J'étais partit du bon pied, tôt le matin et m'était rendu sur ces plaines, bordées d'une chapelle en ruines à cause des Bipèdes, ces bêtes sans cœur, ni plumes, ni poils. La chasse ne faisait que commencer, alors je m'engageai sur la route.

À peine je fut arrivé sur les terres que ma truffe était déjà plaquée au sol et reniflait bruyamment celui-ci à la recherche d'une quelconque odeur. Une tonne d'odeurs vinrent se loger dans mes narines, un glouton était dans les parages et... un ours. Mieux valait ne pas se mesurer à cet ours seul mais le glouton pourrait faire l'affaire, vaut mieux rapporter quelque chose à la meute, mais je ne veux pas me tuer non plus, je le chasserai plus tard en groupe. Je me mis alors sur les traces de se glouton, des gouttes écarlates bordaient ses pas et simplement par cet indice, je devinais qu'il était blessé, il devenait une proie facile. J’accélérais maintenant le pas pour tenter de le rattraper, les traces étaient fraîches, il était proche.

Je redressais alors mon regard lorsque je fut pris face à des nomades, un groupe de Bipèdes soulevant un glouton attaché après un simple bout de bois. Il était visiblement mort et l'envie de leur voler leur repas n'était pas vraiment au rendez-vous. Les nomades étaient nombreux, et visiblement, ils ne voulaient pas me laisser leur glouton. Je partis bien vite en leur jetant un bref regard, je n'avais rien à faire de ceux-là. Ils ne semblaient pas vouloir m'attaquer ni me capturer, ils semblaient protéger leur nourriture, vaut mieux les laisser en paix.

Résultat de Chasse:

J'avais déguerpi en quelques enjambées pour regagner les alentours de la chapelle et ses ruines. Les traces qu'avaient laissé les proies s’empilaient encore et encore, je décidais donc de suivre la trace de deux moineaux qui semblaient visiblement appartenir à la même génération. Des frères et sœurs sûrement, ils se suivaient à la trace eux-même et ne semblaient pas se lâcher d'une semelle.

Je m'étais dissimulé dans les herbes hautes quand je les avais finalement aperçu, piquant par-ci et par-là dans le sol pour tenter de se nourrir d'un ver de terre ou bien de graines tout simplement. Je m'avançais peu à peu vers ces deux bestioles, le museau en l'air pour bien humer leur délicieuse odeur. Je m'apprêtais à leur bondir au visage et les empoigner tous deux dans ma gueule mais l'un deux devait être tanné de se tenir dans les alentours puisqu'il prit son envol après trois coups d'ailes et l'autre le suivi, ils étaient inséparables et moi j'avais perdu mon repas.

- Si ça continue comme ça, je n'amasserai rien pour la meute !

Résultat de Chasse:

Je continuais à errer dans les plaines enneigées, je ne voulais par revenir au camp bredouille comme un oméga, je devais gagner le respect de la meute et le préserver. Chaque trace s'effaçait au fur et à mesure que je marchais, la neige ne m'aidait pas vraiment actuellement, elle me nuisait plutôt. Je continuais tout de même de marcher à la recherche de nouvelles traces bien que je savais que ça ne servait pas à grand chose puisqu'elles s’effaceront.

Résultat de Chasse:

La neige avait peu à peu cesser de tomber, pendant tout ce temps je suivais des pistes qui menaient vers nul part, mais maintenant je pouvais enfin chasser et traquer mes proies pour enfin les choper et les ramener à la meute. Il était temps que la neige s'éclipse. Je suivais depuis un moment la trace d'un Puma qui semblait errer depuis un moment dans les parages. Ses marquages étaient récents et il semblait frêle, ses traces de pas étaient petites et s'enfonçaient peu dans le tapis blanc déjà posé sur le sol.

Je l'aperçu enfin, là, en train de déguster un lapin. Il l'avala d'un coup en m’apercevant. Je pris soudain une position dominante et redressai ma tête vivement en plantant mes yeux droits dans les siens. Je l'examinais ; son poil était parsemé d'innombrables poils blancs et il semblait avoir de la difficulté à se tenir droit sur ses pattes frêles, un faible, une proie facile. Je m'avançais déjà vers lui en me pourléchant les babines, il fera un bon repas pour la meute.

Dès que je fus à porter, je lui imposai une balafre au niveau de l’œil à l'aide de la griffe qui ornait mon pouce de la patte avant. Il ne fit que pousser un gémissement silencieux et je le vis se raidir. Il fit un bond pour tenter d'agripper ma gorge mais je le repoussais déjà d'un rude et solide coup d'épaule à la mâchoire. Il roula péniblement au sol. J'en profitai pour me jeter sur lui et agripper sa gorge fermement entre mes carnassières et frapper son crâne contre le sol à l'aide de ma patte. Je fis basculer mes épaules vers l'avant pour le maintenir au sol, il se débattait mais un vieux comme ça ne faisait pas le poids contre moi. Je l'achevai en fracassant sa tête au sol après avoir relâcher mon emprise en cognant mon crâne contre le sien qui percuta le sol tellement durement qu'il arrêta de respirer.

Résultat de Chasse: