NOM : Thorondor.
AGE : un mois, né le quinze septembre.
SEXE : mâle.
MEUTE : navnik.
RANG : louveteau.
AUTRES INFORMATIONS : Fils d'Atom & Isha. Petit fils de Roy (mère) et de Chayton (père). Frère de Dalioka, Adriel, Ersatz et Elwing. Frère adoptif de Malia. Demi-frère d'Appledore, Eclipse & Anya (mère). Demi-frère de Pandémonium & Remus (père). Neveu de Yourik, de Psychose (mère) et de Kaya (père). Cousin de Ragnar et Falco.

JAUGES :
Force : 8
Agilité : 5
Endurance : 7


CARACTÈRE :

protecteur- extraverti- joyeux- agité- possessif- joueur- câlin- romantique- commère- optimiste- curieux.

Vous le remarquerez très vite, je suis d'un naturel rebelle, parfois arrogant sur les bords. Transgresser les lois, tenir tête aux autres, c'est mon passe-temps favori et rien ne me fera changer. Ma philosophie, est telle que, pour moi, la vie est une aventure audacieuse ou rien d'autre. De quoi vous laisser méditer quelques temps, n'est-ce pas ?
Je suis également quelqu'un d'agité, d'extraverti; un joyeux-luron qui aime bien se faire remarquer : je sais parler fort quand je veux être entendu, et je sais me faire voir quand je veux être vu. Je n'obéis qu'à ma propre volonté, ainsi qu'à celle de ma mère; il est bien rare que je courbe l'échine devant les autres adultes.
Je suis également loin d'être un louveteau naïf et insouciant, et c'est sûrement ce qui étonne les adultes, en particulier un ancien qui m'a un jour dit qu'il fallait que je profite de mon enfance, avant de sombrer dans les abîmes de la corruption. L'enfance, m'a t-il murmuré à l'oreille dans un souffle inaudible, c'est cette heureuse et brève période de l'existence où l'on a tout juste assez de conscience pour savourer la joie d'être et d'inconscience pour ignorer les difficultés de la vie. Les enfants sont innocents et souriants car aucun passé ne les poursuit. Moi, je regrette tout ça. Je donnerais cher pour revenir en arrière, mais j’ai déjà trop vécu. Toi, tu as encore quelques années devant toi. Quand on est petit, on rêve de grandir et plus tard, on regrette le passé. On le regrette tellement qu’il vous en reste un goût amer dans la bouche. Quand on est encore enfant, la seule chose qui nous importe c’est de faire tout ce que l’on veut. On est persuadé que les limites n’existent pas. On transcende les règles établies. On s’attend à ce que l’impossible devienne possible, et le monde entier nous semble fait de magie. Mais si tu veux savoir, a t-il lâché avec une tristesse inimaginable, c'est qu'une fois que l’on grandit, cette candeur émouvante nous quitte. Elle nous quitte pour toujours. La réalité de l’existence s’appose à notre esprit. On prend conscience que la vie n’est pas injuste mais d’une cruauté à toute épreuve. On se rend compte que la vie nous fait souffrir, qu’on se retrouve aux prises avec une douleur insurmontable, une douleur qui nous étrangle presque et nous fait suffoquer. Telle est l’existence qui nous est réservée. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins, a t-il fini par conclure.
Je l'ai écouté avec toute l'attention dont j'étais capable mais inutile de le nier : tout ce que les adultes, autres que ma mère, me rabâchent rentre par une oreille et ressort par l'autre; rien à y faire. Je suis donc resté fort de mes convictions : à mes yeux, j'étais le seul à avoir raison. Quand on est adulte, on est libre de tout; je m'octroie déjà beaucoup de liberté, je transcende les règles établies et je rêve déjà d'être grand, maître de mes propres frontières pour n'être commandé par rien ni personne.


PHYSIQUE :

Maman a un pelage d'un blanc savoureux. Physiquement, rien ne me rapproche d'elle et pourtant, elle est ma mère et je suis bien son digne fils: rien n'est plus sûr que ça. Elle n'a de cesse de me répéter que je suis le portrait craché de papa, mais moi, je ne l'ai jamais connu. Si je m'en fie à la description qu'on m'en a faite, c'était un grand loup au pelage argenté, et aux yeux bleus, tout comme moi. Bleus comme la mer, bleus comme le ciel des beaux jours d'été. Bleu éclatant, qui n'a de cesse de se confronter au gris soyeux de mon pelage.
Aujourd'hui, je suis fier de garder un héritage de papa mais d'un autre côté, ça me trouble de ressembler à quelqu'un que je n'ai jamais connu et qui n'a, somme toute, jamais fait partie de ma vie. Je crois que j'aurais préféré être comme maman.

HISTOIRE :

Je suis né il y a plus d'un mois de cela. De mes premiers jours, je ne retrouve qu'une impression inconsistante, imprécise : quelque chose de doux, et de chaud. La tanière était chaude, chaude comme si l'on était en plein été, et la fourrure de maman contre laquelle je me blottissais était d'une douceur particulière. Au début, tout se passait comme ça : je respirais, je humais, je regardais et je découvrais le monde, à l'abri, avec ma sœur.

Maman m'inspirait très vite des sentiments plus forts encore qu'un fils pouvait ressentir pour celle qui l'avait mise au monde : je l'adorais ; elle était mon modèle et je ne vivais que dans le seul et unique but de lui ressembler. Je devenais peu à peu, malgré mon jeune âge, protecteur et extrêmement possessif; je m'installais contre son ventre, si chaud, et m’enivrais de son odeur si particulière. Quand je commettais une bêtise, ou qu'elle était fâchée - pour une raison ou pour une autre- son regard prenait une teinte orageuse que je redoutais tant ; il enlaidissait son visage alors que moi, j'aimais son sourire et ses yeux marrons quand ils pétillaient de joie.

Depuis ma naissance, je n'avais jamais connu qu'elle; elle et ma sœur pour tout dire. Jusqu'à ce que nous rejoignions une meute, les Navnik. Là, j'étais retombé sous la coupe d'adultes autres que ma mère; je n'y étais pas habitué. La vie en meute était, et est encore, pour moi, une expérience toute nouvelle.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : personne