AGE : 5 mois
SEXE : Femelle
MEUTE : Sekmet
RANG : Louveteau
PARENTÉ : Athos (père adoptif)
AUTRES INFORMATIONS : Elle a du mal à parler correctement (problème de conjugaison / de prononciation) - problème qui devrait se régler en grandissant




FORCE : 6
AGILITÉ : 8
ENDURANCE : 6

"Toi, tu méchant"

Audacieuse - Maladroite - Curieuse - Quelque peu naïve - Bavarde - Caractérielle - Sentimentale - Capricieuse - Impatiente - Battante - Furtive - Juste - Créative - Expressive - Têtue

Vini Vici ou plutôt Vik comme elle préférera l'entendre est une louvette tout a fait audacieuse. Elle a le goût du risque et fait preuve de courage ainsi que de justice. Un peu trop curieuse, elle risquera d'avoir pas mal de problèmes au niveau du respect des limites. En effet, elle aimera voir jusqu’où peuvent s'étendre les limites d'une personne, jusqu'à en provoquer une fâcheuse colère ou même un coup de crocs, elle n'en a pas peur. Malgré son problème de langage, Vini Vici est très bavarde, un peu trop même quelques fois, ce qui lui a valu d'être à plusieurs reprise, rejetée par les adultes non patient. En parlant de patience, voilà quelque chose qui n'est pas du tout dans les gênes de Vik. La patience ce n'est pas son grand fort et elle aura tendance à vouloir précipiter les choses, tout en gardant en tête qu'il y a des limites. Puisque oui, malgré sa curiosité, lorsque quelque chose compte vraiment pour elle, elle sait s'armer du peu de patience qu'elle a et se calme dans son abus. Du fait de son problème de langage, Vik n'est pas quelqu'un de vachement confiante en elle-même lorsqu'il s'agit de discuter de soi. Elle a confiance pour ses aventures, mais pas pour ce que l'on pense d'elle. Souvent, elle a peur qu'on dise du mal d'elle, qu'on la pense bête à cause de cette particularité, c'est pourquoi elle peut avoir tendance a perdre ses moyens et a vite s'emballer. Vik est une louve furtive, qui réagit rapidement sans vraiment réfléchir lorsqu'elle est contrariée ou stressée ce qui peut la rendre gaffeuse. Néanmoins il se trouve qu'elle a une facilité à savoir se calmer toute seule et a faire balance avec cette furtivité qui pourrait, dans certains cas, lui être fatal.
Vini Vici est aussi quelqu'un de très appréciable, elle adorera aider ses confrères et quelqu'un qu'elle juge être dans le besoin, tout en apportant une part de justice. Elle est très créative et expressive.
Elle a des tendances maladroite et naïve à ses heures perdues.



Vik est une futur louve bien menue dont les muscles sont fermes et dessinés sous son poil. Son pelage est fait principalement de gris mélangeant du noir par formes sur son dos et un peu partout sur sa tête. Son museau est fin et long avec une petite truffe noire. Elle est d'allure ténébreuse et séduisante. Elle a hésité de la taille de sa mère ce qui la rend plutôt petite, mais du physique de son père, ce qui lui fait une corpulence plutôt normale si elle ne cherche pas à développer ses muscles. Ses yeux se trouvent entre le vert et le jaune/brun. Ils changent en fonction du temps, plus il fait beau, plus ils seront verts, plus le temps n'est pas superbe, plus ils frôleront le jaune/brun.




Vik n'a eu de très bons souvenirs de son passé. Un passé dur, mais auquel elle arrivera à faire face puisqu'elle n'était qu'une loupiote et qu'en réalité, ce n'était pas elle qui était victime de ce qui va suivre, mais plutôt des loups que ses parents côtoyaient.
Vik ne sait pas trop comment elle est arrivée dans ce laboratoire, ce laboratoire loin de toute population, ce laboratoire isolé, un soir d'hiver glacial. Heureusement, le pelage doux de sa mère lui tenait chaud. Elle n'était pas la seule à venir au monde, elle était accompagnée de deux louveteaux un peu plus gros, des mâles, elle était donc la seule femelle de la portée. Dans ses souvenirs, l'endroit dans lequel elle était née, n'était rien d'autre qu'artificiel. Aucune trace de ciel, aucun trace d'horizon. Juste une odeur, une odeur spéciale, une odeur dégoûtante, l'odeur, que les autres appelaient l'odeur de la javel. Parce que oui, Vik est née en laboratoire. Au début ce n'était que une odeur et la sensation du corps chaud de ses frères et sa mère, puis lentement sont arrivés l’ouïe, puis la vue. Rien d'extraordinaire, une mère grise, un père noir et des frères noirs.
Ils se trouvaient tous dans un paysage artificiel, trop petit et trop fermé pour que cela puisse être une sorte de lieux de vie. Le laboratoire appartenait à un petit groupe de scientifiques inconnus qui testaient leurs produits sur les loups, puis observaient l'évolution de ceux-ci en présence d'autres individus. Le petit groupe vivant dans cet espace avait appris à se serrer les coudes, ils ressemblaient à un groupe de solitaires. Ils essayaient de vivre normalement, comme si tout ce qu'ils vivaient était le fruit d'une vie normale.
Oh mais que ça puait le mensonge.

Ce paradis artificiel n'était qu'un pur enfer pour les adultes. Capturé un jour, revenant trois jours plus tard, dans un état totalement effroyable. On ne savait pas ce que ces bipèdes faisaient là, derrière cette porte, mais les individus en revenaient presque mourant, parfois l'air fou, ils ne parlaient pas, ils n'avaient pas la force de parler. Ils ne survivaient pas bien longtemps. Certains observaient d'étranges changements, des mutations, c'était un enfer.
La mère de Vik n'était pas très vielle. Elle aussi, était née dans un laboratoire. Elle devait avoir 2 ans a tout casser, et était muette. C'était une femelle très peureuse et craintive, elle avait été forcée a s'accoupler avec un mâle noir, qui pourtant était adorable avec ses petits, mais très peu présent. Etant muette, elle ne pu apprendre grand chose à ses petits si ce n'est qu'à marcher. C'est ce qui explique la difficulté de notre petite à parler, puisqu'elle a pu apprendre avec le peu de temps qu'elle passait avec son père et les autres loups de la petite meute qui résidait cet artifice.
Durant les premiers mois de sa vie, Vik a grandit en s'éloignant de sa mère et ses frères, puisqu'elle passait ses journées avec un doyen, Sheik qu'il s'appelait, c'est lui qui l'a nommée Vik. C'était pour elle, comme une deuxième mère, elle adorait passer du temps avec le vieux et il adorait lui conter ce qu'il avait vécu, son ancien poste de Bras Droit, ce qu'il avait connu auparavant. C'est lui qui a permis à la petite d'apprendre à parler un stricte minimum. Elle rêvait de devenir comme lui.
Sheik était une grande partie de sa vie, il lui a raconté beaucoup de choses auquelles Vik croit particulièrement fort, c'était son tout, avant que son jour n'arrive à lui aussi. ''Ma petite Vik, souviens-toi, je serai toujours a tes côtés'' ''Soit forte ma Vik ! Toujours !''. Ce fusse les dernières paroles que la petite Vik, les larmes pleins les yeux, retenue par sa mère, entendit du vieux Sheik, qui ne réapparut plus, sûrement à sa bonne chance.

Les jours étaient longs, les loups disparaissaient rapidement, et revenaient tous plus fou les uns que les autres. Vik ne s'en remettait toujours pas et tout ce qui rattachait sa mère à la vie étaient ses petits. La pauvre louve, ne savait pas non plus ce qu'elle faisait là, son handicap faisait d'elle une oméga, une craintive, on apportait que peu d'importance à ses loupiots. Certains les méprisaient en les envoyant bouler d'un violent coup de patte accompagné de grognements lorsqu'ils cherchaient de quoi manger, tandis que d'autres éprouvaient juste de la pitié, et laissaient faire ces petits.
Depuis l'enlèvement de Sheik, Vini Vici compris ce qu'était ce paradis artificiel, elle compris que ce n'était pas un endroit pour vivre, que ce n'était que l'enfer déguisé. Tout était plus compliqué depuis le départ du vieux, elle s'en rendit compte bien assez vite.

Puis, vint le jour J.
Durant toute sa minuscule vie, Vik voyait les loups partir, les uns après les autres, tandis que de nouveaux arrivaient et créaient de nouvelles meutes. Certains revenaient en piteuse état, puis mouraient, d'autres ne revenaient pas. Et durant sa minuscule vie, la petite, se demandait quand est-ce que son tour allait arriver, quand est-ce qu'elle pourrait enfin voir ce qu'il se passe là, derrière cette porte. Bien sûr, il y avait une once de peur, mais lorsqu'on est louveteau, on est innocent non ? On ne se rend pas compte du réel danger, non ?
Et bien-sûr, ce jour arriva, pas seulement pour elle mais aussi pour ses frères. Les bipèdes arrivèrent avec de grosses caisses métalliques, vers le trou qui servait de tanière à la jeune femelle et ses trois louveteaux. Les grosses mains jaunes en plastiques ont pénétré dans le trou et attrapèrent les trois petits, l'un après l'autre. La mère ne savait pas comment réagir, que faire. Elle mordait, sans aucun résultat, elle était paniquée, on lui enlevait ce qui lui était le plus cher au monde. Vik et ses frères ont été mis dans ces caisses métalliques qui sentaient fort la javel, et sortirent, devant les yeux de leur mère affolée qui suivait en essayant de sortir quelques aboiement de sa gueule, mais rien à faire. Tout les autres loups regardaient au loin, le désastre d'une mère, perdant ses petits. La porte se referma, puis, plus rien, juste un lieu différent, puis une odeur qui piquait le nez, et c'était le noir complet.

Vik ne savait pas comment, mais elle s'était réveillée quelques jours plus tard, après de longues heures passées dans cette cage métallique. Ses frères avaient disparus. Dans sa plus grande peur, elle s'était mise à imaginer des sortes de scénarii, dans lesquels ses frères étaient juste morts et qu'elle était la seule survivante. Durant son voyage dans cet énorme engin de fer, la louvette avait compris qu'elle venait d'être séparée a tout jamais de sa "famille", qu'elle venait d'être emmenée très loin, pourquoi, ça par contre, elle ne le savait pas.
Puis, au bout d'un long moment, l'engin qui l'a transportait s'arrêta juste de trembler et de faire du bruit. Puis des voix, un langage incompréhensible, et d'un seul coup, la lumière du jour éclaira son museau, l'obligeant à fermer les yeux. Les mêmes grosses mains jaunes arrivèrent, il s'agissait des bipèdes, ils portaient des masques à gaz. Ces mains-ci attrapèrent la boite métallique et la posèrent au sol.
L'air ne sentait pas bon, l'air était dégoûtante, comme infectée par quelque chose de très nocif. Les bipèdes ouvrirent la cage avant de prononcer quelque chose, une chose que Vini Vici ne comprenait guère, mais son instinct lui disait de s'enfuir, l'obligeait à s'enfuir, il fallait qu'elle le fasse, il fallait qu'elle fasse preuve de courage. C'est ce qu'elle fit.
A sa grande surprise, les bipèdes n'essayèrent même pas de la suivre, ou de la rattraper, non, ils l'ont juste regardé quelques minutes, puis ils sont repartit.

Tout cela était nouveau pour Vini Vici, elle ne connaissait ni cette odeur, ni le lieux dans lequel elle se trouvait. Mais trop de nouvelles odeurs étaient présente, elle n'arrivait pas à se repérer, c'était trop compliqué. Elle avait faim. Mais comment se nourrir? Elle ne le savait pas. Alors, maintes et maintes fois, elle avait tenté d'attraper de quoi manger, en vain. Son corps était déjà maigre de base, elle n'avait mangé que peu lorsqu'elle avait été au laboratoire. Elle n'avait non plus pas mangé durant son voyage. En clair, elle était maigrichonne et avait extrêmement faim. Plusieurs jours durant, elle du manger de vulgaires insecte pas très bon, histoire de se tenir debout. La petite Vik avait réussi à trouver un vieux terrier de renard afin d'y nicher. On y trouvait encore les poils roux et doux d'un renard qui lui tenaient chaud.
Les jours devenaient vraiment très longs dans ce terrier et malgré les insectes environnant, Vini Vici ressentait toujours son estomac gargouiller entre ses tripes. Cependant, impossible de chasser un simple lapin, impossible de chasser un simple écureuil. Elle avait essayé hein, mais en vain. Personne ne lui avait jamais appris a chasser.

Alors que ses jours semblaient perdus, qu'elle tentait en vain de croiser un simple loup, un animal capable de la comprendre, alors que pendant ces quelques jours, qui lui semblaient une éternité, elle tentait en vain de survivre, un loup arriva par là. Un grand loup rouge, il avait l'air fort et menaçant. Qu'importe, il était son seul espoir, Vik se devait d'aller le voir. " Salut grand montieu. Je m'appeler Vini Vici et je penser être perdue ici". Et elle lui expliqua son histoire, d'où elle venait, comment elle était arrivée ici, qui était sa famille. En clair elle lui expliqua sa vie.
Le grand loup semblait se nommer Athos, et il était Alpha d'une grande meute. Sûrement dans une once de pitié, le grand loup rouge, qui semblait être aussi bon que grand, décida donc d'emmener la louvette amaigrie, qui l'avait stoppé lors de sa chasse. Et dans une once de bonté, décida d'être pour elle, un père adoptif et d'ainsi, combler tout les besoins de la jeune louvette en temps que père lui devant une famille, afin qu'elle puisse grandir sainement et normalement dans un milieu hostile qu'elle ne connaissait toujours pas.
La rencontre avec les Sekmets n'en fut que plus charmante...