Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 UC[PV-Athos] "Ce jour où je me suis enfuie."

Nilaya
Foudre Sinistre
Foudre Sinistre

Fiche de personnage
force:
UC[PV-Athos]  "Ce jour où je me suis enfuie." Qkci100/100UC[PV-Athos]  "Ce jour où je me suis enfuie." Qkci  (100/100)
agilité:
UC[PV-Athos]  "Ce jour où je me suis enfuie." Qkci99/100UC[PV-Athos]  "Ce jour où je me suis enfuie." Qkci  (99/100)
endurance:
UC[PV-Athos]  "Ce jour où je me suis enfuie." Qkci99/100UC[PV-Athos]  "Ce jour où je me suis enfuie." Qkci  (99/100)
Nilaya
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http://ryutora.forumactif.org/
Sam 25 Fév - 22:11





«Ce jour où je me suis enfuie.»
Avec Athos

«Un jour je me suis enfuie et quelqu'un m'a arrêté.
Ce quelqu'un je l'ai appelé "frère", puis je l'ai trahi. Pour toi.
Maintenant il a disparu dans cet autre monde qu'est la mort.
»
FORCE: 100 | AGILITÉ: 95 | ENDURANCE: 96


Elle avait rêvé cette nuit. Comme toutes les autres nuits qui l'avaient précédé elle s'était réveillée encore à moitié dans son rêve. La différence qu'il y avait cependant, c'est simplement que cette nuit là, en particulier, elle rêva de sa vie. Non pas qu'elle pensait à des choses chimériques et illusoires dont elle aurait pu être le principal personnage, non, elle rêva de cette vie qu'elle avait vécu et qu'elle oubliait parfois dans les moments les plus sombres. Quand son esprit perdait le contrôle, tout cela n'avait plus d'importance à ses yeux. Mais cette nuit, était différente.

Au début tout était flou, les couleurs se mélangeaient, les tons semblaient changer au gré des mouvements qui devaient sûrement provenir du vent. Les sons. Aucuns ne parvenaient à ses oreilles duveteuses, elle n'entendait rien, si ce n'est le son de ses pensées, pensées très confuses d'ailleurs. Son regard vagabonde, il ne sait quoi fixer, il ne reconnaît rien, n'a aucun repère. Elle essaye de fermer les yeux mais n'y parvient pas, elle se concentre et les couleurs se stabilisent, le monde semble s'éclaircir. Son regard s'ouvre sur cette incommensurable lumière qui semble jaillir du décor qu'elle découvre d'un seul coup. Les arbres, la neige, l'air froid qui entre dans la tanière, elle sent tout cela comme au premier jour, sa mère, cette douce louve noire avec les mêmes yeux violets qu'elle, elle la regarde et quand elle aperçoit les yeux semblables aux siens, un large sourire étire ses babines. "Nilaya" avait-dit la mère. Nilaya fut son nom.
Le temps est passé et la noire est sortie de la tanière, elle se balade, le froid pénétrant dans son corps, semblant geler la peau en oubliant que les poils sont là pour le stopper, les flocons tombent encore un peu, sûrement les derniers de l'année. Parfois elle se retourne, puis observe sa sœur et son frère qui essaye de la suivre, elle est la plus grande de la portée, elle est la première née de l'union des deux jeunes Alphas, ils se sont rencontrés il y a quelques lunes et c'est maintenant que leur amour a engendré des morceaux d'eux-mêmes.
Un peu moins d'un an s'est écoulé et c'est le jour d'inaugurer sa première chasse, elle est fière la jeune louve, elle est pressée de ramener sa première proie sa famille et ainsi aider ses nouveaux frères et sœurs. Elle est partie, peut-être pendant une journée entière, peut-être un peu moins, mais tout était parfait, elle attrapa un joli lapin, tout noir, comme elle. Elle était arrivée aux abords de la tanière, les premières touffes de poils au sol l'avait d'abord amusé, elle s'était imaginée qu'ils avaient joué en attendant son retour ou que les petits étaient un peu plus audacieux que de mesure.
J'arrive à l'entrée.
Je pose la première patte.
Le lapin tombe mollement sur le sol.
Le temps semble s'arrêter, le regard est frénétique, il ne semble pas vouloir s'arrêter, il ne veut pas croire ce qu'il voit, l'esprit de la louve ne contrôle plus rien, elle est déjà partie très loin dans un monde vide de sentiment. Son corps refuse de bouger, ses pattes sont encrées dans le sol, elle ne bouge pas, pétrifiée devant l'incohérence de ce qu'elle voit. Les mâchoires commencent à se serrer sans qu'elle ne s'en rende compte, le goût du métal encore chaud coule au fond de sa gorge, elle déglutit avec difficulté, son propre sang semble la brûler de l'intérieur, comme une coulée de lave en fusion qui dévalerait une pente sans s'arrêter au premier obstacle.
Puis elle s'arrête, desserre les crocs, le sang continue à couler durant quelques secondes, puis arrête sa course effrénée. Ses pattes bougent enfin, la patte qu'elle avait posé en première lui sembla comme affectée d'une quelconque maladie que seul ceux ayant vécus un traumatisme peuvent comprendre l'origine. Elle recule, puis avance, se stoppe dans un même mouvement. Elle ne sait que faire, avancer et contempler les corps sans vie de tout ce qui avait été sa famille jusqu'alors ou bien reculer et fuir l'horreur de la chose ? Elle ne sait pas.
Un étrange sentiment commence lentement à remonter le long de son échine, une sensation de chaleur lui griffe le dos, semblant l'englober dans son étreinte de mort, elle se retourne. Rien. Aucun des assassins n'est là, pourtant, cette morsure glaciale l'avait bien transpercé, elle n'avait pas rêvé, la douleur était toujours là, presque apaisante au fond, car elle lui prouvait qu'elle était bel et bien vivante.


UC

«Plusieurs fois je suis partie mais à chaque fois je revenais irrémédiablement vers ceux qui ont été ma famille depuis le premier jour où je suis arrivée ici, à chaque fois c'est toi que je revois et que je souhaite revoir.»

Texte.

«Souvent j'ai fermé les yeux pour ne pas voir les atrocités qui m'entouraient, mais quand j'ai été obligé de les ouvrir, ceux qui m'y ont forcé, n'ont jamais eu le temps de le regretter. Ils sont morts avant.»

Texte.
Codage par Zagan.

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