NOM : Calamité.
AGE : Deux courtes années.
SEXE : Jeune mâle.
MEUTE : Solo.
RANG : Chasseur de mouches.
AUTRES INFORMATIONS : Pas grand chose à signaler, à par peut-être quelques cicatrices qu'il traîne par-ci par-là, camouflée généralement par sa fourrure mi-longue.

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 5
Agilité : 8
Endurance : 7


CARACTÈRE : (5 lignes minimum.)
Bon, comme vous vous en doutez sûrement, je vais vous le dire tout de suite : Callie n'a jamais été le genre de mec facile. Forcément, quand on se fait rejeter depuis sa petite enfance, pour ne pas devenir complètement taré – quoique je ne suis pas sûre que ça ai effectivement marché comme prévu vu le phénomène – on se crée des mécanismes de défense. A savoir, le je-m'en-foutisme aboslu. Même si c'est pas totalement vrai, Calamité l'a adopté. Il a aussi adopté la technique du coeur de pierre, des silences gênants, puis de la froideur.

Voilà. La plupart du temps il est seul et torturé. Puis quand ça l'emmerde trop d'être seul et torturé, il tape la causette à peu près n'importe qui l'approche. Même si ce n'est ne serait-ce que pour échanger des banalités. Ou bien pour faire chier les loups de Meute. De toute façon, en étant solitaire de base, à part survivre – ce qui est loin d'être du gâteau – il a pas grand chose à faire. Que dire d'autre ? Il est sûrement plus timide qu'il le laisse croire, plus sensible aussi. Il se met facilement en colère, prend la mouche rapidement et marmonne toujours des trucs incompréhensibles. Probable qu'il devienne un vieux radoteur – si ça se dit - et râleur plus tard. En attendant il est jeune et profite de toutes ces qualités qu'a la jeunesse. Donc il fait pas mal de conneries, prend des décisions à l'emporte pièce et se lance dans des analyses du monde sans fin et sans doute idiote. Mais ça lui plait de jouer les apprentis philosophe.

PHYSIQUE : (4 lignes minimums)
Concernant son physique, il n'y a pas grand chose à déclarer. Banal sans doute, il traîne un physique qui passe inaperçu depuis toujours. Grand, mince, élancé. Quoiqu'assez musclé pour survivre, et maigre à cause du climat. De longues griffes aiguisées, des crocs d'ivoire effilés, une vue perçante, il possède tout l'attirail d'un chasseur hors pair. Sa fourrure est un mélange de divers gris, bruns et roux, plus courte sur le visage et les pattes, mi-longue sur le reste du corps. Elle reste toujours un peu ébouriffée pour lui donner ce côté rebel et revêche de solo endurci. Ses pupilles quant à elles sont d'un gris métallisé, aussi sombres que l'orage. Lorsqu'il change d'humeur, on peu noter une légère variation des tintes de celles-ci, devenant plus azurées que grises lorsqu'il est heureux, et au contraire, aussi sombres et tranchantes que l'acier trempé lorsqu'il est agité. Son faciès glacial est pourvus de traits fins, mais d'une mâchoire carrée lui donnant l'air viril et élégant malgré tout.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)
Call' a toujours été quelqu'un de froid, même lorsqu'il était tout petit. Fallait la voir, cette petite boule de poil à peine plus haute que trois pommes, fixer avec un dédain profond les autres loupiots. Puis de s'isoler dans son coin, avant de s'éclipser on ne sait où. Ça, c'est un de ses dons, d'ailleurs. Celui de disparaître quand ça lui chante. Au début, les nourrisses s'inquiétaient, lui demandaient où est-ce qu'il avait bien pu traîner toute la journée, mais son mutisme persistant sur le sujet les a vite découragées. Call' n'était pas bien le louveteau le plus important, de toutes les façons. Elles avaient à faire ailleurs, d'autres attisaient bien plus leur sympathie que cet être rachitique et insignifiant. Il fallait comprendre que déjà à l'époque on faisait la différence entre ces jeunes graines de star et lui. Les jeunes clowns, acteurs nés, les petites princesses, les rebelles révoltés du bounty, oui, tous ceux là, ces futurs Monsieur Madame Mérite, déjà médaillé avant l'heure, captivaient bien plus l'attention que notre protagoniste. Déjà de par son nom, on se faisait parfaitement une idée de lui. Mère morte, père irresponsable, Callie n'avait pas été le plus gâté par le destin. Il regardait avec envie tous ces autres Esobeks, qui semblaient si parfaits, promis à un avenir radieux. Pendant que lui endurait un enfer à la maison, subissant les colères de son père sans broncher, muet comme une tombe pendant que les coups et les insultes pleuvaient. C'est lui, le paternel, qui l'a renommé ainsi. Sans doute un jour portait-il un patronyme plus attrayant, comme ses camarades, ceux qui attirent la lumière et la grâce du ciel. Mais la vérité, c'est qu'il était trop jeune, qu'il a oublié. Alors il a dû faire avec. Secrètement, il le déteste. Jamais il ne donnera son vrai nom à un inconnu, c'est déjà bien lourd de le porter au camp. Pas la peine de préciser qu'il n'avait aucun amis dans la Meute, je suppose ? Les parents avaient tellement peur de lui, de ses grands yeux vides, qu'ils invectivaient vivement leurs jeunes ne serait-ce que parce qu'ils lui avaient adressé la parole. Calamité le maudit, la bête noire de ces bonnes gens. Comme si le malheur était contagieux. Sans doute que le côté apocalyptique du décor leur avait durci le cœur. Sans doute que sa mère était morte de ça, de tous ces drames consécutifs.

Bref, il avait ses raisons pour être cet individu au cœur de pierre, stoïque et profondément solitaire.

Mais que serait une existence sans un brin de lumière ? Même les pires histoires contiennent une part d'amour et d'espoir. De toutes ces escapades dangereuses, il y avait une raison. Cette raison, c'était Lana. Lana Banana, comme disaient tous ses amis. Ils étaient nombreux, et c'était facile à comprendre pourquoi ; cette louve était un cadeau du ciel. Douce, mais juste, elle avait un cœur pur comme il était rare d'en trouver. D'accord, la vie lui avait semé quelques coups de pute le long du chemin, mais elle avait tenu bon. Vaillante, la petite. C'est elle qui a prit soin de Call' pendant tout ce temps. Lui insufflant l'espoir dont il manquait cruellement, devenant son idéal, son idole, l'être qu'il aimait le plus au monde. Le protecteur qu'il n'avait pu trouver chez lui.
Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin. Calamité a bien appris sa leçon. La vie est une pute, et cette fois, c'est Lana qu'elle a emporté dans son sillage. Jamais il n'a prononcé un mot là dessus. Il s'est contenté de quitter la Meute. Il paraît qu'on a jamais retrouvé son père depuis. Et maintenant, il se contente d'errer. Ce qu'il fait depuis toujours, au fond.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : aucun. \o/