ainsi ce loup ? Quel démon le hante ? Est-ce des souvenirs enfouit ? Un cauchemar qui ne cesse d'ébranler ses nuits ? Tu n'en savais rien mais, visiblement, le chasseur ne semblait vouloir t'en faire part, à toi ou à n'importe qui d'autres sûrement. Chaque fois, il essayait de détourner l'attention sur autre chose, tu le voyais bien. Chaque fois, tu le laissais faire ou, lorsqu'il avait du mal, le faisait pour lui, pour lui faire penser à autre chose, l'extraire de ses peurs. Qu'est-ce qui pouvait ainsi effrayer un loup ? Certes, tous possèdent une peur – voir plus – toi même tu en as mais, rien qui ne semble ainsi te désorienter à n'importe quel moment.
Tu restes silencieux, laisse le brun remettre ses idées en place alors que son regard se pose sur ton trophée. Au bout d'un moment, il s'adressa enfin à toi. Un léger sourire étire tes babines alors que ton regard se pose sur le nouveau butin de ton compagnon de chasse. Deux jeunes lapins, comme il venait de le mentionné. Probablement moins impressionnant que ce que tu venais d'attraper mais, au moins, il avait un total de trois proies, les louveteaux se feront probablement plaisir avec ces prises là.
« Qu'importe la taille de la proie, il en faut pour tous les goûts après tout. »
Lui dis-tu avant de rester un moment silencieux, observant ton équipier qui semble toujours essayer de se défaire de ce qui l'a ébranlé avant ton retour. Il finit par trouver quelque chose, tu l'observes, surpris de la proposition qu'il venait de faire, te demandant si il ne déconnait pas ou, si il avait simplement dit la première chose qui lui venait en tête. Chasser un Homme ? Non, tu avais beau avoir de l'expérience, tu te voyais mal aller chasser un Homme, d'autant plus que tu ignores où ils se trouvent dans ces souterrains et, surtout, ils ne doivent pas être seul ou accompagné de l'un de leur molosse, non, une bien mauvaise idée mais, même si cela t'étonnait de la part du brun, tu finis par te dire qu'il avait dit cela sans réfléchir. Oui, cela ne pouvait être que ça …
« Loin de moi l'envie de refuser sur une chasse mais, je doute que chasser un Homme soit une bonne idée. Je pense qu'on devrait déjà ramener ce qu'on a avant de penser à une autre chasse, qu'en dis-tu ? »
« Il en faut pour tous les goûts, après tout. » Cette phrase tonna dans la tête de Palladium plusieurs secondes après que Hige ait fini de l’énoncer. Elle tournait en boucle, sonnant comme une menace. Comme si ce n’était pas lui qui avait parlé, mais la Chose qui lui aurait susurré ça à l’oreille, de sa voix d’outre-tombe. Il en faut pour tous les goûts. Palladium se savait au goût de la Chose, et cette pensée le fit frissonner à nouveau. Il fallait qu’ils s’en aillent d’ici, avant qu’il ne soit trop tard. Le loup brun faillit flancher. Il faillit avouer son désespoir à son camarade, il faillit lui raconter ce qui le poursuivait sans cesse, qui hantait son âme et son esprit, constamment, ce qui le suivait où qu’il aille, quoi qu’il pense. Il faillit lui avouer qu’il ne discernait plus cauchemar et réalité, qu’il ne savait plus qui était l’ennemi, qu’il ne savait plus qui il était non plus. Mais le Pantin serra les dents. Ces moments de faiblesse ne devaient jamais aboutir, sans quoi il était un loup mort. Il regarda son compagnon. Le silence s’était coulé entre eux comme un serpent malfaisant, créant la gêne de Palladium qui ne s’aperçut qu’à cet instant depuis combien de temps il planait entre eux. Visiblement, le loup noir ne semblait pas gêné par l’attitude plus qu’étrange du loup brun, et il lui répondit tranquillement, sans signe de surprise ou de jugement. « Je doute que chasser un Homme soit une bonne idée. » Oh, moi aussi je doute que c’en soit une. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Sûrement encore un accès de stupidité, ou d’inexpérience, que sais-je ? Le Pantin était terrorisé, à présent. Ses pattes étaient tétanisées, il avait l’impression de se réveiller d’un cauchemar, après lequel on se trouve dans l’incapacité de bouger. Elle se rapprochait, mieux valait se barrer d’ici tant qu’il en était encore temps. Avant qu’il soit trop tard. Il se sentit minuscule, et surtout complètement stupide face à la remarque de Hige. Son compagnon avait un visage dénué de toute trace de moquerie, mais ses paroles piquèrent Palladium à vif. Tu es complètement con, voilà ce que tout ceci semblait dire. Il avait l’impression d’être le fou qu’on tente de ramener à l’asile avec force de paroles douces et agréables, qu’on essaye de feinter pour qu’il ne fasse pas d’esclandre. Mais le Pantin n’était pas dupe. On ne le tromperait pas ainsi, aussi facilement. Il savait ce dont cette Chose était capable. Il était le seul à pouvoir la déceler, parce qu’ils étaient tous bien trop sourds et bien trop aveugles pour la ressentir comme il la ressentait. Mais le jour où ils la découvriront tous, au même titre que lui, ils craindront sa colère et le voile mortuaire qui l’accompagne à chacun de ses pas. Ce jour-là, Palladium aurait la suprématie sur ses congénères. Son regard perturbé se posa à nouveau sur le loup noir. Ramener ce qu’on a avant de penser à une autre chasse. Oui, évidemment. C’était plus intelligent, plus logique. Mais surtout, cela leur permettrait de fuir la Chose. Hige non plus ne la sentait visiblement pas. Palladium l’aiderait lorsqu’il la découvrirait. Ce serait dur, mais il était certain que son compagnon parviendrait à surmonter cette peur. Il attrapa les deux lapereaux dans sa gueule, et peina à y mettre la belette en surplus. Mais il y parvint, et d’un signe de tête, il acquiesça les paroles de son ami.
BY ACCIDENTALE
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Dim 22 Mar - 18:30
Demandons
F : 54 - A : 43 - E : 46
Attrapant ses trois trophées dans sa gueule, non sans peine, tu repris la tienne et commence à ouvrir la marche. Marchant d'un pas tranquille car, après tout, ce blaireau pesait, tu n'avais aucune envie de te fatiguer rapidement, surtout si l'odeur du sang et de la chaire fraîche attirer un quelconque autre loup qui risquerait de vous être hostile. Si ce scénario devait arriver, tu n'avais aucune envie d'être fatigué à cause de ton butin, tu préférais prendre ton temps pour rentrer plutôt que de risquer de faire une mauvaise rencontre où tu ne pourrais te défendre. Enfin … En prenant ton temps, tu risquais aussi de croiser d'autres loups mais, si ce loup est seul, osera-t-il seulement approcher les deux chasseurs que vous êtes ? Sera-t-il suffisamment fou pour s'attaquer à deux loups ? Certes, vous n'êtes pas des guerriers mais, vous êtes rusé, rapide et, doté de force, même si celle-ci ne doit pas être rien comparaît à celle d'un guerrier.
Par moment, tu jetais de petits coups d’œil à ton compagnon, il n'avait plus dit le moindre mot depuis sa proposition où, lui même semblait douter de ses propres paroles. Qu'avait-il ? Tu mourrais d'envie de lui demander mais, le pouvais-tu ? Ne s'en offusquera-t-il pas ? Tu avais beau te poser la question, tu ne savais quoi faire. Lui demander ? Te taire ? Pour le moment, tu te contentes d'avancer, quittant bientôt le centre commercial pour vous enfoncer dans les divers tunnels et boyaux de ce labyrinthe souterrain.
Par moment, tu tournais d'un seul coup la tête dans une direction alors que tu avais entendu un bruit. T'assurant que personne ne vous suit, tu t'arrêtes un instant, humant l'air puis, repris ta marche au côté du brun une fois sûr qu'il n'y avait aucun danger pour vous deux. Des rats fuyaient sous votre passage, des souris se terrant dans les trous qu'elles ont pu trouver dans les parois. Au bout d'un moment, tu fis halte, arrêtant ton compagnon par la même occasion, tu avais besoin de reprendre ton souffle. Déposant le blaireau entre tes pattes, ta langue pendant alors que tu tentes de ventiler ton corps mais, difficile dans un endroit pareil où tout est clos … Passant ta langue tu tes babines en humant l'air rapidement, tu finis par poser ton regard sur le brun.
« Navré si je m'occupe de quelque chose qui ne me regarde pas mais, tu n'as pas l'air d'être au meilleur de ta forme aujourd'hui, tu sembles … Ailleurs. »
Tu t'étais enfin décidé à lui poser la question mais, te répondra-t-il ? Tu n'en savais rien et, si il refusait, tu n’insisterais pas. Comme tu l'avais fait pour Nilaya, tu ne le forceras pas, tu le laisseras parler si il le souhaite ou, tu garderas le silence si il refuse de s'ouvrir à toi car, tel sera son choix et tu ne pouvais l'obliger à te raconter ses craintes ...