En savoir plus | Dim 14 Déc - 0:24 | |
| NOM : Oblivion. AGE : 4 ans. SEXE : Mâle. MEUTE : Sekmet. RANG : Oméga. AUTRES INFORMATIONS : Oblivion voit mal, sa vision est réduite depuis une pluie acide, et il a parfois du mal à respirer, ses poumons ayant été endommagés.
JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche) Force : 6 Agilité : 7 Endurance : 7
CARACTÈRE : Depuis la mort de son frère, le jeune loup a gagné en maturité. Il s'en veut énormément pour ce qu'il s'est passé, même s'il a réalisé qu'il n'y était, au fond, pour rien. Il éprouve un grand manque de confiance en lui et n'a jamais pu s'adapter à la vie de la meute comme il l'aurait voulu ce qui l'a peu à peu conduit au rang d'Oméga. S'il est résistant et obstiné fasse aux agressions dont il est la victime, il reste effrayé par les hommes et le monde extérieur aussi préfère-t-il encore endurer les coups plutôt que la solitude. Il est intelligent mais parle peu, de toute façon on ne l'écoute que rarement, il observe tout, veut tout savoir et tout comprendre. Souvent, il connaît un loup qui lui aurait du mal à se souvenir de son nom tant son inclination à l'écoute est développée. Endurant, il accepte facilement les accès de colère de ses camarades, il se dit que c'est sa punition, qu'il ne mérite pas mieux et qu'au fond il n'est pas si inutile, il faut bien quelqu'un qui canalise leur penchant pour la violence gratuite, cela empêche la meute d'éclater en quelque sorte. Alors il se tait, ne crie jamais et attends que ses blessures guérissent, c'est la patience incarnée. Il est discret, sait se faire petit lorsque la situation l'exige, et surtout lorsqu'il cherche à épier une conversation, sa curiosité le fait parfois tomber dans de sales draps mais il finit toujours par s'en sortir, par la ruse ou par le silence, quelques morsures et l'orage passe, assez vite quelque fois. Il est toujours fasciné par la beauté que peut encore receler le monde, même si elle est parfois dissimulée sous l'horreur, il peut passer d'un pessimisme extrême au plus grand optimisme en un clin d'œil et se lance souvent dans de longues réflexions plus ou moins philosophiques. Il faut croire qu'il est aimable mais personne ne semble vraiment le connaître, enfermé qu'il est dans son mutisme. Oblivion n'est pas timide, son observation des autres le conduit à savoir beaucoup de choses et à avoir une certaine capacité d'analyse qui devrait pouvoir l'aider dans ses relations, mais bizarrement il est incapable d'être naturel lorsqu'on s'adresse à lui et est tantôt mal à l'aise, tantôt agressif sans raison particulière. Il a peur de trop s'attacher aux autres, convaincus que se serait une erreur, que personne ne peut vraiment l'aimer. Il doute de tout, constamment et surtout de lui-même.
PHYSIQUE : Quelqu'un l'a-t-il jamais regardé, ou même remarqué ? S'ils en prenaient seulement le temps, rien qu'une seconde avant de déverser leur colère sur lui. Un réceptacle de haine, rien de plus qu'un objet, posé là, invisible aux yeux de ses semblables. Mais s'ils daignaient y jeter un œil alors ils verraient un loup au pelage noir comme la nuit, maigre à faire peur et couturé de cicatrices. Mais on distingue également une musculature développée, fruit d'entraînements en solitaire pour pouvoir mieux résister aux assauts répétés de ses « camarades ». En l'observant mieux on pourrait presque le trouver beau, sa démarche souple et silencieuse, sa carrure comme taillée dans le marbre. Mais tout cela évidemment, aucune louve digne de ce nom n'y prêterait attention, pas plus à son allure qu'à ses yeux bleus, presque blancs, acquis après une de ces pluies dévastatrices qui lui déroba à jamais ses yeux d'ambre dont il était si fier. Cependant on le reconnaît toujours aussi facilement grâce à une tâche blanchâtre, comme un écrin de neige déposé là, dans la fourrure de jais, sur le centre exact de son poitrail, à croire que le hasard n'existe pas.
HISTOIRE : Des cendres partout. Elles volent au vent, elles sont presque pourpres, comme mêlées de sang. Déjà tant de sang et même enfoui dans la fourrure sombre de ma mère je peux les sentir envahir mes poumons, brûler mon souffle et assécher ma gueule.
C'était son premier souvenir. Il avait ouvert les yeux bien après Animus, son frère. Il était le plus fort, le préféré de leur mère qui leur avait donné naissance seule, abandonné par le solitaire de passage qui lui avait fait l'honneur d'être celle qui porterait sa descendance. Mais elle ne voulait pas d'eux, pas plus qu'elle ne voulait vivre dans ce monde dévasté. Son visage n'était qu'ennui, lassitude, déception et tristesse. Une si grande tristesse, si profonde qu'il arrivait parfois au petit Oblivion d'hurler de sa voix chétive à la nuit tombée. Elle se levait en sursaut, le frappait de sa patte puissante pour qu'il se taise. « Veux-tu des frères et sœurs ? » demandait-elle alors, « Veux-tu que ta pauvre mère porte un nouveau fardeau d'ici à demain ? » Et comme il ne répondait pas elle ajoutait « Bien, alors tais toi, où je ferais en sorte que tu ne puisses plus nous suivre, tu nous ralentis tellement... ». Au fil du temps elle avait appris à aimer Animus, il devenait un beau loup gris qui courrait à ses côté dans les champs de cendre. Un enfer magnifique selon Oblivion qui s'extasiait de tout, même des choses les plus laides, la vie n'avait pas de prix à ses yeux, et il aimait tout, les brasiers au loin et leurs jeux de lumière, le hurlement des meutes lorsqu'elles perdaient un guerrier, son pelage couvert de boue et de cendre après une course contre le vent et contre son frère... Et puis son frère surtout, ce frère de sang qui ne lui ressemblait en rien et qui pourtant veillait sur lui comme sur un trésor, son seul ami, son confident et son gardien. Sa mère ne comprenait pas, elle n'avait d'yeux que pour son aîné d'une minute, cherchait toujours à se débarrasser de lui, d'une manière ou d'une autre. Oblivion maigrissait, mais alors Animus surgissait, lapin empalé sur ses crocs d'ivoire. Et la vie suivait son cours, une existence presque paisible dans un monde dévasté. Mais rien ne dure jamais.
Il y eut la pluie, une pluie étrange, rien à voir avec les autres, celles qui apaisaient la soif et les plaies. Cette pluie là était une malédiction. Il avait déjà la fourrure brûlée et les yeux pleins d'acide lorsqu'ils trouvèrent un abri. Lorsque l'averse avait frappé, sa mère lui avait crié : « Regardes ! » et il avait ouvert bien grand les yeux, heureux qu'elle lui adresse la parole. Elle savait de quoi il s'agissait. Là, dans l'ombre d'une tanière improvisée, prostré, il ne disait plus rien, ne voyait plus rien et il avait l'impression que tout se voilait, le monde prenait une teinte plus grise encore qu'auparavant. Un soir son frère vint le voir, enjoué et doux comme à son habitude. « C'est toi qui monte la garde, je te fais confiance ! » avait-il dit. Alors Oblivion était sorti pour ne pas paraître faible, comment lui dire qu'il ne voyait presque plus rien ? Comment lui dire que leur mère était cruelle, qu'elle ne l'avait jamais aimé ? Il aurait argué qu'elle avait simplement peur, qu'elle ne leur ferait jamais de mal... Il s'était dit qu'il pourrait sentir, qu'il entendrait arriver, que jamais ils n'avaient croisé d'hommes auparavant. Et pourtant, pourtant...
Ils avaient des torches et des armes, et le feu n'avait plus rien de beau. Ils les débusquèrent facilement, sans qu'Oblivion ait jamais donné l'alerte, comment l'aurait-il pu ? Animus s'éveilla avant qu'ils n'arrivent. Paniqué il hurla à son frère de fuir, d'emmener sa mère avec lui. La louve se débattit, grogna, mordit, mais il ne lâchait pas, il ne décevrait pas Animus, pas encore... Cette nuit là les hurlements ne lui parurent plus aussi enchanteurs. Et au matin, lorsqu'ils revinrent à la clairière où ils avaient laissé son frère, la seule chose qui comptait vraiment pour lui, sa mère poussa un gémissement si terrible qu'il crut mourir. Il n'y avait plus rien, ce n'était pas lui, ça ne devait pas l'être. Une carcasse, dépouillée de sa magnifique fourrure grise, de sa chair, de ses griffes si puissantes. Un tas d'os rougis, rongés jusqu'à la moelle. Et sa vision trouble ne lui montrait qu'une chose informe, encore plus affreuse à regarder. Alors ses paupières se fermèrent, et il espéra presque que quand ils les rouvrirait, la vue l'aurait complètement déserté. Une nuit. C'était tout ce qui leur fallait pour détruire trois vies. Il resta là des heures, à pleurer son héros disparu, la louve effondrée auprès de lui. Elle ne paraissait plus le voir, elle ne l'avait jamais regardé, jamais elle ne le voudrait. Et au bout d'un temps, la faim le tenaillant elle-même n'eut plus d'importance. Il comptait bien mourir ici comme l'idiot inutile qu'il avait toujours été. La meute arriva un matin alors qu'un soleil pâle éclairait les corbeaux venus pour Animus. Ils tournaient autour de lui, chippant des lambeaux de chair lorsqu'Oblivion ne parvenait pas à les chasser. Il ne réagit même pas lorsqu'un loup toucha son épaule du bout du museau. « Nous vous avons vu rôder sur notre territoire » dit l'un d'eux à sa mère, « avec vos deux fils .. avez-vous besoin d'aide ? » Elle se retourna, un masque de haine déformant son visage émacié. « Je n'ai qu'un fils et il est là ! » hurla-t-elle en désignant la carcasse.
Elle n'avait pas reparu depuis ce jour. Jour où les Sekmet l'avaient élu bouc émissaire, défouloir officiel. Mais il n'éprouvait ni colère, ni tristesse, car au fond c'était tout ce qu'il méritait. MON PARRAIN / MA MARRAINE : J'ai vu une pub je ne sais plus où alors je me parraine moi-même x)
|
|
En savoir plus Messages : 8611
Points : 5
Âge Personnage : 6 mois
Rang : Apprenti
Niveau Rang : Bleu
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| Dim 14 Déc - 8:45 | |
| Bienvenue. Rien que ton physique c'est top, hâte de voir la suite. *3* |
|