Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Daren - chasses solo'

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Dim 18 Déc - 12:38



Titre



Jauges : 100 / 100 / 100

La nuit tombe, je m'éveille et m'étire en m'extirpant de ma tanière, bien décidé à faire de cette nuit une longue partie de chasse.
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Dim 18 Déc - 12:39

Sans attendre davantage, je m'élance dans les bois sous les éclats bleutés d'une lune presque ronde.
Destin

Fiche de personnage
force:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
agilité:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
endurance:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
Destin
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Dim 18 Déc - 12:39

Le membre 'Daren' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé de chasse' : 1, 5, 6, 6, 8
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Lun 19 Déc - 14:35

Lancer de dés : 1 + 7 = 8

Face à une biche accompagnée et nerveuse, je reste imperturbable, guettant la gorge de son petit du coin de l'oeil tout en la gardant dans mon cham de vision. Et puis, la femelle choquée me fait de l'oeil. Après tout si elle est décidée à rester ici, pourquoi ne pas la buter en premier ? Je relâche enfin attention du petit, fais face à la mère immobile. Je la fixe dans les yeux de longues secondes, et brutalement la charge, dans un grondement sourd. Tous crocs dehors, je cherche à atteindre sa gorge. Elle semble se réveiller lorsque mes crocs se referment entre sa jugulaire et la pointe de son épaule. Elle rue sauvagement, m'éjecte de son corps avec du sang plein la gueule. Je me ramasse sur le sol, me relève, elle me fait toujours face. Comme si elle cherchait encore à comprendre ce que je faisais, et ce qu'elle-même faisait là avant que je ne l'attaque. Et puis, son pompom blanc s'agite, et la voilà partie. Je me propulse à sa suite, je retrouverais bien vite le faon abandonné lorsque j'aurais eu sa mère. Et à choisir, je préfère ramener au camp une femelle adulte plutôt qu'un petit maigrelet nouveau-né. Mes pattes frappent furieusement le sol, les unes après les autres dans un concert funeste. Je m'étale de tout mon long pour tenter de rapprocher mes crocs de sa cuisse, mais ses ruades me forcent à faire des bonds sur le côté pour esquiver les coups de sabots qu'elle essaie de me donner. Bientôt, sa course folle se change pour moi en une douloureuse tentative de poursuite, et je me vois contraint d'abandonner la traque pour revenir sur mes pas, essoufflée et perclus de crampes malgré toute ma bonne volonté à l'abattre.
Lancer de dés : 5 + 7 = 12

Ce n'est pas un chevreuil que j'ai pris en chasse, ou alors est-il si discret que j'ai perdu sa piste. Mais une autre odeur attire mon attention, et c'est dans la plaine de cendres que je découvre des dizaines de mottes de terres sur le sol. Des trous de taupes. Je plisse les yeux, me concentre, écoute les bruits sous mes pattes et je sais. Elles sont là, tapies dans la pénombre, et elles attendent que le champ soit libre pour se pavaner et disparaître dans d'autres galeries. Je m'immobilise, m'aplatis au sol. Les oreilles dressées vers l'avant, la tête pliée vers le sol comme un louveteau, j'écoute le son de mes proies et je reste fixé sur elles. Je rampe sur le sol à mesure qu'elles se déplacent, comprenant rapidement qu'elles se carapatent à chaque fois que je bouge. Alors, je change de tactique. Je reste assis quelques secondes, guette le moindre de leurs mouvements, et j'essaie d'anticiper leurs déplacements. Je comprends rapidement qu'elles ont un rythme, comme une danse sans fin. Je me relève, et je bondis brutalement sur l'un des trous. Le temps de creuser comme un fou, la bête s'est enfui. Je m'attaque à un second trou, bondissant sur ce dernier comme un renard en chasse, et je continue ainsi mon manège sur tous les trous qui m'entourent. Je détruis leurs galeries les unes après les autres, grondant et claquant des mâchoires pour les diriger comme je le souhaite. Je massacre encore quelques trous et lorsque mes pattes me deviennent douloureuses à force de courir et de sauter vainement sans rien attraper, je décide qu'il est temps. Je saute brusquement sur le dernier talus de terre, tous crocs dehors, et lorsque mes crocs atteignent l'intérieur de la galerie, toutes les taupes sont rassemblées là, acculées par mes pièges écroulés. Je plonge mes mâchoires et capture une bestiole au hasard avant de filer vers les territoires Sekmet.

+ 1 taupe
Lancer de dés : 6 + 7 = 13

La colère boue en moi. Ces saletés de bestioles tiennent bon, elles courent dans des sens que je n'aurais pas osé imaginer, et m'obligent à me contorsionner comme si j'étais l'un de leurs congénères. Je plonge la mâchoire à gauche, claque les dents dans le vide, et me voilà obligé de faire un brusque demi-tour sur moi-même pour repartir dans l'autre sens alors que la bestiole est déjà en train de courir, à l'aise sur ses quatre pattes courtaudes et son corps aussi long que mon antérieure. Je gronde, pars en chasse, la suit de près, freine brutalement alors qu'elle est déjà entre mes pattes pour me faire perdre mes repères. Je me projette en avant, fais un bond sur le côté pour échapper à ses crocs douloureux et je recommence à la traquer alors que le corps longiligne s'échappe entre mes pattes pour courir dans une autre direction. Sa vivacité n'a d'égal que ma ténacité, et si je n'abandonne pas ce n'est plus seulement par faim mais aussi et surtout par fierté. Ce n'est pas ce foutu petit carnivore qui va m'empêcher de manger ou de nourrir les miens. Je bondis sur le côté, lui coupe la route, repars derrière le furet alors qu'il a déjà pris la fuite dans l'autre sens. Mes griffes sont pleines de terre, mes crocs plein de vides et mon cerveau, lui, empli d'une colère sourde. C'est que cette proie me donne du fil à retordre bien malgré moi. Je me fracasse contre un arbre que je n'avais pas vu, me remets en une fraction de seconde, et je suis déjà derrière ma proie à claquer furieusement des dents. Lorsqu'enfin mes crocs se referment sur sa queue, je tire vivement en arrière, la relâche et plonge en avant pour capturer sa nuque et ainsi l'empêcher de me mordre. Rageur, je secoue la tête brutalement dans tous les sens pour lui briser la nuque avant qu'elle ne puisse se dégager de mon emprise et s'enfuir à nouveau.

+ 1 furet
Lancer de dés : 6 + 7 = 13

Voilà des kilomètres et des kilomètres que j'avale au trot, économisant mes forces dans une allure relativement lente. Je poursuis mes proies comme un dératé, comme si ma vie en dépendait, et au fond c'est probablement le cas. Et pas seulement ma vie, celles de toute une meute derrière moi. Je souffle fort, inspire aussi vite que je le peux pour continuer de courir et accélérer l'allure à chaque foulée. D'abord, la biche et son petit semblent parvenir à maintenir une distance certaine entre eux et moi, mais bientôt je parviens à trouver des stratagèmes pour les rattraper. Je slalome entre les arbres, leur coupe la route et les force à changer d'itinéraire pour les faire ralentir sur des sentiers difficiles. Des obstacles, des ralentissements, des troncs tombés qui bloquent le passage. Autant de difficultés que je me donne à moi-même, mais qui me permettent grâce à mon habileté à rattraper une partie du retard que j'ai sur leur propre course. Me voilà sur leurs talons, sentant le vent agité par leurs sabots affolés, les entendant renâcler devant moi. Ma patte se prend dans une racine, je reprends mon équilibre aussi vite que possible et ma course dans la foulée. Je claque des mâchoires juste près du jarret du petit, qui bondit, s'écrase au sol et roule alors que sa mère continue sa route. Le temps qu'elle se rende compte de la chute et qu'elle freine à son tour, je me suis jeté sur la jeune créature et lui maintiens la gorge fermement entre mes crocs mortels. Je la fixe dans les yeux, grondant férocement, et je recule vivement à chaque fois qu'elle me charge sans pour autant lâcher son petit. Elle semble dépassée, complètement paniquée, et bientôt la vie quitte le faon qui s'immobilise sous la force de mes crocs.

+ 1 faon
Lancer de dés : 8 + 7 = 15

Je les suis depuis des heures, elles sont persuadées de m'avoir échappé mais je suis toujours là, tapi dans l'ombre, rampant pour me rapprocher des unes ou des autres à mesure qu'elles se déplacent pour paître dans la prairie. Je repère un petit mâle qui semble bien faible, probablement sa mère n'a-t-elle pas de quoi le nourrir. Je me propulse brusquement en avant, tous les animaux redressent la tête dans un même mouvement et la débandade est provoquée. Les proies s'échappent, s'évertuent à s'éloigner de moi le plus possible en tentant par le même biais de retrouver chacune leur petit. Je me projette vers ma cible déjà toute choisie et m'apprête à la percuter pour lui faire perdre l'équilibre, quand c'est moi qui m'affale lourdement dans la boue. Furieux, je me redresse aussitôt pour faire face à mon assaillant : la mère. Je la harcèle de coups de crocs et de claquements de mâchoires voraces, l'éloignant chaque fois assez de son petit pour lui infliger à lui des blessures douloureuses, faisant couler son sang entre mes dents et sur le sol meuble. J'écrase brutalement mes antérieures sur son flanc, il s'écroule en pleine course, et j'attrape sa gorge entre mes crocs pour l’étouffer. La vie quitte lentement son corps mais sa mère me nargue, me charge sans jamais oser me toucher. Je gronde, me méfie, suis prêt à répliquer si elle parvient à être assez courageuse. Mais elle continue ainsi de charger dans le vide, d'approcher et de reculer, jusqu'à ce que son petit ne soit plus qu'un cadavre entre mes crocs et qu'elle n'ait plus la capacité de le reconnaître. Elle s'éloigne, le cherche ailleurs, comme si entre mes dents il était devenu invisible. Alors, je commence à le traîner vers le camp des miens, usant de toutes les forces qui me restent pour tracter son corps à la seule force de mes mâchoires.

+ 1 faon
Destin

Fiche de personnage
force:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
agilité:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
endurance:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
Destin
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Lun 19 Déc - 14:35

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'Dé de chasse' : 1, 4, 6, 12, 1
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Mar 20 Déc - 10:51

Lancer de dés : 1 + 8 = 9

La queue au repos, les oreilles aux aguets et la truffe en alerte, je trotte durant plusieurs minutes, à l'affût de la moindre piste. Et bientôt, les délicieux effluves d'une proie m'asticotent les narines. Hm ... Rien de tel que la chair tendre d'un gros herbivore pour me mettre en appétit. Je me tapis au sol, malgré l'absence de hautes herbes, et je scrute les alentours d'un oeil habile. Rapidement je sens sous mes pattes les galopades de ma cible duveteuse. J'attends encore plusieurs secondes, ainsi immobile, et je guette l'approche de l'animal. Une touffe de poils bruns s'affiche dans mon champ de vision, je le garde en joug. La bête galope comme une forcenée, virant de gauche et de droite par intermittence pour essayer d'échapper à un quelconque autre prédateur. J'ignore ce qui lui court après, mais celui-là n'aura pas sa proie. Lorsque le lièvre passe à moins de deux mètres de moi, je bondis hors de ma cachette en jappant d'excitation. Il pousse un cri surpris, effrayé par ma subite apparition, et dans un réflexe de survie il vire de bord. Je pars à sa suite, frappant le sol de mes puissantes pattes pour suivre le rythme grâce à mes longues foulées de chasseur expérimenté. Le lapin essaie tant bien que mal de me distancer, mais la course poursuite contre son précédent poursuivant l'a fatigué et il perd déjà de la vitesse. Moi, en revanche, je n'en suis qu'au début. Dans un bond prodigieux, il échappe à mes mâchoires qui se referment sur le vide. Je freine brutalement pour filer sur la droite, et je continue de le poursuivre dans toute la prairie pendant un temps qui me paraît s'éterniser. La forêt est toute proche, il me faut l'attraper avant qu'il n'y disparaisse. Par chance, je claque mes crocs contre sa cuisse à moins d'une vingtaine de mètres de son salut. L'animal cri de douleur, mais je le laisse se débattre entre mes dents jusqu'à épuisement et lorsqu'il a perdu trop de sang pour rester conscient, je le lâche au sol pour attraper sa nuque et la lui briser. Rapide, et efficace.

+ 1 Lapin
Lancer de dés : 4 + 8 = 12

Mon bon gros lièvre entre les pattes, je savoure ma première victoire de la journée. Des souris, des rats, des belettes quand nous avions de la chance ... Vraiment rien comparé à ce succulent lapin que je tiens devant moi. Je souris, m'apprêtant à me servir la part du roi. Mais soudainement, un feulement sourd s'échappe d'entre les arbres, devant moi. D'instinct, je dresse les oreilles et je fixe les sous-bois. Le poil de mon échine se hérisse aussitôt et je guette un ennemi. Un autre loup ? Non, les loups grondent. Je penche évidemment pour un félin. Et les félins, je n'les aime pas. Alors peu m'importe l'identité de celui-là, je suis prêt à me battre. Et puis, ça me dérouillera un peu. Mon regard doré scrute les environs, à la recherche du moindre mouvement devant moi. Et, brusquement, un poids s'abat sur moi et la douleur vive d'une morsure me prends l'échine. Le rugissement de la bête résonne dans mes tympans, faisant vibrer la fine membrane et éveillant en moi autant de peur que de colère. Je gronde de surprise, nos corps roulent au sol dans un écho brutal. Les grognements aigus du puma font naître les miens, plus grave mais tout aussi menaçants. Mes crocs se plantent dans ce qui ressemble à une patte, mais je n'suis pas sûr. La rage m'aveugle, l'adrénaline augmente la vitesse de mes mouvements et les noeuds de nos membres m'empêchent d'être certain de mes gestes. J'essaie de griffer son corps, de me dégager de sa masse. Mais ses doigts sont bien mieux armés que les miens, et ses crocs tout aussi redoutables. Nous nous assénons des coups puissants, laissons sur l'autre des marques de notre passage en ce monde. Notre rage se mêle, et l'espace de quelques minutes nous ne formons plus qu'un. Et puis, dans un instant de déconcentration, je profite d'une ouverture furtive. Ma tête s'avance en une fraction de seconde, je gagne un coup de griffe près de l'oeil mais mes crocs se claquent contre sa gorge et se serrent plus fort qu'ils ne l'ont jamais fait. Le rugissement de mon ennemi me fait mal aux oreilles, pourtant je ne lâche pas ma prise. Et alors qu'il me lacère le ventre de ses griffes mortelles, je tiens bon et je serre de plus en plus, sentant une douleur naître dans ma mâchoire, tant je serre mes dents autour de sa gorge. Je sens le goût de son sang sur ma langue, à moins que ce ne soit le mien. Les secondes s'écoulent, je gronde de douleur à chaque soubresaut de l'animal violent, qui perd lentement son énergie et finit par se laisser pendre entre mes crocs, cherchant son souffle. Campé là, au-dessus de son corps encore vivant mais trop faible pour se débattre, j'attends avec détermination que son pouls cesse de battre contre mes dents. Les minutes s'écoulent lentement, sa chaleur me donne terriblement soif et je ne lâche pas, jusqu'à ce qu'enfin son corps ne soit plus qu'un cadavre entre mes crocs meurtriers.

+ 1 Puma
Lancer de dés : 6 + 8 = 14

Je prends le temps de humer chaque effluve. C'est si agréable de savoir que les proies sont si proches ... Hm ... Je m'avance dans la plaine, observer les environs, et cherche avec frénésie les traces de ces petits mammifères si bons au goût. Je trouve bien vite quelques petites oreilles qui dépassent d'un fourré anciennement vert. Bien ! Je me couche au sol, et je rampe jusqu'à lui. Lentement. Très ... lentement. Et à quelques mètres de lui, lorsqu'il redresse vivement la tête et qu'il se met en position d'alerte, je bondis furieusement et part à sa poursuite. Je lui cours après de longues secondes, tape un sprint en ligne droite et saute de justesse par dessus un tronc effondré lorsque le petit animal se faufile dessous pour essayer de m'échapper. Je prends appui sur le bois presque mort, fais un bond en longueur et rejoint ma proie en un rien de temps. Elle vire de droite, je l'imite dans la seconde et lui mort la patte arrière. Sa postérieure libre me fiche un coup violent qui m'oblige à lâcher prise, mais la bête se voit forcée de ralentir à cause de la douleur. Et a force de m'acharner à sa suite et de harceler le lièvre, je fini évidemment par l'avoir. Durant un virage brutal, je glisse en perdant l'équilibre mais par chance, il s'apprêtait à bondir dans la même direction et n'a pas le temps de se ressaisir. Il plonge presque dans ma gueule, je n'ai qu'à serrer les dents pour le maintenir sous la force de mes mâchoires. Douloureuses certes, mais pas moins mortelles. J'abats l'animal en étouffant lentement, faute d'avoir encore la force de le secouer assez brutalement pour lui briser proprement la nuque. Ravi de cette dernière prise, je rentre au camp perclus de crampes, mais pas moins fier de moi. Le guerrier est de retour.

+ 1 Lièvre
Lancer de dés : 12 + 8 = 20

Je pars à la recherche d'une nouvelle proie pour terminer cette partie de chasse en beauté. Je trotte à bonne vitesse et ce dans toutes les directions, la truffe en alerte pour dénicher la moindre odeur attirante. Pourtant pendant plusieurs minutes, si mes muscles s'échauffent et se tendent au rythme de mes impulsions, je n'en trouve pas moins que le vide et le silence, rien qui puisse m'apporter victoire et gloire. Quand finalement, après un énième virage et la tension de mes muscles sur tout le côté droit de mon corps, j'entends quelque chose. Ravivé par l'instinct de chasse, je m'élance de toutes mes forces vers ce nouvel objectif. Je bondis hors des fourrés comme une furie, reprenant immédiatement ma course vers ce but que je me suis fixé. Mais plus je m'approche, et plus je comprends mon erreur. Les sons se précisent, les murmures deviennent des voix et les odeurs sont plus fortes, plus dangereuses. Je freine brutalement des quatre pattes, il ne reste qu'une dizaine de mètres avant que je ne tombe dans ce piège fourbe des bipèdes. Parce que je sais que ce sont eux, maintenant. Je les entends clairement. Quelques secondes de réflexion. Devrais-je les attaquer ? Essayer de les effrayer pour les faire fuir ? Je suis seul, cela en vaut-il la peine ? Finalement, je rebrousse chemin et avant qu'ils n'aient le temps de capter ma présence, je m'élance entre les arbres et accélère l'allure pour disparaître au plus vite de cet endroit maudit. Moi qui pensait trouver une grosse proie bien juteuse, me voilà frustré.
Lancer de dés : 1 + 8 = 9

Quand j'ouvre les yeux, la nuit est tombée sur le monde que j'habite. Je lève ma grosse tête rousse vers le ciel et je contemple les étoiles. Décidément, rien ne vaut la splendeur de ce ciel d'ébène. Je laisse apparaître un léger sourire sur mes babines, puis je teste les muscles de mon corps. Raffermis, détendus. Il paraît que la nuit porte conseil. Celle-ci ne fait que commencer, et j'espère qu'elle acceptera de me parler. Je me lève lentement, m'ébroue pour me libérer du sable collant à mon pelage, et de quelques gerbes d'eau salée. Je me mets en marche, longe l'étendue d'eau, puis rejoins la forêt. Sans plus chercher quoi que ce soit, je remets mon organisme en éveil. Mes pattes foulent le sol, mes foulées diminuent et accélèrent leur rythme. Mon coeur bat plus vite, plus fort, et mon cerveau se nourrit d'un oxygène nouveau. Je me sens comme un loup qui aurait dormi des jours durant. Je me sens d'attaque pour une nouvelle partie de chasse. Les secondes s’effilent, se suivent, se multiplient. Mes muscles sont tendres, mon esprit déterminé, et je continue de courir encore, encore, et encore. Les arbres courent autour de moi, je passe devant eux si vite que je ne perçois que leurs ombres. Je zigzague, échauffant les articulations et les tendons de mes quatre membres lupins. Je suis un loup dans la fleur de l'âge. Je suis un prédateur prêt au carnage. Et je ne rentrerais pas sans rien à manger.

Mes sens sont en alerte et je continue de courir, bien décidé à ne pas rentrer les crocs vides. Je dois trouver quelque chose, n'importe quoi. Je continue de courir, de trotter. De ralentir, d'accélérer. De tourner, de freiner, de filer dans une autre direction. Et lorsqu'enfin je me sens prêt, lorsqu'enfin mon corps est opérationnel, je m'arrête. Ma truffe hume les effluves qui courent autour de moi, et je cherche les odeurs intéressantes. Je repère rapidement celle d'un animal que je connais bien. Un animal pas farouche pour un sous, et même plutôt facile à approcher. Malheureusement ce n'est pas dans le bon sens du terme, pour un chasseur comme moi, puisque qui dit animal peu farouche dit aussi défenses redoutables. J'entends d'ici les grognements de la créature, et il me faut peut de temps pour la découvrir à quelques bosquets de ma position, en train de fouiller dans les glands au pied d'un arbre. Je m'en approche en silence, lui tourne autour discrètement. Et, brusquement, je bondis à sa rencontre. La laie se retourne lorsque mes pattes frappent son dos, hurlant de sa voix stridente avant de partir en courant pour mieux faire demi-tour et me charger. Je l'évite de justesse en dérapant sur le côté, ne la quittant pas des yeux pendant mon mouvement de fuite. Je reviens à la charge en même temps qu'elle, et c'est avec une chance formidable que je parviens à planter mes crocs dans son épaule.

Je l'affaiblis, repars en trombe pour ne pas me faire percer par ses dents sortant de sa gueule et envisage déjà ma prochaine attaque. Ses grognements sont impressionnants, mais elle est si maladroite que je parviens par quelques prouesses d'équilibriste à éviter ses attaques et à lui porter encore plusieurs coups de crocs bien placés. Son sang excite mes sens, me rend ivre et me donne faim, mais je tâche de me concentrer pour ne pas perdre la partie. Il est hors de question que je perde bêtement ma proie alors que je suis en si bon chemin pour nourrir les miens une fois de plus. Brusquement, je reçois l'animal de plein fouet dans les côtes, roulant au sol dans un grondement de douleur. Une chance qu'elle n'ait pas été de face, j'aurais probablement écopé d'un trou dans les poumons ... Je gronde, me relève et charge, labourant sa cuirasse épaisse de mes griffes acérées. Les griffures laissent des sillons rouges sur sa peau, et je m'acharne sur le même endroit en attaquant plusieurs fois d'affilée, sans lui laisser le temps de me charger de front. Les minutes s'écoulent avec une lenteur abominable, et lorsqu'enfin je fais tomber la bête, j'en viens à me demander si je parviendrais à continuer ma nuit de chasse après avoir traîné son cadavre dans les réserves de ma meute. Le silence qui engloutit à nouveau le monde est reposant, après les grognements incessants de la laie qui me vrillaient les tympans. Je profite de ce moment de calme pour reprendre mon souffle.

+ 1 Sanglier
Destin

Fiche de personnage
force:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
agilité:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
endurance:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
Destin
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Mar 20 Déc - 10:51

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'Dé de chasse' : 9, 7, 5, 3, 4
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Mer 21 Déc - 20:57

Lancer de dés : 9 + 8 = 17

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

+ 1 Lemming
Lancer de dés : 7 + 8 = 15

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

+ 1 Lemming
Lancer de dés : 5 + 8 = 13

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

+ 1 Lemming
Lancer de dés : 3 + 8 = 11

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

+ 1 Lemming
Lancer de dés : 4 + 8 = 12

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

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Destin

Fiche de personnage
force:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
agilité:
Daren - chasses solo' Qkci100/100Daren - chasses solo' Qkci  (100/100)
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Mer 21 Déc - 20:57

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'Dé de chasse' : 7, 6, 12, 7, 11, 4
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Ven 23 Déc - 6:33

Lancer de dés : 7 + 8

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

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Lancer de dés : 6 + 8

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

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Lancer de dés : 12 + 8

Je repère un groupe d'humains, j'hésite à attaquer mais je préfère, pour une fois, rester en retrait. Je m'éloigne silencieusement des lieux.
Lancer de dés : 7 + 8

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

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Lancer de dés : 11 + 8

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

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Lancer de dés : 4 + 8

Je cours à toutes pattes derrière l'animal, et même s'il espère me semer il finit sa course entre mes crocs, ses os brisés par la force de mes mâchoires meurtrières.

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Destin

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Destin
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Ven 23 Déc - 6:33

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'Dé de chasse' : 6, 1, 1, 12, 4, 7
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