Cette fois, c'était un lapin que Sageeth avait déniché dans les tunnels du métro. C'était plutôt inhabituel de voir ces animaux en profondeurs, mais pas impossible : eux aussi avaient fui la surface, et s'étaient réfugiés dans les souterrains. Mais Sageeth n'avait pas le temps de réfléchir sur le pourquoi ou le comment, il s'était lancé à la poursuite de sa proie, qui était partie au grand galop.

Le lapin était rapide, mais Sageeth le suivait. Et c'est ainsi que les tunnels abandonnés furent témoins d'une grande course poursuite, qui s'était déroulée pratiquement dans le noir complet. Pour se sauver, le lapin tentait de prendre des passages étroits, ou difficiles d'accès. Mais rien n'arrêtait le loup d'ébène, qui n'était pas le moins du monde dérangé par un obstacle à sauter, ou sous lequel ramper. Il était tenace, aussi tenace qu'une sale maladie. Il était un cancer, il était un poison.

Mais la course avait continué, longtemps et longtemps. Le souffle du loup commençait à se saccader, l'air pollué des souterrains avaient tendance à le fatiguer bien plus vite qu'à l'extérieur. Ses pattes lui faisaient mal, ses muscles commençaient à trembler. Il était maintenant au beau milieu des tunnels sombres, et il n'y voyait plus rien. Il ne suivait le lapin qu'à l'aide de son flair et son audition, sa vue étant complètement entravée. Mais il poursuivait, sans relâche, encore et encore.

Cela dit, après une course folle et douloureuse, il avait fini par perdre sa trace. Le lapin était bien plus agile et habitué à cet endroit, et Sageeth n'avait pas pu le rattraper. Alors il s'était arrêté, son coeur menaçant de sortir de sa poitrine tant il cognait. Et bien, pensa-t-il en guise de réconfort, au moins il aurait fait de l'exercice, même s'il ne ramenait rien au garde manger. Et lentement, il avait rejoint le reste de sa meute.

Encore un jour de passé, un jour de plus dans les entrailles de la terre, un jour de plus dans la noirceur des ténèbres, un jour de plus dirigés par une bande de tyrants, assoiffés de pouvoir. Mais à la longue, Sageeth commençait presque à s'y habituer, à un tel point que cela l'effrayait. Ou cela aurait pu l'effrayer. En fait, il avait bien d'autres choses à penser en ce moment, tout comme endormir les soupçons de Skull, et ramener des fournitures et proies pour la meute, particulièrement ceux qui ne chassaient pas, comme Nott par exemple. C'est pourquoi, une fois de plus, notre ami lupin s'était glissé sous la ville en ruines, pour aller inspecter les métros. Au bout d'un moment, il avait réellement commencé à apprécier cet endroit. Il avait bien failli s'y faire piéger, plusieurs fois, en croisant diverses sortes de dangers. Mais il aimait l'adrénaline procurée lorsqu'il côtoyait ces dangers-là, et puis il avait également trouvé de nombreuses choses !

Ce jour là, il était entré dans un wagon abandonné. L'air empestait le renfermé, et des moisissures trouvaient leur chemin sur toutes les parois métalliques. Mais le bras droit n'était pas gêné par cet atmosphère lugubre. C'était même pratiquement le contraire : effectivement, c'était dans ce genre de lieux qu'on trouvait les trésors les plus précieux, à l'abris de tous regards.

Et puis, après avoir gratté quelques minutes dans le véhicule, le bras droit s'était dirigé dans la voiture, attiré par des bruits. Sur ses gardes depuis qu'il avait croisé ce maudit chasseur qui avait presque fait de sa fourrure un manteau, le loup d'ébène s'avançait lentement, à pas feutrés. Jusqu'à tomber sur un raton laveur. Un raton laveur ? Dans cette épave ? Et bien, il ne savait pas vraiment pourquoi il était surpris, après tout, la totalité des animaux cherchaient refuge à cause des bombardements de l'extérieur. Ces bêtes étaient effectivement rares, mais avec tous ces bouleversements biologiques, tout pouvait devenir possible. Ou presque tout.

Et puis, le loup avait bondit sur le raton laveur, tentant d'avoir une bonne prise sur lui. Surprise, la bête se laissa piéger, mais non sans résister. Le loup n'avait qu'une légère prise lorsque des griffes et crocs fins vinrent percuter son flan, ses côtés. Gémissant de surprise, il avait momentanément relâché sa proie, qui en avait profité pour lui glisser entre les pattes. La force de la bestiole n'était peut-être rien par rapport à celle du canidé, cela dit la finesse de ses armes naturelles faisaient aussi leur effet, rentrant telles des aiguilles dans la peau du prédateur. Saleté de bestiole, Sageeth avait noté mentalement, avant de bondir à nouveau vers sa victime.

Lorsqu'il l'avait rattrapée, elle était presque à l'entrée du wagon. Mais le bras droit avait été plus rapide et plus agile, lui bloquant le passage de sa masse imposante. Le raton laveur avait tenté une fois de plus de passer à travers ses pattes, mais le loup s'y était préparé, et jouant avec ses membres, il avait réussi à lui bloquer le chemin à chaque fois, et par miracle ne s'était pas emmêlé les pattes. Et bien, chaque jour son agilité augmentait, s'était-il moqué de lui même intérieurement. Mais son apparence extérieure ne laissait rien paraître de son amusement face à sa propre personne. Après tout, on le prendrait pour un fou. Ce qui ne serait pas faux, de toute façon.

Et puis, après quelques coups de pattes dans le vide, le Colosse avait enfin fini par frapper son adversaire, l'assommant momentanément. Ou du moins, l'étourdissant. Ah, il était bien plus facile de s'occuper de son cas lorsqu'il ne gigotait plus comme un asticot ! Et puis, s'avançant vers lui, Sageeth l'avait pris dans sa mâchoire, au niveau du cou, avant de resserrer son étreinte mortelle. Finalement, le raton laveur ne vivait plus. Sa viande pourrait donner quelques jours de plus à sa meute -et à la Horde, avait-il ajouté non sans mépris.

La prochaine fois qu'il avait visité ce tunnel de métro, il n'avait rien trouvé, si ce n'est un groupe d'hommes, qui vagabondaient eux aussi dans les wagons. Le problème, c'est qu'eux aussi avaient trouvé le loup, et dans ce sens là, ça en devenait tout de suite moins amusant. Après avoir croisé le regard de ce qui semblait être le leader, le loup avait réagit au quart de tour, et avait détallé en une fraction de seconde. De la lâcheté me direz-vous, et bien moi je rétorquerai que si fuir une mort certaine, une situation face à laquelle vous ne pourrez pas gagner même avec chaque miette de votre puissante volonté est considéré comme de la lâcheté, et bien oui, c'en était.

Heureusement pour le loup d'ébène, ces hommes n'étaient visiblement pas des chasseurs, du moins ils n'étaient pas armés, si ce n'est que les barres de métal qui étaient dans leurs mains. Mais cela ne les avait pas empêchés de s'élancer à la poursuite de l'animal. Par fierté, parce qu'ils pensaient qu'ils devaient le faire, ou même par plaisir personnel et malsain, le loup ne savait pas vraiment quelle était leur motivation. La seule chose qu'il savait, c'est que jamais, ô grand jamais, ils ne mettraient la main sur lui.

Il courait maintenant depuis plusieurs minutes sur les rails du métro, entendant toujours les hommes à sa poursuite. Ils ne lâcheraient donc rien eux, foutus deux-pattes ! Si le bras droit voilait s'en sortir, il devait se rendre à l'évidence que la course seule ne suffirait pas. Il faudrait alors ruser pour ne pas se faire pincer, et finir en carpette devant une cheminée de pierre.


Il arrivait maintenant vers un tas de débris de ... qu'était-ce exactement ? Oh, et puis il n'avait pas le temps de se poser autant de questions, l'un des hommes avait gagné du terrain sur lui, bien plus habitué aux souterrains, et son masque à gaz améliorant considérablement la qualité de l'air respiré. Et bien, ce tas de bricoles tombait à pic ! Sautant d'un bon majestueux sur un muret, devant les débris, il regarda une dernière fois derrière lui, avant de passer derrière les morceaux de taule et autres choses métalliques, les poussant de son dos. Et dans un grand vacarme, tout était tombé sur le premier homme, bloquant temporairement les deux hommes qui suivaient. Attendez ... Les deux hommes ? Ils n'étaient pas cinq à la base ? Et puis cette pensée à peine avait fini de traverser l'esprit vagabond du loup noir, ce dernier sentit la morsure abominable d'une barre de fer contre son épaule. Mais d'où ils sortaient, ces rigolos, là ? Par où ils étaient passés ? Sautant en arrière et manquant de tomber du muret, le loup avait découvert ses crocs, et si un regard pouvait tuer, il pouvait jurer sur tous les dieux imaginables que les cinq hommes seraient morts sur le coup. Malheureusement pour lui ce n'était pas le cas, et même s'il avait vu l'hésitation de l'un des hommes, le second lui s'apprêtait à le frapper à nouveau, et bien plus fort cette fois. Cela dit, s'attendant maintenant au coup, il avait sauté du mur de pierre à la dernière seconde, et la batte d'acier avait finalement frappé l'air, au lieu d'un sac de muscle et d'os. Mais le loup n'était pas sortit d'affaires pour autant, les deux hommes étaient toujours devant lui, et deux de plus s'apprêtaient à arriver dans son dos.

Les hommes devant lui hurlaient. Et bien, j'espère qu'ils n'essayent pas de m'impressionner, avait-il pensé avec agacement. Parce que la seule chose qui pourrait lui faire peur se trouvait dans leur mains, c'étaient les barres de métal. Et le reste, principalement les cris, auraient largement été risibles dans un autre contexte.

Mais l'heure n'était pas aux plaisanteries. Il était toujours coincé dans ce piège, et honnêtement il n'avait pas de plan sur le moment. Et bien, il devrait improviser. Et alors que deux barres s'apprêtaient à lui tomber dessus, il les avait évitées avec agilité. D'autres coups sont venus, mais jamais n'ont touché leur cible. En fait, ces hommes, à défaut de paraître plus jeunes que ceux de d'habitude, étaient également beaucoup moins forts, et beaucoup moins ... Futés. Déjà qu'un humain de base ne volait pas bien haut, vous imaginez les bêtes là ? Enfin, ne divaguons pas à nouveau. Comme dansant un dangereux Tango, Sageeth sautait de tous les côtés, évitant à chaque fois les coups grossiers de ses poursuivants.

Et puis, il avait vu sa chance, un plan -ou quelque chose que l'on pourrait appeler de la sorte- avait fait son apparition dans son crâne, sorti de nulle part si ce n'est son esprit tordu. Evitant un ultime coup, il avait ensuite glissé entre les jambes de l'un de ses bourreaux, et avait atteint un éboulis de rochers, sur lequel il avait grimpé. Comme il s'y attendait, les deux hommes se sont précipités et ont commencé à s'approcher dangereusement de lui. C'est précisément le moment où ils allaient l'atteindre qu'il a choisi pour sauter de son perchoir, atterrissant sur ses quatre pattes, et poursuivant dans son élan pour retourner sur son petit muret initial, qu'il atteint sans trop de difficultés. Il avait mis une petite distance entre lui et les deux hommes dans son dos à présent, cela lui serait bénéfique. Mais ne s'en arrêtant pas là, il avait ensuite, bondi sur les deux hommes qui venaient avec peine de franchir la pile de décombres, les faisant -à leur grand désespoir- retomber de l'autre côté du tas de débris.

Riant de la stupidité apparente des hommes, mais frissonnant du pétrin dans lequel il aurait pou se trouver si les hommes s'étaient avérés être des chasseurs, il était ensuite parti à grandes foulées dans sa direction initiale. Courant à toute allure, afin de mettre un maximum de distance entre les hommes et lui, son souffle commençait à être saccadé.

Ce n'est qu'une fois qu'il eut atteint une crevasse dans un mur, où il pouvait à peine passer,
qu'il put souffler. Une fois ce trou franchi, les hommes ne pourraient plus retrouver sa trace, et même si c'était le cas, ils ne pourraient pas le suivre.

Ce soir, il ne rapporterait rien au camp, si ce n'est que ses fesses, qu'il avait une fois de plus réussi à sauver. Mais combien de fois pourrait-il se sortir de situations telles que celle-ci sans trop de problèmes ? Et bien, l'avenir parlerait pour lui, parce qu'il n'était pas prêt à se lancer dans d'autres aventures de la sorte.

La prochaine fois qu'il avait visité ce tunnel de métro, avait trouvé un lapin, se réfugiant sous l'un des sièges. Une fois que le lapin avait vu son bourreau approcher, inutile de préciser qu'il avait détallé, à la quatrième vitesse, filant une énième fois sous les pattes du pauvre loup d'ébène, qui commençait sérieusement à se demander q'il ne serait pas plus pratique d'être petit. Secouant la tête pour ne pas oublier son objectif premier qu'était de capturer le lapin, il était partit à toute vitesse lui aussi, dans les traces de la petite bestiole à la chaire tendre.

S'ensuit alors une chasse toute aussi frustrante qu'éprouvante pour notre ami le loup. Tout autour d'une locomotive désaffectée il lui avait couru après, mais à chaque fois le lapin allait plus vite pour changer de côté, et le loup avait une longueur de retard. De plus, lorsque le loup enfin rattrapait le rongeur, ce dernier se glissait sous la voiture, avantagé par sa petite taille. Et une fois de plus, Sageeth se maudit pour sa taille imposante.

Et puis, quand il commençait à perdre patience, notre bras droit préféré avait décidé que sa taille ne serait pas un fardeau, et s'était lancé à se glisser lui aussi entre les roues de la locomotive ....

... Pour s'y retrouver coincé. S'énervant d'autant plus, principalement lorsqu'il lui avait semblé apercevoir l'ombre d'un sourire sur les lèvres du lapin, il tirait sa tête, tentant de la déloger u trou, et non de ses épaules. Et impuissant, il avait été spectateur de la fuite précipitée du rongeur de malheur.

Mais avant que l'animal ne parte de son champ de vision, Sageeth avait réussi à se sortir de son pétrin. Et alors, il s'était lancé à la poursuite du lapin, voyant sa chance comme le lapin n'avait plus de locomotive sous laquelle passer lorsque le loup le rattraperait.

Et enfin, après avoir soufflé de nombreuses fois, dans l'irritation et l'épuisement, Sageeth avait atteint sa proie et lui avait sauté dessus, l'épinglant au sol. Elle était à sa merci maintenant, et c'était à lui de sourire. Et enfin, il prit un immense plaisir à tordre le cou à l'un de ses futurs repas.

Retournant une énième fois sur son aire de jeu préférée, Sageeth avait cette fois-ci trouvé un rat -pour changer-, à l'abris sous l'un des nombreux wagons désaffectés. Ne réalisant plus l'erreur de plonger sous la voiture -non pas qu'il pouvait y glisser la tête cette fois-, il attendit patiemment que le rongeur ne sorte cette fois. Et quand ce fut le cas, il lui bondit dessus immédiatement, ne lui laissant pas la moindre chance. Bon ... Son premier saut fut raté, ainsi que son second saut, et le troisième aussi .... Et le quatrième aussi au passage. Bon, en fait ces bonds à répétition s'étaient finalement transformés en une course poursuite d'un loup fortement irrité, face à un rat proche de la mort. Et cette fois c'était officiel, Sageeth détestait la chasse en souterrain.

Finalement, après d'interminables minutes de course, le rat s'était faufilé à travers une large grille de métal, comme une grille de prison, sauf que ... Bah c'était pas une grille de prison. Mais là, le loup d'ébène avait réfléchi assez vite pour finalement décréter que s'il tentait d'emprunter le même passage, et bien seule sa tête passerait, et il aurait sans doute besoin d'assistance. Mais préférant de loin perdre sa tête que de se montrer dans une situation aussi pitoyable que la tête coincée dans une grille après une dératisation des tunnels, Sageeth avait pensé qu'il était plus sage de sauter par dessus la barrière d'acier, plutôt que de s'arracher la tête.

Et effectivement, prenant de l'élan, il avait bondi sur le grillage, et s'était difficilement hissé de l'autre côté en s'aidant de ses pattes arrières. Mais au moins, il était en un seul morceau de l'autre côté -et bien si l'on en oubliait les poils laissés dans la grille-. Et la course avait repris de plus belles.

Finalement, Sageeth avait très vite rattrapé le rongeur. Voyant sa chance à portée de pattes, il avait fait un saut, que cette fois il avait réussi du premier coup, le rat étant trop abasourdi pour éviter le mouvement de son chasseur. Sa queue était retenue sous l'immense patte du prédateur, qui se riait de lui. Et l'assommant avec un coup de son autre patte -c'était pratique d'avoir plusieurs pattes !-, il avait enfin pu lui briser les os de la nuque d'un coup de mâchoire bien placé.

Et voilà, il avait un nouveau rat à ajouter à sa collection de rat qu'il s'était construite ce mois-ci dans le garde manger.

Cette fois, notre ami le dératiseur express, et merveilleux chasseur en sou-terrain avait justement trouvé un autre rat à poursuivre. A croire que cela devenait un jeu pour lui, courir après les rats, comme les louveteaux s'amusaient à attraper des papillons. Et bien, les rats étaient bien plus sales et aussi bien plus chiants à attraper, pour ne pas dire carrément emmerdants ! Mais c'était ce qu'il fallait pour subvenir aux besoins de la meute. Et cela en tant que simple motivation lui permettait de continuer.

S'élançant à la poursuite du rongeur, Sageeth avait pourtant bien commencé sa traque. Il ne s'était coincé nulle part, n'avait trébuché sur aucun rocher mal placé, et il avait divinement évité toutes les barres des rails de métro. Aussi, il n'avait foncé dans rien, comme il en avait malheureusement pris l'habitude à force de traquer des proies de petite taille, qui se faufilaient n'importe où. Même sa respiration semblait être tenue sous contrôle, et ce malgré les interminables minutes, heures, jours de course -il ne savait plus, ces tunnels le rendaient fou-.

Oui mais voilà, le rat était ensuite allé vers un endroit où de nombreux décombres étaient placés, et Sageeth ne les avait pas vu. Et puis, notre bras droit avait trébuché dans une planche, que le poids du rat n'avait pas fait bouger, mais que son poids à lui, au moins deux fois plus lourd -d'accord, peut-être même un peu plus-, avait envoyé valser. Et tout s'était ensuite déroulé si vite ....

Sageeth ne s'était pas senti tomber, jusqu'à ce que sa vue ne soit obscurcie par la pile de décombres, qui se tenait maintenant ... Bah sur lui. Grognant de son malheur, Sageeth s'était ensuite secoué, tentant vainement de faire partir tous ces bouts de taule rouillée qui le recouvraient. Gémissant de frustration, il avait ensuite trouvé que ramper allait bien mieux pour s'extirper des décombres.

Quelques minutes après, et son souffle en lambeaux, il était enfin sortit de sa prison, et avait été heureux de ne se trouver aucune blessure. Cependant, sa proie s'était tirée -bah ouai, elle allait pas simplement l'attendre ici, plantée comme un radis, pour reprendre la course une fois le loup sortit des bricoles ! Et pourquoi ne s'excuserait-il pas aussi, au passage ?-. Et plus aucune piste ne pouvait être suivie dans ce gâchis.

Il fallait se rendre à l'évidence : la chasse était terminée.