NOM : Isildur (Chanteur du Crépuscule en elfique, j'ignore si je peux suggérer ça comme nom de la Lune pour mon louveteau?)
AGE : 3 mois - né le 23 Novembre 2013
SEXE : Mâle
MEUTE : Sekmet
RANG : Futur Apprenti Guerrier
AUTRES INFORMATIONS : Aveugle de l'oeil gauche

JAUGE :
Force : 5
Agilité : 9
Endurance : 6


CARACTÈRE :
Je ne suis qu’un louveteau, mais déjà mon caractère se dessine et je me sens lié irrémédiablement aux Sekmet. Si j’avais été un adulte, je n’aurais pas pu imaginer mon avenir ailleurs qu’avec des loups possédant de forts caractères. La plupart de mes congénères ici, sont des brutes épaisses. Les entraînements que je subirais bientôt, pousseront mon corps et mon esprit jusque dans leurs plus sombres retranchements. Mais déjà à trois mois, je me sens impatient. Je sais que j’ai beaucoup à apprendre, mais je suis avide de compétences. Je veux qu’on m’enseigne tout ce qu’il y a à savoir sur l’art du combat et mieux encore, les techniques d’abattages.
Je pense être courageux. Si un danger menace, je serais le premier à partir en éclaireur, les muscles bandés et les sens aux aguets. On peut peut-être mieux me décrire comme téméraire, puisque je suis encore un peu jeune pour connaître le sens du courage, si étroitement lié à l’altruisme, parfois.
Ce dont je suis sûr en revanche, c’est de ma loyauté. Je vis par et pour ma meute, même si je suis encore un tout petit louveteau inoffensif. Mes seuls objectifs sont d’obéir aux ordres et mettre le monde à feu et à sang aux côtés des plus hauts gradés de ma meute. Je veux être un Sekmet, pour toujours et à jamais. J’ignore si ma loyauté jouera plus tard un quelconque rôle dans le développement éventuel de ma fidélité. Ce que je sais, c’est qu’à l’heure actuelle seuls le sang et les larmes font battre mon cœur.
Je suis combatif. J’aime qu’on me provoque et je réponds toujours sans la moindre hésitation, à un appel aux forces. Je ne suis pas capable de me battre comme mes aînés, mais nul doute qu’ils m’apprendront bien vite à me servir de mes crocs et de mes griffes. Ce jour-là, je détruirais tout sur mon passage, jusqu’à ce que le sol sous mes pattes ne soit plus qu’un amoncellement de morts et de désespoir.
Attention, malgré mon jeune âge je me montre susceptible, ce qui joue également sur ma combativité. Je n’aime pas que l’on critique mes agissements et n’accepterais de remontrances que de mes supérieurs, et encore. Je suis voué à devenir une petite tête de bois et j’ai parfois tendance à hausser le ton face à des loups devant lesquels je devrais me soumettre.
Je suis aussi un petit bagarreur, et j’aime défier tous les louveteaux pour montrer à tous que je suis le plus fort et le plus digne des Sekmet.
Intrépide et curieux, je suis le premier volontaire lorsqu’une tâche est donnée à faire. Je suis prêt à donner le meilleur de moi-même dans toutes les circonstances imaginables, à condition qu’on me montre de l’intérêt comme je le mérite.
Ce que je déteste : Les lâches, les traîtres et la naïveté.
Ce que j'aime : Chanter au coucher du Soleil, ce que je n'oublie jamais de faire.

PHYSIQUE :
A trois mois, mon petit corps s’est suffisamment développé pour laisser à quiconque le loisir d’imaginer ce que je vais devenir. Je suis encore petit, mais déjà les détails de ma face d’ébène sont marqués par mon avenir, et mes grosses pattes ne laissent aucun doute sur le morceau de muscle que je tends à advenir. Je n’ai pas encore la carrure de nos plus beaux combattants, mais j’ai peut-être tendance à être quelques peu prétentieux et je suis persuadé que je deviendrais un grand et sombre Sekmet, des plus remarquables parmi tous.
Mes yeux ne peuvent pas être oubliés, de leur lueur émeraude aussi pure que la pierre précieuse et aussi luisante qu’une eau cristalline sous les reflets de la Lune. Mon regard est vif et intelligent, mes orbes toujours en mouvement ne cessent de rechercher un nouveau détail à observer, un nouveau geste à apprendre.
Je porte haut mes oreilles, déjà dressées sur ma tête, qui ne cessent également leurs rondes infernales à la recherche des moindres sons présents autour de moi.
Mes crocs n’ont encore rien d’impressionnant, mais méfiez-vous de l’eau qui dort parce que je ne tarderais plus à voir apparaître mes dents d’adulte et à partir de là, plus rien ne m’arrêtera.
Actuellement je travaille seul mes capacités d’attaque, contre les troncs d’arbres ou même les cailloux. J’ai dans l’idée que les traitements que je fais subir à mes griffes et mes crocs les renforceront pour les préparer à l’utilisation intense que j’ai bien l’intention d’en faire. Les coussinets de mes pattes sont marqués par les premières égratignures de ma vie, que je porte fièrement malgré la douleur qu’elles m’ont infligée à leur apparition.
Les muscles de mon corps ne sont pas remarquablement développés mais eux aussi, je les travaille chaque fois que les adultes me laissent seul, afin d’être le meilleur parmi les louveteaux de mon âge et plus encore, lorsque les entraînements sérieux commenceront au sein de la meute.
J'ai pris la décision de travailler davantage l'agilité de mes membres aux dépens de leur force, afin d'être capable d'esquiver du mieux possible tous les dangers qui se présenteront à moi en attendant que ma formation soit achevée et que j'ai, enfin, les capacités de me battre et de massacrer mes adversaires.

HISTOIRE :
Isildür est né il y a peu, de l’union imprévue entre Nilaya, Foudre Sinistre et Beren, Les Mâchoires Sanglantes. De leur histoire naquirent trois frères et deux sœurs. Beren avait reçu de ses parents une éducation particulière, et avait vu mourir ses frères et sœurs sans autre forme de procès. Dans leur famille, ne devaient vivre qu’un mâle et une femelle de chaque portée naissante. Beren avait été éduqué et conforté dans cette idée de contrôle. Lorsque la mise-bas de Nilaya fut terminée, il sélectionna à vue deux louveteaux, et expliqua d’un ton froid à sa « compagne » que les autres petits ne méritaient pas de vivre. Le frère, pleurant au départ de l’Astre de Jour, porta le nom de Chanteur du Crépuscule, Isildür. Quant à la femelle qui naquit sous les éclats de la Lune, elle porta le nom de cette dernière, Ilmarë.
Nilaya, déterminée à ne pas laisser mourir ses louveteaux malgré la violence et la cruauté connue de leur père, choisit des noms pour les trois autres petits, mais elle n’eut jamais le temps de les leur donner. Beren attrapa un premier louveteau avant qu’elle n’ait le temps de l’anticiper, et lui brisa la nuque. Le craquement sourd réveilla un violent instinct de protection dans le cœur et la tête de Nilaya. Malgré sa force et sa détermination, Beren restait plus fort encore, et plus rapide. Il abattit deux autres louveteaux et à force d’esquiver les attaques de la mère, blessa gravement les deux survivants. La jeune louve, désespérée, quitta la tanière croyant sa progéniture perdue à jamais. Elle ne revint pas, Beren demeura seul avec les deux louveteaux presque morts. Malgré son esprit meurtrier et sa façon inchangeable de gérer la vie, il ne put se convaincre d’abattre ses petits sans ressentir une pointe de culpabilité. Beren prit donc la décision de sauver coûte que coûte sa progéniture, et pour cela il trouva rapidement une louve allaitante qui perdit « malencontreusement » sa propre portée peu de temps après la naissance. En bon loup, Beren trouva la solution en confiant ses propres petits à la mère désespérée.
Ilmarë ne survécut pas à ses blessures, trop graves pour un si jeune louveteau. Isildür, quant à lui, parvint à grandir comme n’importe quel louveteau, à l’exception d’un handicap provoqué par son propre géniteur, le jour de sa naissance. Beren, en assassinant la progéniture, avait porté un coup brutal à l’œil gauche du louveteau, et cette blessure rendit aveugle le petit animal.
Aujourd’hui, Isildür à grandit et Beren, a abattu la louve qu’il avait choisis comme « nourrice » pour son fils. Le jour de ses trois mois, Beren emporta Isildür vers les terres Sekmet et le déposa entre les pattes de sa mère, sans un mot. Elle reconnut aussitôt son fils, mais ce dernier était incapable de savoir qui était cette femelle qui allait désormais prendre en charge son éducation. La peur l’avait toujours guidé entre les pattes de son père, il ne connaissait que la crainte et l’obéissance aveugle. Il se tut, regarda partir son père, et ne dit plus mot entre les pattes de celle qui était et resterait sa mère. En silence, il se promit de devenir grand et fort, et de venger sa vie, volée par un loup solitaire qu'il haïssait et craignait désormais plus que la Mort elle-même.