Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

 :: Archives :: Archive des RPs

 Briser sa solitude... [PV Edernya]

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Lun 18 Aoû - 1:20

F:9 l A:9 l E:13




Briser sa solitude...

avec Edernya




Il ouvrit un œil, maussade. Toujours cette atmosphère de cendres. Toujours cette faim qui tiraillait le ventre. Sa paupière retomba doucement. Mais le sommeil ne revint pas. Tant pis. Lentement, le loup blanc se leva et s'étira gracieusement. Il fit un pas hors des fourrés qui l'avait abrité pour son petit somme et regarda les collines escarpées qui s'étendaient devant lui.

Son cœur se fit lourd dans sa poitrine. La faim et la fatigue ne le quittaient pas depuis des jours. Sa patte arrière la faisait souffrir. Ses chasses n'étaient pas aussi fructueuse qu'il pouvait l'espérer. Il se sentait aussi inutile qu'épuisé. Mais le pire, c'était la solitude. Avec ceux qu'on aimait, les épreuves étaient toujours plus faciles à surmonter. Et là, ce sentiment de solitude le dévorait. Les Esobeks étaient désormais les siens depuis déjà un moment, pourtant il n'en connaissait aucun... Bien sûr, il les avait rencontré, salué. Il les croisait au quotidien. Il y avait Yroen, l'alpha. Il y avait Reaven, Naïa, Crépuscule, Edernya, Yan'ka, Daria et tous les autres. Pourtant, il n'en connaissait finalement aucun. Passant ses nuits et ses jours à chasser, il ne revenait à la cave que pour se reposer quelques heures et trop éreinté pour parler, il n'en profitait jamais pour faire connaissance avec les siens.

Il soupira. Plus le temps passait, moins il osait aller vers les autres. Timide ? Ce n'était pourtant pas sa nature. Cependant... Le fait d'avoir attendu, d'avoir vécu ici sans faire jamais plus que saluer ses congénères, lui donnait de plus en plus d'hésitation de faire le premier pas.

Il s'étira. Le soleil était encore trop haut dans le ciel pour repartir à la chasse. La chaleur intense rendait les efforts trop pénibles. Et le temps était à l'économie. Mieux valait attendre le soir pour s'élancer dans une traque.

Il se mit debout. Cependant, il ne parvenait plus à dormir. Si l'épuisement crispait son corps, son esprit, lui, ne parvenait pas à trouver le repos.

Il balaya du regard les alentours. Une forme blanche attira son attention. Edernya. Une vieille louve blanche de la meute. Il hésita. S'il n'y allait pas aujourd'hui, il n'irait jamais... Sans la connaître plus que les autres, Edernya faisait partie de ceux qu'il trouvait à première vue sympathique. Il prit une inspiration et alla à l'encontre de la louve blanche.

Qu'allait-il lui dire ?


*Que t'es un gros naze ? Que tu as faim ? Que t'as pas d'amis ? Que ta vie est aussi passionnante que le repas d'une punaise cul-de-jatte ?* siffla sa voix intérieure.

Il l'ignora, agacé qu'il était de l'entendre toujours cracher ses inepties.

Il se sentit soudainement aussi naïf qu'un louveteau. Excité à l'idée d'aller parler à la vénérable Edernya, mais en même temps avec une pincée d'anxiété à l'idée qu'elle le renvoie balader. Mais de ces troubles intérieurs, il ne montra rien. Malgré sa boiterie de la patte arrière, il avançait d'un pas léger et fier, la tête haute. Pas prétentieux, mais élégant. Il sourit gentillement à l'approche de la louve...
Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Lun 18 Aoû - 3:21


F:11|A:9|E:6
J'étais sur un des territoires de ma meute, Les Collines Escarpées, pour être plus précise. La veille, je m'étais baladée librement entre les cratères imposants qui avaient pour but de déformer le paysage, ou d'y emprisonner un loup qui n'avait pas daigné de regarder où il posait les pattes. Hehe. Perdue dans mes pensées, je marchais tout en regardant le ciel étoilé. Il avait été si dégagé qu'il aurait été... Eh… Je perds mes mots, encore une fois. Qu'est-ce que je disais déjà? Je ne sais plus. Arg. Encore une autre chose d'oubliée. Encore.

J'ouvris les yeux, me sentant comme étouffée dans des flammes plus chaudes que l'enfer. On pouvait distinguer le soleil qui s'élevait haut dans le ciel parmi l'épaisse couche nuageuse: Il devait être aux abords de midi. Je viens pour me lever, me retourner sur le ventre que je sentis une atroce douleur dans le bas de mon dos, en plus de ma vieille blessure à la patte arrière droite. Je couinai, reposant ma tête sur le sol, avant de lentement me retourner sur le ventre. La douleur était presque insupportable, en plus de la chaleur accablante qui prenait d'assaut chaque parcelle de mon corps comme un étau de braises. Puis, la brillante idée de regarder où est-ce que j'étais me vint à l'esprit. Mon regard violet scruta les alentours. Il me semblait que j'étais… Dans un trou. Je… Oh.

Je me souvins de ce que je voulais dire. "Ou d'y emprisonner un loup qui n'avait pas daigné regarder où il posait les pattes" Qu'il fallait être bête pour réussir à tomber dans un de ces cratères… Ouais. Je m'étais foutu dans un beau merdier, ne sachant pas si je serais capable de me sortir de ce trou gigantesque.

Ce fut après de maintes tentatives effectuées dans la douleur et la chaleur que je réussis enfin, tout mon poids reposé sur mes antérieurs, le corps à moitié pendouillant dans le vide, oscillant tel un drapeau symbole de ma stupidité. Je voulus planter mes griffes dans la terre, mais ce tapis de cendres grises rendait tout qui en était recouvert aussi glissant que du beurre. Après quelques derniers efforts, je réussis à me sortir du trou. Je finis par m'affaisser sur ce tapis gris, soufflant.

Si un épais manteau nuageux nous protégeait du soleil, ce n'était pas pour autant qu'il nous offrait un peu de fraicheur: Au contraire, toute la chaleur des derniers jours restait enfermée, nous faisant sentir comme de vulgaires poulets dans une rôtisserie.

Je soupirai. Autour, tout était gris. Gris, blanc, noir, monochrome. Fade. Sans saveur, sans odeur. Même pas une petite brise, un souffle de vie pour me prouver que tout n'était pas figé dans le temps. Les nuages de cendres ne valsaient plus, leurs danses nous montrant lentement la dégénérescence du monde, nous montrant que tout deviendrait mort, tout deviendrait cendres, s'étaient arrêtées. Déprimant, c'est bien tout ce qu'il y avait à dire. Quelle triste conclusion.

Je me perdis dans mes pensées, nostalgique. Non pas triste, non pas heureuse. Je dirais… Absente. Je ne savais pas comment me sentir. Existait-il une émotion pour le ressentiment de ne rien ressentir? Pour se sentir témoin de tout, sans ne rien faire, sans même avancer d'un pas, alors que la vie continuait d'avancer? La vie avançait. La vie continuait. Et contre toutes attentes, la terre tournait encore. Avec ou sans moi. La vie me laissait derrière le peloton, derrière les autres, blessée, brisée. Incomplète. Et c'était la mort qui allait me rattraper un jour ou l'autre. Elle allait me recueillir dans ses bras, chauds et accueillants. Elle m'aurait enlevée de mon peloton, puis m'aurait confiée à Repos Éternel, son fidèle acolyte. Personne ne lui échappait. Il prendrait soin de moi, et la vie avancerait, continuerait, et la terre continuerait de tourner. Mais moi… Moi je serai toujours cette vieille louve blessée, brisée, et par-dessus tout, incomplète.

Voilà comment je me sentais. Mais c'était beaucoup de mot pour une seule émotion. Mais cela démontrait à quel point ne rien ressentir du tout nous faisait ressentir mille et une choses.

Mon regard violet se baladait librement dans la prairie depuis quelques temps déjà, que quelque chose attira mon attention. Une tache blanche se dressait devant moi, marchant lentement, souriant. Super. Je voulais être seule, n'aimant pas la compagnie des autres, mais je devais m'y faire. Je lui rendis son sourire, toujours un peu absente. Je me relevai difficilement, lui souriant toujours, le regard doux.

-" À qui ai-je l'honneur, confrère?


Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Lun 18 Aoû - 11:46

Elle posa ses yeux sur lui. Si son pelage était tout aussi blanc que celui d'Atlas, ses yeux en revanche... Loin du doré de ceux du chasseur, la louve avait les iris colorés d'un violet singulier. Son attitude semblait douce et amicale, ce qui encouragea Atlas dans son élan vers elle. Alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres d'elle, elle se leva et lui sourit. Était-ce de la lassitude qu'il semblait apercevoir, tapis au fond de ces prunelles améthystes ? De la tristesse ? Ou bien une vue de son esprit... Il devenait parano...

*Il est temps que tu te fasses des amis, tu vois le mal partout. Ah non, c'est vrai, tu es incapable de t'en faire... * cracha la voix dans sa tête.

Il la maudit intérieurement, puis chassa ces paroles de son esprit.


- À qui ai-je l'honneur, confrère? demanda-t-elle.

Il s'arrêta à quelques pas d'elle, à une distance respectable pour ne pas imposer sa présence sans pour autant être ridiculement loin d'elle. Il lui offrit une élégante révérence. Une patte antérieure pliée sous lui, l'autre tendue devant et la tête s'inclinant galamment devant la dame louve.


- Bien le bonjour, damoiselle, la salua-t-il d'un ton doux.

Il se redressa souplement, ignorant la douleur que sa patte arrière lui infligea. N'en laissant rien paraître - ou si peu - il se présenta :

- Mon nom est Atlas, chasseur pour notre meute. Je n'ai guère eu l'occasion de m'intégrer à la meute, mais je voudrais combler ce manque. J'espère ne pas vous déranger mais vous me sembliez une douce opportunité de faire connaissance avec les miens. Vous êtes Edernya si je ne m'abuse ?

Toujours attentif et observateur, il avait attraper les noms de ses camarades de meute au cours de conversations volées, faute de les avoir tous retenus à son arrivée récente. Le regard doux, il guetta avec une pointe d'anxiété les réactions de la louve pendant qu'il se présentait.

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Lun 18 Aoû - 20:03


Je regardais le mâle devant moi d'un œil doux. Il m'avait l'air... Spécial. son pelage était tout aussi blanc que le mien, malgré qu'il devait être beaucoup plus soyeux et soigné que le mien, qui devenait de plus en plus rêche au fil des saisons. Ses yeux dorés étaient doux et semblaient resceller quelque chose.. de spécial encore. Ce pourrait être une bonne rencontre en fin de compte. Je souris.

Il s'inclina devant moi en une élégante et respectueuse révérence. Je ris doucement, mais ne lui coupa pas la parole alors qu'il brisa le doux silence qui s'était installé entre nous deux.

-" Mon nom est Atlas, chasseur pour notre meute. Je n'ai guère eu l'occasion de m'intégrer à la meute, mais je voudrais combler ce manque. J'espère ne pas vous déranger mais vous me sembliez une douce opportunité de faire connaissance avec les miens. Vous êtes Edernya si je ne m'abuse ?
Je ris doucement, inclinant la tête alors que je reposa mon regard doux sur lui.

-" Atlas... murmurai-je.
C'était un beau nom. Je regardai au sol avant de rire, relevant la tête.

-"Même si cela peut-être la manière d'aborder une vieille peau comme moi, tu n'es pas obligé de montrer autant de politesse. Pas obligé de vouvoyer. Je suis un loup comme les autres.
Je marquai une pause. Je me sentais étrangement bien en sa présence.

-" Oui, Edernya, c'est bien moi. Je me demande bien comme tu le sais, Atlas. Je me suis toujours fait passé inaperçue, ici.
Ma gorge commença à brûler. Foutues cendres. Je détournai la tête de mon nouveau compagnon et toussa intensément, mes vieux poumons ayant de la difficulté à fonctionner efficacement. Je me relevai la tête, refaisant face au loup blanc.

-"Excuse-moi. La cendre est entrain de prendre le dessus sur moi.
Je soufflai, riant doucement.

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Lun 18 Aoû - 22:05

Elle riait. Doucement, discrètement, certes, mais elle riait. Son cœur se fit soudain plus léger. Le sourire poli d'Atlas devint un sourire franc. Sa manière de se comporter et de parler en agaçait quelques uns, mais souvent cela amusait. Il le savait et il en jouait. C'était trop, c'était vieillot, mais c'était lui, Atlas.

Lorsqu'elle prit la parole, son ton était doux. Atlas se sentit apaisé. La tension de ses muscles se relâcha, l'appréhension qu'il avait eu d'aborder la louve s'estompa. Bien vite, il retrouva le plaisir d'échanger avec l'un de ses congénères. Il avait l'impression que cela faisait des lustres !

Elle marqua une pause. Il craignait encore qu'elle ne veuille pas trop de lui, mais sentant qu'il pouvait rester sans trop déranger, il s'assit alors tout de même. Le port de tête naturellement fier, il se tenait droit - sans paraître raide et mal à l'aise pour autant ! - les antérieurs proches du corps et sa queue s'enroula gracieusement autour de pattes avant.


- Oui, Edernya, c'est bien moi. Je me demande bien comme tu le sais, Atlas. Je me suis toujours fait passer inaperçue, ici.

Il ouvrit la bouche pour lui répondre lorsqu'elle fut prit d'une violente quinte de toux.

- Excuse-moi. La cendre est en train de prendre le dessus sur moi.


Quelque chose attira son œil. Mais à peine put-il remarquer une tache derrière une oreille de la louve que celle-ci se tournait déjà de nouveau vers lui. Qu'était-ce ? Une simple marque probablement. La cendre tâchait facilement et les pelages blancs n'étaient pas la mode à adopter par les temps qui courraient.

- C'est moi qui vous demande pardon. Je ne devrais pas vous déranger, ici, vous obligeant à parler au milieu de toute cette cendre... Maudite soit-elle.

Fléau du ciel, pensa-t-il.

*Mais c'était quoi derrière son oreille ?*

Oui, qu'était-ce donc ? Il aimerait bien le sav... Hey ! Qu'importe ! Une simple tâche.

*Si ce n'était que ça, pourquoi te perturberait-elle tant ?* susurra la petite voix intérieure.

Mais elle ne le perturbait pas du tout, ce n'était pas comme si il y pensait... Raah, flûte...

- Et encore pardon, je vais vous... te tutoyer. Quant à être inaperçue, tu ne peux pas l'être plus que moi !

Il eut un sourire amusé.

- Je me demande si un seul des loups de cette meute se souvient de mon nom. Par contre, moi, j'ai une fâcheuse tendance à laisser traîner mes oreilles. Je saisis des bribes de conversations... et j'ai bonne mémoire. Mais peu importe, je ne suis pas venu pour parler de mes mauvaises manies, mais plutôt pour arrêter de passer à côté de cette charmante louve que vous semblez être.

Il ne pouvait s'en empêcher. Le vouvoiement lui venait spontanément, comme une marque de respect, surtout pour cette louve qui semblait avoir déjà un peu d'âge. Combien ? Il était trop galant pour le demander !

*Et son oreille ? Tu peux pas lui demander pourquoi elle se la lave pas ? Tu crois qu'elle est trop sénile pour ça ?* cracha la voix.

Silence ! Mais ça n'allait pas, là ! Sénile ? Non mais y'a des limites quand même...

*Tu sais aussi bien que moi que ce n'était pas une tâche de crasse ou de cendres... La forme était trop étrange...*

Certes... Mais il n'allait tout de même pas lui demander ça de but en blanc. Et si c'était bien une tâche. Merci bien, comment embarrasser quelqu'un en trois leçons...

*Je t'ai connu plus malin, vieux rabat-joie...*

Bon, d'accord, petite feinte...

- Oh attendez, vous avez... enfin je veux dire, tu as une feuille sur la tête... Si tu me permets...

Il se leva et s'approcha doucement d'elle. Délicatement, avec les crocs, il fit mine de lui enlever une feuille - qu'elle n'avait en fait pas du tout - entre les deux oreilles. Il en profita pour jeter un œil sur la fameuse "tâche"... qui n'en était pas une ! C'était bien ça. Une marque étrange...

*Bravo, gros malin, et ta feuille, elle verra bien que t'en as pas !*

Ah... Oui... Il s'écarta et fit mine d'avaler.

*Ah oui, aussi... maintenant, elle doit te prendre pour un taré qui mange des feuilles pleines de cendres sur la tête d'inconnues... Bravo l'approche, champion...*

Il se rassit élégamment devant elle, l'air de rien. Il devait enchaîner vite avant qu'elle ne fasse une remarque... quitte à oublier de la tutoyer.

- Vous êtes encore plus radieuse, belle Edernya. Mais... si je puis me permettre, c'est une marque bien singulière que vous avez là, juste sur votre oreille.

*Et beh, ça ne te réussit pas la solitude, mon gros... Môssieur rechigne à aller voir cette tâche, mais par contre, il fonce comme un bœuf pour demander... Question élégance t'as fait mieux !*

Elle n'avait pas tort pour une fois...Mais c'était quoi ce tact ? Atlas était mortifié de l'intérieur. Il lui avait vraiment dit ça, comme ça ?
Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Mar 19 Aoû - 19:41


Je l'écoutai parler, attentive. En portant plus attention à ce qu'il disait, je m'aperçus qu'il me vouvoyait encore. Je souris discrètement. Ce n'était pas de mauvaise foi, il ne pouvait juste pas s'en empêcher. C'était sûrement l'un des derniers loups sur ces terres en encore être poli, ou même, à savoir ce que c'était, la politesse.

-" Oh attendez, vous avez... enfin je veux dire, tu as une feuille sur la tête... Si tu me permets...
Je le vis s'approcher de moi. Étant quelqu'un qui tient à garder son espace personnel intact, je reculai un peu, grimaçant alors que je sentis la langue du loup sur ma tête. Je n'étais pas idiote. Je ne savais que trop bien qu'il avait remarqué le tatouage derrière mon oreille lorsque je m'étais retournée, prise d'une horrible quinte de toux. Alors qu'il se recula, je fis de même. Mon expression avait changée.

-" Vous êtes encore plus radieuse, belle Edernya. Mais... si je puis me permettre, c'est une marque bien singulière que vous avez là, juste sur votre oreille.
Pas que j'étais en colère qu'il me demande ce que c'était. Mais je ne divulguais pas mon passé. Ou que très rarement. Et ces fois, ce n'était pas dans la joie et la bonne humeur. Je détestais en parler. Ces saletés d'humains m'avaient ruiné la vie. Ils m'avaient séparée de mon frère. Ils avaient essayé de me bousiller le cerveau, c'était à la limite si ma santé mentale intacte- ou presque- relevait du miracle. En plus, ils avaient fait en sorte que je me souvienne à jamais de ces 5 années passées en leur compagnie. Premièrement, ce tatouage derrière mon oreille gauche. Deuxièmement, cette bande de fourrure plus courte et noircie là où figurait un collier de cuir trop petit. Et finalement, cette vilaine boiterie à la patte arrière droite à cause de leurs cracheurs de feu, infligée le jour de mon évasion.

-" C'est rien.
Je détournai le regard, mon attitude changée.

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Mar 19 Aoû - 23:23

Oh ciel, qu'avait-il fait là !

Brusquement, elle s'était refermée.

- C'est rien.

Elle ne le regardait plus, ne souriait plus. Pourquoi est-ce qu'il avait dit ça ?


*Ben.. au moins on est fixé, non ? Vu sa réaction, c'est pas une tâche de saleté, ça doit être une marque, peut-être de...*

Silence ! Pourquoi fallait-il qu'il l'écoute celle-là ? Il ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. Que dire pour se rattraper ? Surtout arrêter d'écouter cette voix cynique et se servir de ses yeux.

Elle semblait... triste ? Lui avait-il rappelé un mauvais souvenir ? La mort d'un proche, un chagrin de cœur, une mauvaise période de sa vie ? Comment savoir ? Et quel rapport avec cette marque ?

Sinon, elle avait le pelage blanc et fourni, elle se tenait bien. Elle ne devait pas être si âgée que le sous-entendait son "vieille peau comme moi". Son regard s'attarda sur la bande de poils sombres et courts qui lui ceignait le cou. Mais Atlas ignorait tout des humains et de leurs pratiques. Il savait simplement qu'ils étaient dangereux et qu'il fallait les éviter. Il prit donc cette bande pour une marque naturelle peu commune, même si cette particularité l'intriguait quelque peu.


- Je m'excuse si je vous... si je t'ai offensé, se reprit-il. Ce n'était pas mon intention. Ma langue est souvent plus preste que mes bonnes manières... Accepte mes excuses.

Il inclina la tête respectueusement, avant de la regarder de nouveau. Il brûlait de savoir ce qu'était cette marque. Son passé. Cela lui avait rappelé quelque chose, il en aurait mis sa patte dans l'acide... Mais quoi ? Il n'avait aucune idée de comment une marque comme celle-ci pouvait apparaître. Une cicatrice ? Non, trop étrange. Les séquelles d'une maladie ? Bizarre quand même... Ignorant tout des humains, l'idée du tatouage ne lui vint même pas à l'esprit.

Mais il devait comprendre. C'était plus fort que lui. Et puis, cette louve lui était sympathique. Il voulait savoir ce qui la rendait si triste.


- Si ce sont des mauvais souvenirs que je t'ai rappelé, je suis désolé. Je n'aime pas non plus qu'on secoue mon passé...

Il murmurait presque. Dans le ton de la confidence... Bon, ce n'était peut-être pas très élégant comme tentative de la faire parler, mais au moins était-il sincère. Les souvenirs de son ancienne meute et de sa belle louve qu'il avait jadis chérie, ne lui apportaient que douleur et amertume.

Il se mordit la babine, gêné par la situation qu'il avait provoqué. Mais il maintint son regard sur elle, espérant qu'elle lui réponde. Elle ne se confierait pas à l'étranger qu'il était, mais peut-être lui dira-t-elle quelques mots sur cette marque...
Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Mer 20 Aoû - 23:10


Fixant le sol, je soupirai. Je lui avait répondu d'un ton un peu trop bête, froid, à mon goût. Mais... Je n'aimais pas en parler. En particulier avec des individus qui, de toute évidence, n'avaient jamais côtoyer ces monstres. Au contraire, en parler avec ceux qui s'y connaissait était un peu plus... Facile. Vous n'aviez pas besoin de tout expliquer chaque détail, et souvent, les plus douloureux émotionnellement: ils les connaissaient déjà, parce qu'ils avaient, la plus part du temps, vécut les même dures et traumatisantes expériences que vous.

Je relevai lentement le regard, mais restant tout de même légèrement distante. Je ne le regardait pas lui, mais un point au hasard, au loin. Loin de moi, loin de nous, loin de cette dure réalité. Ces souvenirs m'étaient encore si frais en mémoire que je n'avais pas eu le temps de m'en remettre. Ils avaient gâché ma vie. Ils m'avaient éloignée... Il m'avaient arrachée à mon frère. Sikoh... Étais-tu toujours vivant? Étais-tu emprisonné dans ces cages de cet énorme et effrayant bâtiment stérile, avec ces hommes en blouse blanche? Essayais-tu de survivre, comme tout le monde ici, mais à des centaines de kilomètres de là où je me trouvais? Avais-tu... péri, comme des centaines d’entre nous? Je n'en savais rien. Et sans lui, j'étais seule, livrée à moi-même. Incomplète, voilà ce que j'étais.

Je n'écoutais plus ce qu'Atlas me disait. J'entendais des sons, des murmures, mais n'en comprenais pas le sens. Je savais ce qu'il disait, de toutes façons. Je savais qu'il s'excusait. Et savais qu'il était sincère.

-" Ne trouves-tu donc pas ça miraculeux, une louve de neuf ans et des poussières, sans aucune cicatrice, excepté une à la joue et une autre qui fait la longueur du dos, qui réussit à survivre dans des conditions où même les plus forts, les plus déterminés y peinent...? Non... non Atlas. Parce que vois-tu, dans ce monde, les miracles n'existent pas.
Je soufflai, baissant la tête, fermant les yeux. Je ne voulais pas lui conter mon histoire. Je ne m'en sentais pas prête. Et je n'allais pas le faire. Je me redressai, regardant le jeune loup dans les yeux, un sourire triste aux babines.

-" Je ne suis pas un miracle, ni une miraculée, ni aucune autre de ces conneries. Si je l'aurai été, j'aurai il y a longtemps à ce qu'on m'achève, pour ne pas être cette louve prodige, mettant fin à ce miracle, mal déguisé en calver, en purgatoire. Je marquai une pause. Cette vilaine boiterie n'est pas une vieille blessure de guerre. Ce tatouage n'est pas une tache. Ces quelques cicatrices ne sont pas de la chance. Et ce collier de fourrure grise qui me ceinture le coup n'est pas un marquage peu commun. Les hommes. Ce sont les hommes, Atlas. Ne t'approche jamais d'eux. Jamais.

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Jeu 21 Aoû - 23:03

Enfin. Elle parlait enfin. Il ne la coupa pas. Il la laissa parler. Certes, elle ne lui avait rien révélé, ou si peu, mais elle avait dit une partie de ce qu'elle avait sur le cœur. Il la scruta, épia les lueurs qui animaient son regard. Souvenirs ? ... Elle avait encore tant à dire, tant de poids dont elle refusait de se soulager. Il aurait aimé lui venir en aide, être une épaule réconfortante, une oreille attentive, mais il n'était qu'un étranger, un loup inconnu qui venait la troubler.

Lorsqu'elle eut fini, il laissa un moment de silence avant de reprendre d'une voix basse et qui se voulait douce et amicale.


Et bien moi, je crois aux miracles, belle Edernya.

Il eut un doux sourire et reprit :

Car, je trouve miraculeux qu'un pauvre chasseur solitaire comme moi commence sa journée seul, comme toujours, puis en un regard, une parole, se voit le cœur réchauffé par une adorable louve blanche. Je trouve miraculeux qu'au milieu de cet enfer qu'est devenu notre monde, ce défi permanent qu'est devenue notre existence, ces malheurs qui ont fait notre passé, il suffise que plusieurs loups se retrouvent pour qu'ils se sentent capable de traverser n'importe quelle épreuve ensemble. Je trouve miraculeux qu'un simple fils d'oméga qui n'aurait jamais du voir le jour, qui était considéré comme un moins que rien par sa meute, se voit chassé, presque mort et finalement trouve refuge ici, parmi vous, et devient un chasseur comme les autres.

Il ne pouvait pas demander à quelqu'un de s'ouvrir si lui-même ne donnait pas un peu de lui...
Bien sûr, il ne parlait pas de véritables miracles, c'était une façon de parler. Mais il préférait regarder la chance qu'il avait eu, même pour des petits riens, plutôt que de continuer de se confondre dans les regrets comme il l'avait trop longtemps fait. Optimiste. Oui, il était optimiste. Un optimiste mélancolique certes, mais optimiste tout de même...

Son regard passa tout à tour sur le tatouage, les cicatrices, la marque sur son cou. Les hommes... C'étaient donc les hommes ? Comment avaient-ils fait ce genre de choses ? Il ne savait presque rien d'eux. Dangereux, oui. Étrange, marchant sur deux pattes, se parant d'effrayantes peaux, possédant des armes tuant à distance, protégeant leur territoire et leur "gibier" avec férocité. S'en approcher ? Cela n'avait jamais été dans ses intentions. Mais il y avait dans l'avertissement de la louve une crainte plus profonde. Qu'avait-elle vécu ? Que lui avaient-ils fait ?

Il se leva et s'approcha d'elle, jusqu'à être à un demi-mètre d'elle. Il lui lança un regard à la fois respectueux et amical tout en reprenant doucement, presque dans un murmure :



Et je trouve miraculeux qu'un seul regard amical de ta part ait suffit pour que je me sente moins seul.

Son sourire joyeux s'effaça. Il s'assit à nouveau.

Pardonne-moi si j'ai eu tort de te demander pour ta marque, enfin ton tatouage. Je suis trop curieux pour être poli. Mais... j'ignorais que les hommes pouvaient faire cela... Comment... Que s'est-il passé ?

Raah, voilà, il avait de nouveau parlé trop vite ! Il détourna aussitôt le regard.

Non, excuse-moi. Oublie cela... Je vois bien que je t'importune...
Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Dim 24 Aoû - 2:12


J'écoutai le loup blanc avec attention, le regard rivé dans le sien. Jamais quelqu'un ne s'était autant intéressé à moi. Jamais quelqu'un ne m'avait... remarquée. J'étais toujours cette vieille louve dans un coin, invisible. Cet individu qui tenait à tout prix à ce qu'on l'oublie. Oui, je voulais que le monde m'oublie. Je voulais rester seule, seule avec moi-même, seule avec mes... démons. Inévitablement, ils finissaient par ressurgir des limbes de mon esprit un jour ou l'autre, accompagnés cette sensation de ne plus rien ressentir. Pas heureuse. Pas triste. Entre les deux. Et bizarrement, c'est le pire. Parce que quand vous êtes pris entre deux stades, il ne se passe rien. Vous restez là, à peine capable de respirer, alors que le monde avance sans vous. Et ça, c'est horrible. Mais bizarrement, je faisais le choix d'être seule. Parce que je crois que j'aime ne ressentir... absolument rien. Vous vous sentez reposé. En congé de tout.

Mais Atlas, il était le premier à me porter attention. Et à tenter de me réconforter. Son effort était beau, louable. Mais malheureusement, vain.

Je me surpris à être... émue. Ouais. Émue par sa tentative. Ou par ses dires, peu importe. Je le regardai doucement, un sourire triste aux lèvres, brisant le silence alors que le jeune loup blanc se recula.

-" Tu es un bien brave loup, Atlas. Il faut en avoir, du courage, pour être optimiste à ce point. Le risque de pouvoir être déçu à tout moment. De voir son monde s'écrouler. Je ris. J'ai une vision plutôt sombre du monde, je dois l'avouer. Mais toi... c'est une très bonne qualité, être optimiste. Et si tu réussis à trouver le bonheur en étant ainsi, ne change jamais. Puis, je repensai aux compliments qu'il m'avait fait. Et... Merci pour tous ces compliments. Il y a longtemps que je ne m'étais pas fait dire de belles choses comme ça...Pour ce qui est des hommes... Je n'en sais pas plus que toi. Ces monstres sont des mystères, et pour réussir à les percer, il faut payer.

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Mar 26 Aoû - 21:36

HRP:

Le regard plongé dans celui de la louve, il l'écouta attentivement. Du courage ? Non, il ne pensait pas que c'était ça qui l'animait. Peut-être plutôt une forme de lâcheté. Fermer les yeux sur ce qui ne va pas si on ne peut rien y faire. C'était ça. Avoir conscience de la triste réalité mais tout faire pour feindre de l'ignorer.
Comme ces derniers temps. Il était souffrant, il n'avait rien ramené pour la meute ces derniers jours, son esprit lui criait qu'il n'était qu'un incapable, il redoutait les reproches des autres et plus que tout, son amour de jeunesse hantait encore son esprit. Son cœur était serré par la mélancolie et les remords, mais il s'efforçait de voir le bon côté des choses. Il était vivant, il avait une meute, bien que boiteux il n'était pas malade. Cela devrait suffire, non ? Sans doute pas, mais comme il ne pouvait avoir mieux, il faisait son possible pour se convaincre que ce n'était déjà pas si mal. Et cela suffisait à apaiser ses tourments quelques temps et à avancer la tête haute.
Mais ce jour-là, le seul fait de parler à Edernya lui avait vraiment remis du baume au cœur.


- Mon monde s'est déjà écroulé. C'est peut-être pour ça que je ne crains pas que cela recommence.

Il lui sourit tendrement. Si, bien sûr qu'il craignait toujours que cela arrive ! Mais, il feignit l'insouciance.

- Je suis peut-être plus optimiste que toi, mais je n'ai pas dit que j'avais trouvé le bonheur...

Il détourna le regard, repensant à sa belle louve. Pensait-elle toujours à lui, là-bas, dans les montagnes ? Il tenta de chasser cette pensée pour reporter son attention sur son interlocutrice.

- Si ta vision du monde est si sombre que tu le dis, peut-être qu'un jour l'aube éclairera un peu ton univers, lui sourit-il gentillement. C'est quelque chose que je ne peux faire moi-même - si seulement, je le pouvais - seul le temps te fera peut-être cette grâce...

Des centaines de questions sur les hommes, son tatouage, sa marque autour du cou, se pressaient sur ses babines, mais il préférait attendre un peu avant de les poser. Lorsqu'elle sera prête, lorsqu'elle commencera à se livrer d'elle-même.
En attendant...


- Peut-être voudrais-tu bien marcher un peu afin de trouver quelque ombre pour nous abriter ?

En effet, le soleil était invisible, mais la chaleur bel et bien là. Sous son épaisse fourrure blanche, Atlas étouffait. Il avait toujours été habitué au climat rigoureux des montagnes de son enfance. La chaleur suffocante qui régnait ici lui était difficilement supportable.
Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Lun 1 Sep - 20:59


Je restai surprise par mes dires. Depuis quand je dévoilais tout de moi aussi facilement? Jamais. Je devais me rattraper. Je ne faisais qu'emmerder les gens. Ils n'en avaient rien à faire de moi. Personne ne s'était jamais intéressé à moi, et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer, sans aucune raison. Je me faisais des idées, des scénarios, encore une fois. Qui donc daignerait s'intéresser aux paroles d'une vieille louve boiteuse et arthritique dont il ne lui reste que quelques mois à vivre dans ce monde. Ben voyons. J'eus envie de rire - de moi-même, mais je me retins, la voix de mon compagnon me sortant de mes sombres pensées.

-Mon monde s'est déjà écroulé. C'est peut-être pour ça que je ne crains pas que cela recommence. Je suis peut-être plus optimiste que toi, mais je n'ai pas dit que j'avais trouvé le bonheur… Si ta vision du monde est si sombre que tu le dis, peut-être qu'un jour l'aube éclairera un peu ton univers. C'est quelque chose que je ne peux faire moi-même - si seulement, je le pouvais - seul le temps te fera peut-être cette grâce.
Je souris à ses paroles, même si je n'avais pas vraiment tout compris. Ce petit était bien optimiste… à sa façon.

- Peut-être voudrais-tu bien marcher un peu afin de trouver quelque ombre pour nous abriter ?
Effectivement, même si le soleil n'était pas visible, la chaleur était plus qu'étouffante et sous notre épais manteau adapté aux régions froides, la température était… insupportable. Je me levai doucement, grimaçant. Vive l'humidité, vive l'arthrite, vive les vieilles blessures. Je soupirai, enfin debout. Je le suivis lentement, remarquant que lui aussi, avait une vilaine boiterie à la patte arrière. Je voulus lui demander comment cela était-il arrivé, mais je me retins, me contentant de le suivre et de lui répondre.

-Mon univers est si sombre que l'aube n'y fait pas le poids. Mais… je ne suis pas ici pour me plaindre de ma pauvre vie…
Finalement, la tentation fut trop forte.

-Tu as une bien vilaine boiterie, dis donc...

Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Dim 14 Sep - 18:14

HRP:

Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci13/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (13/100)
agilité:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci5/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (5/100)
endurance:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci9/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (9/100)
Heda
En savoir plus
Ven 26 Sep - 20:45

Up quand même Atlas ? Smile
Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci13/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (13/100)
agilité:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci5/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (5/100)
endurance:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci9/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (9/100)
Heda
En savoir plus
Dim 12 Oct - 13:50

Up ?
Invité
Invité
Anonymous
En savoir plus
Mar 14 Oct - 15:13

HRP :Je pense que tu peux archiver. Si jamais, elle revient, on pourra toujours refaire un sujet. Mais là, ça semble compromis pour celui-ci. ^^
Merci d'avance. =)
Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci13/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (13/100)
agilité:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci5/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (5/100)
endurance:
Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci9/100Briser sa solitude... [PV Edernya] Qkci  (9/100)
Heda
En savoir plus
Mar 14 Oct - 17:46

D'accord (:
Contenu sponsorisé
En savoir plus

 Briser sa solitude... [PV Edernya]


 :: Archives :: Archive des RPs