Que sont ces monstres ? ◦ Chasse Solo ◦ Hyden.

Dim 17 Aoû - 15:58

Mais que fait-il là ? Il n'en sait trop rien. Pourtant, c'est bien Hyden, caché dans un buisson le long de la berge du lac filtré des deux-pattes, qui cherche un moyen de fuir. Les monstres se pavanent, de l'autre côté du point d'eau protecteur, avec leurs trompes, leurs sabots de métal et leurs pelages qui sentent l'élan, le chevreuil et le lapin. Leur odeur de mort empeste jusqu'à l'eau de leur rivière personnelle, et le louveteau ne peut s'empêcher plus longtemps d'enfouir son museau au creux de sa patte. Pouaaah, mais qu'est-ce qu'ils puent ! Puis, soudain, un grand bruit qui casse les oreilles du loup retentit. Et tous disparaissent en un instant, comme par magie. C'est peut-être un appel au secours dans leur langage de monstre ? Soudain, une autre odeur, cachée derrière celle des deux-pattes, attire son attention. Une douce odeur de viande encore au chaud dans son nid. Sortant le museau de son abri, Hyden se met à humer l'air avec plus d'attention. L'odeur vient de l'autre côté de la rive, du côté des deux-pattes !
Prenant son courage à deux pattes, le loup sort, tout tremblant, de son buisson, et se dirige vers le bord de l'eau. Il n'a pas le choix : s'il veut l'animal, il doit traverser et il le sait. Sa mauvaise expérience avec le premier deux-pattes lui crie de fuir, mais la curiosité finit par l'emporter, et il s'enfonce en silence dans l'eau glacée du plan d'eau. A vrai dire, il ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, lui qui n'a encore jamais nagé, mais c'est plutôt simple en fin de compte, car l'instinct naturel prend vite possession de ses trois pattes utilisables et se met à brasser l'eau avec énergie. Il lui faut tout de même quelques minutes pour réussir à poser finalement la patte sur le sol étrange de l'autre berge. En effet, ce n'est ni de l'herbe, ni du sable, et ça ressemble plus à de la pierre, mais toute plate.
Sans y prêter attention, Hyden court se réfugier derrière un énorme objet dont il ne sait pas trop le nom ni l'utilité, et se remet à humer l'air. Aucun signe des deux-pattes. Au contraire, l'odeur étrange de viande s'affirme, à la fois forte et douceâtre. Après avoir surveillé l'environnement, le loup se précipite de l'autre côté du très large sentier, en continuant dans l'ombre sa progression vers, il en est certain, un terrible festin. Le voilà qui apparaît soudain sous ses yeux, aussi bruyant qu'étrange, alors que le loup ne sait plus trop quoi faire. Face à lui se dresse une étrange tanière avec des fils qui l'entourent, et à l'intérieur, des dizaines de sangliers sans cornes et tout rose, aussi gros que gras, et à l'air complètement stupide. L'eau à la bouche, Hyden s'élance et, d'un bond agile, passe la clôture. La bande de gros marcassins se disperse en hurlant alors que, le coeur battant, il se décide pour un des plus imposants, atteignant presque son épaule. Bondissant, il s'abat sur le "Grongron" et tente de le faire basculer sur le dos, dans la cohue générale de l'enclos et, ni une ni deux, fixe ses deux poignards ardents à la base du coup de l'étrange animal. Celui-ci s'effondre dans un cri épouvantable, frémissant, tressautant, avant de finalement s'immobiliser. C'est fini, la mort l'a rattrapé. Soudain, Hyden sursaute. Le bruit a attiré les deux-pattes, et il les entend qui arrivent. Il doit s'enfuir, vite ! Traînant le corps imposant et lourd de l'animal, il se retrouve confrontée à une porte résolument close, qu'il finit par arracher après quelques violents coups d'épaules. Mince, ils se rapprochent ! Le cerveau en ébullition, Hyden tira le Grongron à l'ombre d'une tanière, et le recouvrit de cendre avant de l'enterrer sous un tas d'ordures assez étranges qui ressemblent à des feuilles mais qui sont marrons ou blancs. Il couvre aussi les traces de sang de cendres et fait des traces de pattes un peu partout pour ne pas qu'on puisse suivre sa trace. Puis, d'un bond, il saute dans l'eau. Ils seront bientôt là ! Se mettant à nager, il rejoint des fougères recouvertes de cendres et se cache au milieu d'elles, en se roulant dans les cendres pour se teindre de la même couleur. Alors il les voit, les monstres. Des dizaines, des vingtaines, petits et grands, gros ou anorexiques, tous avec leurs tubes et leurs sabots de métal, à écraser sans précaution le terrain couvert de cendres. Leur odeur parvient à Hyden qui se cache le museau d'une patte. Qu'est-ce qu'ils puent ! Ils se mettent à fouiller les rives avec leurs bâtons-qui-font-comme-le-soleil, et se rapprochent de plus en plus. Soudain, un bébé-deux-pattes, qui se différencie par sa taille et ses grands yeux bleus, s'approche de Hyden. Il est démasqué ! Se faisant aussi petit qu'il le pouvait, le loup fixe l'enfant méchamment, mais celui-ci fait une espèce de grimace, avant de s'éloigner en trottinant vers ses parents-deux-pattes. Il va tout leur dire, Hyden le sait ! Pourtant, le petit-deux-pattes dans la patte de l'autre côté et bientôt tous les deux-pattes s'y précipitent en hurlant. Sauf le petit qui continue à le fixer en grimaçant étrangement, avant de partir à leur suite. Puis c'est le calme plat, le silence se lève. Ils sont partis. Le petit-deux-pattes l'a sauvé, et il le sait. Ce qu'il ne sait pas, c'est pourquoi. Secouant la tête, il refuse d'y réfléchir et se lève pour récupérer sa prise, pour l'emmener, mi-trottinant, mi-clopinant, en direction du campement. Au moins auraient-ils à manger ce soir !

Dim 17 Aoû - 16:49

~ Dé de Recherche. ~

Dim 17 Aoû - 16:49

Le membre 'Hyden' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de recherche' : 1

Dim 17 Aoû - 16:49

Hyden rentre sans plus attendre.