En savoir plus | Ven 8 Aoû - 13:59 | |
| NOM : Anathos diminutif de son vrai prénom oublié, Thanatos AGE : Sept années SEXE : Mâle MEUTE : N’ayant jamais connu la promiscuité il est un Solitaire RANG : /
Je me fais une joie de parler de tes symptômes Thanatos, il y a longtemps que je n’ai pas eu le plaisir de t’appeler ainsi, je vois que tu renies le nom que je t’ai donné. Quel dommage, il te va si bien pourtant. Il va donc falloir que je m’habitue à ta nouvelle identité, si c’est ce que tu veux soit, de toute façon je ne suis plus là pour te corriger malheureusement pour moi et heureusement pour toi … Folie. Elle te bouffe, te consume, te détruit. Parfois elle n’est qu’omniprésente elle se cache à l’intérieur de toi-même cherchant le meilleur moment pour éclater au grand jour, la folie fait partie de toi, tu ne peux y échapper et tu le sais … quelle belle prise de conscience. Tu n’es pas normal et tu ne le seras jamais. Hallucinations. Quoi de plus beau que de revoir l’enfer que je t’ai fait vivre en pleine forêt n’est-ce pas ? Les arbres prennent la forme des cages, les branches sont les barreaux. Le dallage toujours froid et humide prend la place de la terre. Tu te revois dans ta cellule, obligé de bouffer des cafards quand tu as trop faim pour attendre la maigre pitance que je t’offrais, obligé de boire ta propre urine quand j’oubliais de te donner de l’eau. Anathos, n’entends-tu pas le hurlement que tu pousses contre de vulgaires arbres ? Ne vois-tu pas le juteux lièvre passer sous ton nez ? Non tu es trop occupé à subir l’amusement sadique de ton cerveau, ouvre les yeux Anathos, l’enfer que je t’ai fait vivre est terminé … un nouveau a commencé, une guerre que tu fais contre toi-même, contre ta propre conscience. Voix. Non tu ne m’entends pas, quel dommage d’ailleurs. Tu entends des voix que tu crois entendre, elles viennent du plus profond de ton être, celle de la partie encore intact de toi-même. Elles te soufflent des conseils, des futilités, des informations que ton cerveau n’arrive plus à te transmettre. Souvent tu te retrouves à parler avec elles, tu les aimes bien, après tout ce sont les seules à encore être capable de te fréquenter.
- Thanatophile : Une des névroses et psychoses liées à l’obsession de la mort, la thanatophilie se caractérise par une fascination à l’égard, non plus des cadavres, mais de la mort elle-même et de tout ce qui la symbolise.
Oui Anathos, la mort t’attire c’est quelque chose qui t’a toujours attiré. Tu aimes la donner – je suis sans doute le mieux placé pour le savoir – mais tu refuses de la recevoir. Quand tu vois un être blessé, même légèrement, tes pulsations ne t’ordonnent qu’une seule : exécute-le. Tu es dans des stades de transe incapable de t’arrêter, tu t’acharnes sur ta victime jusqu’à ce qu’elle rende son dernier souffle, tu aimes voir la vie la quitter tout en restant neutre sur son agonie, car ce n’est pas la souffrance qui t’attire dans la mort, c’est de savoir que tous les organes vitaux arrêtent de fonctionner si tu portes un coup bien placé sur la jugulaire ou savoir que le cœur arrête de battre juste en laissant ta proie se vider de son sang. Peu importe si la souffrance est rapide ou perpétuelle, ce qui compte c’est le résultat. Cependant … je suis déçu de voir que tu as changé Anathos, je ne suis plus à tes côtés et voilà que tu es capable de contrôler ces pulsations. Ce sont ces foutues voix qui te servent de conscience, elles te disent de ne pas tuer sans connaître, sans savoir. Sans connaître et savoir quoi ? Peu importe puisque tu les écoutes, tu n’es plus le tueur qui extermine tout ce qui bouge, maintenant tu sais faire la différence entre proies et semblables. Quelle défaillance. Malgré tout, vu la façon dont tu tues tes proies, la mort te fascine toujours autant. Ce n’est pas pour rien que je t’ai nommé Thanatos.
- Thanatos: Dans la mythologie grecque, Thanatos est la personnification de la Mort.
JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 14 Agilité : 2 Endurance : 4
CARACTÈRE : (5 lignes minimum.)
Je ne veux pas te faire d’éloges Anathos, mais j’aime ton caractère. C’est normal c’est moi qui t’ai fait devenir ainsi, cela dit ta liberté t’a un peu changé, tu m’en vois déçu.
Tu as toujours été un loup froid et vicieux, aucune expression ne ressort de ton visage, aucun sentiment heureux te submerge, tu ne connais que la haine et la souffrance, même la peur ne te touche plus ayant vécu dans un milieu où peur était synonyme de mort. On pourrait te qualifier comme un loup courageux, le danger est loin de te faire peur, de toute façon ce que tu vis aujourd’hui est un doux paradis comparé à ce que je t’ai fait vivre. Tu gardes des séquelles de ta captivité, par exemple la promiscuité est quelque chose que tu préfères éviter, de toute évidence en prenant connaissance de ton passé les loups te prendront pour un fou et ne te croiront jamais, mais au lieu de leur sauter à la gorge comme je m’y attends tu les ignores et tente de les éviter, et le pire est – pour moi – que tu essayes de connaître le loup avec qui tu parles, tu regardes si il vaut la peine de faire la discussion ou de te taire et de le laisser parler seul, tu ne penses même pas à l’exécuter, pourtant je sens en toi les pulsations qui te disent d’attaquer, de lui sauter à la gorge, mais tu résistes … oui tu as vraiment changé Anathos, mais t’attacher à un de tes semblables est quelque chose que – je le sais – tu ne feras jamais, vous avez beau être de la même race vous n’êtes que trop différent pour un lien au-dessus du niveau de l’entente. Tu n’aideras jamais un autre loup que toi-même, le fait que tu sois thanatophile te donnera plus envie de le tuer que de l’aider, alors tu t’éloigneras, ignorant ses supplications, ignorant sa détresse. Ta loi est simple, tuer ou être tué et c’est chacun pour soi.
PHYSIQUE : (4 lignes minimums)
C’est amusant, on me demande de décrire le loup que tu es en apparence.
Que dire donc … tu es une belle bête, ton poil tricolore sous une surface beige vire du gris terne au noir foncé, une bien belle robe, rien à voir avec celui de ta mère, d’un blanc – certes immaculé – mais banal. Je peux dire que tu ne fais pas ton âge, malgré que ton poil soit devenu rêche et non plus doux comme un louveteau, tu es taillé comme un roc.
Tu es doté d’une grande force incroyable, (ce qui n’a rien d’étonnant vu ce que tu faisais jadis subir quand tu m’appartenais encore) l’endurance n’est cependant pas ton fort et l’agilité encore moins, mais tu fais avec. Tes yeux sont fascinants, deux billes noires posées sur une couche jaune éclatante, plus des yeux de reptiles que de loups. Mais que vois-je ? Un de tes yeux me semble … blessé. Tu peux encore voir ce qui t’entoure mais ce n’est qu’un paysage flou n’est-ce pas Anathos ? Je me souviens de ce jour où ton œil saignait après avoir été touché par ma dague, tu sais que cette blessure ne serait jamais arrivée si tu avais obéis à mon ordre, mais la manière forte c’est la seule qui marche avec toi. Sur ces mots on peut se douter que ce n’est pas ta seule blessure, la plus voyante certes mais non la seule. Ton corps entier on est recouvert, des traces de fouets, de griffes, de crocs ; cicatrices cachées sous ton poil, la seule que l’on peut voir fait tout le long de ta patte arrière gauche. Une blessure qui a mal cicatrisée, mais tu ne la sens plus, il y a longtemps que tu es insensibles à la douleur, c’est quelque chose devenu naturel chez toi, la douleur fait partie de toi.
HISTOIRE :(7 lignes minimum)
Je ne vais pas conter ton histoire mais notre histoire …
Tout a commencé il y a passé quinze ans, moi jeune et noble chasseur, je vivais dans une grande demeure en pierre à l’écart d’un petit village près de la forêt. Tout le peuple me détestait, surtout les chasseurs car je ne respectais pas leurs stupides règles de la protection de la faune. Je chassais quand je le voulais et ce que je voulais, certains chasseurs sont venus me le réclamer mais ils étaient trop peureux pour avertir les gendarmes. J’étais riche, j’avais de l’argent et du pouvoir, je pouvais leur rendre la vie impossible et ils le savaient, aussi préféraient-ils se taire. Sage décision. Mais ce n’est pas parce que je tenais quelques trophées de bête en voie d’extinction dans mon salon ou que je traquais les animaux quand ce n’était plus la période, non, ce qui me valut tant de haine de la part des villageois en dehors de mes amis chasseurs, c’était mes divertissements.
Tout être humain à ses vices et ses petits moments de plaisirs, moi mon grand faible se sont les paris. J’avais le goût du jeu ah ça oui ! Mais attention pas n’importe quel jeu, je ne parle du poker ni de ces inutiles jeux de sociétés, mes divertissements étaient des choses plus violentes, je parle des combats. Dans le sous-sol de ma demeure, il y avait des dizaines de cages et à l’intérieur étaient enfermés des dizaines de chiens, j’organisais des combats de chiens dans une petite salle. Des parieurs venus des quatre coins du pays y assistaient avec avidité, tous – moi compris – prenions un malin plaisir à voir deux bêtes s’entretuer sous nos yeux. On me considérait même comme le meilleur dresseur de cabots dans la région, c’est normal j’étais le seul à employer des méthodes dites « brutales » que les villageois qualifiaient comme de la maltraitance. Encore une fois, ils avaient trop peur pour avertir qui que ce soit, aussi mes jeux illégaux passèrent inaperçus aux oreilles des autorités. Mais voilà qu’avec le temps ma clientèle se faisait de plus en plus rare, jusqu’à ne presque plus venir, je compris alors que mes parieurs étaient semblable à des papillons : une fois que la fleur juteuse sur laquelle ils se sont installés perd son goût ils partent en chercher une autre. Je décidai donc d’organiser quelque chose de grandiose pour leurs yeux, du jamais vu, je décidai de faire affronter mes chiens contre des prédateurs sauvages.
C’est à ce moment-là que tu débarquas dans ma vie Anathos, alors que j’étais partie chasser ours, lynx, renards, je tombe sur ta mère … et toi dans son ventre. Ta mère était faible, elle avait besoin de soins heureusement que j’étais là, craintive elle n’a pas voulu se laisser faire mais quand elle a vu que je lui apportais de quoi se nourrir et de quoi boire elle m’accorda sa confiance … quelle naïveté. Plusieurs jours passèrent, elle te donna naissance durant une nuit de pleine lune. J’étais là pour y assister, que d’émotions ce soir-là, elle offrit la vie à deux louveteaux l’un mort-né et l’autre c’était toi Anathos. J’étais gentil, je t’ai laissé en sa compagnie jusqu’à ce que tu sois en âge de te nourrir de viandes et non plus du lait maternel. Ensuite je me suis … débarrassé de ta mère et c’est là que notre histoire a commencé. Tu me haïssais, cela doit sans doute toujours être le cas aujourd’hui, mais vois-tu, je voulais faire de toi la plus féroce de mes bêtes. Ton dressage ne fût pas des plus simples … coups de fouets pour toi, coups de crocs pour moi, nous gardons tous les deux des cicatrices de l’un comme de l’autre, cependant tu as finis par comprendre le message, tu as compris qui était le maître. Vu la brutalité avec laquelle je t’ai traité je comprends pourquoi tu es devenu fou aujourd’hui, cependant sache que sans mes méthodes tu aurais été incapable de vivre seul en liberté après avoir connu pendant cinq années la captivité. Tu me remercieras plus tard tu verras.
Malheureusement ne dit-on pas que toutes les bonnes choses ont une fin ? C’est le cas pour nous. Je n’ai jamais réellement compris ce qui c’était passé, je n’en ai aucun souvenir. Tout ce qui me reviens à l’esprit est que ma demeure a littéralement explosée, une bombe ou un missile a dû l’atteindre, tous les habitants – moi compris – sommes morts sur le coup. Tous, sauf toi Anathos. Par je ne sais quel miracle – sans doute l’emplacement de ta cage – tu survécu. Commença alors une nouvelle vie pour toi, durant deux années tu as appris comment te comporter en loup sauvage, explorant terre après terre et moi j’ai toujours été là à te suivre, chose que tu ignores. Je ne peux plus rien contre toi désormais, je ne suis qu’un conteur de tes moindres faits et gestes, je suis juste là pour conter les faits et je ne partirai que lorsque tu mourras.
Je ne suis pas près de te quitter Anathos, après tout je suis ton pire cauchemar et on ne m’oublie pas si facilement.
MON PARRAIN / MA MARRAINE : Crépuscule (c'est mon DC )
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