A la vie, à la mort. [avec Tenshi]

Lun 6 Fév - 14:14

Fight until the end

avec Tenshi

La fin d'un monde

Le premier pas hors de ses terres. Le premier pas dans ce nouveau monde. Epargné de la catastrophe, le général se retrouva légèrement blessé par un projectile au niveau de la joue gauche. Une cicatrice profonde qui ne partira probablement pas, mais qui, avec le temps, fera la fierté du colonel. Les expériences de la vie forgent une histoire à chacun d'entre nous, forge un passé, une vie et un monde à la fois. Le loup remarque qu'au fils du temps, les choses comment à faire lourd sur son dos. Et ce qui s'est passé derrière lui reste derrière lui, à présent. Adieu à la vie, adieu aux anciennes terres. Mais c'est un bonjour à la vie, une seconde peau, un nouveau monde qui s'ouvre à lui. le temps passe et les temps changent, mais Icare lui, reste le même.
Le vent souffle fort, les oiseaux marins font des allés et retours incessants en direction de leurs nids. Leur progéniture les attends, ils piaillent le gosier vide, attendant le retour de leurs parents au chaud dans leur plumes duveteuses. Les piafs s'envolent, par squads, vers le lieu de pêche habituel. Icare lui, les observe du haut d'une hauteur rocailleuse, sorti tout droit du cœur des falaises. Il s'était frayé un chemin jusqu'ici, ce n'était pas bien compliqué. Mais il fallait qu'il se repose, à présent, les événements prirent une tournure assez spéciale et le grand mâle ne pouvait pas tout porter sur ses épaules. Sa vie avait été épargnée. Mais qu'en était-il des autres ? Où était sa meute, et ses amis ? Beaucoup trop de questions en tête ; un mal de crâne s'installa. Le loup ferma les yeux et posa la tête sur le sol poussiéreux. Ecoutant le cri strident des goélands, il y entendit alors une des plus belles symphonie ; pour lui, il n'y avait rien de plus rassurant que d'entendre le chant des oiseaux. La vie était présente sur ces terres, et ça, ça n'avait pas de prix. Icare était des plus heureux de leur présence.

CODAGE DE LA FICHE PAR REIRA

Lun 6 Fév - 14:43

«A la vie, à la mort.»
Avec Icare

«Comme tout Ange, sa vie commence par l'Ascension.»

FORCE: 7 | AGILITÉ: 8 | ENDURANCE: 9

Spoiler:

Un monde s'était ouvert et la Plume s'était changée en un oiseau aux ailes chatoyantes, un oiseau dont parle les légendes, il fut un temps où renaître était la dernière chose possible, mais une fois arrivée sur ces terres, elle s'était enfin posée la question et en était arrivée à une réponse que seule elle connaissait. Elle regarda autour d'elle, remarqua que le vent avait tourné, ses yeux se fermèrent dans un même mouvement, bien qu'un seul des deux ait besoin de protection véritable. Elle sent la brise qu'offre le bord du littoral, elle se plaira ici, il n'y a aucun doute que cette nouvelle vie lui plaisait déjà. Elle avait connu la mort, aidé à donner la vie, connu la souffrance, affronté la douleur, libéré les autres de leurs chaînes, mais au final, avait-elle œuvré pour elle-même ne serait-ce qu'une fois ? Elle ne le savait pas au fond d'elle, elle avait voulu être différente de sa famille, de sa mère, mais finalement, elle n'était que le reflet plus pâle encore de cet être mort en son absence, depuis sa disparition, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à elle.

"Mère."

Un murmure qui s'est échappé de sa gueule comme une confession sourde, elle ne la ramènera mais continuera de cultiver sa mémoire à chaque instant, comme elle le méritait. Elle n'avait pas été là à la fin, mais pour elle, ce n'était pas fini, elle restait avec elle, dans son esprit. Elle la voyait parfois dans ses rêves, elle lui intimait des choses, lui rappelait ce qu'elle avait oublié, elle voulait croire que c'était encore une manifestation de sa mère, mais elle savait très bien, qu'elle était maintenant parmi les anges les plus blancs qui existent, elle ne fait pas tâche en leur sein, elle le sait au fond d'elle.

Les oiseaux, elle les entend, puis elle les voit quand elle rouvre les yeux, elle ne reconnaît rien, son esprit redécouvre le monde comme la première fois, cet endroit lui rappelle celui d'où elle vient, là où elle est née et à cette pensée, ses lèvres s'étirent dans un sourire sincère, elle se rappelle son passé avec un certain bonheur qui semble essayer de pointer au fond d'elle. Une bien étrange odeur vient troubler son état de quiétude naissant, elle n'est pas seule, ce n'est pas ce qu'elle espérait mais tant pis, elle prendrait ce qui vient comme elle doit. Elle s'approche, suit l'odeur et arrive à "l'étage" au dessus, elle remarque ce loup blanc, comme elle. Elle s'avance, d'un pas sûr. D'une voix claire, elle entame:

"Qui êtes-vous ? Suis-je sur des terres déjà occupées ?"

Elle reste à sa place, un peu plus loin, l'observant, lui et sa réaction qu'elle pourrait sûrement voir d'où elle se trouvait.

Codage par Zagan.

Lun 6 Fév - 18:16

Fight until the end

avec Tenshi

La fin d'un monde

Le néant. Son esprit était bien trop tourmenté pour pouvoir se reposer. Le mâle ne savait plus quoi faire, ni quoi penser. Le cri des oiseaux finit par l'agacer, et il en voulait à présent au monde entier. Le général se leva, peu à peu énervé par ces piafs au bec crasseux et aux palmes grotesques. Les effluves se mélangèrent aux autres, celles des fientes et de l'iode marin, en passant par celui des étrangers qui passaient par là. C'était d'ailleurs le cas d'une louve qui n'avait peut-être que pour seule occupation de séjourner à la crique aux oiseaux ; l'individu intrigua drôlement Duel des Vertus, par ailleurs, celui-ci la regarda d'un œil curieux. La méfiance du mâle était partie depuis bien longtemps, le soleil n'étant pas assez haut dans le ciel pour que les guerres n'éclatent.
Il la regardait de loin, la voyant se rapprocher petit à petit. Il renifla son odeur et ne reconnu qu'une simple solitaire probablement à la recherche d'aide ou quelque chose du genre. Les loups se perdaient assez facilement ici, les falaises étaient gigantesques, et l'arrière du terrain était un véritable labyrinthe. Soudainement, la femelle pris la parole. « Qui êtes-vous ? Suis-je sur des terres déjà occupées ? » Qui était-il ? Peu l'importait, d'ailleurs, intérieurement il se demandait bien s'il n'était pas devenu solitaire, lui aussi. Le commandant ferma les yeux un instant. Le silence s'installa entre les deux personnages ; les oiseaux s'étaient éloignés, on n'entendit plus leur cri.

« Ces terres n'appartiennent à personne. Du moins, pour l'instant. Je me nomme Icare, général et commandant Navnik. Je vous retourne la question, solitaire. »

Le terme « solitaire » n'avait rien de péjoratif ; selon Icare. Il connaissait le statut de cette femelle et n'avait nullement l'intention de chercher les ennuis. Ce n'était pas le moment de plus, elle n'avait vraiment pas l'air méchante. Cette vagabonde était probablement perdue, ce qui était compréhensible avec les événements récents. Des survivants, même s'il n'y en avait que très peu, c'était déjà ça, et c'était toujours bon à savoir.

CODAGE DE LA FICHE PAR REIRA

Lun 6 Fév - 18:33

«A la vie, à la mort.»
Avec Icare

«Comme tout Ange, sa vie commence par l'Ascension.»

FORCE: 7 | AGILITÉ: 8 | ENDURANCE: 9

Les mouettes s'en étaient allées, de même que tous les autres oiseaux environnant, il semblait qu'ils avaient fui quelque chose ou un on ne sait quoi qui les avait attiré. Peu importe après tout, ils étaient aussi qu'elle l'a toujours été. Elle regarde autour d'eux, une autre brise marine vient lui ébouriffer le poil pour la ramener sur terre, elle s'est encore perdue dans ce monde où sa mère est devenue reine depuis sa disparition.
Le ciel commençait lui aussi à changer, il semblait montrer sa capacité à changer un monde simplement en faisant sa ronde habituelle, il n'ignorait pas que sous sa douce bénédiction se trouvait son avenir, sans jamais prendre les devants il observait, simplement, ce grand sage de feu qui était le spectateur perpétuel de ce monde.

La blanche s'approcha un peu plus du mâle quand celui-ci lui répondit, l'effluve d'une meute vint chatouiller sa truffe, ce n'était pas les Sekmets qu'elle avait fréquenté, elle penchait pour les Navniks et le mâle confirma cette thèse éclair. Oh, intéressant, il venait de dire qu'il était Général Navnik, mais que faisait-il ici, la blanche se le demandait intérieurement, il n'était pas avec sa meute, étrange pour un général même en temps de crise. "Solitaire", elle n'aimait pas ce mot, elle préférait "Guérisseuse" c'était moins péjoratif, surtout de la gueule d'un loup de meute qui n'avait sûrement jamais connu la solitude dans sa vie, elle ravala son mécontentement.

"Je me nomme Tenshi, je suis Guérisseuse, tout comme ma mère avant moi."

Elle prit une seconde ou deux et ajouta, un peu pour se conforter elle-même dans ce qu'elle pensait.

"Et je ne suis pas "seule", je vis avec mon apprenti voyez-vous. Je suis Guérisseuse avant d'être Solitaire, la vie m'a privé de ce qui formait ma famille."

Elle le regarde, elle ne sait pas s'il le prendra bien, mais tant pis, elle l'avait sur le cœur, autant qu'il le sache, si sa meute était loin, il devrait avoir besoin d'elle un jour prochain, un guérisseur est toujours bienvenu en temps de crise comme c'était le cas.
Elle s'approcha et s'assit en face de lui pour signifier qu'elle n'avait pas l'intention d'être agressive avec lui, elle avait autre chose à faire que se faire des ennemis.
Elle regarda un peu le ciel et vit deux ou trois volatiles au dessus de leurs têtes, le ciel semblait magnifique.

"C'est drôle. Mais on ne dirait pas, en regardant le ciel s'habiller de ses habits chatoyants, que nous venons d'essuyer la fin de notre monde.
Elle ajoute.
C'est stupide n'est-ce pas ?"

Elle s'arrête de regarder le ciel et son regard rencontre le sien, de cet œil d'une couleur étrangement anormal, qui seul, peut voir ce loup qui commence à l'intéresser, elle le voit, simplement pour la première fois.

Codage par Zagan.

Lun 6 Fév - 22:13

Fight until the end

avec Tenshi

La fin d'un monde

Cette louve était en réalité des plus intrigantes. Sa façon de penser rendait le mâle tout aussi curieux, et les paroles qu'elle réussit à faire sortir de sa bouche l'intéressait drôlement. Sa mère était guérisseuse avant elle. La solitaire avait raison, ils avaient besoin de loups comme ça depuis toujours. Les guérisseurs étaient considérés comme des sauveurs, ils l'étaient, et sans eux certains auraient très certainement perdu la vie. Le commandant releva la tête, et observa attentivement les nuages. les oiseaux jouaient à passer au travers, sans se soucier de ce qui pourrait encore se passer dans ce vaste monde. La brise devint rafale, le cœur des falaises semblait soudainement résonner dans un énorme grognement. Le regard du grand blanc se reposa sur l'inconnue. Il la dévisagea, continuant d'écouter ses dires. « C'est drôle. Mais on ne dirait pas, en regardant le ciel s'habiller de ses habits chatoyants, que nous venons d'essuyer la fin de notre monde. » Perspicace. Icare sourit ironiquement. Il songeait aux événements récents ayant rasé peut-être des centaines de vies ; voire plus. Les territoires ont disparus, ainsi que de nombreux loups. L'espoir était-il cependant toujours présent ? A force d'y croire, peut-être, mais il n'y a rien de plus vrai que la vérité en elle même. Le destin aura toujours le dernier mot et ça, personne ne peut le nier.

« Les choses sont devenues tellement compliquées. Je me demande comment l'avenir se construira, comment chaque seconde se déroulera et comment les gens évolueront suite à ça. Il est difficile de se refaire une vie après ça. » Ayant toujours vu les choses telles qu'elles les étaient, Icare sortait des paroles venues tout droit de son coeur. Il était sincère, triste mais surtout inquiet. Ayant l'impression d'arriver les quatre pattes dans un nouveau monde ; c'était le cas de chacun d'entre eux d'ailleurs ; il ne pouvait pas se fier à l'idée que les choses se passerait bien par la suite, car personne n'en était réellement sûr, et seul le destin peut prédire l'avenir. Qui vivra verra, c'était ce que le général se répétait chaque jour depuis sa naissance. « Vos propos sont loin d'être stupide, je dirai même qu'il reflète parfaitement la vérité. Une question rhétorique, pour sûr, je ne suis pas sûr que les autres puissent me contredire sur ce point là. » Ajouta-t-il, remplit de sagesse.

CODAGE DE LA FICHE PAR REIRA