omme à son habitude notre louve se dirigeait en direction des collines, cherchant d'abord du regard un animal elle s'enfonçait ensuite dans la forêt. Elle en oubliait presque que le blizzard empêchait toute possibilité de repérer une proie visuellement. Enfin là question n'était plus là, la louve s'était adaptée à tout ça. Tandis qu'elle réfléchissait, essayant de deviner ce qu'allait-être son avenir, une odeur venait lui parvenir au museau, c'était celle d'une perdrix, que faisait-elle ici celle là ?

La louve ne se pressait pas, elle n'avait jamais attrapé ce genre de proie et donc ne connaissait pas réellement les réactions du petit animal. Le vent soufflait dans sa direction, cela voulait dire qu'elle avait moins de chance d'être repérée et ce n'était pas mal, du moins pour elle, pour une première fois avec une perdrix !

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lle l'entendait, la petite bête grattait le sol sans doute à la recherche de tiges d'herbes, d'insectes, ou autre. Dans tout les cas elle n'était pas aussi vif qu'un lapin et ne prêtait pas attention aux alentours, elle semblait sereine et c'était ce qui allait la perdre, tout simplement. La louve attendait juste le bon moment, celui où elle allait pouvoir se jeter sur la bête et la tuer.

Sautant d'un bond sur l'animal, elle l'avait tué sur le coup. L'enterrant dans un coup pour éviter qu'on lui vol sa prise, elle repartait à la recherche d'une autre bête à se mettre sous les crocs. Pour le moment il n'y avait rien de plus, mais elle avait découvert un vieux terrier, creusant dedans elle espérait alors découvrir quelque chose, des restes ou autre.

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n sursaut, oui c'est ce qu'elle venait d'avoir, un rat s'était jeté sur sa truffe la mordant. Reculant, surprise, elle courait ensuite derrière lui tentant de l'attraper, elle n'avait eu aucun mal et l'avait tué par la suite. L'enterrant tout proche de sa perdrix, elle repartait à la charge s'enfonçant cette fois ci dans les profondeurs de la forêt.

Il n'y avait rien, ce lieu était tout simplement désertique. Continuant son chemin elle apercevait alors un objet métallique, à l'intérieur se trouvait une poule, morte. L'objet était assez grand, la louve qui sentait l'odeur des Hommes hésitait à entrer à l'intérieur, cependant elle s'était résignée, choisissant la prudence cette fois-ci.

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u loin elle apercevait alors un lièvre blessé, sans doute s'était-il prit une balle dans la cuisse ou autre, car la louve sentait l'odeur de son sang à pleine truffe. Elle n'avait eu aucun mal à l'attraper et à le tuer lui aussi. Retournant sur son chemin, elle récupérait alors ses deux autres proies, son rat, sa perdrix et donc le lièvre.

Déposant le tout au camp comme à son habitude, elle prit tout de même l'un de ces animaux pour le dévorer, le lièvre. C'était un régal et au moins elle savait qu'elle avait mérité sa part du gibier, les louveteaux quant-à eux s'amusaient avec ce qu'avait ramené notre louve. Elle attendait tout de même que des adultes se montre pour partir de nouveau, mais cette fois c'était pour patrouiller.

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ela faisait quelque jour qu'elle n'avait pas chassé, et cette fois-ci elle traquait un cervidé. C'était une biche, et c'était en suivant son odeur qu'elle s'était retrouvée aux collines. Cependant l'animal semblait-être en pleine forme, et la louve allait donc mettre du temps à l'attraper. Elle n'allait tout de même pas se plaindre, car ce genre de proie était assez rare avec les temps qui courent.

Elle la voyait au loin, pleine d'élégance, cela ne la répugnait pas de tuer ce genre de bestiole, pourquoi ? Parce qu'en tuant des herbivores les loups permettaient aux plantes de prendre le temps de repousser, ainsi qu'aux feuilles. Si ils n'étaient pas là il y en aurait trop des cervidés, ainsi était le cycle de la vie.

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lle avait foncé sur l'animal qui, en l'entendait, était en train de fuir. Comme d'habitude notre louve se retrouvait distancée car la biche avait l'avantage avec la neige. D'ailleurs, Plume n'attendait qu'une chose, que ce temps pourrit passe pour laisser place à une période sans neige, quitte à voir un décors totalement détruit, cela lui importait peu finalement.

Ne s'arrêtant pas, elle entrouvrait sa gueule, haletante elle continuant sa folle course derrière la pauvre bête qui faisait tout pour éviter que la louve ne l'attrape. Mais Plume n'avait dit son dernier mot, et pour qu'elle abandonne il allait en falloir plus, beaucoup plus même ! Car notre louve était plutôt du genre déterminée, et c'est pour ça qu'elle avait donné le tout pour pouvoir rattraper la biche et tenter de la blesser à la cuisse arrière.

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lle l'avait touché, et ça c'était pas mal ! Car l'animal allait-être ralentit et au fur et à mesure il deviendrait moins endurant, voir il abandonnerait peut-être le tout. Restant à bonne distance elle attendait que celle-ci fasse une erreur pour en finir avec elle. Mais elle allait devoir attendre un petit moment, car même en boitant elle ne semblait pas vouloir abandonner ce qui au passage était logique.

Il neigeait de nouveau, la louve autrefois rousse se trouvait entièrement blanche à cause de la neige qui la recouvrait. Elle ne bougeait pas, pourquoi ? Parce qu'elle attendait tapis au sol, elle avait froid certes, mais à ses yeux ça en valait la peine. Enfin elle croyait voir le bon moment, c'est pour cela qu'elle fonçait sur la pauvre bête espérait l'atteindre cette fois-ci à la gorge pour l'étouffer.

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n dernier souffle et s'en était finit d'elle. La louve gardait sa mâchoire fermée, l'étouffant petit à petit, toute deux étaient allongée dans la neige jusqu'au moment fatidique. Se redressant Plume attrapait alors le corps inerte de l'animal, commençant à le trainer dans la neige pour le ramener chez les siens.

Une fois rentrée elle la déposait alors, oreilles plaquées sur son crâne elle prenait le temps de souffler, trainer une bestiole comme ça n'était pas sans peine mais elle y était arrivée. S'allongeant ensuite non loin de la réserve, elle surveillait, aux moindres signes d'intrusions elle serait donc prête à agir pour chasser les envahisseurs.

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ourquoi chasser ? Tout simplement par nécessitée, mais aussi par envie. A vrai dire à force de la pratiquer cette chasse, cela devenait une habitude quotidienne, et la louve en ressentait le besoin comme si la crainte de quelque chose de mauvais était constamment présente, la forçant par là à chasser.

Elle connaissait son tour par cœur, passant tout d'abord par les collines elle fourrait inconsciemment sa truffe dans la neige, se secouant ensuite pour suivre une piste totalement invisible à l’œil nue. Pour le moment la louve restait assez calme, mais dès que cette piste fut trouvée elle redressait immédiatement la tête, partant alors pour la forêt.

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