Voilà plusieurs jours que les allez-retours des homme sur ces chemins ne vous ont pas échappés. On murmure, les rumeurs courent. Faut-il suivre les chemins de cendres laissés par les hommes, ou s'en méfier ?

Le long du Styx, le chemin remonte le fleuve, au travers des fourrés de bois morts. Serrez-vous assez fous pour vous aventurer sur les chemins de cendres ?

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Mon pelage était brillent. Mais de la faute de la cendre, il est devenue gris. Près de la rivière nommé Styx, je gratte le sol jusqu'à atteindre de l'herbe. Je m'y assois. Je me passe quelques coups de langue sur le poitrail et le dessus du dos mais lèche tout le long de mes pattes. J'ai à présent le goût de la cendre sur la langue. Mais boire l'eau du Styx est une mauvaise idée. Alors je part à la recherche d'eau bonne à boire.

Quelques mètre plus loins, j'aperçoit un chemin, tout tracé dans les cendres. Curieuse, j'ai complètement oublié l'eau. Je cour vers le chemin. Une fois qu j'y suis je renifle, ne sachant pas à quoi m'attendre. L'odeur des hommes y est abondente. Je ne vois rien, le vent créer une espèce de brume, entre la poussières et les cendres. Aïe ! J'ai de la poussière dans les yeux ! Le vent l'y a emporter. J'essaye d'enlever avec ma patte et ferme les yeux. De l'eau en coule, elle nettoie mes yeux. La poussière et emporté par ce liquide. J'ouvre alors les yeux. Je regarde encore une fois mais je ne distingue rien. Qui y a t'il au bout de ce chemin ? Je crois que pour le savoir, la solution n'est d'autre que d'y aller. Je referme les yeux, pour les protégés. J'avance à l'aveugle mais mon odorat très dévellopé saura me guider. Je commence à trottiner. C'est facile, le chemin est tout tracer, je peut donc m'y aventurer les yeux fermés facilement. Je suis sûre que mon pelage est à nouveau gris. Mais je ne peut rien y faire. C'est peut-être même mieux pour que je ne me fasse pas réperée ? Les carcasses de voiture orne le chemin, et je le sent. Je tombe sur quelque chose. J'ouvre les yeux et me relève. Une roue de voiture ? Elle à laissé des traces noirs sur mon pelage. Je me dit qu'il est déjà assez sal comme ça alors je me roule dans la poussière pour mieux me camoufler. Puis je reste les yeux ouverts, après tout, le vent s'est un peu calmé. En avançant, j'observe le décor. Le paysage mort. Arbre brulés, et sans feuilles, débris de voitures et autres véhicules laissés par les hommes et même rouleau de fil de barbelé laissé pour compte, enfin pas pour long temps je pense.

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