n dernier souffle et s'en était finit d'elle. La louve gardait sa mâchoire fermée, l'étouffant petit à petit, toute deux étaient allongée dans la neige jusqu'au moment fatidique. Se redressant Plume attrapait alors le corps inerte de l'animal, commençant à le trainer dans la neige pour le ramener chez les siens.

Une fois rentrée elle la déposait alors, oreilles plaquées sur son crâne elle prenait le temps de souffler, trainer une bestiole comme ça n'était pas sans peine mais elle y était arrivée. S'allongeant ensuite non loin de la réserve, elle surveillait, aux moindres signes d'intrusions elle serait donc prête à agir pour chasser les envahisseurs.

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ourquoi chasser ? Tout simplement par nécessitée, mais aussi par envie. A vrai dire à force de la pratiquer cette chasse, cela devenait une habitude quotidienne, et la louve en ressentait le besoin comme si la crainte de quelque chose de mauvais était constamment présente, la forçant par là à chasser.

Elle connaissait son tour par cœur, passant tout d'abord par les collines elle fourrait inconsciemment sa truffe dans la neige, se secouant ensuite pour suivre une piste totalement invisible à l’œil nue. Pour le moment la louve restait assez calme, mais dès que cette piste fut trouvée elle redressait immédiatement la tête, partant alors pour la forêt.

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a crainte n'était pas présente chez-elle, en même temps elle était le prédateur dans l'histoire et non la proie, sur ses pensées elle continuait de s'enfoncer dans la forêt avec un seul but en tête, celui de trouver l'animal en question.

Une silhouette se profilait à l'horizon tandis qu'elle s'approchait à bas ventre, elle n'arrivait pas encore à discerner totalement ce que c'était, mais elle savait une chose, elle était grosse et imposante. Fonçant alors sans trop réfléchir elle mordait à plein croc l'arrière cuisse de l'animal qui s'avérait-être un sanglier. En remarquant cela la louve reculait, cherchant à paraitre imposante et sûre d'elle pour que l'animal ne charge pas.

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n regard dans l'autre ils se fixaient alors, qui allait céder le premier ? Qui allait devenir la proie dans cette histoire ? Sûrement pas elle, montrant alors les crocs tout en feintant une attaque frontale elle venait de réussir à le faire détaler, elle n'avait plus qu'à s'élancer derrière pour l'épuiser.

Ce genre de bête ça ne s'attrape pas comme ça, c'est gros et surtout c'est dangereux. Continuant de le suivre à la trace, elle ne pouvait que constater qu'elle l'avait bien blessé à l'arrière cuisse, car effectivement du sang était présent au sol. Maintenant elle allait tout simplement attendre le bon moment, comme à son habitude, c'était en fin de compte devenu une espèce de routine cette chasse.

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e rapprochant rapidement elle avait réussi à l'agripper une nouvelle fois au niveau de la cuisse arrière, elle cherchait donc par là à le fatiguer. Vu la masse elle ne pouvait faire autrement, cette bête se chassait habituellement en meute, ou à trois loups, non seul, mais là elle ne pouvait pas laisser passer une si belle prise, elle devait tenter.

Continuant dans sa folle course elle remarquait que le sanglier commençait à faiblir, il ralentissait haletait, mais devenait aussi plus violent, et en faisant demi-tour il chargeait la louve qui par chance s'était écartée. Maintenant elle devait rester à une bonne distance et attendre, sinon elle risquait de recevoir un coup mal placé.

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hargeant encore elle agrippait maintenant la nuque du cochon, sa peau épaisse empêchait la louve de le tuer sur le coup, se dégageant ensuite elle attaquait une nouvelle fois, à vrai dire elle harcelait sa prise jusqu'à ce qu'elle abandonne.

Le coup fatal allait-être porté, elle attendait déjà depuis un bon moment et le cochon s'était allongé sur la neige, il n'en pouvait plus et commençait à quitter ce monde. Rôdant autour de lui elle le fixait, aucun sentiment ne ressortait, pourquoi en aurait-elle pour un animal qui allait simplement nourrir sa meute ? Peut-être que l'empathie n'était finalement pas son truc.

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ette fois était la bonne, elle attrapait le cou de l'animal, commençant à l'étouffer. Celui-ci ne se débattait même plus, il devait affreusement souffrir et elle allait donc abréger sa souffrance, il fallait voir les chose ainsi pour éviter de ce comparer à un monstre.

Une fois la bête morte, elle la trainait tant bien que mal dans la neige, elle ne pouvait pas courir avec une prise comme ça, elle était donc la cible potentielle de tout les charognards, mais elle les attendait, surtout les coyotes envers qui elle ressentait désormais une haine certaine. Enfin elle était rentrée sans encombre et avait déposer ce sanglier dans la réserve.

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lle le fixait, oui, se petit poulailler qui se trouvait non loin du village des Hommes. Il n'était pas à l'intérieur, mais à côté d'une maison "isolée" comme elle pouvait le constater. Un renard semblait avoir déjà trouvé le poulailler, et, moins prudent qu'elle, il arrachait déjà le grillage laissant s'échapper toute les poules.

Attendant que l'une d'elle passe devant son museau, elle s'élançait cherchant à l'attraper avant que les Hommes n'entendent ce vacarme, surtout que le renard n'était pas du genre discret, toutes hurlaient affolées... Elle avait connu mieux comme situation en tout cas.

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es plumes dans la gueule elle avait touché la poule qui s'était tout de même échappée. S'éloignant dans la forêt notre louve la suivait tout en courant, pour un animal domestique elle se débrouillait bien. Recrachant les plumes elle faisait de son mieux pour éviter de la perdre de vu, il manquerait plus que ça, qu'elle soit semée par une poule.

Le renard ? Elle ne savait pas où il était passé, peut-être que lui aussi était après une poule ? Ou alors les Hommes l'avaient attrapé, dans tout les cas ce n'était pas son problème à elle, sauf si il avait pour cible SA poule, là elle ne ferait pas de quartier. Sautant au dessus d'un tronc cassé, elle reconnaissait là les terres Esobeks, rassurée elle savait que désormais elle pouvait se concentrer que sur la poule.

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a saisissant une nouvelle fois dans sa gueule, elle faisait de son mieux pour tenter de la tuer, sauf que la poule ne voulait pas finir sa vie ainsi et lui l'avait fait comprendre en la pinçant au niveau du museau. La louve, surprise, venait de la lâcher une nouvelle fois. Mauvaise elle s'élançait derrière elle une nouvelle fois, aucun doute sur le fait qu'elle était plus rapide, mais là c'était surtout de la précision dont il fallait faire preuve pour l'attraper.

S'arrêtant quelques instants, elle la fixait, elle était à la fois amusée et agacée, mais à vrai dire elle était surtout habituée à ce genre de chasse. Quelques secondes s'étaient écoulées, quant enfin elle s'élançait, sautant sur le pauvre poulet, là, elle allait l'avoir elle en était sûre.

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