Entrainement Jour 1

J'étais partie depuis peu de temps de la petite cachette que j'avais enfin trouvée. Je n'avais qu'un seul but en tête. Devenir la meilleure, encore et encore, ne rien perdre de ce que j'étais du Hellhound d'avant, de la fidèle servante des Hommes, et surtout de la meilleure amie et obligée de mon maitre James. Il fallait que je me montre à la hauteur de lui, et pour cela j'avais décidé de m'entrainer aussi dûr que possible pour que, lorsqu'il reviendra, je puisse reprendre et remériter ma place à ses côtés. Parce que oui, quoi qu'il arrive, quoi que ces gens aient tenté de me fourrer dans le crâne, je restais persuadée que les Hellhound reviendraient, pour mon plus grand bonheur et pour le plus grand malheur des autres loups.

Je m'étais donc mise d'abord à m'exercer en agilité. Il y avait tant de choses à faire ici, je n'avais qu'une infinité de choix. Je commençais à m'échauffer en faisant quelques tours de cercles, un cercle imaginaire que je me dessinais dans ma tête. J'imaginais que mon maitre avait dressé un cercle de feu, et que je devais courir au plus proche de ce cercle sans me faire brûler. Pour le coup, cela marchait très bien, j'avais rarement couru aussi vite et il fallait dire que j'étais plutôt douée, parce que je n'étais qu'à peine essouflée. Un jour, je ne serai plus du tout essouflée. Et ce jour là je serai capable de tuer n'importe quel loup sur mon chemin. Ensuite, j'avais décidé de sauter plusieurs fois par dessus un large creux. Mon imagination rendait les choses encore plus excitantes : selon mon esprit, au fond de ce creux se trouvaient des pics aiguisés comme des rasoirs, un faux mouvement et je tombais pour m'empaler sur l'un deux. Il s'agissait alors de ne pas tomber. Sans hésiter, je me refis à faire plusieurs fois de suite ce manège, entre les cercles de feu et les pics de fer. Je n'avais peur de rien. Je voulais être la plus forte.

NON DEMANDES

Entrainement 2 Jour 1:

Cela faisait je ne sais pas trop combien de temps que j'avais fait mes cercles de feu et mes pics de fer. Toujours est-il que j'avais mal, très mal. Mais ce n'était pas assez. Je devais faire plus, et encore plus. Je me laissais détendre un peu en faisant des petits tour de "piste" au pas, puis au trot, à une allure modérée, ni trop lente, ni trop soutenue, de sorte à maintenir l'effort sans accélérer inutilement mon rythme cardiaque. Je regardais autour de moi, m'inventant de nouvelles circonstances, de nouvelles épreuves terrifiantes et éprouvantes à tester pour m'exercer et pour devenir la meilleure d'entre toutes et tous.

J'avais bien remarqué ce gros rondin là bas. Je n'avais aucune idée de si j'arriverai à tenir en équilibre dessus, mais bon, je n'étais pas trop ce genre d'entrainements, je préférais le combat, la hargne, le sang qui boue dans les temps... Et la sagesse n'était pas mon fort. Alors rester en équilibre sur cette poutre? Non, cela devait être bien trop compliqué pour moi... Quoi que. Cela méritait peut-être le coup d'essayer. J'allais alors vers ce rondin, le regardant d'un air menaçant. Je me pinçais la lèvre et me traita d'idiote. Ben voyons, regard menaçant contre un tronc d'arbre, tu perds pas un peu la boule toi? Eh oh ! Me parle pas comme ça. Oh, okay okay pas la peine de t'énerver ptit toutou va! J'suis pas un toutou !!!!

Bref, après cet interlude, je me positionnais sur le rondin. Contente de moi, je vis que je tenais bien en équilibre et tentait de faire quelques pirouettes. Et hop, un petit saut, et hop, je me retourne. Tout va bien, tout va très bien même! Cependant, une chose que je n'avais pas prévue se produisit.Le rondin bougea. Hein quoi? Il n'était pas censé bouger ! Bah oui, mais il bougea quand même. Et il roula. Je dus donc rouler avec lui, enfin courir sur lui pour rester en équilibre, comme le défi que je m'étais fixée m'y obligeait. C'est peut-être stupide, selon vous, de respecter la parole que l'on s'est donnée à soi-même? Et bah pas pour moi. La confiance est la clé de tout, la confiance en soi est la clé de son destin. J'arrivais, non sans mal, à rester debout, et j'arrivais même à faire quelques pirouettes.

Au bout d'un moment, les jambes endolories, je me jettais du tronc toujours en train de rouler de ça de là.

Il fallait que je fasse tout pour pouvoir manger.  J'allais alors de ce pas partir pour une chasse interminable.  J'avais senti une bête, oh rien de très spectaculaire, un simple blaireau. Cette bête aurait effrayé des jeunes loups sans expérience.  Mais moi je n'étais pas sans expérience.  Je n'étais pas un loup du tout. J'étais un hellhound. J'étais sur entraînée,  j'étais la meilleure de toute, j'étais une bête furieuse, une machine de guerre ne pensant qu'à la survie, au sang, la vengeance et la gloire de mes maîtres.  Le blaireau avait laissé des traces fraîches.  Je devais me dépêcher pour arriver à l'attraper.  Je me mis alors à courir le plus vite possible, de toutes mes forces, détendant chacun de mes muscles le plus loin possible pour élargir mes foulées, qui se faisaient de plus en plus larges. Je filais comme le vent, plus vite que le son, plus vite que le serpent qui attaque da proie. Je fendais l'air. Je volais presque.  Enfin, je m'arrête. Je sentais la présence de la bête furieuse de me trouver sur sa route, pourtant bien moins furieuse que moi. Ce n'était qu'une larve insignifiante, un casse croûte.  Comme chaque être vivant, loup, chat, chien... JE sautais furieusement sur la bête. Elle se débattit  dans un râle épouvantable, en tentant de m'atteindre de ses grosses griffes et ses crocs. Mais j'étais trop rapide. Je l'attrapais par la nuque. Crac. C'était fini. Si facile...

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'Dé de chasse' : 18

Après avoir mis le blaireau en sûreté, je repartais rapidement vers la forêt.  Je commençais par courir le plus vite possible, jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Un excès de rage, de fureur, j'avais envie de tout déchirer, de tuer tout ce qui pouvait bien se trouver sur mon passage, à cet instant j'avais la force de tout.  Du moins je le pensais.  Mais je devais encore chasser pour me nourrir.  Je commençais donc à chercher, reniflant  tout ce que je pouvais trouver sur mon passage. Une odeur. .. oui... ça, ça allait être bon. Une biche.  Une petite biche innocente.  Je ricanais  déjà en la pensant entre mes crocs. Je courais pour la trouver, de toutes mes forces, de tout mon être.  Lorsque je l aperçus,elle venait de se rendre compte de ma présence et commençait à se carapater. Elle courrait, pour sauver sa vie. Mais c'était déjà trop tard, la cible était verrouillée.  C'était fini, même si elle pensait pouvoir encore s'en sortir. Ce n'était que folie. Je continuais à allonger mes foulées,  plus rapide que le vent,  et je filais tellement vite que personne ne pouvais ni me sentir ni à peine me voir. J'arrivais bientôt à sa hauteur, je courais,encore et encore, plus vite, plus loin. Et enfin je l atteignais. Je bondis en un saut spectaculaire, énorme,  je plantas mes griffes dans sa chair et l'impact du choc la fit rouler à terre et basculer. Vers l'avant.  Elle se débattait,  se donnant des coups de sabots à elle même pour tenter de me faire lâcher.  C'était peine perdue.  Je la griffais de toutes mes forces. Elle saignait de partout. Elle hurlait de douleur, en un long brame affreux qui sonnait à mes oreilles comme une rengaine désagréable.  La tuer, vite. Pas pour abréger ses souffrances, mais pour enfin la faire taire cette idiote. J enfonçais mes crocs dans sa jugulaire.  Crève. Crève  bête qui ne sert à rien d'autre que de se nourrir.  Je lui arrachais  un bout entier de la gorgé,  de toutes mes forces je tirais comme une forcenée.  Enfin. Elle était morte.

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'Dé de chasse' : 15

Une dernière proie et ce serait bon. Il me fallait encore repartir après avoir planqué cette grosse bête.  J'avais bien pris un petit bout avant de partir.  Et je repartais au pas de course.  Jamais je n'avais autant couru en une seule journée.  Encore une fois, je m'appliquais sur mes  foulées,  les allongeant de plus en plus, sans jamais pouvoir faire moins, il fallait que je fasse plus. Je me  defoncais  littéralement, ma douleur surgissait de plus en plus, les crampes, les muscles qui commençaient à tétaniser . C'était à la limite du supportable. Mais la douleur n'avait pas de prise sur moi. Je ne tomberai qu'une fois morte,  ou je ne tomberai pas du tout. Je courrais encore et encore. Jusqu'à ce que je le revoie.  Le lapin. Il était là.  Il avait eu beau courir, personne ne m'échappe.  Quand on est ma proie, on le reste jusque sa mort. Sa mort par ma patte et mes crocs évidemment.  Quelle que soit ma proie, elle finit toujours morte.  Loup. Lapin. Blaireau.. peu m'importe. Tous morts. Ils seront tous morts. Ceux qui leur ont fait du mal. Surtout eux. Je voulais me venger d'eux,  de cette race décadente. ..et de cette meute décadente.  J'allais tuer cette meute jusqu'au dernier. J'arrivais enfin à la portée du lapin. Il était si petit, il ne fallait pas que je me raté en sautant sur lui. Allez. Ya! J'arrivais à l'attraper.  Un coup de croc sur la nuque.  C'était fini.

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'Dé de chasse' : 15

Rien ne venait à la portée de mes crocs. Ma réputation allait bon train, puisque toutes les maudites bestioles qui habitaient ce coin pourri fuyaient rien qu'en apercevant les traces de mes pattes dans le sol. C'était jouissif et écoeurant à la fois. Tout cela me dégoutait, chasser me dégouter, devoir chasser pour avoir ma nourriture, alors qu'avant je n'avais qu'à claquer des griffes pour avoir tout ce que je voulais à mess pattes. Il faudrait que je me trouve un bon pigeon, une personne assez niaise pour que je me serve d'elle en tant que larbin, puis que je la tue et la dévore lorsqu'elle ne me servira plus à rien. Oh oui, c'était une très bonne idée. Très très bonne. J'étais donc de nouveau partie pour aller chasser. Lorsque je vis que rien ne tombait à ma portée, je décidais de ne pas perdre mon temps et de m'entrainer dès maintenant. Allez, passons à un peud 'agilité tant qu'on y ait. Je regardais toutes ces branches là bas, amassées en petits tas difformes et irréguliers. Ca pourrait faire l'affaire. Me faire mal? Oui je pourrai, après tout cela pouvait être dangereux, cacher des pièges, et tout et tout. Mais peu importait, je ne risquais rien parce que je n'avais peur de rien ni n'avais jamais mal. La douleur n'était rien. J'étais anesthésiée, vaccinée contre toute forme de douleur si bien qu'elle me rendait d'ailleurs plus folle encore quand je la ressentais. Je détendais mes muscles et fonçais droit devant moi. Je fis un bond phénoménal par dessus le premier tas, sans effleurer une seule de ses petites pointes qui dépassaient. Puis je continuais, je courrais comme une folle, faisant demi tour dès que possible pour ressauter l'obstacle dans l'autre sens, improvisant des dérapages inoppinés, me forçant à bondir toujours plus haut, à faire des bonds d'abord plus courts mais plus élevés, puis plus long mais à ras du tas. Je sentis une présence non lui de moi. Quelque chose m'observait. Je fis comme si je n'avais rien remarqué, puis je disparus dans un tas de branchages... Une fouine était restée tapie là et examinait mon entrainement improvisé... Elle allait voir, celle-là. Je surgis de derrière elle et lui arrachait la patte. Elle poussa un hurlement de douleur et courut de toutes ses forces, clopin clopant. Elle allait mourir. Alors inutile de la poursuivre, je n'avais que faire de ses souffrances. Tant mieux. Je poursuivais ma route.

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'Dé de chasse' : 6, 11, 1

Entrainement 1


Ce jour-là, j'avais décidé de fouiller un peu partout, histoire de voir si je pouvais trouver des trucs humains qui pourraient me rapprocher de leur piste. Je fouinais, sentais le sol, jusqu'à ce que je sente quelque chose enterré. Je reniflais au sol. Oui, c'était là. M'échauffant les pattes, je commençais à creuse, mais la terre était dure et s'enfonçait douloureusement sous mes griffes. Je me fichais d'avoir mal, mais je n'étais pas stupide, j'abimais inutilement mes pattes. Alors je cherchais autour de moi. Il me fallait une branche. Je regardais et trouvais un petit arbre. Assez souple, mais je pouvais peut être le casser pour tenter de prendre une branche et gratter le sol. Je commençais donc à m'acharner sur cet arbre, à foncer dessus, à le mordre de toutes ems forces, m'acharner avec mes crocs, le tordant dans un sens puis dans l'autre essayant de le faire ployer, essayant de le faire casser. Je sautais dessus, je marchais sur ses branches les plus basses, je tirais avec ma gueule et mes crocs pour entendre enfin le crac que j'attendais tant. Mais rien ne vint. La branche était bien trop souple pour s'arracher si facilement. Il fallait que je change de technique. Je commençais donc à tourner autour de l'arbre, le faisant pencher d'un côté, puis le faisant pencher de l'autre côté jusqu'à ce qu'il ait l'air de ployer de plus en plus. Enfin, une fissure commença à apparaître. C'était le début de la victoire, une bataille avait été remportée, mais la guerre n'avait pas encore été gagnée. Il fallait que je me concentre et que je redouble d'effort. DE tout mon poids, de toutes mes forces, je continuais à faire ployer la branche en question. Je commençais à m'épuiser beaucoup trop vite, j'étais fatiguée, j'avais mal partout, mais je continuais, la douleur n'était rien et ne serait jamais rien. Je tirais, encore et encore, et enfin, la branche céda. Je finis par prendre cette branche et gratter difficilement le sol avec. Je trouvais une chose... Mais elle ne m'intéressait pas. Je laissais tomber la branche et l'objet et repartis vers d'autres cieux.

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'Dé de recherche' :

A PARTIR D'ICI NON DEMANDÉ


Je commençais à chasser de nouveau. Il fallait absolument que je trouve de quoi me nourrir.  J'étais motivée,  plus que jamais. Il fallait que j'y arrive. Il fallait que je devienne la meilleure. Je me fichais en soi de chasser, en fait, ça m'embêtait plus qu'autre chose de devoir trouver ma nourriture, mais finalement ce n'était pas plus mal, ça me forçait à me dépenser.  Je partais donc sur une piste fraîche de lièvre.  Ce n'était pas une proie facile mais j'en avais vu d'autres.  Je continuais sur cette piste, pressant le pas. Puis je le vis. Ce lièvre,  une sorte de lapin plus grand aux longues oreilles.  Il ne devait pas me voir. Je restais tapie, au sol, essayant de ne pas bouger,  ne pas me faire repérer.  Puis je bondis comme un fauve ! Il commença à courir,  parce que j'avais été trop loin pour l'attraper d'un coup. Je fonçais comme le vent derrière lui, essayant de ne pas me laisser distancer ! Je courais plus vite que les pattes n'auraient pu me le permettre, je croyais presque voler tant mes muscles puissants me projetaient hors du sol à chaque foulée.  Je courais encore et encore, ma gueule claquait non loin de la petite queue de poils, le lièvre redoubla  d'effort et finit par me distancer. Je m'arrête, les poumons en feu et les pattes en coton, je n'en pouvais plus... Je m écroulai au sol.

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#1 'Dé de chasse' : 13, 4, 6

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#2 'Dé de recherche' :

UC

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#1 'Dé de chasse' : 12, 11, 13

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#2 'Dé de recherche' :

UC

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#1 'Dé de chasse' : 1, 6, 11

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#2 'Dé de recherche' :

chasse 1

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'Dé de chasse' : 17