Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Lente marche, rude et douloureuse. Mes pattes me font mal, mais cela ne m'arrête pas pour autant. Après tout, je crois que j'aime la douleur. Oui, ça doit être ça. Elle me rend plus fort, ou du moins c'est ce qu'elle me porte à croire. Peut-être n'est-ce qu'une illusion ? De toute façon, on s'y habitue, à force de répétition. Et puis, la souffrance physique n'est rien à côté de la souffrance mentale, c'est-à-dire quand notre esprit est torturé, et notre âme déchirée. Par la mort de sa famille, par exemple. Ou la trahison de l'être "aimé".
Depuis que je me suis réveillé, sur mes terres en toute logique, je suis vraiment de mauvais poil. J'ai fait un rêve bien étrange, dans lequel je me retrouvais face à ceux qui avaient détruit ma vie. Ceux qui m'avaient rendu orphelin. Naturellement, il est à présent impossible de les retrouver, et d'obtenir vengeance, cela dit mon esprit semble contraire à cette idée, car dans ce rêve, cela se terminait très mal ... Pour ces minables. De toute façon, ça ne change rien au fait que je me suis réveillé en sueur, les muscles crispés, mais surtout, assoiffé. Oui, j'avais vraiment soif ... Soif de sang. Cet onctueux fluide qui me rend ivre. Je n'ai pas toujours été comme ça, je l'admet. Mais c'est comme ça que je suis devenu, en raison du temps, qui a laissé sa trace en moi. Et avec du recul, ce n'est peut-être pas plus mal. Maintenant, plus personne n'abusera de moi, je ne me laisserai plus faire par quiconque voudra se jouer de ma personne. Non, je n'attache plus d'importance à ces hypocrites qui ne veulent que plaire à leur Alpha, et ainsi gagner en grade. Je ne penserai plus qu'à ma personne avant tout, et il n'y aura plus de problèmes. S'attacher à autrui, ça fait mal, très mal. Une certaine douleur que nulle autre ne peut égaler. Et qu'on ne peut imaginer sans l'avoir subi antérieurement.
C'est sur cette réflexion que j'ai décidé de partir vagabonder dans la forêt aux pendus. Le décor est vraiment à la réputation de ce qu'on m'avait décrit, sinistre. Ça sent la mort à plein nez. Il me semble déjà être venu ici, étant petit ... Oui, c'est ça, et je m'étais même perdu. Mais maintenant, j'ai grandi, et je suis devenu plus fort. Je ne suis plus le pauvre louveteau apeuré, ce lieu aussi lugubre soit-il ne me fait pas trembler. Il colle même parfaitement avec mon état d'esprit. A part pour les araignées qui grouillent tout autour de moi ... Brrr, j'ai toujours détesté ces bestioles.
Je progresse petit à petit sur ce territoire, sans un bruit. Mon pelage noir charbon me permet de me fondre parmi les ombres du paysage, et ainsi d'être encore plus discret. Je ne rêve que d'une seule chose, c'est de trouver une proie dans laquelle enfoncer mes crocs enragés, une peau à déchiqueter, une carcasse à dépecer. J'espère que ce souhait va se réaliser ...
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Sam 22 Fév - 0:05
❝ La haine est mon moteur ❞
Chasse en solitaire ~
Et c'est apparemment mon jour de chance. Après un bon quart d'heure de recherche, alors que j'avais commencé à rebrousser chemin, je vois en face de moi une biche bien grassouillette. Elle ne semble pas m'avoir vu, mais je vois bien qu'elle est sur ses gardes. Elle est très vigilante à son entourage, et ses oreilles ne cessent de bouger, sans doute pour capter le moindre bruit qui peut survenir ... Elle a bien raison. De mon poste d'observation, je me lèche déjà les babines, d'anticipation. Mais il faudra que je sois vraiment discret pour l'atteindre.
Lentement, je me glisse derrière des carcasses de ce qui semblent être d'anciens engins de bipèdes, et j'avance, doucement, pas à pas. Je fais extrêmement attention à ne marcher sur rien de bruyant, il ne faudrait pas faire fuir la proie : la vitesse n'est pas mon fort, et puis je n'ai pas beaucoup d'endurance. Je suis plus efficace à la cogne directement. Je ralentit ma respiration, tout en continuant ma progression. Je suis proche, tout proche. Mais pas encore assez. Alors je continue, toujours de la même manière. Je ne suis toujours pas repéré. Je remercie silencieusement le ciel de m'avoir donné une fourrure noire, c'est effectivement un grand avantage. Je me glisse tel une ombre derrière la biche aux aguets, une ombre meurtrière. Une ombre pour qui la destruction est un jeu.
Ça y est, ma victime est à portée de pattes. Mais je ne dois pas me précipiter pour autant. Je coupe temporairement mon souffle, et calme mon rythme cardiaque. Je suis complètement au ralentit, mais ce n'est pas une mauvaise chose : mon père m'a enseigné cette technique avant de périr. Et elle s'avère très efficace pour l'effet de surprise. Doucement, je tente de percevoir les battements lents et réguliers de mon coeur de pierre, et j'attends. Un battement ... Deux battements ... Trois battements ...
Sans émettre le moindre signe avant coureur, je saute sur le pauvre animal, qui ne s'attendait pas à cet assaut. Mes griffes se plantent dans son dos, elle tente de se dégager. Mais aussitôt, je saisis son épaule dans ma mâchoire, et elle pousse un gémissement de douleur. Cependant, en se cognant contre un arbre, elle parvient à me faire lâcher prise, et commence à s'échapper. La pauvre bête ignorante, poussée par son instinct de survie ... Elle espère se sortir de cette situation vivante, alors qu'elle n'a que trois pattes en état de marche. Il faudrait vraiment un miracle. En effet, je n'ai pas trop de mal à la rattraper, mais cette fois, c'est sa gorge que je saisis à pleines dents. Mon dos me fait mal de la collision avec l'arbre, mais ma force est encore là. Et il ne se passe pas beaucoup de temps avant que le goût cuivré du sang commence à remplir ma gorge. L'adrénaline qui a remplit mon corps commence à se dissiper, au même titre que la respiration de ma proie, qui disparaît. Je l'ai eu, ma chasse a porté ses fruits. Voilà de quoi nourrir bon nombre de loups affamés. Il ne me reste plus qu'à apporter mon butin dans la réserve de la meute.
J'arrive enfin dans la forêt aux pendus, après avoir marché un long moment. La meute a besoin de réserves, et les chasseurs ne se bougent pas. Il faut bien que quelqu'un ramène de la nourriture de temps en temps ! C'est pourquoi je suis parti de bon matin, prêt à sauter sur la moindre proie. La dernière fois que je suis venu ici, ma chasse a eu beaucoup de succès, j'ai pu ramener rapidement une biche bien grasse pour le repas des Sekmets. Espérons qu'aujourd'hui j'aurai autant de chance ...
Lentement, je progresse dans cette effroyable forêt, qui me donne toujours des frissons. Mes oreilles sont dressées, en attente d'un moindre bruit, un vague mouvement de molécule, une petite onde, qui prouverait la présence de gibier. Mon flair est haut porté également, cherchant toutes traces d'odeurs de chaire fraîche à déchiqueter. Ma motivation est telle que je pourrais tourner toute la journée ici s'il le fallait.
(court mais osef, c'est chaud de faire que l'arrivée et la recherche en bcp de mors '-' )
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Lun 3 Mar - 14:19
Je lance les dédés en implorant les cieux de tous mon coeur ... Oh grand dieu de la chasse, apporte moi un méga lièvre bien dodu ou toute autre chose à se mettre sous les crocs ... Pense à nous autres, pauvres mortels, aux estomacs qui crient famine :3022031423:
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Lun 3 Mar - 15:16
[merci Ô grand dieu :cheers: Tu gères ;D]
Et enfin, je l'ai. Un son, puis une odeur. Le parfum envoûtant parcourt tout mon corps, me faisant déjà baver à l'envie d'attraper du gibier, et libérant à travers moi de l'adrénaline. Mes griffes s'enfoncent dans le sol, retournant la terre sous mon passage. Je cours maintenant, guidé par la chaleur entraînante de l'odeur, et guidé par la faim.
Quand soudain, je vois le sujet. Un cerf se pavane devant moi. Dans un premier temps, je me dis que c'est trop dur d'abattre un cerf adulte, de cette taille en étant seul, mais après un coup d'oeil, je me rends compte que l'animal à l'air blessé. Il semble boiter, et marcher lentement. Et puis, il semble perdu ... Ah, ce doit être mon jour de chance. Alors comme la dernière fois, je me faufile discrètement derrière un tas de rocher, cherchant à ralentir mon coeur et ma respiration. J'avance à pas de velours, en évitant toute éventuelle brindille ou autre chose pouvant faire du bruit. Je m'avance un peu, encore un peu, juste un peu.
Et finalement, quand je suis proche de la bête, assez pour ne sentir que son doux parfum, et même entendre son coeur battre dans sa cage thoracique, je bondis sur son dos. Il est surpris, et saute immédiatement, mais sur ce coup là, je suis plus rapide, et je m'accroche fort à son dos musclé. Mais l'animal résiste, bien qu'étant boiteux il reste toujours puissant. Si bien que je lâche prise, et je me retrouve à devoir me battre contre ses coups de sabots. Mais j'évite agilement ces derniers, en me baissant, puis à nouveau, je saisis le cerf à l'épaule alors qu'il part en courant. Mais je le rattrape, j'ai encore de l'énergie, contrairement à lui. Et enfin, j'arrive à le mettre à terre, où il continu à se débattre, cherchant à éviter l'inévitable, l'issue qui lui sera fatale. Et c'est à ce moment là que mes crocs acérés pénètrent dans sa peau fine, au niveau du cou, lui ouvrant la carotide et laissant couler sur son corps un filet de sang épais, duquel je m'abreuve tendrement. Voilà, l'animal est mort, il ne me reste plus qu'à le ramener au camp, et je suis persuadé qu'il fera des heureux. Je pourrais même éventuellement mentir auprès des miens, en disant que l'animal était en parfait état avant que je ne l'achève ... Ça fait toujours plus d'effet, peu de loups peuvent se vanter de tuer un cerf adulte seuls ! Et puis ... Qui n'a jamais triché ?
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Ven 4 Avr - 21:58
La vie, c'est une bien drôle de notion. Je m'interroge souvent à ce sujet. Pourquoi vivre ? Pourquoi mourir ? Avons-nous une quelconque utilité finalement ? Tout ça ne rime à rien, surtout dans ce monde en ruines. J'ai toujours entendu dire que le fait d'accomplir son destin était une grande chose, que ça méritait d'être honoré. Mais qu'y a-t-il d'incroyable là dedans ? On a tous un destin différent, qui a été scellé le jour même où on a vu le jour pour la toute première fois. Ce jour où on a pris vie, sous la forme d'un petit être inoffensif, et innocent, mais vide de personnalité. Oui, à la base nous étions tous les mêmes. Mais la vie nous a destinés à quelque chose de précis, le destin, auquel on ne peut résister. La seule chose qu'on puisse faire est de lutter contre lui, mais dans ce cas là, on ne fait que reculer, nous débattre dans un immense filet, afin de tenter d'éviter l'inévitable. Pour survivre, il faut consentir. Mais il ne faut tout de même pas oublier que finalement, à la fin, tout le monde arrive au même endroit : c'est la mort.
Aujourd'hui, c'est le début d'une nouvelle erre. La maladie fait rage, une épidémie meurtrière nous touche. Les traqueurs profitent de notre faiblesse pour nous envahir, petit à petit, et l'étau se resserre autour de nous, nous étouffant chaque jour un peu plus. Et puis, la famine nous guette. Nous n'avons plus beaucoup de proies à la grotte, nous manquons de nourriture. En effet nos chasseurs ont été abattus par la maladie, tout comme certains guerriers. Les sentinelles ont été trop occupés à arrêter les traqueurs et leurs molosses. Et puis, il y a eu ce grizzli, qui nous a volé une grande partie de nos proies. Nous sommes affamés, affaiblis, c'est mauvais signe. C'est pourquoi il faut très vite trouver une solution, remédier au problème, et rétablir l'ordre.
Je suis parti au lever du jour, pour une journée de chasse. Il faut dire que j'avais aussi besoin de solitude un peu, de recul vis à vis des autres loups. Ce n'est pas que je ne les aime pas, c'est que leurs voies m'irritent les tympans, en particulier leur hypocrisie incessante. Et puis, tout compte fait, si. Effectivement, je n'aime pas grand monde, même si je serais prêt à donner ma vie pour ma meute. C'est ce que mon père m'a toujours enseigné. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me lance dans cette chasse folle, parce que les ressources nous manquent, et que bientôt nous aurons de sérieux ennuis. Comme toujours lorsque je souhaite chasser, je me dirige directement dans la forêt aux pendus, dont les décors lugubres reflètent à la perfection mon monde intérieur, mon état d'esprit habituel. Mais cette fois là, je ne me lance pas directement au sol, à la recherche de traces, ou dans une course folle entre les arbres pour dénicher une proie. Non, je vais directement au centre de mon terrain de chasse, dans une clairière en plein milieu des cadavres humains. Je m'assois au centre du terrain, je ferme les yeux. Et puis, j'écoute. Je me concentre. Mes sens sont aux aguets, amplifiés par le fait que ma vue n'entre pas en compte. Je détecte déjà les battements de mon propre coeur, avant de les écarter de tous les autres sons que j'entends. Et j'attends, j'attends de percevoir le moindre son, le moindre battement de coeur. J'attends qu'une délicieuse odeur de chaire fraîche vienne chatouiller mes narines. Je suis calme, patient. Et dieu sait que la patience ne fait en aucun cas partie de mon caractère. Mais pourtant, je patiente, et je pourrais rester comme ça toute la journée s'il le fallait.
J'ouvre d'un coup les yeux. Ça y est, ma patience a été récompensée. J'entends un pou calme et régulier, plus rapide que le mien. Un animal de taille moyenne je dirais, et au vu de son rythme cardiaque tranquille, il n'a pas conscience de ma présence. Parfait. Et peu de secondes après, son parfum alléchant remplit l'air autour de moi. Je dirais que c'est un sanglier. Ah, je devrais utiliser cette technique plus souvent. Lentement, je me lance à la recherche de mon gibier, contre le vent, afin de ne pas me faire repérer. Je ne voudrais pas le laisser fuir.
Voilà, le sanglier bien gras se dresse fièrement en face de moi. Il semble avoir trouvé quelque chose dans le sol, son attention est stimulée. Parfait. Je profite de ce moment d'égarement de la part de la bête pour m'élancer à sa poursuite. En bon prédateur que je suis, je bondis hors d'un buisson tout proche de lui, avec puissance. Et aussitôt, l'animal se met à courir aussi vite qu'il le peut, afin d'échapper à mes crocs meurtriers. Mais il a pris du retard, à cause de son manque d'attention. Et j'ai l'avantage dans la course. Petit à petit, je réduis l'écart entre nous deux, avant de lui saisir une patte dans mon étroite mâchoire. Dans un premier temps, il se débat, et me fait lâcher prise. Mais il n'a aucune chance face au colosse hurlant. Je lui fais face, de ma silhouette imposante. Et lui, il prend son élan, et me fonce droit dessus, me bousculant, donnant un violent coup de tête dans mon épaule, et me faisant trébucher. Stupide créature. Mais j'ai le réflexe de lui envoyer ma patte dans le flanc, le faisant violemment perdre son sang. Il ne peut plus fuir, étant blessé, il serait bien trop lent. Et je peux voir sa réalisation dans ses yeux, lorsque je repasse devant lui. Il sait déjà ce que le destin lui a réservé. Ô ciel, qu'est-ce qu'il peut se montrer cruel, pour certains ... Mais pour d'autres, c'est une bonne chose. Il nourrira une bande de loups affamés. C'est honorable. Pour un sanglier, bien sûr.
Et enfin, je lui donne le coup fatal, la délivrance. Je lui bondis une dernière fois dessus, parvenant à avoir une bonne prise sur son cou. Je saisis sa carotide à pleines dents, laissant l'hémoglobine couler dans ma gorge, lentement. Et lorsque la vie l'a enfin délivré de sa peine, il ne reste plus qu'un cadavre au sol, un tas de viande, qui nous fera un bon festin. Et en traînant la carcasse de l'animal derrière moi, je retourne fièrement à mon camp, déposer mon trophée auprès des autres proies du clan.
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Jeu 1 Mai - 0:41
EVITER LA FAMINE ...
Les temps sont durs, la famine guette les Sekmets, en attendant avec impatience de les prendre dans ses griffes acérées. Mais n'est-ce pas toujours le cas finalement ? Ne vivons-nous pas dans la crainte constante et la menace régulière depuis que les "deux pattes" ont détruit leur monde ? NOTRE monde ? Bien sûr que si. C'est toujours le même refrain de notre temps. Chasser pour survivre. La vie ne se résume maintenant qu'à manger ou être mangé. Et je refuse de faire parti des faibles, des dommages collatéraux, ceux qui périssent. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je refuse aussi de voir ma meute faillir. Oui, maintenant je sais m'inquiéter pour quelqu'un d'autre que moi même. Après tout, on m'a élevé pour appartenir à une meute. Et c'est comme ça que devraient penser tous les Sekmets, sans exception. Et puis, si je ne montrais pas digne, cela serait une insulte envers feu mon père, et c'est ce que je redoute le plus. Lui qui a toujours été mon modèle, et qui a donné sa vie pour la mienne. Mais je lui ai fait une promesse, et je ne l'oublierai jamais.
C'est donc pour subvenir à ma meute que je me dirigeais à mon lieu de chasse favoris, la forêt aux pendus. Mais ce jour là n'était pas ordinaire. Je me sentais faible, étrangement faible. Depuis que j'avais été atteint de cette épidémie de malheur, j'avais constamment des tremblements. Mes yeux me brûlaient comme pas possible, aussi. Mais même dans cette situation, je devais me battre pour mes besoins vitaux, et ceux de ma meute. C'est à dire l'alimentation. Il faut chasser, peu importe notre état, si on veut vivre. C'est pourquoi j'avais mis de côté tous mes problèmes un instant. Et après de longues minutes de traque, une odeur m'était parvenue. Salivant déjà, et l'adrénaline se propageant déjà dans mon sang, j'avais suivi la trace, jusqu'à une carcasse de char d'assaut, sans doute abandonné par des hommes. Mais l'engin ne m'intéressait pas plus que ça, non. Ce qui avait toute mon attention, c'était la biche qui fouillait la terre, juste derrière. Elle n'était pas bien grasse, mais c'est toujours mieux que rien. Et puis, si elle était maigre, cela voulait dire qu'elle n'avait pas toute son énergie, ce qui était favorable dans mon état. Et puis, mon impatience s'était faite ressentir, amplifiée par mes nombreux symptômes. Je ne voulais pas attendre plus longtemps pour abattre l'animal, je ne voulais pas me compliquer la vie pour être discret. A ce stade là, c'était tout ou rien. Ca passe ou ça casse. Mais qu'importe ? J'ai toujours été grognon lorsque j'étais malade. Et dans une course folle, (ou du moins ce que me permettait mon énergie ...), j'avais foncé vers ma proie. Cette dernière avait mis bien trop de temps à réagir. J'avais de la chance -pour une fois-. Et assez rapidement, j'avais réussi à saisir une de ses pattes, pour la ralentir. C'était avant de recevoir un coup de sabot dans mon œil fragile ... BON DIEU QUE CA FAIT MAL ! Comme si la maladie ne suffisait pas ? Et de colère, j'avais rapidement tendu la patte en avant, enfonçant mes griffes dans la peau de son flan. J'avais ensuite bondi sur elle, ne lui laissant aucune chance. Nous étions tous les deux un peu faibles à ce stade, mais elle bien plus que moi. Et après de nombreux coups échangés, j'ai réussi à attraper son cou, et lentement, comme ma mâchoire était fermée autour de sa jugulaire, j'avais senti son pou mourir sous la pression. Ça y est, je pouvais rapporter un butin au garde manger à présent. Et c'est avec encombrement que j'avais traîné la biche à mon territoire, toujours avec cette étrange impression d'être observé ... Bon dieu, si ça continuait, cette sensation allait me dévorer jusqu'à la moelle !
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LES PROIES SE FONT RARES
Ô, neiges éternelles, s'étendant à perte de vue. Toutes les terres ont mis leur épais manteau, bien accroché sur elles, sans exceptions. Mais les infinis tapis de soie ne sont pas de la blancheur pure et éclatante de la neige habituelle. Ce ne sont pas des cristaux de glace qui tapissent les sols brûlés et secs, non. C'est une épaisse couche de cendres qui les recouvrent, de leur gris triste et sans vie. Ici, tout a brûlé. Plus rien ne vit. A part cette ombre noire qui rôde dans les parages, à la recherche désespérée de remplir son estomac, et celui de sa meute. Un silence horrible et inconfortant fait échos sur les terres des loups, tandis que les pas lourds de l'animal d'ébène sont étouffés par la poussière affreuse des cendres. Pauvre loup, s'il savait. Mais hélas plus aucune proie ne traverse ces terres avec ce temps : les rongeurs vivant encore sont tapis dans leurs terriers, les troupeaux d'herbivores survivants ont déjà bougé ailleurs. Ce n'est pas ici que le noble animal pourra trouver un semblant de bonheur, cela est une certitude. Mais au fond, il le sait bien. La seule chose amenant le prince noir à la chasse en cette journée affreuse, c'est l'espoir. Un brin d'espoir. Il n'est habituellement pas l'un de ces loup qui se font des fausses idées facilement, qui espèrent lorsque tout est déjà perdu, et qui finalement tombent de haut après leur échec. Non, Sageeth, de son nom, reconnait toujours une situation désespérée lorsqu'il en voit. Mais pas aujourd'hui, visiblement. Il se déplace lentement, les oreilles hautes portées afin d'intercepter le moindre bruit. Museau à terre, il gratte de temps en temps les pellicules grisâtres du sol avec sa patte, afin de trouver une trace à suivre, une piste. Mais rien de tout cela n'arrivera aujourd'hui. Finalement, dans plusieurs heures, il se rendra compte que ce n'est qu'une perte de temps. Au fond de lui, il le sait déjà. Mais au moins, il pourra se dire qu'il a essayé, même si ses efforts auront été vains.
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Mer 13 Aoû - 17:32
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LA MALCHANCE TOURNE
C'est fou l'avantage que nous pouvons parfois tirer des désavantages, des situations désastreuses. Comme quoi, dans le désespoir, il reste un peu d'espoir. Celui de trouver du gros gibier alors que les sangs de soleil ont tout dévasté. En effet, à cause de cette 'catastrophe naturelle', comme nous pouvons évidemment la décrire, les hordes de cervidés étaient remontées au nord, principalement sur mon territoire de chasse préféré. Oui oui, en effet, je connaissais la forêt aux pendus comme le fin fond de ma fourrure. J'aimais chasser ici, j'aimais cet environnement sinistre mais plein de cachettes. Et pourtant, depuis les éternelles neiges de cendres, il avait bien changé.
J'errais dans cette effroyable forêt depuis un long moment maintenant. Je me glissais à travers les arbres et autres choses étranges qui pendaient d'eux -squelettes entre autre-, comme une ombre. Mais les cendres étaient partout, et volaient sous mes pas. Certaines entraient même dans ma truffe et ma bouche, m'irritant les poumons et me faisant tousser. Mais je ne lâchais rien, je devais bien trouver quelque chose à ramener au camp, cela faisait bien trop longtemps que je n'avais rien ramené à la meute. Entre les affaires que j'avais eu à régler -des comptes surtout-, les chasses bredouilles, et même la maladie qui s'était abattue sur moi, j'avais effectivement été moins actif ces derniers temps.
Mais il était temps de reprendre du service.
Tous mes sens étaient en alerte, prêt à surprendre le moindre indice qui prouverait qu'une proie est à proximité. Je soulevais des rocs et autres déchets naturels du sol, reniflant tout ce qu'un cervidé aurait pu toucher sur son passage. Et finalement, c'est l'ouïe qui fut le premier de mes sens stimulé.
Il était là, faible mais présent. Le bruit. J'avais entendu un léger craquement, ce n'était pas mon imagination j'en étais persuadé. Ensuite, ce fut l'odorat. Je sentais la chair fraîche non loin de moi, mais aussi l'anxiété, la peur. Bien bien, voilà qui est parfait. Relevant la tête et reprenant ma marche lentement, je suivais ma piste silencieusement, faisant tout pour ne pas me faire repérer.
Et plus tard, ce fut ma vue qui fut stimulée. Entre les arbres, je voyais une silhouette floue, tremblotante entre les cendres. C'était un chevreuil affolé, visiblement perdu. Il s'était isolé de son troupeau, il s'était perdu. Dans tous les sens du terme, pouvait-on dire. Parce qu'il n'allait pas tarder à devenir un repas pour une meute de loups affamés.
Ventre à terre, je me glissai à travers les bois, camouflé dans le sombre décor. Bon, les cendres sont effectivement grises, et mon pelage aussi noir que l'ébène, cela dit j'étais complètement recouvert de ces petites particules agaçantes. Et puis, autour de moi, les arbres avaient brûlé. Ils étaient tous noir, ce qui renforçait grandement ma couverture.
Le toucher vint en quatrième position. Après m'être approché le plus près possible de l'animal, sans éveiller ses soupçons, je lui sautai dessus d'un bond, les griffes en avant prêtes à s'enfoncer dans la chaire tendre. La pauvre bête n'eut aucun répit, je ne lui laissai pas le temps de réagir. J'étais sur son dos, je pouvais sentir sa chaleur corporelle percer à travers ma dense fourrure. Je sentais même le battement bien trop rapide de son coeur sous mes pattes. Comme c'est touchant ...
Mais je ne restai pas bien longtemps accroché au dos du chevreuil. En effet, celui-ci, se défendant, avait réussi à m'éjecter de son corps, et je me retrouvai à terre, mordant la poussière. Ou les cendres devrais-je dire.
Mais je réagit au quart de tour, et étais déjà sur mes quatre pattes quand ma proie partit dans une course folle, tentant d'échapper aux crocs du grand méchant loup. Et je n'eus pas de mal à la rattraper. Grâce à un raccourcit que je connaissais entre les arbres, sur un terrain délabré, j'arrivai directement face à elle, lui barrant la route. Mais elle non plus n'avait pas dit son dernier mot. Elle s'arrêta soudainement obligée devant moi, mais se cabra immédiatement et me menaça de ses sabots de corne. Elle faisait de grands mouvement dans le vide, pour m'empêcher de m'approcher. Alors, je tentai de fermer la distance entre nous, mais je me pris immédiatement un coup tout près du museau. Saleté ! Je poussai un grognement de réprimande en sa direction, fronçant les sourcils et humidifiant mes canines avec ma langue.
Je tentai une seconde fois d'approcher l'animal incontrôlable, pour recevoir à nouveau le même traitement. Cette fois, c'est mon épaule qui fut percutée par l'un des sabots du chevreuil, me faisant reculer. Je secouai la tête agacé et surtout en colère. Allez, la prochaine fois serait la bonne de toute façon. Et après avoir fait rouler mes muscles de préparation, je me jetai à nouveau dans la collision. Un coup m'atteint sur la même épaule qu'avant, mais cette fois, je restai stoïque. Puis, un deuxième coup se fit ressentir sur mon autre épaule, puis sur mon dos. Je continuais à avancer sous les coups, mais sans y prêter attention. J'étais déterminé à en finir, et ça, ma proie le remarqua en croisant mon regard de sang. Et après un instant seulement d'hésitation plus que visible, elle redescendit sur ses quatre pattes, pour tenter de rebrousser chemin et fuir dans l'autre sens. Trop tard, je l'avais déjà attrapée par le flan, et elle trébucha lourdement à son tour, dans les cendres volantes. Je sautai pour avoir une meilleure prise sur elle, et me plaçai sur son dos. Elle était paniquée, elle avait peur. Son souffle était haletant, et elle me dévisageait de son regard brisé. C'était sûr à présent, toute trace d'espoir avait quitté la pauvre bête agonisant sur le sol, en attendant le sort fatal. Et je lui offrit la liberté en plantant ma mâchoire d'acier dans sa jugulaire, stoppant immédiatement le martèlement de son coeur.
Enfin vint le dernier de mes sens, le goût. Ma gorge était remplie du sang de l'animal. Et son parfum cuivré légèrement acidulé me fit presque tourner la tête. Presque. Finalement, je restai maître de moi même, et repartit en direction de mon garde manger, traînant le cadavre du pauvre chevreuil derrière moi, fier comme un paon.
Voilà, j'avais enfin accompli ma mission. Je redevenais utile à ma meute. A mon alpha ...