Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Je scrute les premières lueurs de l'aube. Là, à l'orée du bois, je distingue les silhouettes de quelques chevreuils. Seulement trois, ce matin. Ils se planquent, ces fourbes. Mais je n'ai pas particulièrement faim aujourd'hui. L'entrée de l'hiver est une rude période, et mon moral est tombé avec les premiers flocons. J'ai encore laissé Kaya seule, et j'ai l'impression que ça m'arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. Depuis combien de temps ne nous sommes-nous pas retrouvés rien que tous les deux, pour le simple plaisir de partager ensemble notre temps ? Cela fait une éternité, j'ai l'impression. Ca me rend triste, maussade. Je n'ai aucune envie de papoter avec d'autres loups, je n'ai toujours eu besoin que de ma soeur et ce n'est pas aujourd'hui que ça changera. J'ai eu beau faire pas mal de rencontres, je n'en reste pas moins fidèle à en crever, et je ne voue mon existence qu'à la protection de Kaya. Elle me manque. Nous passons chacune de nos nuits ensemble, mais elle me manque. J'aimerais que nous soyons de nouveau unis, de nouveau inséparables, et que nous ayons plus de temps à consacrer l'un à l'autre. Cela fait trop longtemps que je ne lui ai pas demandé ce qu'elle faisait de ses journées, quand moi, seul, je pars en chasse pour nous maintenir en vie et apporter notre contribution à notre Clan actuel. Je soupire longuement, lassé par ma vie si plate, ces derniers temps. Hormis le combat qui m'a opposé à Skull, je n'ai rien vécu de palpitant et ça me rend malade d'ennui.
Je marche au hasard des prairies, je traverse plusieurs territoires ainsi, sans le moindre objectif, à la recherche de quelque chose qui pourra occuper un peu de mon temps. Je devrais passer cette nouvelle journée à traquer quelques proies pour les ramener à la Horde, mais je n'ai aucune envie de fatiguer mes muscles pour si peu. Et puis, je réalise que depuis le grand rassemblement, je n'ai croisé personne. Aucun membre de ma "prétendue" meute. Même si je ne la considère pas comme telle, il faut que je me fasse à l'idée qu'aux yeux de tous, nos ne sommes ni plus ni moins qu'une meute supplémentaire, et la plus dangereuse en plus. Je soupire encore. Vraiment, je n'suis pas d'humeur ce matin. Mon regard saphir se perd dans le lointain, et mon seul oeil valide cherche quelque chose d'intéressant à observer. Et puis, dans le silence du jour naissant, ma truffe perçoit les effluves de quelque chose que je connais. Une odeur familière. Celle du sang. Mes oreilles se dressent sur ma tête par automatisme, ma gueule se ferme et je hume l'air, gonflant mes joues avec ce dernier pour analyser la provenance de cette odeur. Je connais. Oui, je connais. C'est le sang d'un loup, et je serais curieux de savoir qui peut bien empester la mort à si longue distance. Dans la prairie, pas le moindre mouvement ni le moindre son. Alors, je me mets à trottiner en direction du vent, pour retrouver rapidement ce semblable qui a besoin d'aide. Et il me faut peu de temps pour le retrouver, tant il pue la charogne. Là, allongé près d'un truc que je ne saurais identifier, un mâle (PNJ) souffre le martyr. Je l'observe longtemps, mon oeil droit le scrutant avec insistance, les oreilles dressées dans sa direction.
- Ai ... aides-m-moi ...
Je ne saurais dire d'où me viens cette pensée, cette idée de voir son corps ouvert et couvert de plaies plus ou moins graves. Mais je reste planté là, immobile, et doucement un sourire macabre étire mes babines en une grimace écœurante. Je regarde son poitrail se soulever avec beaucoup de peine, et je m'approche d'un pas lent jusqu'à lui. Je ne saurais deviner s'il est optimiste à l'idée que je lui vienne en aide, ou s'il se résigne à mourir sous mes yeux. Toujours est-il que je le vois fermer les paupières dans un soupire difficile, juste à mes pattes. Je soulève mes doigts du sol, et je les pose sur son épaule ensanglantée. De mes griffes, je pétrie lentement sa chair à vif, et il ouvre les yeux dans une grimace de douleur. Je penche la tête sur le côté, comme si je ne comprenais pas ce qu'il ressent, ou comme si je cherchais à savoir pourquoi il réagit si vivement à mon contact. Et puis, je relâche la pression et je retire ma patte. Il garde les yeux rivés à moi, et je crois qu'il commence à se demander si je suis un allié ou un ennemi. Il ne me connaît pas, moi non plus, et il ignore probablement que je ne viens pas en aide à ceux qui ne sont pas des miens, et encore moins aux lâches qui osent prétendre mériter mon secours. Quelques secondes passent durant lesquelles je le fixe toujours, et il referme les yeux. De nouveau, j'appuie sur l'une de ses plaies mais plus fort, cette fois, et il pigne de douleur. Je le regarde dans les yeux, mon oeil aveugle posé sur lui comme si je le voyais.
- Tu dois rester éveillé.
Et là, contre toute attente, voilà qu'il lâche un soupire soulagé. Qu'a-t-il pu comprendre ? Que croit-il pour se sentir si bien ? Voilà qu'il attise ma curiosité, et me donne envie d'appuyer encore. Peut-être que la souffrance lui rappelle qu'il est toujours en vie, et que le désespoir est tel dans son esprit que c'est désormais tout ce qu'il espère, rester en vie ? N'a-t-il pas compris qu'il se meurt ? Ne sait-il pas qu'il ne verra pas le soleil se lever ? Je souris davantage. Son agonie nourrit une part de moi qui avait pris l'habitude de ne pas être. Je ressens une onde de désir, celui d'entendre sa voix hurler ce que son corps ressent. Pour se mettre dans un état pareil, il à dû subir quelque chose de grave. Une attaque humaine ? Un guet-apens par ses semblables ? Un bannissement de meute ? Une note de compassion aurait pu m'atteindre, mais il n'est pas des miens et son existence ne représente absolument rien pour moi. Je lâche un long soupire et je le fixe encore un moment. Son regard ne me quitte pas, et je dénote une grande part de confiance et d'espoir. Voilà qu'il compte sur moi. Est-il fou ? Ses yeux me remercient, avec des mots que sa gueule ne peut plus prononcer. Sa mâchoire est tordue dans une position que je n'aurais pas imaginé possible, et je me dis que même s'il vivait, il finirait par mourir de faim tant sa gueule me semble inapte à être un jour réutilisée. Il me fait penser à Lawrence, l'un de ceux que je dois considérer comme faisant parti des miens, mais que pourtant je n'apprécie pas le moins du monde. En silence, je m'assois, et je regarde mourir ce pauvre loup qui, au fil des minutes qui s'écoulent, commence à comprendre que je ne serais pas son sauveur et qu'au contraire, j'ai l'intention de le réanimer à chaque fois qu'il voudra perdre connaissance. Hors de question qu'il meurt si paisiblement, il est devenu mon passe-temps du jour à l'instant où j'ai repéré l'odeur métallique de son sang.
Ce matin la petite louve s'était levée tôt. Elle voulait jouer mais aucun partenaire n'était disponible.Elle décida donc de se promener seule. Elle n'avait pas le droit évidemment mais elle était trop jeune pour se soucier de respecter les règles ou non. Elle commença donc à s'éloigner de la meute et de sa mère, Asgeir qui dormait profondément. La loupiotte humait l'air , essayant de trouver quelque chose d'intéressant. Elle s'engagea dans une prairie et elle sentie une forte odeur. Une odeur qu'elle ne connaissait pas. La petite boule de poile beige courut vers cette étrange odeur sans ce soucier du danger. Le danger pour elle n'existait pas.
Malgré l'événement douloureux de son passé elle n'hésitait pas à s'éloigner de sa mère adoptive. La petite louve haute comme trois pommes aperçut un loup. Elle arriva alors près de ce grand loup puis elle en vit un autre, celui ci allongé ayant l'air mal en point. Lexiel s'approcha tout de même , la curiosité la poussant à voir ce qui se tramait un peu plus loin.
Elle s'arrêta à quelques pas des deux loups, en les scrutant. Pourquoi ce loup était-il allongé sur le sol ? Pourquoi l'autre loup le regardait-il ? Et était-il ennemis ? Pleins de questions se bousculaient dans sa tête. Ayant une envie folle de savoir ou du moins de s'approcher, la petite Lexiel avança , doucement, en faisant tout de même attention au fait et geste des deux loups.
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Mar 16 Déc - 1:16
Trouver, c'est tuer
Je le regarde agoniser encore de longues minutes, et son souffle est de plus en plus difficile. Il ne tiendra plus très longtemps, mais je n'ai pas encore envie d'en finir avec lui. Si je casse tout de suite mon nouveau jouet, j'ignore encore combien de temps me séparera du prochain, et les distractions se font de plus en plus rares, de nos jours. Je soupire, observe les plaies suintantes de sang, et finalement, à mesure que le temps passe, je commence à m'ennuyer sévère. J'aime voir la souffrance en action, mais là je m'fais vraiment chier. Alors, tandis qu'il gémit doucement, je pose ma patte sur sa gueule visiblement cassée, et j'appuie en souriant.
- Fais un peu de bruit, j'm'emmerde, là.
Il lâche un jappement étouffé, et je peux deviner qu'il me supplie d'arrêter de lui infliger une telle douleur. Pourtant, je ne cesse aucunement mes mouvements de pression, et même je penche la tête pour lui mordre la chair et tirer légèrement dessus, déclenchant des soubresauts de douleurs pitoyables de la part du pauvre mourant. Je me redresse ensuite et je le fixe dans les yeux, un sourire cruel aux babines. Pas la moindre compassion ne transparaît dans ma voix, alors que je ricane presque.
- Nan mais sérieux, qui a pu te laisser là dans un état pareil ? T'es un solitaire ? C'est triste.
Et puis, les mouvements dans les feuilles attirent mon attention derrière moi. La patte toujours posée sur sa gueule, du sang sur les babines, je me tourne vivement pour voir qui approche. Une petite chose poilue se tient là, à quelques pas, et nous fixe d'un air intrigué. Mes yeux roulent vers le ciel et je détaille la petite chose avec un air agacé.
- Eh le gosse, rentre chez toi, c'est pas un endroit pour les p'tits.
La petite femelle s'approchait d'un pas lent. Elle vit alors le grand loup s'amuser à faire souffrir la pauvre chose blessée qui ce trouvait toujours à terre , sur le sol froid et humide. Elle continua d'avançer malgré la scène ce déroulent sous ses yeux d'enfant puis elle entendit le loup parler.
- Fais un peu de bruit, j'm'emmerde, là.
Elle ne comprenait pas tout ce que le loup pouvait dire. Les gémissements du loup se trouvant à terre la faisait sursauter. Le mâle visiblement dominant , continuait de torturer la pauvre bête.
- Nan mais sérieux, qui a pu te laisser là dans un état pareil ? T'es un solitaire ? C'est triste
La boule de poil continua d’avancer ne se souciant plus du bruit qu'elle pouvais faire entre les feuillage. Elle était interloquée par cette scène peut courante. Lexiel s'approcha encore puis elle vit le mâle se retourner et la regarder un moment avant de reprendre la parole.
- Eh le gosse, rentre chez toi, c'est pas un endroit pour les p'tits.
Elle le fixa de ses deux yeux colorés puis elle s'approcha une fois de plus des deux loups. La petite loupiotte commença à renifler le loup en mauvaise état. Cette odeur...C'était celle qui l'avait conduite ici. Une odeur de sang. Elle fit une petite léchouille sur le museau du loup à terre puis elle se retourna et fixe la grand loup assis. Elle pencha la tête en le fixant.
- Pourquoi tu fait du mal au loup déjà blessé ? Tu ne veux pas jouer avec moi plutôt ?
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Mar 16 Déc - 8:14
Trouver, c'est tuer
La petite bestiole, s'avérant être en fait une toute petite femelle, s'approche davantage de nous. Visiblement, elle n'a pas l'âge de sortir toute seule. Elle semble ne pas comprendre ce qui se passe, à tel point qu'elle ne se méfie pas et qu'elle prend le risque d'arriver jusqu'à nous. Si j'aime la Mort, si je me délecte de la souffrance, je n'suis pas non plus un taré à qui cette petite essaierait de piquer sa bouffe. Aussi, quand elle colle le futur mort si près qu'elle peut lui déposer une lèche sur le museau, je la toise longtemps en silence et je relâche même la pression sur les os brisés du pauvre animal. La petite me demande pourquoi je lui fais du mal alors qu'il est déjà au sol. Comment faire comprendre à une si petite créature, que voilà le monde dans lequel elle est née. Ici, c'est tues ou crèves de faim. Ce loup, c'est une gueule de plus à nourrir, tout comme elle qui a débarqué depuis si peu de temps. La concurrence alimentaire est rude, surtout en hiver. Je n'comprends même pas comment sa mère à pu la mettre au monde, elle, à une telle époque de l'année. Y'a dû y avoir un sacré dérèglement hormonal dans sa famille pour que sa génitrice tombe en chaleur si tard dans l'année. M'enfin ...
- Tu veux pas jouer avec moi, plutôt ?
- Nous n'avons pas les mêmes jeux, gamines.
J'affiche alors un sourire carnassier. Elle ne se rend pas compte de ce qu'elle vient de me demander. Si dans sa tête, "jouer" n'est qu'un terme innocent qui permet de passer le temps entre copain et de s'entraîner pour savoir qui, plus tard, aura telle place et tel rôle dans la meute, les loups de mon âge n'ont plus cette vision infantile du "jeu". Moi, je m'imagine plutôt attraper sa minuscule nuque, et la balancer dans les airs pour entendre son grondement pitoyable lorsqu'elle chutera, et les os de sa colonne vertébrale craquer à cause du choc de son tout petit corps contre un tronc d'arbre froid et moi. Je la fixe un petit moment, avec cet air vil teint sur le visage, puis je reporte silencieusement mon attention sur l'inconnu presque mort. Les yeux ouverts, presque révulsés, il observe la loupiotte sans probablement se rendre compte de ce qu'elle est.
- Tu entends ça, mon brave ? La petite veut jouer. Est-ce que je t'achève avant ou est-ce que je te donne le privilège d'être le témoin de notre "amusement" ?
Là encore, le sadisme transparaît aisément sur mon visage. Le mâle essaie certainement de comprendre mes paroles, mais tous les sons ne sont plus que de vagues bruits qui flottent dans sa tête, comme s'il se trouvait sous l'eau et qu'on lui parlait depuis la surface. Il n'est plus vraiment là, et si j'attends davantage, il ne sentira même plus la mort s'emparer de lui. Je lâche un soupire désapprobateur. Un loup qui meurt sans bruit, c'n'est pas un jeu amusant. Je fixe la petite louve, me disant qu'après ça, ou elle grandira et deviendra folle à cause du choc traumatique d'avoir assisté à une telle scène, ou au contraire elle se renfermera sur elle-même et deviendra une pauvre petite incapable de faire du mal, la peur de faire souffrir s'étant ancré avec force dans son esprit innocent. Ou alors, peut-être, deviendra-t-elle totalement indifférente à tout cela, et je me demande ce qui est pire entre devenir cruel ou insensible ... Pris d'une certaine pitié pour l'être totalement malléable qu'elle est, je roule des yeux et soupire, agacé.
La petite femelle le fixa. Le mâle lui dit qu'il n'ont pas les même genres de jeu mais pour elle , il n'y à qu'un seul jeu. Elle soupira , déçu. Le petite loupiotte fixa le loup visiblement somnolent puis elle tourna son petit visage d'ange vers le grand loup.
- Tu entends ça, mon brave ? La petite veut jouer. Est-ce que je t'achève avant ou est-ce que je te donne le privilège d'être le témoin de notre "amusement" ?
Elle continua de fixer le grand loup de ses yeux colorés. Elle commença peu à peu à comprendre ce que ce loup à l'expression bizarre avait en tête. Le froid du petit matin était encore présent. le soleil ce levait peu à peu. une lumière terne éclairait les yeux de ce loup.
- R'gardes pas ça.
La boule de poil se mit alors entre les pattes du grand loup puis elle essaya de mordiller son museau en faisant des petits sauts. Elle souhaitait jouer par dessus tout et rien ne pouvait l'arrêter. Elle tourna autour du grand loup et essaya de monter sur sont dos pour mordre ses oreilles. Elle essaya la première fois puis elle glissa. La petit louve sautait partout avec une seule idée en tête: Le jeu.
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Mer 17 Déc - 17:17
Trouver, c'est tuer
Alors que je l'ai mise en garde de ne pas regarder, voilà que la minuscule créature s'avance encore vers moi, passe entre mes pattes antérieures et se faufile jusqu'à mon poitrail pour s'y installer et sauter, tentant avec frénésie d'attraper mon museau. Quel genre de jeu stupide vient-elle d'inventer ? Bien plus grand qu'elle, je roule des yeux d'un air exaspéré, je baisse la tête et attrape la peau de sa nuque pour l'emporter à quelques pas du futur cadavre. Là, je la dépose sur le sol, assise, et je la fixe dans les yeux, de mon regard le plus dur.
- Ecoutes-moi bien. Tu veux jouer ? Parfait. Va me chercher un caillou près du ruisseau, et reviens me voir avec. Attention, je ne veux pas n'importe lequel. J'en veux un qui ait la forme d'une patte. Tu m'as bien compris ? Une patte. Ou je ne jouerais pas avec toi.
Je soupire légèrement en la regardant s'éloigner, me disant qu'avec un dilemme pareil, j'ai bien plusieurs minutes devant moi avant qu'elle ne revienne. Suffisamment en tout cas, pour me laisser le temps d'abattre ma victime sans faire d'elle une sorte de dérangée psychopathe. Sa meute, ma meute natale, en compte déjà bien trop, je n'ai aucune envie de créer dans leurs rangs d'autres détraqués mentaux. Autant sauver ce qui peut être sauver, je suppose ...
Elle parut surprise quand il la prit par la peau du cou puis elle reposa ses petites pattes par terre. Il voulait qu'elle lui rapporte un caillou en forme de patte et qu'ensuite ils jouerais ensemble. La petite chose beige souria et partit en courant vers la rivière.
-Tu m'attend ! je reviens !
Elle arriva devant la rivière , un petit bout de temps après puis elle commença rapidement à chercher la pierre.
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Ven 19 Déc - 10:46
Trouver, c'est tuer
Bien. La loupiotte partie, je peux de nouveau me consacrer à ma victime du jour. Le pauvre mâle souffre le martyre, mais il est à deux doigts de perdre connaissance pour mourir en s'endormant et l'idée m'est insupportable. Dans un soupire je le rejoins, je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps avant le retour de la petiote. Je m'affale sur lui comme sur un coussin d'herbe fraîche, et la froideur de son corps me surprend. En fait, j'ai l'impression qu'il est déjà mort. Je fixe son visage, étonné, et je constate que ses yeux révulsés ont déjà en partie séché à cause de son impossibilité à cligner des paupières, probablement par manque de force. Mince, à m'occuper de la toute jeune femelle, j'ai laissé mourir ma proie dans le silence et l'anonymat. Résigné, je m'éloigne du cadavre sans plus de compassion et je rejoint la petite au bord du lac, qui cherche une pierre-patte avec frénésie. Je l'observe longtemps, à fouiller comme une dératée, comme si elle pouvait trouver un caillou de cette forme ...
La petite louve continuait sa recherche, se demandant pourquoi une pierre de cette forme. Elle mit même ses pattes dans l'eau froide pour pousser les cailloux sur la berge. La petite voulait jouer , rien que jouer. Elle sentit une odeur familière. Elle tourna la tête puis elle observa le grand loup. Elle le fixa un moment puis elle s'approcha de lui doucement la queue entre les pattes, la tête basse.
-Je ne trouve pas la pierre...
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Sam 20 Déc - 12:38
Trouver, c'est tuer
La loupiote me remarque, et abandonne ses recherches. Voilà une bonne leçon que je pourrais apprendre à mes petits, si un jour je deviens père. Il faut agir avec bon sens. On ne doit jamais abandonner une quête, mais il faut être capable de discernement. Il était clair que ma demande était impossible à satisfaire, aussi a-t-elle bien fait de ne pas passer sa vie à rechercher cet objet que je lui ai demandé. Si je suis satisfait par sa détermination et sa capacité à ne pas être butée au point de perdre son temps, je ne lui en fait pas part et je reste silencieux en la regardant s'approcher, honteuse, la tête basse et la queue entre les pattes. Je lui dirais bien qu'elle n'a pas échoué malgré les apparences, mais elle n'est pas ma fille et je n'ai aucune envie d'éduquer les louveteaux d'une meute que je haie.
- Je ne trouve pas la pierre ...
Je lâche un soupire détendu en clignant une fois, lentement des yeux. Certes, je ne m'attendais pas à ce qu'elle la trouve, c'aurait relevé du miracle ou d'une étrange voire presque effrayante coïncidence. En six ans de vie, je n'ai jamais trouvé une pierre en forme de patte, c'aurait vraiment été bizarre que cette petite en trouve une. Au moins, mon objectif est atteint, elle n'a pas assisté à la mort de l'autre minable. Je reste assis devant elle, fièrement campé que mes pattes, et je la toise d'un regard dur, comme si elle avait fait une erreur. Je refuse de la couver du regard alors qu'elle ne fait pas partie des miens. Je doute que jouer avec elle soit également une bonne idée, d'autant que ça la pousserait à ne pas se méfier des inconnus, mais après tout je sais à quel point les petits ont besoin des adultes. Et si les Sekmets sont trop stupides pour veiller sur leurs petits, il faut bien que quelqu'un s'en occupe. Je me convaincs que si je le fais, c'est uniquement pour servir mes propres intérêts, mais au fond je doute réellement de mon égoïsme.
La petite releva légèrement la tête et elle le fixa. Les yeux du grand loup était fixé sur la loupiotte et son regard était dure. Elle baissa la tête de nouveau puis elle entendit son soupire. Elle se coucha sur le sol et couina. Elle n'avait pas réussi la requête que le loup lui avait donné. En même temps..une pierre en forme de patte était surement très dur à trouver.
- A quoi souhaitais-tu jouer, au juste ?
Quand la boule de poil entendit la voix grave du loup , elle leva la tête , surprise par ce quel venait d'entendre. Elle pencha la tête puis elle se redressa tout souriante , ses yeux vairons brillant. A quoi pouvais-t'ils bien jouer ? Elle commença à réfléchir puis une idée lui vint en tête. La petite devait commencer à s'entraîner au combat et jouer à la bagarre avec un grand loup était une chance pour elle.
-Je veux jouer....hum...à la bagarre !
Lexiel le fixa de ses petit yeux , de sa gueule d'ange. Elle n'attendit pas la réponse du loup puis elle sauta sur la longue et grande patte de celui-ci puis elle la mordilla.
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Jeu 25 Déc - 15:56
Trouver, c'est tuer
HRP:
Désolée du retard, j'ai eu une grosse flemme d'écrire, ces derniers jours x)
Aussitôt ma demande formulée, la petite se ressaisit comme si je venais de lui offrir le plus beau cadeau au monde. Je soupire, déjà agacé par toute cette énergie dormante. A la regarder de plus près, je remarque ses yeux de couleurs différentes. Un bien étrange phénomène, pour une créature de ma propre espèce. Peut-être a-t-elle du sang de chien, caché dans sa généalogie ? De nos jours, je crois de plus en plus de loups ayant des yeux d'une couleur bien différente de celle que nous portons naturellement. Moi le premier, d'ailleurs, avec mes yeux Saphirs tombés de je ne sais quelle partie de mes ancêtres.
- Je veux jouer... hum... à la bagarre !
Aussitôt dit, aussitôt fait. La petite n'attend certainement pas mon accord pour s'attaquer à mon antérieure. Dans un soupire exaspéré, je la regarde faire quelques secondes avant de lui mettre un léger coup de ma patte libre, la repoussant à une certaine distance de moi. Je la fixe de mon regard naturellement dur, et j'attends qu'elle plaque ses oreilles sur son crâne en signe de respect avant de lui autoriser de nouveau un mouvement. Je me détends dès qu'elle se soumet à moi, et je la regarde d'un air de défit.
- Vas te cacher, et montres-moi un peu comment tu attaques.
La petite ce fit pousser par la patte du grand loup puis elle le fixa. Le regard du loup était dure. Elle plaqua ses oreilles contre son cou et elle mis sa queu entre ses petite pattes.
-Vas te cacher, et montres-moi un peu comment tu attaques.
Elle se releva et elle le fixa toute contente de montrer ce qu'elle avait appris. La petit boule beige partie se caché en courant. Elle se mis derriere une grosse touffe d'herbe et elle l'observa de loin. Lexiel s'approche d'un pas lent , coucher sur le sol humide.
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Jeu 25 Déc - 20:04
Trouver, c'est tuer
Elle part aussitôt en courant, mais je remarque immédiatement ses lacunes de louveteau. Elle ne calcule pas sa taille, ni avec son environnement. Je grogne sur un ton léger mais pas moins menaçant.
- Je te vois d'ici. Tu bouges trop. Et regarde, c'est pas trois brins d'herbe devant toi qui te protégeront. Que fais-tu des ennemis qui pourraient t'encercler ?
J'attends qu'elle corrige ces erreurs, l'observant se cacher ailleurs.
La petite femelle se releva puis elle partit derrière un rocher puis elle fit dépasser son petit museau pour regarder le loup assis. Elle se mis sur son ventre puis elle commença à avancer le plus lentement possible.
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Jeu 25 Déc - 21:24
Trouver, c'est tuer
Elle me ferait presque rire, avec son incompétence de louveteau. Presque, parce que je ne me permettrais pas de m'amuser véritablement avec les petits d'une meute que je haie plus que tout. Je reste assis, immobile, et j'attends patiemment qu'elle passe à l'attaque. A défaut de savoir déjà bien se cacher, peut-être connaît-elle les endroits à atteindre sur une cible ou un ennemi, pour se défendre ou abattre une proie. Quoi que j'en doute, vu son jeune âge. Peut-être connaît-elle tout juste l'odeur des animaux dont nous nous nourrissons, mais je n'en attend pas beaucoup plus de sa part.
Elle continua d'avancer lentement puis elle couru et sauta à la gorge du grand loup. Elle y planta ses petits croc inoffensifs en grognant. Elle savait pertinemment qu'elle n'n'était pas à la hauteur. Mais pourquoi ne pas essayer et en apprendre plus.
Spoiler:
désolé pour les tout petit texte XD
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Jeu 25 Déc - 21:33
Trouver, c'est tuer
Sachant pertinemment où elle se trouve, je fais d'être surpris lorsqu'elle me saute dessus. Une leçon importante que les petits doivent apprendre, c'est d'avoir confiance en eux. Cette petite ne manque pas de témérité puisqu'elle s'aventure seule loin de son clan et de ses parents, mais la confiance en soi est bien plus importante que la témérité et si elle en est dépourvue, elle ne s'en sortira jamais, et certainement pas dans une meute telle que celle des Sekmets. Suspendue à mon cou, je la laisse profiter de sa prise à peine deux secondes avant de m'ébrouer légèrement pour la faire rejoindre le sol aussitôt. Je la détaille un moment, sans jamais me départir de mon regard dur.
- Tu as beaucoup de choses à apprendre. J'ose espérer qu'à défaut d'être responsables, tes parents seront de bons enseignants.
Je soupire à la pensée de mon enfance chez eux. Ils ne sont pas des enseignants, là-bas. Ils dressent les louveteaux à devenir des meurtriers. En tout cas, c'est comme ça qu'on est occupé du petit mâle inoffensif que j'étais à l'époque. Aujourd'hui je suis un tueur, et rien ne pourra plus jamais changer ça. Quel gâchis, de voir des créatures d'abord si équilibrées, devenir finalement des esprits tordus hantés par le désir de détruire ...
- Maintenant vas, rentre chez toi, gamine. Tu n'as rien à faire dans les parages sans un adulte.
La petite retomba sur ses petite pattes. Elle baissa sa petite tête, déçu.
-Tu as beaucoup de choses à apprendre. J'ose espérer qu'à défaut d'être responsables, tes parents seront de bons enseignants
Elle le savait. Mais elle ne lâcherai pas l'affaire comme sa.
- Maintenant vas, rentre chez toi, gamine. Tu n'as rien à faire dans les parages sans un adulte
Alors sa non . La petite voulais encore jouer. Lexiel le fixa et couina. -Moi j'ai que ma maman adoptive. Ma vrai maman et mon vrai papa , je sais pas ou ils sont. Je me suis perdue en m'éloignant et j'ai entendue des bruits bizarres et des cris d'animaux. Et je suis partie en courant et après Maman , Asgeir ma adopté.
Elle le fixa voulant juste raconter son histoire et vider son sac. Lexiel le fixa et recommença son discour.
-Et puis mon vrai papa il voulait pas m'apprendre à chasser parceque ..euh..il a dit que j'étais trop faible et que de toute manière j'étais différente. Moi je suis beige et mes frère était noir.
Elle se tue soudainement puis elle le fixa avec des petit yeux brillants.