Je ne savais pas ce qui pouvait m'attendre derrière ce buisson. Mais là, d'une patte, j'ouvris l'entrée de celui-ci. Surprise. Un chevreuil était entrain de chercher des baies dans le buisson. C'était donc lui, qui faisait autant de bruit ? Sérieusement, je ne m'y attendais pas. Encore fallait-il l'attraper. Mais je n'avais pas de problème à attraper ma proie. Ce qui était dur, c'était de la trouver. Il m'a vu. Discrètement, je le regarde, mais lui ne fait pas ça discrètement. Il sait que je ne suis pas un cervidé. D'un saut, il s'enfuit en poussant quelques bruits assez communs chez cette espèce de cervidé. Je me lance à sa poursuite, élançant mes jambes telle une biche en fuite. Mais celle-ci, c'était ma proie. Je ne savais pas si je la ramène au clan ou si je la prend pour moi toute seule. Je ne sais pas encore. Je commence à aller de plus en plus vite. Mais c'est-à-dire que lui n'est pas si faible que je le pensais. Je grommelle, il était fait. Le chevreuil tournait sa tête vers moi pour voir si j'étais assez loin ou non. Mais non, j'étais à une centaine de mètres environ. Le chevreuil retournait alors sa tête droit devant lui, et vit un jeune palmier en pleine croissance. Celui-ci s'arrêtait alors, il n'avait pas eu le temps de tourner sur les côtés. Il ralenti beaucoup, pour reparti en arrière. Mais moi, je tournais vers lui, et en profitais alors pour lui attraper la gorge. Il respirait encore, alors je prit soin de lui déchirer la jugulaire à l'aide de mes crocs. Une fois mort, je lui léchais les parties ensanglantées sur l'échine. Cela faisait longtemps que je n'avais pas senti le goût du sang en moi. J'aimais ça il fallait dire. Cette proie était à moi maintenant, mais une question trottait dans ma tête. La garder pour moi, ou la faire partager au clan ? Je me levais, et traîna ma proie au sol pour rentrer sur le territoire Sekmet. On va vouloir en prendre un bout, mais au moins, je serais rassasiée.