Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Rouge de sang ... [PV Edernya] | |
| En savoir plus | Mer 20 Aoû - 15:09 | |
| Rouge de sang ... [PV Edernya] - Jauges:
Force : 17 Agilité : 5 Endurance : 6
Des cris. Des applaudissements. Une foule clamait, tous les hommes accoudés aux barrières hurlaient. Comme si leurs encouragements allaient changer la situation. Quelle situation ? Celle du combat bien sûr. Ce combat qui opposait deux animaux sauvages. L’un étant un ours grizzly, l’autre … un loup.
Le conflit entre les deux adversaires faisait rage, le loup était poisseux de sang cela crevait les yeux qu’il ne faisait pas le poids contre un ours mature dépassant les deux mètres de hauteurs. Pourtant il continuait, sautant sur le grizzly tentant d’attraper la gorge avec ses crocs son saut fût arrêté par une imposante patte qui le fit valdinguer à plusieurs mètres. L’ours rugit de rage. Les hommes criaient leur enthousiasme. Au centre parmi tout ce brouhaha, se tenait un homme, le visage glacé ne montrant aucune émotion. C’était le propriétaire du loup et il regardait sa bête en train de se faire achever sans la moindre émotion.
Le loup couché au sol se releva péniblement, l’ours avança calmement vers lui. Tout le monde s’attendait à ce que ce soit la fin du lupin et personne ne voyait venir ce qui arriva. L’ursidé se releva de toute sa hauteur, rugissant sa rage de plus belle il envoya sa monstrueuse patte contre le loup et toucha … rien. L’ours avait abattu sa patte à l’endroit exacte où se tenait le loup il y a quelques secondes mais il ne s’était pas rendu compte qu’il avait bougé, les ours sont dotés d’un puissant odorat, mais ils sont myopes, le loup se tenait derrière lui et allait lui sauter dessus.
VLAM ! Le petit venait d’atterrir sur le dos du géant ! Il planta ses griffes dans la chaire et ses crocs cherchaient à mordre le cou mais l’ours bougeait trop ! C’était un combat unique, sensationnel, personne encore n’avait vu d’aussi beau spectacle opposant deux bêtes sauvages à un combat à mort. Le grizzly était devenu fou, il tentait de faire tomber la bête sur son dos mais en était incapable car celle-ci tenait bon. Il eut alors l’idée de se jeter sur le dos, le loup évita de se faire écraser de justesse. Profitant du fait que son ennemi était à terre il lui bondit dessus, ses crocs mordant la face de l’ours. Celui-ci en un dernier cri et geste, lança sa patte une nouvelle fois, le loup n’eut pas le temps de l’esquiver. Un craquement sec retentit lorsque la patte le toucha aux côtes, encore une fois il se fit éjecter à plusieurs mètres de l’ours. Un pesant silence retentit dans la salle, plus aucun des adversaires ne bougeait. Alors le maître du loup se leva et d’un geste annonça la fin du combat.
Bilan des blessures : L’ours défiguré et quelques morsures et griffures sur tout son corps. Le loup a trois côtes cassées, une patte arrière ouverte jusqu’à l’os et plusieurs blessures profondes tout le long de son corps. Aucune hémorragie interne, ils survivront tous les deux.
C’est quand même dingue, que le simple fait de voir un lapin blanc rouge de sang, pris dans un piège à loup réveil l’un de tes pires souvenirs. Je m’en rappelle moi aussi de ce combat, j’étais l’homme qui trônait au milieu de la salle et qui regardait le déroulement du combat sans dire un mot. Cet ours, tu aurais dû le tuer. Je t’en ai longtemps voulu, quand le vétérinaire est venu soigner tes côtes je lui ai dit de ne rien faire pour ta patte. De la laisser à vif.
C’est grave si la blessure s’infectera ? Tant mieux ! Il ne pourra plus correctement bouger sa patte ? Il fera avec ! Il gardera une cicatrice infectée et purulente toute sa vie ? Je n’en demandais pas autant.
Et il avait raison le toubib, quand il disait que tu la garderas à vie. Par contre tu n’as aucun problème à bouger ta patte, ou du moins tu es tellement habitué à ressentir la douleur qu’au final tu ne sens plus rien. Elle est bien belle en tout cas ta plaie, elle te bouffe quasi toute patte, un long trait noir sur une fourrure beige ça ressort.
Cela dit je ne suis pas là pour raconter la vie de ta patte, mais que dois-je dire ? Tu es figé depuis plusieurs minutes à regarder ce cadavre de lapin pris dans les crocs d’un typique piège de chasseur ! Si cela te fascine tant lève les yeux et regarde qu’à une dizaine de mètres de toi ce trouve une cabane remplie d’ustensiles fait pour prisonnier les rongeurs … ou les loups. Enfin tu commences à réagir … une rage bouillante émane de ton corps ta propre voix éclata dans ton cerveau, plus haineuse que jamais.
« Les humains … ces monstres, ces pourritures … cet homme, cet homme qui s’est amusé cinq années à me torturer à me rendre fou … m’imposant les pires des cruautés. Deux années que j’ai réussi à me libérer de son emprise et voilà qu’aujourd’hui j’en recroise … je recroise ces immondices qui ont pourris m’ont existence … qui ont fait de moi le tueur, le fou que je suis devenu … je vais les tuer … un à un ils payeront, je vais les détruire les anéantir un à un … »
Merci Anathos, j’aime savoir à quel point tu es reconnaissant de mes traitements. Qu’est-ce que tu fais ? Voilà que tu déchaines ta haine contre le piège ! Coup de crocs, coup de griffes la salive dégoulina de tes babines, tu avais un regard fou … Anathos ressaisi-toi tu n’es plus tout seul.
Elle était blanche et avait vu toute la scène de ta haine envers ce piège, je la vois bien éclatant de rire et toi lui sautant au cou déversant du rouge sur son pelage blanc. Mais voilà que tu t’étais calmé regardant la louve de ton œil valide, plus aucun sentiment, plus aucune émotion ne traversait ton visage. Moi tout craché haha …
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| En savoir plus | Mer 20 Aoû - 16:43 | |
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F:15|A:9|E:6C'était une journée chaude, comme toutes les autres. Chaude, humide, étouffante, appelez-ça comme vous voulez. Il y avait encore cette fine neige de cendres qui tombait en permanence, tachant mon pelage qui, d'habitude, était d'un blanc... pur. Immaculé. Mais maintenant, ma fourrure était grise, comme tout le reste. Je me fondais au décor. Rien de bien nouveau, me direz-vous. Oui, c'est vrai. Je suis une louve qui aime bien passer inaperçue. Me tenir loin des autres loups, seule, seule avec moi-même. Ça permet d'éviter les embrouilles. Et de permettre à la Démence de rattraper un peu plus de chemin sur notre esprit. Mais maintenant... Je disparaissais littéralement dans cette neige, dans ces paysages de cendres grises, fades, dans cette vie maintenant monochrome.
J'étais venue errer dans la Forêt aux Pendus, espérant trouver de l'ombre, un sol un peu plus frais et une chaleur moins accablante. Mais je n'avais trouvé qu'un peu d'obscurité, et pas de fraîcheur. La chaleur avait réussit à traverser les branchages, le peu de feuillage restant, et les toiles d'araignées tisseuses pour venir jusqu'à réchauffer l'épaisse brume qui englobait la dense forêt, me rappelant les brumes brûlantes qui avaient suivies les pluies de Sang de Soleil. J'avais regardé les bipèdes accrochés aux arbres par leur étranges cordages, se putréfiant au fur et à mesure que la chaleur grimpait, et que es charognards du ciel venait se nourrir de ce qui restait d'eux. Je leur riais à la gueule. Ces saloperies d'humains, c'était tous ce qu'ils méritaient. Nous avions tué des centaines des leurs, certes. Mais ils nous ont enlevé des milliers des nôtres. Et ps qu'avec leurs cracheurs de feu, leurs dents métalliques, leurs pièges, ou leurs expériences dont j'ai été victime toute ma vie, non. Tout simplement avec la guerre. C'est à cause d'eux, les pluies de Sang de Soleil, les cendres, tout. Combien d’entre nous avons été victimes des bipèdes? Combien d'entre eux s'en sont sortis? Le rapport était bien trop faible.
J'avais décidé de continuer mon chemin et de ressortir de la forêt, et de, peut-être, essayer de me mettre quelque chose sous la dent. Je sortis des bois, avant de me retrouver sur une petite clairière, sur laquelle reposait la cabane du chasseur. Percevant parmi les effluves de la cendre l'odeur d'un mâle Solitaire, je voulus suivre la lisière de la forêt, histoire de partir. Seulement, mon regard s'orienta directement sur la tache brune qui ressortait parmi l'épais tapis gris. Il avait l'ai de se déchaîner sur quelque chose. Une proie? Peut-être. Mais... Je la sentais. Un petit lapin. Couvert de sang. Déjà mort depuis un bout de temps. "N'y vas pas. Tu vas t'attirer des ennuis.", me souffla ma voix intérieure. Mais... Il m'intriguait.
J'avançai doucement, perpendiculairement à lui. "Tu ne peux pas m'écouter une fois de temps en temps, vieille branche?" Non. Pas cette fois. Cette fois... aujourd'hui... J'ai envie de faire connaissance. Avec ce loup en particulier. Avec ce solitaire, qui, visiblement, se déchaînait toutes crocs dehors, contre... un piège à loup contenant un petit lapin blanc, mais rouge de sang, qui, visiblement, avait rendu l'âme. Je compris tout de suite la source de cette hargne alors que le loup brun posa ses yeux sur moi. Je n'eus pas peur. Il me semblait.. pas inoffensif, mais je sentis qu'ils ne s'attaquerait pas à moi.
J'avançai encore quelque pas, boitant pitoyablement, avant de m’asseoir à une distance respectable de l'étranger. Je brisai le silence.
-" Ce sont les hommes, pas vrai?
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| En savoir plus | Jeu 21 Aoû - 17:02 | |
| La louve ne se mit pas à rire comme je l’espérai. Au contraire, elle s’assit même et te parla le plus sérieusement du monde.
« Ce sont les hommes, pas vrai ? »
Sa remarque te fit doucement rire. Tu ne lui répondis pas tout de suite, te contentant de l’observer. Elle était âgée, cela se voyait sur son poil terne et sa façon de marcher, peut être aviez-vous le même âge ? Seulement que chez toi, tes sept années et des poussières ne se montraient pas. Le plus fascinant à voir chez cette inconnue ce sont ses yeux : ils sont violets. Il ne fallait pas avoir un grand cerveau pour savoir que ce n’est pas une couleur naturelle. Tu ne t’attardas pas sur le sujet, rompant enfin le silence et répondant (étonnamment) à sa question.
« Que croyez-vous connaître des hommes, louve ? demandes-tu de ta voix de velours liquide. Ça dis-tu tout en donnant un violent coup de patte au piège, n’est rien comparé à ce qu’ils peuvent réellement nous faire subir. »
Tout en disant ces mots tu repensas à ces années où tu es resté confiné dans une cage humide et couverte de pourriture, à parfois devoir boire ta propre urine tellement l’eau que je te donnais était rare.
Pourquoi perds-tu ton temps à discuter avec elle ? Regarde-la, ne vois-tu pas qu’elle est en fin de vie ? Elle ne tiendra pas un seul hiver ici. Tue-la ! Ce sera rapide et efficace !
Cette chère voix de ta conscience – j’ai nommé Voix Bêta – qui te dicte les bonnes conduites que tu dois employer. Mais tu ne lui prêtas aucune attention – ce qui est une première – tu ne voulais pas tuer, pas aujourd’hui, tu en avais pas la force. S’il fallait que tu parles à cette louve, que tu lui expliques jusqu’où la cruauté des hommes peut aller autant le faire, donc tu t’assis en face d’elle à l’écoute de ce qu’elle dira.
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| En savoir plus | Jeu 21 Aoû - 17:52 | |
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J'observai le loup en silence. Je ne le connaissais pas personnellement mais... Il me disait quelque chose. J'avais déjà entendu parler de lui dans le passé. Sa voix me sorti de mes pensées. Je relevai la tête, posant mon regard violacé dans le doré du sien, silencieuse. -"Que croyez-vous connaître des hommes, louve ? Ça, n’est rien comparé à ce qu’ils peuvent réellement nous faire subir.
Alors qu'ils s'assied, je ris doucement, penchant la tête quelques secondes, regardant le sol. De cette manière, s'il portait attention, il pourrait voir le tatouage se situant derrière mon oreille gauche. Le geste était naturel. Je relevai la tête, encrant une fois de plus mon regard dans le sien. Anathos. Ce vieux -mais tout de même plus jeune que moi- Solitaire avait subi l'enfer des humains, mais pas le même que moi. Son "maître" l'avait entraîné pour les combats. En ramassant par-ci par là des birbes de conversations dans le sous-sol de l'église qui nous faisait office de refuge, j'avais entendu des histoires... pour le moins horrible. Nous avions tous deux connu la cruauté des humains, mais de différentes manières. -" Anathos, n'est-ce pas? Je baissai la tête et ria une seconde fois. Bien que tu ne fais pas ton âge, je le connais, approximativement. Pourquoi as-tu réussit à survivre toutes ces années dans ce monde impitoyable? Les hommes. Je connais ton histoire. Et pourquoi ai-je réussis à atteindre mes neuf ans? Pour la même raison que toi. Bien que je n'ai pas vécu le même genre de cruauté... Je sais amplement jusqu'où elle peut aller. Tu n'es pas seul qui a vécut ce genre de choses.
Je relevai la tête, le regardant d'un regard sérieux... mais amical. d'après tout ce que j'avais entendu de lui... Il était fort. Mentalement, je veux dire. c'était un miracle qu'il ai réussit à passer à travers tous ça. Cependant, un truc chez lui m'énervait. Il se croyais seul à avoir vécu la cruauté des hommes.
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| En savoir plus | Jeu 21 Aoû - 22:12 | |
| Je ne sais pas à ce que tu t’attendais comme réaction, mais certainement pas à celle-ci. La louve ria un bon coup, mais tu portas rapidement ton attention à une tâche ornant son oreille gauche. Une tâche que tu ne connaissais que trop bien, les chiens que tu combattais avaient tous été marqués par un tatouage quasi identique. Tu compris alors que devant toi se tenait une deuxième victime, de nous les humains.
« Anathos, n'est-ce pas ? Bien que tu ne fais pas ton âge, je le connais, approximativement. Pourquoi as-tu réussit à survivre toutes ces années dans ce monde impitoyable? Les hommes. Je connais ton histoire. Et pourquoi ai-je réussis à atteindre mes neuf ans? Pour la même raison que toi. Bien que je n'ai pas vécu le même genre de cruauté... Je sais amplement jusqu'où elle peut aller. Tu n'es pas seul qui a vécu ce genre de choses. »
Regarde Anathos, écoute cette louve pleine de sagesse. Elle a vécu la même chose que toi pourquoi ne fais-tu pas l’effort de créer une certaine amitié avec ? Non ... nos histoires sont différentes, nous avons peut être vécu avec les mêmes pourris mais nos histoires sont complètement différentes.
Chère Voix Alpha, toujours présente au bon moment, toujours autant de sagesse en cette conscience, ce sera cependant encore plus difficile de convaincre Anathos de se baigner dans l’eau sainte et pure de la bonne entente.
Je ne l’attaquerai pas, je ne la blesserai pas, je ne lui ferai aucun mal, malgré son tutoiement trop amical. Mais ne va pas croire que j’irai jusqu’à pleurer de joie de ne pas me savoir seul dans ce calvaire et partager mon passé avec une inconnue.
Je pense qu’il est temps de revenir sur Terre Anathos et de répondre à la provocation – enfin ce que je considère comme de la provocation – de cette vieille peau. Comme si tu m’avais entendu, tu t’exprimes.
« Vous connaissez mon histoire ? Parfait, ainsi je n’aurai pas à la conter. Cependant au contraire de vous, je ne sais ni qui vous êtes, ni ce que vous avez vécu. Bien qu’à la vue de votre tatouage et à la couleur anormale de vos yeux, vous êtes sans doute resté en laboratoire scientifique je me trompe ? Oh mais je m’en doute fortement que je ne suis pas le seul à avoir vécu ces cruautés, sauf que les bêtes que j’ai connu dans mon entourage ne sont plus vraiment de ce monde pour en témoigner. »
Le vouvoiement pourrait passer pour politesse et galanterie, sauf que chez toi cela signifiait étranger et inconnu. Au fond de toi tu ne voulais pas avoir de comportement agressif envers cette louve, mais tu ne pouvais t’en empêcher.
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| En savoir plus | Jeu 21 Aoû - 23:18 | |
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Je le regardai attentivement. Des cicatrices plus ou moins profondes parsemaient son corps, mais tout cela n'était rien comparablement à cette cica... Non. On ne pouvait même plus qualifier ça de cicatrice. C'était une plaie géante à une de ses pattes qui, apparemment, n'avait jamais réussi à cicatrisé et qui s'était infectée. Ce n'était pas joli. Je reportai mon attention le loup alors qu'il fendit le silence. -"Vous connaissez mon histoire ? Parfait, ainsi je n’aurai pas à la conter. Cependant au contraire de vous, je ne sais ni qui vous êtes, ni ce que vous avez vécu. Bien qu’à la vue de votre tatouage et à la couleur anormale de vos yeux, vous êtes sans doute resté en laboratoire scientifique je me trompe ? Oh mais je m’en doute fortement que je ne suis pas le seul à avoir vécu ces cruautés, sauf que les bêtes que j’ai connu dans mon entourage ne sont plus vraiment de ce monde pour en témoigner.
Son vouvoiement me rappela que je l'avais tutoyé, alors qu'il m'était un parfait inconnu. Oups. Serai-je entrain d'oublier mes bonnes manières? Peu importe. Je me reprendrai. Il avait l'air... énervé. Il avait prit mes dires comme une provocation? Que voulait-il que ça me fasse? Que j'embarque dans son petit jeu? Ce serait mal me connaître. -" Justement, il ne te connait pas. Pas faux. Je le regardai un moment. Où avait-il appris mon histoire? Il ne savait même pas mon nom, et je n'ai compté mon passé à personne sur ces terres, sauf Atlas. Ou se fiait-il seulement à son intuition, comme il me l'avait dit? Je n'en savais rien. Je soufflai, secouant doucement la tête et haussant les épaules, brisant le silence d'un ton las, exempt de toute provocation. -" Vous ne connaissez rien de moi? Je me nomme Edernya Exil d'Incertitude, nourrice Esobek. Vous avez vu juste, j'ai subi la cruauté des humains en étant à la merci des scientifiques durant cinq années de ma pauvre vie, et c'est de là que vient ce tatouage, mais pour mes yeux, vous avez tord. Mon père avait les mêmes yeux ainsi que ma sœur, Nilaya. Voilà tout ce que vous devez savoir, Anathos.
Je me couchai sur le tapis de cendres chaudes difficilement, me reprenant à plusieurs reprises à cause de ma patte blessée. Je le regardais toujours. Mon geste n'était pas un signe de soumission, mais preuve que je ne répondait pas à ses provocations. Je n'avais aucune envie de m'engueuler aujourd'hui, et encore moins de me battre. -" De plus qu'il a été entraîné pour se battre, pour tuer, tes vieux os cèderaient en une fraction de seconde. J'entendis ma voix intérieure rire. -" Figure-toi que tu ne t'en tirerais pas plus si cela ne venait qu'a arriver., lui répondis-je. -" Écoutez. Je suis consciente que nos histoires sont différentes. Et je sais que la vôtre est particulièrement horrible, je ne le dénie pas. D'ailleurs, je vous trouve extrêmement... fort, d'avoir surmonté ça, et surtout, d'y avoir survécu.
Ce n'était pas des flatteries, seulement la vérité.
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| En savoir plus | Dim 31 Aoû - 10:36 | |
| - HRP:
Tu as une idée pour la suite du RP ou tu veux t'arrêter là ? C'est comme tu veux :3 désolé du retard j'ai repris les cours et ne suis présente que durant le week end.
« Vous ne connaissez rien de moi? Je me nomme Edernya Exil d'Incertitude, nourrice Esobek. Vous avez vu juste, j'ai subi la cruauté des humains en étant à la merci des scientifiques durant cinq années de ma pauvre vie, et c'est de là que vient ce tatouage, mais pour mes yeux, vous avez tort. Mon père avait les mêmes yeux ainsi que ma sœur, Nilaya. Voilà tout ce que vous devez savoir, Anathos. »
Exil d’Incertitude … en voilà un bien beau nom de lune, qui en dit long sur elle. Pourquoi ne dis-tu pas le tien Anathos ? En quoi cela la mènera de le connaître ? À rien qui lui soit utile.
Tu dis ça car tu n’acceptes pas ton titre.
Petite Alpha n’a – pour une fois – pas tort Anathos. Supplice Éternel est un nom qui te convient parfaitement, étonnant que depuis ta naissance on puisse savoir que le supplice que tu allais subir deviendra éternel. Cependant tu m’ignoras moi comme ta conscience.
Le violet de ses yeux est donc génétique, je ne pensais pas cela possible. Une sœur ? Pourquoi me parle-t-elle de son arbre généalogique ? Si elle savait combien je m’en fou. Tout ce que je dois savoir ? Comparé à ce qu’elle sait sur moi ce n’est rien ce qu’elle m’apprend.
Tu ne semblais pas heureux de sa réponse. Allons donc, tu ne vas pas me dire que tu voulais trouver en elle une âme de confession ? Reprends-toi Anathos, tu es en train de perdre ta férocité. Où est passée ta rage ? Ta haine ? Pourquoi parler avec cette louve ? Pourquoi devenir si différent ? C’est donc ça la punition du Ciel ? M’obliger à te voir devenir un lâche, un poltron. Quel gâchis, quelle honte tu me fais.
« Écoutez. Je suis consciente que nos histoires sont différentes. Et je sais que la vôtre est particulièrement horrible, je ne le dénie pas. D'ailleurs, je vous trouve extrêmement... fort, d'avoir surmonté ça, et surtout, d'y avoir survécu. »
Allant donc voilà qu’elle te jette des fleurs. Déjà je vois ton regard la quitter et fixer l’horizon, pensif. « Survécu … oui mais à quel prix, dis-tu en un murmure mon maître était quelqu’un de particulièrement sadique, à chaque combat que je gagnais, vous savez quel était ma récompense ? La nourriture. Voilà ce qui alimentait ma rage, qui y avait-t-il de sadique dans cette méthode ? La viande que je recevais, appartenait à la bête que je venais de tuer. Alors vous pouvez vous imaginer mon sentiment lorsqu’on me faisait affronter un loup … Oui j’ai survécu, mais je pense que vous êtes bien placer pour savoir les souffrances psychologiques qui s’ensuivent après quasi cinq années de cannibalisme. J’ai survécu mais je n’ai rien surmonté. Ce n’est pas pour rien que je m’appelle Supplice Éternel. »
Que se passe-t-il ? Je ne te reconnais plus dans ce discours, tu avais dit ceci d’une traite, tu sembles … fatigué. Vieux et fatigué. Cette louve a une mauvaise influence sur toi, c’est mauvais ça, très mauvais. Elle couchée au sol, toi assis en face d’elle vous vous fixez, le violet de ses yeux dans le jaune des tiens.
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| En savoir plus Messages : 8611
Points : 5
Âge Personnage : 6 mois
Rang : Apprenti
Niveau Rang : Bleu
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| | | | Rouge de sang ... [PV Edernya] | |
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