Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Jeu 9 Mar - 21:29
SOMETHING TO SAY
Force : 23 Agilité : 32 Endurance : 27
Midona & Epsilon
Midona se réveilla en sursaut. Elle avait ressenti une étrange sensation. Elle ne saurait l'expliquer, mais elle se sentait bizarre depuis quelques temps. Et ce soir-là, son ventre semblait la torturait. Elle se demanda si le lapin qu'elle avait mangé tout à l'heure n'était pas infesté par une quelconque maladie. Mais pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle se sentait ainsi ces derniers temps. Elle avait l'impression d'être plus lourde, moins agile qu'avant. Et surtout, elle avait grossi. Elle songea qu'elle avait probablement pris trop ses aises en intégrant les Sekmet. Passer d'une vie de solitaire où la faim était un combat perpétuel à une vie de groupe où l'on pouvait se servir dans le garde-manger avait dû trop l'inciter à se reposer. La louve songea qu'elle devrait se remettre à s'entraîner plus régulièrement ou alors son ventre traînerait bientôt au sol. Enfin, elle exagérait un peu. Relevant la tête, elle lança un regard vers ce dernier. Il était juste un peu plus rond qu'avant, elle pourrait s'en débarrasser en allant chasser plus souvent avant que cela ne devienne embarrassant. Tandis qu'elle avait toujours le regard fixé, la louve sentit de nouveau cette étrange sensation: comme si on lui donnait un léger coup ... de l'intérieur ? Soudain, elle perçut un mouvement presque infime. Un léger coup et un mouvement, de l'intérieur ... La réalité la frappa aussi brutalement et soudainement qu'une pierre. Elle n'arrivait pas à y croire, et pourtant c'était l'option la plus probable. Même plus que probable, cela ne pouvait être que la véritable cause de ses maux. La guerrière écarquilla les yeux. Elle pouvait presque entendre les battement de son propre cœur résonner à ses oreilles. Non, elle ne pouvait pas ... Elle était trop jeune, elle n'aurait jamais la force d'avoir de telles responsabilités. Elle n'y arriverait pas, elle n'était pas prête à cela. Mais elle n'avait pas le choix. Elle soupira longuement, posant sa tête sur ses pattes. Contre elle, elle sentait la douce fourrure d'Epsilon, qui ronflait paisiblement à ses côtés. Elle observa longuement son compagnon, dont le pelage blanc ressortait dans l'obscurité de la nuit. Comment allait-il réagir ? Et si il le prenait mal ? Et si il l'abandonnait à son sort ? Elle ne pouvait imaginer cela, elle ne pourrait jamais se débrouiller seule à nouveau. Pas dans ces conditions. La nuit était à son apogée, le soleil ne se lèverait pas avant un moment, mais elle devait lui en parler avant. Elle ne parviendrait pas à se rendormir avant de lui avoir dit. Midona pressa doucement son museau contre la joue de son compagnon pour le réveiller. «Epsilon ?, murmura-t-elle. Le mâle redressa lentement la tête. Il posa ses yeux d'un bleu glacial, identiques aux siens, sur la jeune louve, attendant de connaître la raison pour laquelle elle l'avait dérangé. Midona planta son regard inquiet dans le sien. -Je crois ..., commença-t-elle. Elle soupira de nouveau. J'attends des louveteaux.» Un long silence suivit.
Epsilon dormait profondément, lorsqu'il sentit le museau de sa compagne se presser doucement contre sa joue.
- Epsilon ? L'entendit t-il murmurer.
Sortant peu à peu de son sommeil, il leva la tête pour poser ses yeux dans ceux de Midona. Dehors, il faisait encore nuit. Il ne savait pas pour quelle raison sa compagne venait de le réveiller, mais cela devait être pour une bonne raison. Elle semblait inquiète, et cela ne lui plaisait pas.
- Je crois ..., hésita t-elle. J'attends des louveteaux. Finit t-elle par annoncer.
Un silence pensant s'installa entre eux, tendis que son cœur se mettait à marteler violemment à l’intérieur de sa poitrine. Il lui fallut quelques instants pour réaliser ce qu'elle venait de lui dire. Il n'était pas en train de rêver. Midona et lui allaient bientôt devenir parents. Songer au fait qu'il allait être père lui glaçait le sang... Il n'aurait jamais pensé avoir à élever des petits un jour, et surtout pas aussi tôt... Il ne se sentait pas prêt à cela, mais avait t-il seulement le choix ? Abandonner Midona comme sa propre mère avait été abandonnée par son père lui était inconcevable. Il avait trop souffert de leur lâcheté pour reproduire les mêmes erreurs... Il tâcherait d'élever ces louveteaux du mieux qu'il pourrait, bien qu'il n'était pas certain que cela suffise. Après tout, il n'avait jamais connu l'amour de ses parents. Sa mère ne l'avait pas élevé comme elle l'aurait du, et son père avait été absent durant toute son enfance. Comment pouvait t-il savoir ce dont leurs futurs petits auraient besoin et ce qu'ils attendraient de lui ?
Prenant une profonde inspiration, il essaya de calmer ses esprits. S’inquiéter ne servait à rien. De toute façon, il n'avait pas le choix. Midona attendait certainement de lui qu'il la rassure, qu'il lui dise quelque chose, mais il ne savait pas comment il devait réagir. La plupart des futurs parents devaient êtres heureux, dans cette situation, mais ni elle ni lui ne semblaient vraiment s'en réjouir. Si lui était inquiet, il se doutait que sa compagne devait l'être encore plus.
S'approchant d'elle, il passa son encolure derrière la sienne, l’étreignant contre lui. Il ne savait pas si elle avait peur d'être une mauvaise mère ou si ses inquiétudes étaient ailleurs, mais il voulait qu'elle sache qu'elle pouvait compter sur lui.
- Je t'aime, Midona, lui murmura t-il doucement. Nous ne sommes peut-être pas prêts à être parents, mais nous y arriverons. Je serais toujours près de toi, quoi qu'il arrive.
Ce n'étaient pas de simples paroles en l'air. Ils traverseraient cette épreuve ensemble, et ils y arriveraient, il en était certain.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
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Compétence d'élite :
Sam 11 Mar - 23:23
SOMETHING TO SAY
Force : 23 Agilité : 32 Endurance : 27
Midona & Epsilon
Le silence s'éternisait. Epsilon semblait être figé, le regard à la fois fixé sur elle et perdu dans le vague. Midona attendait qu'il réagisse, fébrile. Mais il ne semblait pas montrer le moindre signe de joie. Il était juste ... perdu. La louve se demanda même si elle ne décelait pas une certaine déception dans l'expression de son compagnon. Elle détourna le regard. Il allait la laisser tomber ... Il ne voulait pas de louveteaux, et bien qu'elle ne soit pas ravie non plus de savoir qu'elle allait avoir des petits, elle ne voulait pas les abandonner pour autant. Elle ne pouvait faire de choix entre son compagnon et ses futurs petits. Un instinct qui semblait enfoui au plus profond de son être lui criait de protéger ses louveteaux. Mais si Epsilon ne ressentait pas la même chose ? Et si il ne voulait pas d'eux et décidait de la laisser seule ? Midona ne s'en remettrait pas. Si tel était le cas elle ne serait plus capable de vivre avec des petits qui lui rappelleraient son compagnon chaque jour. Et elle ne serait jamais à la hauteur de leurs espérances. Soudain, Epsilon sembla enfin se remettre du choc de la nouvelle. Il s'approcha d'elle et l'étreignit. «Je t'aime, Midona. Nous ne sommes peut-être pas prêts à être parents, mais nous y arriverons. Je serais toujours près de toi, quoi qu'il arrive., chuchota-t-il. Midona sentit une vague de soulagement l'envahir. Elle se serra contre lui, se blottissant contre sa douce fourrure et humant son odeur qu'elle aimait tant. Elle se sentait tellement bien à ses côtés. Et savoir qu'il ne l'abandonnait pas, qui l'aimait toujours l'apaisait et la rendait plus qu'heureuse. Même si l'inquiétude et la peur ne la quittaient pas, elle savait qu'elle pourrait compter sur le mâle. Et savoir qu'ils resteraient côte à côte et former une famille était tout ce qui lui importait désormais. Ils feraient probablement des erreurs. Certainement même. Mais ils seraient ensemble et s'occuperaient de ces louveteaux du mieux qu'ils le pourraient. Midona restait contre Epsilon. Tout comme lors de leurs retrouvailles, elle voulait juste que le temps s'arrête, que ce moment dure éternellement. Ensemble ils étaient forts, ils y arriveraient. -Je t'aime., murmura-t-elle à son tour. Et je sais que tu seras un très bon père pour nos petits. Merci d'être là.» Ils étaient une famille désormais. Lui, elle, et les louveteaux qui grandissaient dans son ventre. Elle avait peur, tellement peur d'assumer ce nouveau rôle. Elle n'était pas prête, elle ne voulait pas avoir tant de responsabilités. Mais elle protégerait sa famille jusqu'à la mort, quoi qu'il arrive.
- Je t'aime, Lui chuchota t-elle près de l'oreille. Et je sais que tu seras un très bon père pour nos petits. Merci d'être là.
Epsilon ferma les yeux, humant la douce odeur de Midona. Il ne savait pas si il serait un très bon père, mais le fait qu'elle ait confiance en lui le rassurait. Les mois à venir allaient être difficiles à vivre pour sa compagne et il n'avait pas envie d'être une source d’inquiétude supplémentaire. Il voulait qu'elle soit la plus sereine possible, afin que tout se passe pour le mieux. A partir de maintenant, il allait avoir de lourdes responsabilités vis-à-vis de sa nouvelle famille. Il allait devoir épauler Midona et la protéger, tout comme il devrait protéger leurs petits. Tout cela était nouveau pour lui, mais il y arriverait.
- Rendors-toi vite, murmura t-il doucement à sa compagne, tu as besoin de te reposer.
Il ne bougea pas, laissant Midona s'endormir en se blottissant contre lui. Reposant sa tête entre ses pattes, Epsilon observa les étoiles, à l’extérieur. Sa vie était peut-être en train de devenir ce dont il avait toujours eu envie, après tout ? Une famille aimante. Tout cela avait beau l’inquiéter, il avait envie de se montrer à leur hauteur et d'aimer ses louveteaux. Leurs louveteaux.
Est-ce que tu es fier de moi, mon oncle ? Songea t-il en observant la lune. Si Hige avait été encore en vie, il l'aurait sans doute été, oui.