NOM : Atlas
AGE : 5 ans et des mulots
SEXE : mâle
MEUTE : Esobek
RANG : chasseur
AUTRES INFORMATIONS : Une vilaine boiterie à la patte arrière droite (mais comme cela se fait-ce ? Pour le savoir, faudra prendre son courage à deux pattes et lire son histoire ... =) )

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force :3
Agilité :6
Endurance : 11






CARACTÈRE : (5 lignes minimum.)

Atlas a bien changé depuis sa tendre enfance. Il est bien loin le jeune loup naïf et galopant partout à la recherche d'aventures imaginaires... Atlas est maintenant un loup beaucoup plus posé et calme, avec une pointe de tristesse qui ternit toujours son regard. Curieux, il l'est toujours bien sûr, il aime vagabonder sur les terres de sa meute, garder un œil sur ce qui se passe. De son ancienne vie, il a aussi conservé son inimitable galanterie avec les dames. Exagérément courtois, il se plaît à saluer d'une révérence élégante les louves qu'il croise et à jouer avec les mots pour complaire à son interlocuteur. Il en fait trop et il le sait. À côté de cela, il n'aime pas vraiment le combat, pas très bon à la bagarre, il préfère l'attaque d'un verbe tranchant à celle d'une griffe acérée et il est passé maître dans l'art d'éviter la castagne.
Même s'il rechigne rarement à passer du temps avec ses congénères, il est plutôt solitaire et passe beaucoup de temps seul. Peut-être la faute à sa patte qui le fait souffrir en permanence, avec même parfois quelques accès de douleur intenses, qui le rendent aigri, mauvais et méconnaissable. Sa blessure n'est pas la seule trace qu'ait laissé sa mésaventure dans la montagne, il lui arrive toujours de se disputer avec lui-même et on peut le voir grommeler sans raison alors qu'il est seul... (certains diraient tendance schyzo ? Mais tout le monde l'est un peu au fond, non ?)
En bref, Atlas, bien que blessé intérieurement et physiquement, reste un compagnon chaleureux (et un peu spécial... mais chut !). Calme et protecteur, élégant et galant, meurtri d'amour et de douleur, quelque peu lunatique mais toujours loyal et attentionné, voilà comment pourrait se définir cette grosse boule de poil blanche ! (Mais lui dites pas que je l'ai appelé comme ça, je tiens à ce que mes tripes restent intact... et à leur place... )







PHYSIQUE : (4 lignes minimums)

Prenez un loup gris cendré, grand, costaud genre armoire à glace. Vous visualisez ? Alors Atlas, c'est pas du tout ça. De taille moyenne, il a une silhouette plutôt fine et élancé. Pas vraiment musclé, mais d'une élégance sans pareil. Le pelage d'un blanc immaculé et fourni comme un ours en hiver. Une vraie peluche ! Mais attention à vos doigts, la peluche, elle a des crocs. Alors ne vous laissez pas attendrir par sa jolie pair d'yeux dorés et gardez vos distances ! Bien que souffrant d'une douleur à la patte arrière droite, lorsqu'il est dans ses bons jours, il se déplace la tête haute avec une élégance inconsciente et un panache qui en fait craquer plus d'une...







HISTOIRE :(7 lignes minimum)

Le pelage d'un blanc pur, blanc comme le manteau étincelant dont se paraît la montagne qui l'avait vu naître, blanc comme les crocs redoutables de son noble alpha qui l'avaient chassé de la meute dès qu'il eut atteint ses cinq ans. Mais commençons par le commencement.
Né d'une louve oméga, Atlas n'aurait pas dû avoir sa place dans la meute, une chance qu'on l'eut laissé vivre. Surtout à une époque où chaque bouche à nourrir supplémentaire était un défi de plus à relever. Néanmoins, il avait pu grandir dans la meute de sa mère, un groupe de loups faméliques, revêches, aigris, retranchés dans un massif montagneux pour fuir les cataclysmes qui foudroyaient les terres. Un interminable tapis de neige pour terrain de jeux, des forêts de pins épargnés par les bombes dans cet endroit reculé, des lanières de roches qui émergeaient du sol immaculé, toujours de nouvelles grottes à explorer, Atlas, en curieux louveteau qu'il était, ne manquait jamais d'endroit où s'amuser. Jovial, joueur, maladroit et optimiste, il faisait rire les louves avec ses pitreries, angoissait sa mère avec ses escapades, provoquait ses amis avec ses défis toujours plus fous et attiraient les regards de biches de petites louves avec sa galanterie exagérée et burlesque. Car pour être galant, Atlas était bel et bien l'un des meilleurs. Poli et courtois depuis tout petit, il avait, avec l'âge, acquis l'art de séduire ses demoiselles par quelques courbettes fantasques et mots doux cajoleurs. Et c'est en partie ce qui causa sa perte...

En effet, alors qu'il avait atteint son quatrième printemps, alors qu'il n'avait jamais fait que courtiser quelques femelles pour le jeu (étant donné son rang, il savait qu'il n'avait pas le droit d'aller bien loin...), une jolie louve, d'un an son aînée, lui fit découvrir les affres de l'amour... Un cœur qui bat la chamade, une maladresse exacerbée en sa présence, un sourire béat rien qu'en pensant à elle, il devint totalement épris d'elle. Ce qu'il se garda bien de lui dire. Du moins au début. En effet, au vu de son rang de la meute, fils d'oméga, c'est-à-dire moins que pas grand chose, il était hors de question qu'il puisse fréquenter des femelles plus que de convenance. Mais plus les jours s'écoulaient, plus il perdait l'esprit pour cette tendre demoiselle. Amuser les autres louves et jouer de galanterie auprès d'elles ne l'amusait guère plus, alors il s'en allait plus souvent courir dans la forêt pour tenter de ne plus penser à sa belle. Ce qui ne fonctionnait pas vraiment... Chaque bruissement de vent, chaque senteur de sous-bois, chaque rayons de soleil lui faisaient penser à sa douce déesse. Il commença alors à lui faire la cour. Timidement au début, quelques mots doux, des regards attendris, des sourires volés. Puis, il venait lui parler plus souvent, venait l'embêter en passant à côté d'elle, lui lançait des regards complices. Peu à peu, ils devinrent proches... Ce que ne manqua pas de remarquer l'alpha de la meute... et père de la louve. Révolté à l'idée que sa princesse de fille flirte avec un fils d'oméga qui n'aurait jamais du voir le jour, il chassa l'effronté. Atlas se rebiffa quelque peu, mais dut se rendre à l'évidence, il ne faisait pas le poids en face de l'alpha et personne ne l'aiderait, pas même sa mère qui lui lança un dernier regard désolé et impuissant...

Atlas avait du alors fuir les terres sur lesquels il avait toujours vécu. Il s'était mis à la recherche de nouveaux territoires où une meute serait installée. Seul, il n'avait aucune chance de survie. Trouver une meute, peu de chances aussi, et y être accepter, encore moins, mais au moins fallait-il qu'il essaie. Sinon, autant attendre la mort...
Trois lunes s'écoulèrent. La neige disparut, au profit de vallées calcinées où l'odeur de la mort commença à remplacer celle du froid. Le relief s'estompait, les pics rocheux devenaient monts rondouillards, les pins laissaient place aux feuillus, les torrents dévalant les pentes raides laissaient place à de calmes ruisseaux qui lambinaient, serpentaient dans le creux des vallées. Pas un loup. Peu de proies. Trop de terreur. La solitude, la peur, la faim, l'angoisse. Tout cela entama sérieusement sa joie de vivre et son enthousiasme habituel. A force d'errer dans ces territoires de plus en plus désolés avec son ombre pour seul compagnie, la solitude commença à grignoter sa raison. Il commença par parler seul, comme pour se tenir compagnie. Puis, il se disputait, se fâchait avec lui-même, en venait parfois à se mordre la patte au sang, pensant se battre avec quelqu'un d'autre. Puis il se réconciliait et reprenait sa route...
Trois lunes s'étaient donc écoulées depuis le début de son errance, lorsqu'une nuit, alors qu'il traînait la patte sur le flanc d'une vallée, il se remit à se disputer seul. Absorbé par son combat intérieur, il longeait distraitement une crevasse qui béait comme une plaie dans la roche. Le regard dans le vague, l'esprit embué par la fatigue, les babines grommelant quelques insultes à lui-même, il continua son chemin sans se rendre compte que la crevasse bifurquait sur le côté, devant lui. Dans un jappement de jeune louveteau, il bascula alors dans le vide...

Il se débattit pour se rattraper, parvint à s'agripper désespérément à une petite corniche. Le poitrail dessus, les pattes arrières dans le vide. Il leva les yeux. A peine un mètre le séparait de la surface. En dessous ? Quinze mètre de chute libre avant de pouvoir s'écraser sur des rochers meurtriers. Il s'agrippait de toutes ses forces, lacérant la roche de ses griffes avec la fureur du désespoir. Décidé à ne pas donner sa vie à la montagne cette nuit-là, il tira de toutes ses forces pour se hisser sur la corniche mais déjà les griffes glissaient lentement, mais inexorablement sur la roche. Il pensa alors, tout à coup, à sa belle louve...
« Pourquoi a-t-il fallut que je tombe fou de toi ? »
Et ses pattes glissèrent.

Et comme pour crier sa victoire, la montagne fit résonner son hurlement lorsqu'il tomba.

Il lui fallut quelques heures pour se réveiller. Et lorsqu'il ouvrit les yeux, une vive douleur à la patte le ramena vite à la réalité. Le souvenir de sa chute lui revint brutalement. Par chance (pour peu qu'on puisse parler de chance), la paroi rocheuse n'était pas strictement verticale et au lieu de tomber de quinze mètre vers une mort certaine, il avait roulé, glissé sur la paroi abrupte, heurté des rochers qui lui avait arraché des jappements de douleur. Il ne sut s'il avait de la chance d'être encore en vie ou s'il avait la malchance d'avoir survécu à cette chute pour en subir les conséquences jusqu'à la fin de sa vie. En effet, la douleur foudroyante à sa patte ne s'atténua qu'au bout de quelques semaines, mais ne disparut pas pour autant. Oui, il avait de la chance de ne pas avoir eu de séquelles plus graves. Mais non, sa douleur ne le quittera plus jamais.

Après de longues lunes d'errance, durant lesquelles la douleur à sa patte le fit s'enfermer dans une aigreur qu'on ne lui connaissait pas, il arriva finalement en des terres habitées par des loups...
Là, une nouvelle vie l'attendait. Une nouvelle meute, de nouvelles terres, de nouveaux compagnons, mais cela, c'est une autre histoire...




MON PARRAIN / MA MARRAINE :