NOM : Mahikan
AGE : Environs 4 ans.
SEXE : Mâle.
MEUTE : Solitaire.
RANG : Guérisseur.
AUTRES INFORMATIONS :

Schizophrénie [n.f] (du grec skhizein, fendre, et phrên, pensée) :
psychose délirante chronique caractérisée par une discordance de la
pensée, de la vie émotionnelle et du rapport au monde extérieur.
Depuis.. Toujours, je crois, je souffre de schizophrénie. Ça vous fait peur? Bien sûr, vous n'aimez pas la différence. Ça vous attriste? C'est dommage, je déteste la pitié. Mais au final, quoi que vous puissiez penser de ma maladie, je saurai en faire une force et un atout majeur pour ma survie. Et tout ça pourrait bien se retourner contre vous, un jour ou l'autre.


JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 3
Agilité : 8
Endurance : 9


CARACTÈRE :

Insensible [adj.] (~) :
qui n'a pas de sensibilité morale, qui n'est pas touché, ému
Certains disent que je n'ai pas de cœur, pas de scrupules, que je suis un monstre, que je suis écœurant. Je ne suis pas de leur avis. Je ne suis juste pas sensible aux sentiments, ils ne font pas partie de mon monde. Je les fuis, je les méprise, je les écrase. Finalement, je me qualifierai plus d'insensible, puisqu'il est vrai qu'absolument rien ne me touche. J'ai grandis en me persuadant que les sentiments bouffent, les sentiments tuent. Et je ne veux pas mourir.

Bipolaire [adj.] (~) :
qui a une psychose maniaco dépressive/des troubles de l'humeur oscillant entre euphorie et mélancolie.
«Pourquoi tu fais ça?», «Je ne te reconnais plus.», «Arrête ça!».
Il y a de ces gens qui sont constamment de bonne humeur, enclins à rire et à partager avec les autres, ou qui au contraire sont déprimés en permanence, qui sont fatalistes, plongés dans une profonde tristesse. Chaque individu est différent, mais une grande majorité de la 'population' est.. je dirais constante, au niveau moral et au niveau de leur personnalité. Ce n'est pas mon cas. Sûrement liée à ma schizophrénie, ma bipolarité fait de moi un être qu'on qualifierait aisément d'impulsif, d'imprévisible et de dangereux. Lunatique disait ma mère. Mais c'est tellement plus que ça.

Intelligence [n.f.] (~) :
qualité de quelqu'un qui manifeste dans un domaine donné un souci de comprendre, de réfléchir, de connaître et qui adapte facilement son comportement à ces finalités.
Je ne suis pas quelqu'un de prétentieux, je suis même plutôt discret lorsqu'il s'agit de parler de moi car je ne me connais pas aussi bien que j'aimerais le prétendre. Mais s'il y a bien une chose dont je suis sûr à propos de moi-même, les gens ne se privent pas de me le rappeler, c'est que je suis intelligent. Attention, ne confondez pas l'intelligence et la culture, ni la rationalité. Mes actes ne sont pas forcément censés ni avisés (ils le sont quasiment jamais, d'ailleurs) mais ils sont très souvent adaptés à la situation et à ce que je suis réellement (en dehors de ma schizophrénie et de mes crises de bipolarité). C'est quelque chose que j'ai du mal à vous expliquer, disons que je n'agis pas par pertinence, c'est plus impulsif mais bien réfléchi, sans vraiment l'être au final.

Compliqué [adj.] (~) :
qui contient plusieurs parties ou plusieurs éléments combinés d'une manière qui n'est pas immédiatement claire pour l'esprit ; compliqué, difficile à comprendre.
Je finirai sur cette note là qui, à mon avis, me qualifie parfaitement. Ma mère me répétait souvent que j'étais un amalgame de paradoxes impossibles à comprendre, et qu'il fallait mieux ne pas chercher à me 'déchiffrer'. Elle me disait que la complexité de ma personnalité était aussi fascinante qu'agaçante.

«Les gens ont plus à perdre à essayer de te connaître qu'à passer à côté de toi en t'ignorant. Tu détruis tout ce que tu approches sans même comprendre pourquoi ni comment.»

PHYSIQUE : (4 lignes minimums)

Il n'y a pas grand chose à dire à propos de mon physique. Je ne suis pas de ces loups qui se démarquent par leurs beaux yeux bleus ou leur carrure importante qui ferait fuir n'importe qui. Non, je suis de ceux qui se fondent dans la foule, de ceux qui savent disparaître, se faire discret. Je suis 'Monsieur tout le monde', je suis d'une banalité à crever. Si vous êtes amenés à vouloir me trouver, vous n'y parviendrez jamais. Enfin. Pour commencer, je ne suis pas très grand. On ne pourrait pas me qualifier de petit mais je pense ne pas en être loin. Certains pourraient être complexés par cette taille que j'énoncerais de moyenne, mais ce n'est pas mon cas. Elle me permet de rester discret, de me déplacer rapidement et avec adresse dans les territoires accidentés. Ensuite, mon pelage est de couleur blanche. Pas un blanc cassé, ni âpre, ni pâle, ni quoi que se soit. Un vrai blanc, immaculé, lumineux. En vrai désaccord avec ma personnalité. Cette nuance m'a toujours fait sourire, même si être noir m'aurait plu d'avantage. Mais je ne peux pas rien faire contre mes origines arctiques. Pour finir, et le plus important, il s'agit de mon visage. Froid, fermé, dur. Ces mots sont ceux que j'ai entendus sans cesse tout au long de ma vie jusqu'à aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que se soit vrai, mais je ne peux pas en juger seul. La seule chose dont je suis sûr, c'est que mon visage est dessiné par des traits grossiers et irréguliers qui me donnent cet air un peu nonchalant et un peu distant. Mon regard, d'un brun profond, ne dit jamais grand chose et ne dévoile rien sur ma personnalité. Quant à mon 'sourire', si tant est qu'il existe, ne se montre jamais au creux de mes babines.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)

Je n'aime pas parler de mon passé. De mon histoire, de mon vécu, de tout ça. Je vais donc rester assez évasif volontairement.
Je n'ai pas été désiré par ma mère. Je ne vais pas vous faire un dessin, ni entrer dans les détails, vous m'avez compris. Ça ne l'a pas empêché de m'aimer du plus profond de son être (moi comme mes frères, mais il s'agit de MON histoire et non de la leur, et ils ne font et n'ont jamais fait partie intégrante de ma vie). C'était un truc un peu viscéral. Elle était prête à donner son sang et sa chaire pour ce que nous étions, malgré le fait qu'elle n'avait jamais eu envie de nous avoir, elle n'y avait jamais pensé ne serais-ce qu'une seule seconde. L'amour qu'une mère peut porter à sa progéniture me fascinera toujours. Enfin. Je n'ai jamais connu mon père, et je n'ai jamais voulu le connaître. C'était un bâtard, comme aimait à le dire ma mère. Un être malsain, opportuniste et dégueulasse.
Mon enfance s'est plutôt bien passée, bien que je n'en garde pas énormément de souvenirs. C'était assez banal, en fait. J'étais un gosse sans troubles, sans problèmes, qui aimait la vie même si elle ne m'aimait pas énormément en retour.
Tout a basculé assez tragiquement le jour où ma mère s'en est allée. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais ils l'ont littéralement éviscérée. Devant moi. J'étais jeune, sans pour autant me rappeler exactement. En vérité, je ne me souviens pas non plus de combien ils étaient, de qui ils étaient. Je ne me souviens que de son corps sans vie gisant sur le sol, baignant dans une immense étendue de sang. Son pelage habituellement d'un blanc éclatant tournait au pourpre sale. Je n'ai jamais voulu me venger, curieusement. Mais cet événement a profondément changé ce que j'étais. Ou peut-être qu'il a juste déterminé quelle personne je devais devenir. Enfin. Je pense que vous n'avez pas à en savoir plus.

MON PARRAIN / MA MARRAINE :