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Points : 23
Âge Personnage : 4 ans
Rang : Bras-droit
Niveau Rang : //
Maladie :
Blessure :
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Sam 18 Mar - 0:37 | |
| 1. Le commencement.
Je n'ai jamais connu l'identité de mon père. Je sais seulement qu'il était un guerrier et qu'il appartenait à la meute des Sekmets, rien de plus. Je n'ai jamais cherché à le connaitre. Lui non plus d'ailleurs, n'a jamais cherché à me connaitre. Il est partit alors que je n'étais encore qu'une enfant. Ma mère, Rhéa, m'a élevée seule. Elle était une solitaire brave et une mère aimante. Elle a pris soin de moi du mieux qu'elle pouvait, sans jamais faire passer ses besoins avant les miens. Elle était pour moi un véritable exemple, une louve forte à qui je voulais ressembler. Une louve que j'aimais et que je respectais.
Nous vivions dans une petite tanière près du Lac d'Acide. C'était un endroit calme et reculé ou nous avions le sentiment d'être en sécurité. J'ai passé les premières semaines de ma vie dans cet endroit. Je n'étais encore qu'une petite louve vulnérable, lorsque ma mère s'absentait pour quelques heures, le temps d'aller chasser. Pendant ce temps là, j'avais pour instruction de rester sagement à l’intérieur de notre tanière. Je savais que le monde extérieur était dangereux et qu'il m'était défendu de sortir en l'absence de ma mère, et pourtant, j'ai dérogé à la règle plus d'une fois. Lors de l'une de mes sorties, j'ai fait la connaissance une jeune louve de mon âge nommée Delta. J'étais si heureuse de faire la connaissance d'une camarade de jeu que nous nous sommes amusées ensemble toute l’après-midi. Ma mère est arrivée quelques temps plus tard et m'a réprimandée pour être sortie. Moi, je n'avais qu'une seule chose en tête : revoir Delta. Je savais que ce que j'avais fait était imprudent, mais je ne le regrettais pas.
Un jour, ma mère m'a réveillée en catastrophe. Je n'avais encore jamais vu une expression aussi inquiète sur son visage... Elle m'a dépêchée hors de la tanière et nous nous sommes mises à courir vers la forêt. Dans l'air régnait une odeur de gaz chimique. Je n'avais encore jamais rien sentit de tel. Des sortes de nuages verts flottaient autour de nous, tendis que nous nous enfuyons. Lorsque nous avons enfin trouvé un abri, nos yeux étaient devenus verts. Ma mère m'a rapidement fait avaler quelques plantes pour que la matière chimique ne me laisse pas de séquelles. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer, mais à partir de ce jour, elle et moi n'avons plus jamais vécu au même endroit. Nous nous somme mises à parcourir les terres neutres et avons découvert de nombreux endroits dont je ne soupçonnais pas l'existence. J'étais encore jeune, mais je ne me suis jamais plainte de notre mode de vie. J'aimais découvrir le monde. Cela me donnait un sentiment de liberté inégalable.
2. Le vaste monde.
Au fil des mois, je devenais de plus en plus grande et forte. Je commençais à accompagner ma mère à la chasse. Durant cette période, elle m'apprit énormément de choses utiles à la survie. Je n'avais pas vraiment envie de penser à cela, mais je savais qu'elle faisait cela car elle craignait de ne bientôt plus pouvoir me protéger... Elle m'apprit à me battre, à me nourrir, à reconnaitre les plantes et à comprendre le monde qui m'entourait. J'aimais beaucoup ces moments que nous partagions, toutes les deux. J’espérais qu'ils durent toujours.
J'étais devenue une louve adulte lorsque la santé de ma mère commença à décliner. Elle était âgée et ne pouvait plus se nourrir par ses propres moyens. Je chassais pour elle chaque jour, quitte à ne pas me nourrir. Je voulais qu'elle vive, mais je savais que mes efforts seraient vains. Le temps fit son œuvre et elle s’éteint, un soir. La perte de ma mère fut une épreuve très douloureuse pour moi. Elle était la seule famille que j'ai jamais eue. Il fallait pourtant que je l’accepte et que je continue de faire vivre son héritage à travers moi. Je partis, désormais seule, explorer le vaste monde. Les premiers temps ne furent pas aussi difficiles que je l'avais imaginé. Sans m'en rendre compte, j'étais devenue à même de survivre seule. Ma mère m'avait tout appris, pour que même après sa mort, je puisse assurer ma survie. J'aimais pouvoir aller ou bon me semblait et faire ce dont j'avais envie, mais parfois, la présence d'autres loups me manquait. J'avais été habituée à vivre en solitaire, mais pas à être complétement seule. Croiser d'autres loups me rendait heureuse. J'apprenais à apprécier les rencontres et à composer avec toutes sortes de personnalités, quelles qu'elles soient. J'ai développé une certaine éloquence. Je savais comment régir à toutes sortes de situations et garder mon sang-froid en toutes circonstances.
3. Seuls, ensemble.
Cela faisant près d'un an que je menais cette vie et je me rendais de plus en plus compte que la liberté avait un prix. La vie de solitaire était certes très épanouissante pour moi, mais certains périodes étaient difficiles à surmonter. C'est à ce moment que j'ai appris l'existence des Mercenaires, un groupe de solitaires qui mettaient leurs capacités au service du plus offrant. Cette idée me plaisait. Quitte à vivre seule, autant rejoindre un groupe de loups qui partageaient certaines de mes valeurs. Je savais que la plupart d'entre-eux n'étaient pas les plus avenants, mais appartenir à leur groupe pouvait m'être profitable. Je me suis donc rendue auprès de leur meneur, Koschei, afin qu'il m'accepte parmi-eux. Voyant sans doute en moi du potentiel, il accepta. Je fis d'ailleurs rapidement mes preuves, puisque je devins conseillère peu de temps après. Pendant l'une des mes ballades sur les terres Esobeks, je fis la rencontre d'Emarok, un loup qui souhaitait découvrir la vie de solitaire. Il me semblait sympathique. J'avais envie de l'aider. Je lui ai donc proposé de se joindre à moi quelques jours afin de savoir si cette vie lui convenait, mais au final, nous ne l'avons jamais fait. En restant sur leurs terres, j'ai fait la rencontre d'un loup un peu moins sympathique : Kornog. Celui-ci n'a pas vraiment semblé apprécié me trouver sur ses terres et s'est attaquée à moi sous prétexte que quelque chose chez moi le "perturbait". Sa façon de me traiter m'a déplu, mais étrangement, je ne le détestais pas.
Quelques temps plus tard, les Mercenaires ont été engagés afin d'aider les Esobeks lors de la guerre. En échange de nos services, ces derniers nous proposaient une terre qui nous appartiendrait. Je me suis jointe à eux. Je n’avais pas vraiment envie de me battre, mais je ne pouvais pas laisser mes "camarades" y aller seuls. Je me sentais liée à eux, d'une certaine manière. De plus, j'en avais assez des meutes et de leurs terres interdites. Ils s’accaparaient toutes les proies, nous empêchant de nous nourrir comme nous le voulions. Comme si la terre leur appartenait. Lors de la guerre, j'ai affronté un combattant du nom de Carcharoth. C'était un loup assez âgé. Lui non plus ne semblait pas vouloir se battre, et pourtant, je n'ai pas été tendre avec lui. J'ai rempli ma part de la mission en aidant les autres Mercenaires, puis nous sommes partis, tous indemnes. Avant que je m'en aille, mon adversaire me demanda de revenir afin que nous discutions de tout cela.
Nous avons étés soignés en même temps que les guerriers Esobeks. Là bas, j'ai recroisé Kornog. La situation semblait s'être un peu détendue, maintenant que nous nous étions battus dans le même camps. Il comprenait maintenant que je n'étais pas son ennemie et que j'avais été utile à sa meute. Plus je passais du temps avec lui, et plus ce loup me plaisait. Il était fort et loyal, deux qualités que j'appréciais chez lui.
4. Premières lueurs.
Plus tard, nous nous sommes retrouvés en terres neutres. Je suis peu être allée trop loin en lui avouant ce que je commençais à ressentir pour lui, mais j'ai toujours aimé être franche. Il semblait m’apprécier lui aussi. Je savais qu'une aventure avec un loup de meute n'était pas raisonnable pour moi, mais j'en avais envie. J'ai passé la nuit avec lui, à dormir contre son corps chaud. Cela me rappelait le temps ou je vivais encore avec ma mère. Cela faisait des mois que je dormais seule. Le savoir à mes cotés me permettait de baisser ma garde, le temps de quelques heures. Lorsque je me réveilla, le lendemain matin, il était déjà parti. Je ne le savais pas encore, mais c'était la dernière fois que je le voyais. Quelques temps plus tard, je suis retournée sur les terres Esobek afin de le revoir, mais il avait disparu. J'étais déçue, mais heureusement, je n'avais pas encore eu le temps de m'attacher à lui. De toute manière, je n'étais pas sûre de pouvoir réellement m’attacher à quelqu'un. Je me confortait dans l'idée que Kornog n'était pas fait pour moi, et ne garda de lui qu'un vague souvenir.
5. Touchée.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je me rendis au rendez vous de Carcharoth. Sans doute pour lui montrer que je ne m'étais pas battue par plaisir. Que je n'étais pas un monstre. Qu'il comprenne que j'avais mes raisons. Nous en avons parlé, mais sans vraiment arriver à un point d'entente. Lorsque je suis repartie, j'ai senti ma tête se mettre à tourner. Je savais qu'une épidémie avait commencé à se rependre sur les terres comme une trainée de poudre, mais ce que je ne savais pas, c'était que j'en avais été atteinte. Perdre mes moyens est sans doute la pire des choses qui puisse arriver à un solitaire. Ne plus pouvoir se défendre, ne plus pouvoir chasser, cela revient à ne plus pouvoir survivre. Je n'avais personne pour m'aider. Il fallait que je me fasse soigner avant que mes symptômes s'aggravent. Que je puise dans mes dernières forces afin de trouver un guérisseur. Pour cela, je savais exactement à qui m'adresser. Je me rendis en direction du Styx afin de demander l'aide de mon ami Emarok. Celui-ci me soigna et me sauva probablement la vie.
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