hargeant encore elle agrippait maintenant la nuque du cochon, sa peau épaisse empêchait la louve de le tuer sur le coup, se dégageant ensuite elle attaquait une nouvelle fois, à vrai dire elle harcelait sa prise jusqu'à ce qu'elle abandonne.

Le coup fatal allait-être porté, elle attendait déjà depuis un bon moment et le cochon s'était allongé sur la neige, il n'en pouvait plus et commençait à quitter ce monde. Rôdant autour de lui elle le fixait, aucun sentiment ne ressortait, pourquoi en aurait-elle pour un animal qui allait simplement nourrir sa meute ? Peut-être que l'empathie n'était finalement pas son truc.

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ette fois était la bonne, elle attrapait le cou de l'animal, commençant à l'étouffer. Celui-ci ne se débattait même plus, il devait affreusement souffrir et elle allait donc abréger sa souffrance, il fallait voir les chose ainsi pour éviter de ce comparer à un monstre.

Une fois la bête morte, elle la trainait tant bien que mal dans la neige, elle ne pouvait pas courir avec une prise comme ça, elle était donc la cible potentielle de tout les charognards, mais elle les attendait, surtout les coyotes envers qui elle ressentait désormais une haine certaine. Enfin elle était rentrée sans encombre et avait déposer ce sanglier dans la réserve.

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lle le fixait, oui, se petit poulailler qui se trouvait non loin du village des Hommes. Il n'était pas à l'intérieur, mais à côté d'une maison "isolée" comme elle pouvait le constater. Un renard semblait avoir déjà trouvé le poulailler, et, moins prudent qu'elle, il arrachait déjà le grillage laissant s'échapper toute les poules.

Attendant que l'une d'elle passe devant son museau, elle s'élançait cherchant à l'attraper avant que les Hommes n'entendent ce vacarme, surtout que le renard n'était pas du genre discret, toutes hurlaient affolées... Elle avait connu mieux comme situation en tout cas.

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es plumes dans la gueule elle avait touché la poule qui s'était tout de même échappée. S'éloignant dans la forêt notre louve la suivait tout en courant, pour un animal domestique elle se débrouillait bien. Recrachant les plumes elle faisait de son mieux pour éviter de la perdre de vu, il manquerait plus que ça, qu'elle soit semée par une poule.

Le renard ? Elle ne savait pas où il était passé, peut-être que lui aussi était après une poule ? Ou alors les Hommes l'avaient attrapé, dans tout les cas ce n'était pas son problème à elle, sauf si il avait pour cible SA poule, là elle ne ferait pas de quartier. Sautant au dessus d'un tronc cassé, elle reconnaissait là les terres Esobeks, rassurée elle savait que désormais elle pouvait se concentrer que sur la poule.

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a saisissant une nouvelle fois dans sa gueule, elle faisait de son mieux pour tenter de la tuer, sauf que la poule ne voulait pas finir sa vie ainsi et lui l'avait fait comprendre en la pinçant au niveau du museau. La louve, surprise, venait de la lâcher une nouvelle fois. Mauvaise elle s'élançait derrière elle une nouvelle fois, aucun doute sur le fait qu'elle était plus rapide, mais là c'était surtout de la précision dont il fallait faire preuve pour l'attraper.

S'arrêtant quelques instants, elle la fixait, elle était à la fois amusée et agacée, mais à vrai dire elle était surtout habituée à ce genre de chasse. Quelques secondes s'étaient écoulées, quant enfin elle s'élançait, sautant sur le pauvre poulet, là, elle allait l'avoir elle en était sûre.

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lle l'avait eu, broyant sa nuque dans sa gueule, un bon gros poulet, ce n'était pas mal non ? Ramenant alors sa prise, elle tentait tout de même d'avaler le moins de plume possible, c'était pour ça qu'elle n'aimait pas ce genre de gibier, les stupides plumes qui restaient dans la gueule...

Déposant la carcasse du poulet sur le tas de gibier, elle ne pouvait que constater qu'ils s'en sortaient bien, les Esobeks étaient malgré les temps dur, d'excellents chasseurs et la famine n'allait pas frapper à leur tanière, du moins pas ce mois.

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lle était sortie une nouvelle fois, la brume envahissait les environs. Plaquant alors ses oreilles sur son crâne elle s'éloignait dans la pénombre encore présente malgré le levé du soleil. Tout était calme et la louve en profitait alors pour aller chasser. Elle voulait aussi vérifier qu'aucun Sekmet ait osé remettre ses sales pattes sur leurs terres, car si c'était le cas elle allait tout simplement leur faire payer, Plume était gentille oui, mais comme tout les autres elle avait ses limites, et puis elle était pas matinale, voilà. Quelques flocons de neige tombaient, ceux-ci offraient une magnifique couleur "blanchâtre" à la louve qui ne l'était pas à la base, blanche. Quelques souvenir avaient reprit place chez-elle, elle savait que son pelage lui avait valu beaucoup de surnom, et ça, ça l'avait marqué, elle comprenait désormais pourquoi elle avait peur du regard des autres, tout était justifié finalement, son comportement était bel et bien lié à son passé même si elle ne s'en souvenait pas.

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n craquement, elle venait de poser sa patte avant droite sur une branche qui se trouvait au sol, au loin elle apercevait alors une belle biche. Se tapissant contre le sol elle se préparait à se jeter sur elle, mais à son plus grand malheur elle n'avait pas remarqué qu'elle se trouvait sur une plaque de verglas, et les coussinets ne l'aidaient pas là. Avec assurance elle croyait pouvoir s'élancer sans problème derrière cette biche, mais, au lieu de ça, patinant sur la glace, elle se ramassait se bouffant violemment le sol. Alors là, elle n'était pas douée vraiment, elle une grande guerrière ? Non elle était juste une louve maladroite qui voulait finalement se donner une image, l'image de celle qui était sûre d'elle, hors ce n'était pas son cas, oui, elle doutait constamment, avait peur de son avenir, de celui de sa meute, elle avait en fin de compte peur de décevoir les autres. Se redressant comme-ci rien ne c'était passé, elle vérifiait tout de même le "sol" où elle posait de nouveau ses pattes, cette fois pas de verglas, elle s'élançait donc, avec beaucoup de retard, derrière une biche "invisible", elle se contentait de suivre son odeur.

Elle apercevait sa silhouette, au loin, elle se dessinait parfaitement avec le levé de soleil qui était tout proche. Prenant quelques secondes pour analyser le terrain, elle s'élançait une nouvelle fois derrière l'animal qui cette fois-ci était bien devant elle. S'agrippant alors à sa cuisse arrière droite, elle usait de sa force pour faire chuter la biche, celle-ci était tombée mais s'était redressée, cherchant par là à mettre un coup de sabot à la louve qui l'avait esquivé sans mal, grognant. C'était la première fois que l'une de ses proies se défendaient avec tant d’ardeur, même chez les herbivores il y avait donc des exceptions. Une nouvelle morsure, elle venait de mordre le cou de la pauvre bête qui se débattait, mais rien à faire la louve la maintenait fermement au sol, elle était plus forte qu'elle et allait en finir avec cette chasse. Une fois la bête tuée, le pelage couvert de sang, elle la tirait dans la neige, cherchant à dégager le corps comme elle le pouvait étant donné qu'à force de le trainer au sol il se retrouvait recouvert de neige, et plus il en était recouvert, plus il était dur à tirer pour notre pauvre louve. Enfin, elle était tout de même parvenue à le ramener au camp, elle en avait sué, mais il était désormais dans la réserve de gibier.

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ue dire excepté le fait qu'elle était encore partit chasser ? Ça devenait tellement une habitude qu'en sortant du camp elle n'avait même plus besoin de dire où elle allait vu que tous étaient au courant qu'elle chassait souvent, peut-être trop au goût de certains même si c'était stupide, car son travail nourrissait la meute, enfin aidait à nourrir la meute. Dans tout les cas elle sortait une nouvelle fois, elle s'était préparée mentalement à faire une rencontre inattendue aussi, du genre une louve blanche qui la drague ou l'agresse, des Hommes, un chien collant, ce qui était en fin de compte quotidien pour elle, une bonne ou mauvaise nouvelle ? Elle ne savait pas, mais dans tout les cas ça l'occupait, même si elle ne voulait pas l'avouer, en même temps on la prendrait pour une folle si elle venait à dire qu'elle aimait bien être dans la merde, avoir des fous avec elle, et tout ce qui allait avec. Se dressant sur une légère hauteur elle apercevait son lieu favoris pour la chasse, allait-elle y trouver quelque chose ? Ça, c'était à découvrir et c'était pour cela qu'elle s'enfonçait dans ce décors qui s'offrait à elle sans attendre.

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à, non loin d'elle, se trouvait un sanglier qui fouillait le sol avec son museau, il cherchait sûrement de quoi manger, c'était ça le quotidien des herbivores en hiver, ils devaient remuer toute la neige, tout les jours, pour trouver quelques brindilles d'herbes et encore ce n'était même pas sûr. En fait ce n'était pas si différent d'eux, les carnivores, tous devaient finalement chercher de quoi se mettre sous les crocs pour espérer se réveiller le lendemain. Détendant alors ses muscles la louve se préparait à attaquer l'une des pattes arrières du gros sanglier, il était énorme et si il lui mettait un coup il risquait de l'handicaper, et là ce serait un problème pour elle, surtout en ces temps où elle devait-être prête à défendre sa meute contre une quelconque attaque de loup. Elle venait d'attendre quelques minutes, prenant le temps d'analyser l'état de la bête, c'était un vieux sanglier, il était en plus malade, puis elle s'était enfin élancée pour se jeter sur sa cuisse arrière droite, cherchant à provoquer une hémorragie avec la plaie qu'elle venait de lui faire.

Alors qu'elle le maintenait fermement, le sanglier s'était retourné et avait manqué de piétiner la louve en la chargeant. S'écartant assez rapidement, elle montrait les crocs, mais il venait de charger une nouvelle fois en sa direction. Profitant de ça pour sauter au niveau du flanc droit de l'animal elle le mordait une nouvelle fois, cherchant à le faire basculer, seulement il était encore trop lourd pour, et si elle voulait avoir une chance de réussir à le maîtriser elle devait s'en prendre à sa gorge et non aux flancs. La louve rousse faisait donc de son mieux pour éviter les coups de ce cochon énervé, puis, dès que l'occasion venait de se présenter, elle se jetait à sa gorge, forçant par là sur sa prise pour le faire chuter et ensuite le maintenir au sol pour l'étouffer. Couverte de sang et de neige, elle commençait à trainer sa proie pour la ramener au camp, c'était haletante qu'elle était enfin rentrée chez les siens, pourquoi ? Essayez tout simplement de trainer une telle masse seul et vous comprendrez !

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