Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le commencement. C'est le commencement de la journée. On le voit au soleil qui se lève, déferlant ainsi ses grandes ailes sanguinolentes. La lune qui a rougit de jalousie à cause de l'absolue nécessité que tout être-vivant a du soleil pour vivre, va maintenant disparaître dans les limbes des nuages à la vue de la magnificence du Soleil. Mais cette même Lune continue de nous guetter, presque invisible, et sans cesse essaie de percer les mystères de l'humanité. "Pourquoi le soleil est-il plus important que moi ? Alors que celui-ci blesse avec ses lames resplendissantes. Même moi, je tire ma beauté de lui. Sans le soleil que suis-je d'autre qu'un rocher rond et vide de tout pouvoir ?" doit-elle se dire. Moi, je la comprends. En cet instant, alors que le soleil se réveille majestueusement, j'admire cette lune qui laisse dignement la scène à l'astre du jour. Le vent, qui frémit sous les caresses ardentes du soleil, apporte la douce odeur des proies qui se réveillent également. Une nouvelle journée les attend. Chercher des provisions, protéger sa famille des dangers, trouver des proies, et ne pas être la proie. Une journée banale, qui ressemble à toutes les autres. Tout cela est tellement ennuyant. Tout le monde se contente de son petit train-train quotidien, refusant de casser ce cercle vicieux. La peur du changement, du danger ? Ça m'exaspère. Je crois que, tout comme moi, la lune aimerait que tout change. Que ce soit elle la vedette, que le soleil meurt dans son ombre sans que quiconque ne la regrette ni la pleure. Mais tout va se passer comme d'habitude. Comme les choses se déroulent depuis la nuit des temps. Et aujourd'hui comme hier, je vais rester là, seule, dans cette plaine qui s'étend à perte de vue recouverte de cette cendre éternelle, à regarder cette lune pleine de nostalgie. Je ne sais pas pourquoi je continue de faire cela. Après tout, regarder un objet figé et impassible est vraiment lassant. Mais je pense que je fais ça pour être la première spectatrice du triomphe de la lune. Si bien sûr cela devait arriver un jour. Enfin bon. L'astre de lumière se lève, le vent qui joue se lève, mes compatriotes de meute se lèvent, notre futur nourriture se lève, et moi je reste allongée ici, à fixer une chose morte, sans importance ni valeur. Je ne sais même plus comment je suis arrivée à cet endroit aussi désolé. Si seulement quelqu'un parvenait à me sauver de cette lassitude. Quand pourrais-je de nouveau vivre ?
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Jeu 14 Aoû - 13:25
Force : 5 Agilité : 7 Endurance : 8
Le néant. Le vide complet, sans nul espoir de survie. Voilà ce qui peuplait le cœur de Hyden lorsqu'il se mit sur ses pattes pour fuir la cohue de la meute. Boitillant, sans même penser à la douleur, il s'éclipsa en quelques secondes, trottinant sur trois pattes comme il avait prit l'habitude de le faire. Il se sentait incroyablement faible. Depuis sa rencontre avec la louve des Esobeks, il se sentait minable. Comment pourrait-il faire face à qui que ce soit avec une force si futile ? Il ne pouvait même pas se permettre de lever une patte sous peine de manger la poussière. Il devait s’entraîner. Seul, y parviendrait-il ? Ce n'était que trop peu probable. Après tout, il était faible. Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, il sortit des terres de sa meute. Il se retrouva à nouveau dans une terre de désolation. D'un coup de patte énervé, il frappa le sol, qui souleva un nuage de poussière noirâtre. Les êtres qui vivaient là avaient péris. Comme tous les autres. Ce n'était que des abominations qui méritaient la mort, de toute manière. Sans plus y penser, il se remit à trottiner en humant l'air avec précaution. Mais soudain, il se figea, le nez en l'air. Encore cette odeur désagréable. Un intrus. Enfin pas tellement, vu qu'il n'était plus sur les terres de la meute. Alors, il hésita. Il fit un pas en avant, mais revint sur ses pas, le regard dur. Il était faible. Indéniablement faible. Pourquoi irait-il chercher la misère ? Alors, un sourire infime sur les babines, il se mit à galoper, tel un cheval à bascule, en traînant sa misérable patte vers l'intrus. Soudain apparut une tâche claire à l'horizon et se précisa l'odeur. Esobek. Ennemi. Il accéléra la cadence en montrant les crocs, et s'approcha aussi vite qu'il le put, malgré son handicap. Avec le temps, il avait appris à se faire aussi silencieux qu'un autre, et sur le sol sombre, sa fourrure se camouflait à merveille. Alors, à quelques mètres du pelage blanc du dos de son rival, ou plutôt de sa rivale, il se mit en position offensive. Un grondement lui échappa, et il se prépara à bondir.
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Jeu 14 Aoû - 14:08
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Hyden & Daemeth
La cendre continue de tomber, comme si c'était son seul but, sa seule raison de vivre. Elle pourrait être magnifique si elle n'était pas aussi noire, aussi sale. C'est un peu le côté obscur de la neige. Le cendre n'émerveille en rien, elle est dévastatrice et sinistre. Tout être-vivant la fuit sans cesse. Mais moi je la trouve sublime. Sans cela le paysage serait nu, sans valeur. La cendre l'embellit. Même son odeur est... Tiens, il y a quelque chose de nouveau dans l'air. Un autre loup. Solitaire, Sekmet ou Esobek ? L'odeur de la cendre est trop forte et trop présente pour que je puisse reconnaître. A-t-il senti ma présence ? Il y a de très grandes chances. Je devrais bouger, mais le loup pensera que je le fuis et il me poursuivra très certainement. Cela ne servira à rien, ce n'est qu'une perte de temps. Je dois avouer que je suis assez déstabilisée. Je suis toujours seule ici, rares sont les courageux qui osent s'aventurer par ici, dans ces terres ravagées par la guerre des ces immondes humains. Réfléchis Daemeth. Je crois que le loup se rapproche. Sekmet, on dirait. Et bien, une petite bagarre me fera un peu sortir de mon habituel et triste quotidien. Pourquoi pas après tout. Si le loup est intelligent, il voudra me contourner. Peut-être est-il déjà là, derrière moi et m’observe. Pff, pervers. Je dois rester attentive aux signes. Son odeur est plus forte désormais. Il est là. Au moment où je me lève, j'entends un lourd grognement. Alors lui aussi cherche la bagarre. Je le vois enfin. Il n'a pas l'air fait pour la bagarre, mais malheureusement l'expérience m'a appris à ne jamais sous-estimer un ennemi. En tout cas, je dois reconnaître qu'il est intelligent, il a fait exactement ce que j'aurais moi-même fait. Enfin bref. Nos regards se croisent, et je sens une menace dans le sien. Je rigole faussement.
- "Bien le bonjour, loup étranger. J'ose espérer que tu as une bonne raison pour m'avoir dérangée dans ma contemplation de ce merveilleux paysage".
Oui, je l'avoue, je suis de mauvaise foi. Je suis extrêmement ravie qu'il soit venu m’importuner. Peut-être vais-je enfin pouvoir oublier ma douleur silencieuse pendant un petit moment.
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Jeu 14 Aoû - 14:32
Force : 5 Agilité : 7 Endurance : 8
Ca y était, elle s'était levée, et le fixait désormais. Et Hyden croisa son regard, l'air terrifiant. Malgré sa faiblesse, l'envie de se battre et l'adrénaline qui gagnait ses veines le firent bomber le torse et hérisser le poil pour se donner une carrure plus imposante. La famine l'avait pourtant bien malmené et sa carcasse n'était véritablement qu'un tas d'os surmonté de poils. Au final, peut-être même que s'il la tuait, il pourrait se délecter de sa chair, se refaire la santé qu'il méritait. C'était une bonne idée. Très bonne idée. Il allait l'abattre, et la dévorer. Lupin ou non, elle demeurait un amas de chair sûrement très bonne à la dégustation. D'un mouvement non désiré, il se pourlécha les babines en la fixant bien droit dans les yeux. Un grondement sourd s'échappa de sa gorge quand elle prit la parole :
« - Bien le bonjour, loup étranger. J'ose espérer que tu as une bonne raison pour m'avoir dérangée dans ma contemplation de ce merveilleux paysage. »
Presque en aurait-il rit. Alors, en poussant un grognement bestial, il fit un pas menaçant vers elle. Le poil hérissé, l'envie dévastatrice d'en finir. Il ne la connaissait pas mais la haïssait du plus profond de son âme. Elle n'était qu'un instrument de la vie pour venir le blesser. S'il ne la tuait pas, elle le tuerait, lui. Elle n'était rien de plus qu'un monstre comme les autres. Qu'il fallait éradiquer. A tout prix.
Il fit de nouveau un pas, et dans ses yeux luirent la haine qu'il éprouvait. Il la voulait morte. Pour la dévorer. Il avait besoin de cette chair chaude et sanguinolente pour survivre. Si elle vivait, il mourrait. Tel fut la loi de la jungle qui s'était établie dans son esprit. Alors, sans crier gare, il frappa. D'un bond plutôt faible, il sortit les crocs et visa la gorge. Il ne s'était jamais battu. Il espérait faire mouche, mais son manque d'expérience lui serait sans doute défavorable, il en était certain. Mais il fallait bien commencer un jour, et ce jour était venu.
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Jeu 14 Aoû - 15:08
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Hyden & Daemeth
Ses yeux. Il y a quelque chose de pas net dans ses yeux. En plus du fait qu'ils ne sont pas naturels, peut-être pour la même raison que moi. Mais il me semble y lire quelque chose de morbide, de lugubre. Presque glauque. Quelle idée pouvait bien lui traverser l'esprit ? Je ne suis même pas sûre de vouloir savoir. Il se lèche les babines, me donnant par le même occasion un frisson de dégoût. Ça y est, c'est glauque. J'ai un terrible pressentiment. Me prend-t-il pour une proie ? Non, impossible. Mais son comportement est étrange. Vraiment étrange. Pour une raison que j'ignore totalement, il me met mal à l'aise. L'angoisse me tord l'estomac vide depuis bien trop longtemps. Ce loup, il n'est pas normal. Je n'arrive pas à le cerner. Depuis ma naissance dans ce bas-monde fait de tromperie, de mensonge et de violence, j'ai toujours su cerner n'importe quel être vivant. Alors pourquoi je n'y parviens pas avec lui ? Qu'a t-il de différent ? Je perds pied, je me perds moi-même. Je ne comprends plus ce qu'il se passe. Et là, je suis vulnérable. Il a du s'en rendre compte -ou la folie l'a pousser à agir- et le voilà désormais sur moi. Il cherche ma gorge. Adrénaline aidant, je retrouve mes esprits. Il n'est rien de plus qu'un cinglé. Comme les autres. Il cherche à faire souffrir, à tuer, à régner. Un monstre parmi trop de monstres. Mais lui est faible. Sa patte. C'est son point faible, j'en suis sûre. Mes muscles se bandent, j'essaye tant bien que mal d'éviter ses coups de crocs. Il est faible, mais il a la rage. Et c'est malheureusement sa force. Moi, j'ai les deux. La force et la rage. D'un coup que j'espère puissant, je l'écarte de moi et me remets vite sur mes pattes. Je l'observe. Pas question qu'il me prenne au dépourvu encore une fois. Pourquoi une telle haine ?
- "Ecoute l'ami, tu ferais mieux de chercher une autre victime pour assouvir ta soif de sang. Fais un seul signe de violence envers moi, et je n'hésiterai pas à t'éliminer. Un monstre en moins dans ce monde de conneries ne se refuse pas. Mais tu es jeune, ta vie pourrait être meilleure qu'une vie de cadavre, d'agonie et de tombe. Je ne veux pas être ton bourreau."
La cendre me colle à la peau, laissant une fourrure plus sale que jamais. Je pue maintenant. Ce loup, il me fait peur, mais j'ai étrangement l'envie de le sauver.
- "Je suis Daemeth, Lotus de Diamant. Et toi, petit ?"
Je crois que j'ai pitié de lui. Oui, c'est ça. Il est ce que j'ai failli être après la mort de mon frère. J'aurais pu être comme lui.
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Jeu 14 Aoû - 20:22
Force : 5 Agilité : 7 Endurance : 8
D'un bond, il fut sur elle. Les crocs découverts, il fixa ses yeux sur la chair tendre de son cou, mais ne réussi qu'à lui arracher une maigre touffe de poils. Manqué. Première attaque, premier échec. Il n'était qu'un faible parmi les autres. Mais ce regard, le regard de cette intruse, de cette ennemi, l'emplissait de rage, de haine pure et simple. C'était un regard de monstre. Alors elle frappa. D'un coup d'un seul, elle l'envoya balader quelques mètres plus loin. Sa bousculade déséquilibra le jeune loup qui s'appuya par maladresse sur sa patte inutile … et ne put retenir un glapissement face à la douleur qui l'envahit jusqu'au bassin. Il chuta le museau dans la poussière en jurant mentalement face à son idiotie grandissante. Ni une ni deux, il fut de nouveau sur patte, le regard lançant des éclairs, alors qu'il éternuait pour enlever la cendre qui lui encombrait les narines.
« - Ecoute l'ami, »
Hyden sursauta face à cet éclat de voix qu'il n'avait pas vraiment prévu.
« - Tu ferais mieux de chercher une autre victime pour assouvir ta soif de sang. »
Pourquoi s'était-elle mit à parler ? Ne pouvait-elle pas seulement se contenter de mourir ou d'attaquer, au lieu de faire le pigeon savant ? La louve commençait à l'agacer de plus en plus.
« - Fais un seul signe de violence envers moi, et je n'hésiterai pas à t'éliminer.Un monstre en moins dans ce monde de conneries ne se refuse pas. »
Sans hésiter, il fit un pas menaçant en avant, grondant haut et fort sa colère. Qu'elle se taise, mais qu'elle se taise ! Il allait lui refaire le portrait à cette horrible individu ! Lui, le monstre ! Cela le faisait bien rire ! Qu'elle meurt, et après ils en reparleraient.
« Mais tu es jeune, ta vie pourrait être meilleure qu'une vie de cadavre, d'agonie et de tombe. Je ne veux pas être ton bourreau. »
Quoi ? C'était une blague ? Une vie meilleure ? Il préférerait être mort, enterré, dévoré que vivant. La vie n'était qu'un ensemble de désillusions, de désespoirs, et de rages. Elle ne méritait pas autant d'éloges, loin de là. Alors, grognant à nouveau, il la fixa. Pourquoi voudrait-elle le sauver ? Elle était ignoble ! Le sauver pour mieux le tuer plus tard sans doute ! Sans plus y réfléchir, Hyden se mit à rôder autour d'elle comme on l'avait si souvent fait autour de lui. Découvrant les crocs, il se mit à gronder, à grogner, à la couvrir de rage, à la haïr. Il redevint le démon, le charognard qu'il avait toujours été. Et il vit de nouveau en elle une proie comme une autre. Et la faim tenaillait son estomac. Alors, il bondit à nouveau. Les crocs en avant, cette fois en direction de sa croupe. Il était plus proche et cette fois il fut plus rapide. En espérant qu'il l'atteigne ...
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Jeu 14 Aoû - 21:14
E N J O Y
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Hyden & Daemeth
Je sens sa haine. Elle est beaucoup trop grande pour une petit gaillard dans son genre. Elle finira par le tuer. Mais avant, elle lui fera tuer des innocents. Pauvre petit. Et je sens que c'est ce qu'il veut faire avec moi. Ce n'est pas une simple bagarre de meute. Non, il cherche à tuer. Voire plus, mais je ne souhaite même pas savoir quel genre d'idée il peut avoir dans le crâne. Je crois que j'en vomirais. Malgré mon avertissement, il tourne dangereusement autour de moi. Il grogne. Ça y est, j'en suis certaine. Il me prend pour sa proie. La haine l'aveugle. Elle gèle son cœur, et envahit son cerveau. Je veux arracher cette haine. Je veux l'irradier de son corps et de son esprit. Je veux l'aider. Mais peut-être est-ce peine perdue. Ses yeux me foudroient. Si il pouvait me tuer avec, il y a bien longtemps que je serais morte. Il me donne la chair de poule. Et Dieu sait que je n'aime pas les poules. Il s'approche de plus en plus de moi. Il sait comment faire maintenant. Il apprend vite, bien trop vite à mon goût. Je me tiens prête. Et j'ai bien fait, car le voici de nouveau qui se lance sur moi. Ok, il a bien joué. Même en étant prête, il a réussi à m'attraper. Ses crocs s'enfoncent dans ma chair. Il ne fait pas semblant lui. La douleur s'étend sur le long de ma colonne vertébrale. Je laisse sortir un couinement de souffrance malgré moi. Il ne me lâche pas, que vais-je pouvoir faire maintenant ? Le sang coule à flot sur mon pelage déjà sale. Je ne veux pas utiliser la force sur lui, mais là, il ne me laisse pas le choix. Je connais sa faiblesse. Sans pourtant vouloir être violente, je suis assène à coup de patte là où il souffre : sa patte arrière. Je profite de ce léger moment d’inattention pour me dégager de sa terrible emprise. Sans demander mon reste, je recule assez loin de lui. Je ne sais vraiment pas quoi faire face à lui. Il me... déstabilise. Je regarde rapidement autour de moi, cherchant comment je pourrais fuir. Juste au cas où, hein. Puis je plante mon regard dans le sien. Je sais qu'il va de nouveau tenter sa chance. Je dois le calmer avant. Ou juste essayer. Doucement, je m'allonge et comme à nettoyer méticuleusement ma plaie à coups de langue. Je le regarde du coin de l’œil. Je crains qu'il ne m'attaque alors que je me veux pacifiste. J'arrête mon petit manège. Et lui lance d'une voix que je veux douce :
- "Ne fais pas cela. Tu te noies dans cette mer de haine. Mais à quoi te sert-elle ? Tu t'enfonces chaque jour un peu plus dans cette terrible obscurité. Je me demande même si tu arrives par moment à voir la lumière du jour. Je ne suis pas une proie. Et je ne suis pas ton bourreau. Je ne te veux aucun mal. Sinon, pourquoi je me mettrais en position de vulnérabilité ?"
Je soupire. Je crois que mes paroles sont vaines. Comprend t-il au moins ce que je dis ? Je n'en suis plus très sûre.
- "Je me répète, je suis Daemeth, Lotus de Diamant. Et toi, mon petit ?"
N'y a-t-il donc plus aucun espoir ?
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Ven 15 Aoû - 12:06
Force : 5 Agilité : 7 Endurance : 8
Il devait l'atteindre. Il devait l'avoir, qu'elle le prenne enfin au sérieux, cette vieille garce ! Les muscles de la mâchoire bandés au maximum, il ouvrit la gueule aussi grand qu'il le put en poussant un grognement qui tirait plus de la bête sauvage que de l'être réfléchit. Et, dans un élan de vigueur, il la referma. Alors qu'il s'attendait au claquement sourd de ses dents les unes contres les autres, il n'entendit rien, rien qu'un gémissement de douleur. Le sien ? Avait-il mal quelque part ? Non. Soudain, il sentit un liquide chaud couler le long de sa gueule, jusqu'au fond de sa gorge. Du sang. Il l'avait eut ! Il l'avait mordue ! L'odeur âcre du liquide emplie ses narines et, dans un excès de rage, il referma un peu plus les mâchoires. Le monstre se débattait alors qu'Hyden, lui, essayait de le lacérer avec ses griffes. Hélas trop expérimenté encore, il ne parvint qu'à perdre l'équilibre et à déssérer de quelques centimètres son emprise. Non ! Maintenant qu'il l'avait, il ne risquait pas de la lâcher ! Soudain, alors qu'il se délectait du sang de son adversaire depuis quelques secondes à peine, celle-ci arrêta de bouger. Ca sentait mauvais, très mauvais. Elle se retourna d'à peine quelques centimètres, lui jeta un regard mêlé de haine et de pitié, et frappa. Une seule fois. Hyden ne put s'empêcher de gémir haut et fort quand la patte de la louve rencontra la sienne, inutile, faiblarde, douloureuse. Il s'écroula sur lui-même en se roulant en boule autour de sa patte et en la léchant à grand coup de langue. Pourquoi viser sa patte ? N'était-ce pas un coup de lâche ? Si ! Absolument ! Une traître par-dessus tout. Depuis bien longtemps, il n'avait jamais ressenti cette douleur affreuse, et elle avait en même temps rouvert une affreuse plaie que le temps avait laborieusement effacée, à grands coups de haine, de hargne et de vengeance. Celle de son cœur. Pourquoi avait-elle fait ça ? Pour se moquer de lui, hein ? C'était sans doute ça ! Comme tous les autres avant elle, comme tous ces avortons piteux, ces gaillards ignares et ces colosses idiots. Ils étaient tous pareils ! Tous ! Personne ne le comprendrait jamais ! Alors il lui fallait tous les exterminer ! Ils ne méritaient pas de vivre !
« - Ne fais pas cela. »
Hyden sursauta. Il n'aimait pas la Parole. Pourquoi parler dans ce monde de brutes ! Ils devaient se battre, un point c'est tout ! Pourquoi ne pas se contenter de se ruer sur lui et de déchirer le moindre de ses muscles ! Elle était forte, et lui faible. Or, elle jouait la faible, ainsi allongée sur son postérieur plein de graisse n'ayant jamais connu la vraie menace de la mort ! Il avait envie de la tuer. De la déchiqueter. De se venger. De tous ces êtres immondes qu'il avait rencontré jusque-là. Pour la première fois de sa vie, il pouvait se battre. Il se sentait l'âme d'un meurtrier ! Et elle, première adversaire, restait allongée, telle la démissionnaire qu'elle était. Une lâche pire que les autres. Au moins, eux se battaient ! LÂCHE !
« - Tu te noies dans cette mer de haine. Mais à quoi te sert-elle ? Tu t'enfonces chaque jour un peu plus dans cette terrible obscurité. Je me demande même si tu arrives par moment à voir la lumière du jour. »
De quoi se mêlait-elle cette garce ? Il allait l'abattre avant même qu'elle ait fini son discours, un point c'est tout, vu que Madame ne savait pas se battre, Madame ne savait que parler, Madame était une lâche parmi les lâches. Se mettant sur ses pattes, il se mit à rôder autour d'elle, sur trois pattes désormais, l'autre repliée largement au dessus du sol dans un effort plus que douloureux. Elle ne l'aurait plus. Plus jamais. Elle allait payer. Les crocs découverts, il chercha le meilleur endroit pour la prendre à la gorge. Hélas, il n'en trouva aucun, alors continua à tourner, à grand renfort de grognements.
« Je ne suis pas une proie. Et je ne suis pas ton bourreau. Je ne te veux aucun mal. Sinon, pourquoi je me mettrais en position de vulnérabilité ? »
De plus en plus maintenant, au delà de la haine s'élevait l'intrigue. Pourquoi ne l'attaquait-il pas ? Il s'était pourtant montré prêt à la tuer, à la dévorer même ! Et elle, elle gardait l'espoir malsain de la changer. L'espoir débile que de démon, il deviendrait ange. Qu'elle brûle vivante, la sorcière !
« Je me répète, je suis Daemeth, Lotus de Diamant. Et toi, mon petit ? »
Qu'elle l'appelle encore une seule fois mon petit et il la boufferait vivante. Il le lui signala en poussant un grognement plus fort que les autres dès qu'il entendit le dernier mot. Et de toute manière, s'attendait-elle vraiment à ce qu'il réponde. Lui n'en ferait rien. Il préférait mourir que d'adresser la parole à un de ces monstres. Rôdant encore autour d'elle, si près qu'il aurait pu l'effleurer en tendant la patte, il se mit à réfléchir, en la couvrant toujours de haine. Elle ne voulait pas se battre. Très bien. Il la forcerait. Il n'avait pas de maison où rentrer, alors qu'elle, si. Il se montrerait patient. Plus qu'elle. Il n'avait aucune envie de tuer une louve à l'esprit déjà mort. Il décida de la surprendre. D'accord. Elle ne voulait pas attaquer, alors il n'attaquerait pas. Il voulait un combat à la loyal. Alors qu'il finissait un tour complet, et qu'il revenait face à elle, il s'arrêta net, pour lui faire fasse. Il s'accroupit, faisant mine d'attaquer, puis se releva, et refit un tour. Lorsqu'il fut derrière elle, il grogna, et mima un coup de patte violent sur sa queue. Guettant sa réaction, il se remit face à elle et s'assit. Il voulait se battre, et son regard faisait brûler des flammes dans ses yeux. Les crocs toujours découverts, il resta là, en attendant qu'elle se leva pour se battre. De toute manière, ils allaient en découdre, à un moment ou à un autre.
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Ven 15 Aoû - 19:46
E N J O Y
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Hyden & Daemeth
Silence. Seul le silence se fait entendre. Tous les bruit aux alentours sont morts, comme si nous étions les deux dernières espèces vivantes sur cette planète de catastrophe. Mais ce n'est pas un silence lourd, celui qui met dans l'embarras. Il est léger, et il t'entoure de ses bras protecteurs. J'aimerais que ce loup Sekmet puisse ressentir la même chose que moi en cet instant. Je me demande si il a connu un jour la protection maternelle. Je crains que ce ne soit pas le cas malheureusement. Le silence ne dure pas longtemps. Il l'a brisé avec un grognement. Jamais je n'ai entendu pareil grognement. Empli de colère. Il n'a pas du apprécier ce que je lui ai dis. Il est vraiment étrange. Je ne sais pas comment me comporter avec lui, et c'est bien la première fois que ça arrive. Comment faire pour qu'on n'en vienne pas à la violence ? Franchement, je suis exaspérée. Moi qui pensais que je passerai une journée tranquille, comme toutes les autres. C'est vraiment chiant. Et ennuyant. Même me battre avec lui ne me divertirait pas. Que faire alors ? Je peux toujours tenter quelque chose, mais c'est risqué. Je ne peux pas prévoir ses réactions. Elles sont totalement folles. Pas étonnant pour un loup taré. Par quoi il est passé pour en arriver là ? Soudain, je remarque qu'il me tourne dangereusement autour. Que veut-il faire ? Il va peut-être encore m'attaquer. Je dois rester sur mes gardes. Certes, il est plus faible que moi, mais maintenant je suis blessée. Egalité. Il s'arrête devant moi. Mais que veut-il ? Il me perturbe tellement. Je m'attends à ce qu'il me saute sauvagement dessus, mais non, il refait un tour. Il est derrière moi à présent. Me prendre par derrière, c'est lâche. Mais intelligent. Je l'entends grogner. Il passe à l'attaque ? Je n'ose pas bouger. Les battements de mon cœur s’accélèrent. Je ne sais pas ce qu'il va se passer. Puis je sens qu'il me frappe à la queue. Mais rien de plus. Il me teste ? Le bougre, il a faillit me faire peur ! Il revient devant moi, avec des yeux tout droit sortis de l'enfer. Il veut ma mort, qu'importe ce que je fasse et ce que je dise. Pour lui, chacun de mes mouvements est une menace et chacune de mes paroles est une insulte. Il veut juste se battre. Mourir ou tuer. Je ne veux pas le tuer, mais je ne veux pas non plus mourir maintenant. Ce serait trop facile comme moyen d’échappatoire. Tss, ce petit est vraiment fatiguant. Ses yeux ne me quittent pas, toujours avec une haine bien trop grande pour un si petit loup. Je le regarde aussi, mais sans aucune expression. Totalement impassible. Je me lève doucement, sans violence. Il craint mes mouvements, très bien, je me déplacerai aussi doucement que possible. Il a peur de mes mots, très bien, je ne parlerai plus. Les loups peuvent se comprendre sans passer par la parole. Je me place devant lui, queue baissée, oreilles baissées, tête baissée.
Je ne te menace pas.
Je recule, toujours en position de soumission. Je n'aime pas me soumettre, mais encore moins me battre inutilement. Ceci sera ma dernière tentative de paix. Ensuite, si il voudra toujours se battre, eh bien je le plains d'avance. Je continue de reculer, calmement. J'espère secrètement qu'il ne me sautera pas dessus. Je m'arrête à quelques pattes du loup. J'hume l'air, relève la queue et plante mes griffes dans le sol. Je l'invite.
On chasse ?
C'est complètement con et insensé, je sais. Mais j'ai faim et il a faim. C'est mon dernier espoir. Si il refuse, on se battra. A lui de jouer.
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Lun 25 Aoû - 14:24
Je up pour te prévenir que j'ai fini. Désolée pour la maigre qualité de ce rp :oops:
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Sam 30 Aoû - 10:59
Force : 5 Agilité : 7 Endurance : 8
Soudain, elle ne dit plus un mot. Enfin ! Le silence, flottant paisiblement dans les tiraillements de la haine, ne risquait plus de s'évanouir à cause de ses futiles paroles. Il était là, présent, constant, comme un ami tendre qui ne vous abandonne jamais. Car lui, au moins, était fier, digne du plus grand des respects. Pas comme une certaine louve inutile. Sa mère avait du s'en mordre les pattes d'avoir créé une chose pareil ! Non, mais, ce n'était même pas un loup, c'était une maupette ! Oui, une maupette, une mauviette et une tapette à la fois. Alors, Hyden décréta qu'il ne pardonnerait plus le moindre mot. D'ailleurs, la « Deameth » semblait l'avoir compris et se mit bientôt dans une position des plus soumises, le ventre à ras le sol, les oreilles tristement penchées en arrière, la queue bien entre les pattes. Le loup gris aurait pu sourire s'il en était capable. Elle admettait sa domination, et se mit soudain à reculer. Mais dans son regard, ce n'était pas la peur qui brillait, mais l'intelligence. Elle se foutait de sa gueule. Elle essayait de le manipuler, et ça, ça ne lui était pas permis. Alors, rabattant ses oreilles au plus prêt de sa nuque, et poussant un grondement d'ours, il la prévint qu'il ne fallait pas se foutre de sa gueule, et que les conséquences en serait terribles. Alors, quand la louve décida de s'arrêter pour relever la queue et le nez dans une demande silencieuse, Hyden n'en supporta pas plus la mascarade. Elle se fichait complètement de lui, non mais qu'est-ce que c'était que ça ! On fait la pacifiste et après, comme ça, pour rien, on demande à chasser ? Non mais c'était plus qu'absurde ! Hyden bondit d'un mètre en avant, en claquant ses pattes avant sur le sol comme l'aurait fait un chat. Furibond, il se mit à avancer, les crocs découverts, d'un pas puis d'un autre, en direction de la louve.
Déjà avait-il fait la moitié du chemin quand il se figea. Il y avait quelque chose de pas normal. Mais quoi ? Une odeur ? Non, il ne sentait rien, la brise fraîche ne lui emmenait rien d'autre que la vague odeur des cendres. Alors, se tournant dos au vent, il se mit à fixer la ligne d'horizon. Voilà ce qu'il y avait d'étrange … Un point noir, encore minuscule, se dandinait dans une course effrénée. Le hic, c'était que c'était dans leur direction qu'il courait. C'était gros … Non … Énorme. Massif. Dangereux. Pourtant, Hyden poussa un autre grognement, tandis qu'il reniflait plus hardiment l'air afin d'en déceler la nature. Dos au vent, il vit plus vite qu'il ne sentit. Un ours brun. Salement amoché, certes, mais un ours brun quand même. Et les deux éclopés qu'ils étaient ne pouvaient sûrement pas faire face à un ours brun. Mais le loup gris ne bougea pas, et se contenta de se placer devant Deameth en grondant. Non, ce vulgaire ours ne lui volerait pas sa proie ! Elle était à lui, et c'est lui qui en délecterait la chair, pas cet ours infâme !
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Mer 3 Sep - 18:34
E N J O Y
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Hyden & Daemeth
Eh merde. Je crois qu'il a mal pris mon invitation. Mais vraiment. Quel idiot. Je ne l'ai pas menacé, je ne l'ai pas insulté, et je ne l'ai même pas traité comme une sous-merde. Et voilà que cet imbécile de louveteau me menace à nouveau de me bouffer. Comme si il y avait un infime espoir qu'il y parvienne. Stupide. Depuis le début de notre rencontre, j'ai vraiment l'impression de ne faire que des boulettes. Je bouge, il veut me bouffer; je ne bouge pas, il veut me bouffer; je parle, il veut me bouffer; je ne parle pas, il veut me bouffer; je m’intéresse à lui, il veut me bouffer; je ne m’intéresse pas à lui, il veut me bouffer. Mais merde à la fin. Je n'ai pas envie de perdre mon temps avec un imbécile entêté. Comment aider quelqu'un qui ne veut pas s'aider soi-même ? Mission impossible. Il est pourri jusqu'aux os. Et ça m'énerve de ne pas pouvoir l'aider. La dernière fois que je n'ai pas pu aider quelqu'un, c'était mon frère. Et il en est mort. Non. Je ne peux pas l'abandonner. Je ne veux pas l'abandonner. Qu'importe si il m'attaque encore et encore. Si il essaye de me tuer. Si il essaye de me bouffer, même vivante. Dommage pour lui, je suis également entêtée. Je l'aiderai, un point c'est tout. Et tant pis si il me déteste. D'ailleurs, sa haine est palpable. Son regard essaye de me tuer. Et il n'y pas que son regard apparemment. Le loup s'avance dangereusement vers moi, plus déterminé que jamais. Je ne peux plus rien éviter. On va se battre. Puis voilà, je l'aiderai après, quoi. Mais contrairement à ce que je pensais, il ne me saute pas dessus tel un blaireau enragé. Bon, je ne sais pas trop pourquoi un blaireau, mais l'important, c'est qu'il ne s’intéresse plus à moi. Pourquoi ? On dirait que quelque chose le perturbe. Ou plutôt l'effraie. Je me tourne vers l'endroit qu'il regarde avec inquiétude. Ok, je comprends enfin ce qui l’affolait.
Eh merde. Un ours. Un putain d'ours qui s'amène vers nous. "Nous" : un boiteux et une blessée. Super. Ça s'annonce mal, mais très mal. Impossible de se battre. Tss, c'est vraiment chiant. Dire que j'aurais pu passer une journée tranquille à glander. Mais je n'ai pas le temps de penser à ça. L'ours ne cesse de se rapprocher et c'est... un véritable monstre. Il y a très très peu de chances que l'on s'en sorte tous les deux. Si un de nous se sacrifie alors il sauverait l'autre... Mais qui ? Je ne suis pas décidée à mourir aujourd'hui et lui ne donnera jamais sa vie pour quelqu'un comme moi. Malgré moi, mes pattes se mettent à trembler, mon cœur s'affole. Et pendant que je restais là, à paniquer sans essayer de réfléchir à un moyen de nous en sortir tous les deux indemne , le loup se déplaça lentement vers moi. L'imbécile, sa vie n'a donc aucune importance ? Pourquoi fait-il ça ? Pour me sauver ? Non, c'est idiot. Il veut me tuer lui même. Je pourrais profiter de la situation. M'en aller en douce. M'en servir comme appât. Le laisser là, pendant que moi, je sauve ma vie. Oui, je pourrais faire ça. Je recule doucement, sans aucun bruit. Il ne s'en rendra même pas compte. Je continue de reculer tandis que l'ours continue d'avancer vers nous. Je vais l'abandonner entre les griffes de ce monstre pour mieux m'en sortir. Soudain, une voix qui sort de nulle part, peut-être du coin le plus profond de ma tête et ce qu'elle me dit résonne dans mon crâne :
" Il va mourir pour que toi, tu puisses vivre. C'est drôle, tu ne trouves pas que ça ressemble étrangement au jour où ton frère est mort ? Tu n'as même pas retenu la leçon. Il est mort pour rien, et en plus par ta faute. Bravo. "
Et merde, merde, merde ! C'était quoi ça ? Je suis perdue. Je ne sais plus quoi faire. Mais ce que je sais, c'est que je ne laisserai plus jamais mourir quelqu'un pour moi. Tant pis si le loup me tue après. Lui au moins sera encore en vie. C'est tout ce qui m'importe. Je sens l'adrénaline qui se ballade dans mes veines. Mes muscles se tendent. C'est maintenant ou jamais. L'ours se rapproche. Je saute sans réfléchir à côté du loup. Je grogne en sa direction pour attirer son attention. Plus de mot. Mes yeux reflètent ma détermination, il devrait comprendre avec ça.
On court.
Sans attendre de réaction, je m'élance pour une course effrénée. Je nous sauverai tous les deux. Mais pour ça, il doit me suivre.