Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Les proies étaient enfin de retour. Véga pouvait désormais espérer ramener plus de nourriture à la meute afin d'éviter à cette dernière de tomber en famine... Elle avait évité de se rendre dans les terres inondées et s'était donc aventurée dans la forêt aux pendus. Peut-être y trouverait t-elle quelques proies intéressantes ?
Véga commença par une petite course à travers la forêt, histoire de se remettre en forme. La chasse lui avait manqué, mais il serait inutile qu'elle se lance à la poursuite d'une proie maintenant si elle était incapable de l'attraper. Son parcours dura quelques minutes, le temps qu'elle sente ses articulations bien détendues et ses muscles échauffés par l'effort. Une fois prête, la louve fauve se mit enfin à la recherche d'une proie. Elle huma le sol, tendit l'oreille, écouta les bruissements dans les feuillages ainsi que les claquements d'ailes au dessus de sa tête. Près d'un arbre, elle trouva une piste fraiche : celle d'un jeune lapin. Le retrouver fut très simple. Elle n'eut qu'à suivre son odeur.
Lorsqu'elle le vit, le petit animal était dressé sur ses deux pattes arrières, comme à la recherche de quelque chose. Véga s'en approcha doucement, prenant garde à rester la plus discrète possible. Alors qu'elle ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres, la louve rassembla ses pattes avant de sauter d'un bond en direction de sa proie. Le lapin évita ses crocs de justesse. Il se faufila dans les buissons à vive allure, Véga à ses trousses. Elle dut bondir au dessus de la végétation afin de ne pas perdre du terrain. Relevant ses pattes au dernier moment, elle exécuta plusieurs sauts en longueur à la suite. Passé ces obstacles, elle constata tout de même que sa proie avait réussi à s'éloigner d'elle. Soulevant ses pattes de plus en plus vite, elle le rattrapa d'une traite. Le lapin essayait de feinter en zigzaguant de gauche à droite, mais Véga le suivit dans chacun de ses déplacements. Elle le rattrapa en quelques minutes, juste avant qu'il ne se mette à dévaler une pente à toute vitesse. Elle le suivit, forçant sur ses muscles pour courir rapidement en descente. La montée qui arriva ensuite fut plus difficile, mais elle retrouva vite un rythme stable. Devant elle, le lapin commençait à se fatiguer. Véga attendit qu'ils arrivent sur un terrain plat pour commencer à sprinter. Quelques troncs d'arbres jonchant le sol la firent bondir de temps en temps, mais cela ne ralentit pas sa course. Elle fit un dernier saut, large, pour venir ficher ses canines dans le cou du petit animal. Glapissant, le lapin s'effondra au sol.
La nuit était fraiche et Véga était à la recherche d'une proie. Elle avait suivi plusieurs pistes qui l'avaient menée au cœur de la forêt, mais lorsqu'elle arriva au bout de l'une d'entre elle, se fut un lynx sur lequel elle tomba. Ses yeux jaunes luisant dans la nuit, le félin lui montra les crocs. Véga gronda, redressant la queue au dessus de son dos. Ils se jetèrent quasi instantanément l'un sur l'autre, tous crocs dehors. La louve lui entailla le poitrail d'une profonde morsure, quand à lui, il essaya de lui donner de grands coups de griffes au visage. Véga fit plusieurs écarts sur les cotés, bondissant prestement de gauche à droite afin de ne pas être touchée. Elle sauta alors sur le dos de son adversaire, faisant le balancier avec le poids de son corps afin de l'écraser au sol. Le lynx résista quelques secondes avant de ployer. Il ne resta pas longtemps à terre, se dégageant de l'emprise de Véga en s'aplatissant au sol puis en effectuant une roulade. La louve ne se laissa pas surprendre. Elle bondit en arrière et le chargea ensuite d'un puissant coup de crâne dans les cotes. Le félin, déstabilisé, ne put éviter les mâchoires qui se refermaient fermement sur sa gorge. Véga tira en arrière de toutes ses forces, l'empêchant de contre-attaquer.
Elle lui donna alors un puissant coup de patte dans la gueule tout en le maintenant, lui arrachant un épais morceau de cuir. Le lynx feula de colère, tentant de se défendre à l'aide de ses crocs. Véga lâcha prise pour revenir de plus belle, le saisissant entre les deux omoplates pour planter profondément ses crocs dans sa nuque. Elle le serra si fort qu'il avait de la peine à se débattre. Le lynx tenta de la désarçonner, mais ses gestes étaient trop mous. Véga resserra son étau, gagnant la gorge du félin. Elle dut le retenir quelques instants avant que celui-ci ne commence à s'affaiblir.
Le lendemain, Véga se rendit encore jusqu'à la forêt. Elle aimait chasser ici. Le terrain était vaste et elle y trouvait souvent des proies. Après s'être échauffée par un petit trop, la louve commença à chercher, tous ses sens aux aguets. Elle repéra la trace de ce qui semblait être un chien près d'un bosquet. Encore un Hellhound ? Si il trainait par ici, elle le retrouverait vite. Suivant son odeur, Véga l'aperçut quelques mètres plus loin. Il n'était pas de très grande taille, mais il semblait être en assez bonne santé. Qu'il ait appartenu ou non aux hommes, Véga comptait bien en faire sa proie. Elle s'élança d'un bond en avant, le chargeant à toute vitesse. Ses crocs se plantèrent dans la croupe du chien, qu'elle tira vers elle d'un coup sec. Lâchant un aboiement sonore, le canidé se retourna pour essayer de la mordre. Elle lâcha prise, esquivant ses canines, puis lui assena un puissant coup de patte dans la gueule. Sonné, le chien tituba. Véga sauta sur son dos et lui arracha un lambeau de chair.
Il réussi à se dégager en reculant vivement, mais la louve lui attrapa l'épaule entre ses crocs et le retint près d'elle. Poussant un grognement, elle planta fort ses canines dans sa chair avant de reculer. Le chien se redressa puis fonça sur elle, tentant de la renverser au sol. Véga se prêta au jeu, roulant avec lui. Elle l’attrapa férocement à la gorge, le plaquant de tout son poids, face contre terre. Son adversaire se débattit, glapissant. Il essaya de se défendre, mais ses pattes arrivaient à peine jusqu'à elle. Véga l'écrasa de tout son poids afin de l'empêcher de se redresser, puis elle enfonça un peu plus ses mâchoires dans sa gorge. Le chien tenta encore de se débattre, mais elle le tenait trop fermement. Il s'épuisa peu à peu, la laissant l'achever sans peine.
Véga avait traqué un lièvre pendant une bonne partie de la journée avant de le trouver enfin. Ses oreilles hautes et son pelage grisonnant témoignaient de son grand âge, mais il ne semblait pas en mauvaise forme. Véga s'apprêta à aller à sa poursuite, se tapissant au sol. Elle se mit à courir après lui d'un seul bond, ses pattes élancées à toute vitesse sur le sol sombre de la forêt. Le lièvre détala presque aussi vite qu'elle et la mena dans un endroit qu'elle connaissait mal, ou se trouvaient de nombreux troncs d’arbres. Afin de le suivre, la louve dut les esquiver ou sauter par dessus. Ils semblaient se succéder sans fin, mais elle tâchait de ne pas perdre le rythme, malgré la fatigue. Elle courut donc ainsi pendant des mètres et des mètres, son cœur battant à toute vitesse. Une fois sortie de ce terrain noueux, Véga comprit que ce n'était pas la peine de continuer. Le lièvre était malin : il était déjà loin. A croire qu'il connaissait cet endroit par coeur.
Le lendemain, Véga poursuivit sa traque dans le sud de la forêt. Elle y trouva rapidement la piste d'un prédateur, encore toute fraiche, qui la mena jusqu'à lui sans difficultés. Il s’agissait d'un glouton à la fourrure brune et aux petits yeux chafouins. Véga le rejoignit en quelques foulées, commençant par lui gronder dessus tout en faisant gonfler sa fourrure. Elle savait que derrière leurs apparences pataudes, les gloutons possédaient de redoutables mâchoires. C'est donc avec précaution qu'elle exécuta sa première attaque, plantant vivement ses crocs dans la nuque de son adversaire avant de repartir en arrière. Le glouton gémit, puis tenta de lui rendre la pareille. Véga restait tout de même plus rapide que lui. Elle l’esquiva d'un saut court mais précis, se réceptionnant juste à coté de la croupe de son adversaire, qu'elle mordit avec puissance.
Le glouton poussa un cri de douleur, tentant de se retourner pour lui faire lâcher prise. Véga recula, évitant les mâchoires de son adversaire et le trainant par terre de toutes ses forces. Ses crocs fermement plantés dans la peu du glouton, elle le relâcha au bout de quelques secondes pour le laisser se relever. Il chancela, le corps tremblant. La louve ne lui laissa pas l'occasion de reprendre ses esprits. Elle sauta sur son dos, plaçant ses pattes de parts et d'autres de son corps pour l’immobiliser puis venir planter ses crocs dans sa nuque. Retenir le corps du glouton sous le sien n'était pas une mince affaire. Elle dut conserver son équilibre et sa prise tendis que son adversaire gigotait dans tous les sens, tentant de lui mordre les pattes. Véga conserva sa position, enfonçant ses crocs de plus en plus profondément dans sa chair. Elle finit par lui entailler si profondément la nuque qu'il en mourut sur le coup, la laissant détendre ses muscles pour rapporter sa proie au camp.
Quelques jours plus tard, Véga revint dans la forêt. Ces derniers temps, elle trouvait beaucoup de proies, et ne plus avoir à piller pour nourrir la meute était plutôt appréciable. Elle se mit donc en chasse, tous ses sens en alertes. Ce ne fut qu'après quelques heures de traque qu'elle finit par débusquer un lapin, tout près de son terrier. Contournant silencieusement ce dernier, la louve avança avec délicatesse, se retrouvant face à sa proie sans être repérée. Pour ne pas qu'il s'empresse de rejoindre son terrier pour lui échapper, elle devait le prendre à revers.
Camouflée au sol, elle prit son inspiration avant de se jeter droit dans sa direction. Le lapin se mit à détaler dès que ses pattes se posèrent au sol. Elle l'avait loupé de quelques centimètres, mais il ne fuirait pas longtemps ! S'élançant à sa poursuite, Véga courut à toute vitesse derrière sa proie. Le lapin était rapide, mais elle ne démordait pas. Il tentait de la semer en passant par des buissons et autres obstacles. La louve le suivait de près, se faufilant agilement entre les obstacles, sautant au dessus, ou passant rapidement par dessous. La course dura ansi pendant plusieurs minutes. Véga courait aussi vite qu'elle le pouvait ses pattes battant la terre à toute allure. Elle sentait ses muscles s'échauffer, alors qu'elle se rapprochait peu à peu de sa proie. Devant elle, le lapin commençait à se fatiguer. Il arrivèrent tous les deux sur une montée. Il commença à la gravir, mais il n'était plus assez rapide pour échapper à la louve. Véga monta en quelques mouvements rapides, faisant jouer les muscles de ses épaules. Elle saisit sa proie en plein saut, sur laquelle elle referma vivement ses mâchoires.
Le lendemain, Véga croisa la trace d'un renard près d'un point d'eau. Elle suivit l'odeur peu de temps avant d’apercevoir sa fourrure rousse avancer entre les arbres. S'élançant prestement dans sa direction, la louve lui barra la route. Surpris, le renard feula vers elle. Il gonfla le poil, tentant de la dissuader.
Montrant ses propres crocs, Véga fit un bond sur le coté, puis se rua sur son adversaire. Elle lui mordit les cotes, forçant sur sa nuque pour déplacer le renard de quelques centimètres sur le coté. Déstabilisé, celui-ci tomba sur le sol à la deuxième secousse de la louve. Elle lâcha prise, se jetant à la gorge de son adversaire, puis elle le secoua entre ses mâchoires. Le renard glapit et se tordit dans tous les sens afin qu'elle le relâche. Véga desserra les crocs, reculant d'un bond. Elle revint à la charge dès que le renard se fut redressé sur ses pattes. Elle le percuta de toutes ses forces pour lui faire perdre l'équilibre à nouveau, le saisissait à la gorge en prenant soin, cette fois, de placer son corps sur le coté. Ainsi, il ne pouvait pas l'atteindre avec ses pattes. Resserrant ses mâchoires avec force, la louve le contraignit à rester plaqué contre le sol et l'acheva d'un coup de crocs dans la jugulaire.
La nuit était fraiche, et comme Véga ne parvenait pas à trouver le sommeil, elle s'était rendue dans la forêt aux pendus afin de chasser. Sa silhouette fauve se déplaçait lentement entre les arbres, tendis qu'elle humait le sol à la recherche d'une proie. Soudain, au dessus de sa tête, un battement d'aile retentit. La louve se stoppa, redressant la nuque. Elle aperçu alors le corps d'un hibou prenant son envol. Ne le quittant pas du regard, Véga se mit à la suivre. Heureusement, il voulait bas, sans doute à la recherche d'une proie, lui aussi. Elle n'eut aucun mal à le garder en vue durant une bonne partie de la forêt, jusqu'à ce que celui-ci se pose sur une branche d'arbre. Avait t-il repéré quelque chose ? La louve se fondit dans le feuillage d'un buisson, attendant patiemment que sa proie potentielle agisse.
Elle entendit les bruits d'un mulot qui grattait contre la souche d'un arbre. C'était sans doute ce qui avait attiré ce hibou par ici. Véga ne le quittait pas du regard. Lorsque celui-ci se mit à fondre en direction du mulot, elle se redressa d'un bond. Les serres du hibou manquèrent de peu le petit mulot, mais Véga eut juste assez de temps pour refermer ses mâchoires sur l'aile de sa proie. Dans son élan, le hibou tira fort vers le haut, manquant de lui faire lâcher prise. Véga teint bon, gardant l'équilibre grâce au poids de son corps. Elle usa ensuite de ses muscles afin de plaquer sa proie contre le sol. L'immobiliser n'était pas facile, mais elle parvint à planter ses crocs dans sa gorge sans ramasser de coups de serres au passage.
Le lendemain, Véga croisa par chance un jeune lapin sur un sentier de la forêt. N'ayant pas eu le temps de l’approcher tout en restant furtive, la louve se mit à sa poursuite immédiatement, ses pattes déjà bien échauffées par sa longue marche. Le lapin se mit à courir en ligne droite, ne perdant pas une seconde. Véga accéléra l'allure afin de le suivre, martelant le sol de la forêt à toute vitesse. Sa proie était particulièrement rapide, pour un lapin. Même en courant aussi vite qu'elle le pouvait, Véga ne parvenait pas vraiment à le rattraper. Toutefois, elle se doutait que le lapin n'aurait bientôt plus assez d'endurance pour maintenir ce rythme. Il avait démarré sur les chapeaux de roues sans chercher à économiser ses forces, et c'était une erreur de sa part.
Véga se contenta de le suivre patiemment à travers les bois, contournant les arbres et autres obstacles qui lui barraient la route. Au bout de plusieurs mètres, elle sentit que sa proie commençait à ralentir. Donnant une impulsion en avant, ses pattes la portèrent toujours plus vite. De secondes en secondes, la louve gagnait du terrain. Elle avait encore assez d'énergie pour courir jusqu'à l'autre bout de la forêt. Devant elle, le lapin commençait sérieusement à ralentir. Elle prit donc ses appuis sur ses pattes arrières après avoir exécuté une longue foulée vers l'avant. Au moment opportun, la louve bondit en hauteur, ses mâchoires se refermant droit sur la nuque de sa proie.
Le lendemain, Véga revint encore une fois dans la forêt. Elle passait près d'un point d'eau afin de se désaltérer lorsqu'elle sentit l'odeur d'un glouton. Redressant la nuque, la louve se mit à sa recherche. Elle le trouva plus loin, qui se rendait sans doute dans sa tanière. Peu d'humeur à faire des politesses, la louve se rua droit sur lui, attrapant sa croupe pour y mordre fermement. Le glouton s'égosilla, faisant claquer ses mâchoires dans sa direction. Elle les évita d'un saut habile, revenant à la charge pour lui assener une série de coups au visage. Le glouton recula et Véga en profita pour venir le prendre à la gorge. Resserrant ses mâchoires, elle prit garde à ne pas se faire mordre. Elle resta ainsi quelques secondes avant de faire un écart sur le coté pour venir s'attaquer au dos de son adversaire. Celui-ci tenta de se retourner vers elle, mais il fut trop lent.
La louve l'encercla entre ses deux pattes avant, mordant entre ses deux omoplates. Elle força sur ses muscles afin de maintenir sa position, gardant l'équilibre tant bien que mal alors que son adversaire se débattait dans tous les sens. La louve fauve le relâcha au bout de quelques secondes, recula, le laissa se redresser, puis le percuta de plein fouet avec son poitrail. Épuisé, le glouton se laissa rouler au sol. Véga n'eut plus qu'à venir se dresser au dessus de lui, le plaquer de tout son poids à l'aide de ses deux pattes avant, puis lui hotêr la vie d'un coup de crocs dans la jugulaire.
Véga revint quelques jours plus tard, en pleine forme et prête pour la chasse ! Elle commença par se rendre dans le sud de la forêt, ou elle suivit quelques pistes. Au bout d'un certain temps, elle finit par croiser celle d'un lapin. Il se trouvait non loin, près d'un bosquet. La louve s'en approcha discrètement, ses pattes foulant silencieusement le sol de la forêt. Elle n'était qu'à quelques centimètres de sa proie lorsque celui-ci repéra sa présence et se mit à détaler à travers les bois. Véga s'élança à sa poursuite, détendant ses pattes afin d'atteindre une bonne vitesse. Elle courut ainsi durant plusieurs mètres, en montée puis en descente, variant son allure et donnant quelques impulsions afin de ne pas se faire distancer. Devant elle, le lapin courait à bonne allure, lui aussi. Elle le suivit dans une zone accidentée ou elle devait parfois sauter par dessus certains obstacles afin de ne pas tomber. Ses muscles échauffés par l'effort, Véga sentait son cœur battre à pleine vitesse. Elle commença à accélérer l'allure, peu à peu. Lorsqu'ils arrivèrent finalement sur un terrain plat, la louve sprinta vers l'avant, bondissant au dessus de sa proie pour venir la happer vivement entre ses mâchoires.
Résultat des dés : 12 : rencontre avec les humains
Véga se trouvait proche d'un point d'eau, en pleine recherches de proies, lorsqu'elle entendit des bruits de pas qu'elle connaissait bien se diriger vers elle... Ses oreilles arquées vers l'avant, la louve se redressa vivement, le corps crispé. Des humains approchaient. Quelques secondes à peine s'écoulèrent avant qu'elle ne les aperçoive, non loin, eux et la puanteur qu'ils dégageaient. Elle hésita entre faire parler sa rage ou bien fuir, mais elle pensa à ses enfants. Elle ne devait pas agir dangereusement.
Véga se retourna donc d'un geste vif et se mit à courir aussi rapidement que possible afin de ne pas être repérée par les humains. Elle poussa sur ses articulations afin de s'éloigner le plus vite possible, mais elle entendait toujours leurs bruits de pas, derrière elle. Était-ce dans sa tête ? Elle avait peur. Ils ne sentaient pas comme les HellHounds, mais ils étaient de la même espèce. Véga ne devait pas céder à la fatigue. Elle continua donc de courir aussi loin que possible, jusqu'à être hors de danger. Essoufflée, elle fit une pause en s'asseyant contre un rocher. Pourvu qu'elle ne les recroise plus jamais...
La forêt était calme lorsque Véga revint, le lendemain matin. Après une petite course d'échauffement, elle se mit directement en chasse. Elle commença par pister quelques proies, avant de sentir l'odeur caractéristique d'un renard. Celui-ci se trouvait non loin d'elle et le retrouver ne fut pas très difficile. Véga tenta de l'approcher discrètement, mais il l'entendit et se mit à courir. Lancée à sa poursuite, la louve parvint à le rattraper après plusieurs foulées. Elle lui mordit la patte arrière afin de le stopper. Pris au piège, le renard se retourna en glapissant. Elle l'esquiva d'un bond en arrière, se mettant à tourner autour de lui avant de lui sauter à la gorge. Le renard se contorsionna afin de se libérer, mais Véga le tenait bien. Elle secoua ses mâchoires afin de l'étourdir, puis elle recula et lui asséna un puissant coup de patte dans la gueule. Son adversaire tenta de riposter, mais il était trop lent pour l'atteindre. Elle le bouscula de toutes ses forces pour le faire tomber à la renverse, puis monta au dessus de lui, le plaquant au sol. Le renard se mit à gigoter, mais il ne parvint pas à se libérer. Véga le tenait bien. Elle referma ses mâchoires sur sa gorge et l'acheva d'un coup sec.
Le lendemain, Véga revint à nouveau dans la forêt. Elle commença à pister dans la zone de l'Est, tous ses sens en alerte. L'odeur d'un blaireau l'interpella, près d'un point d'eau. Elle suivit donc sa trace jusqu'à le retrouver, avançant entre les arbres. Une fois proche de lui, elle s'élança vivement dans sa direction, plantant ses crocs dans son épaule et le soulevant légèrement au dessus du sol. Le blaireau gronda, jouant des pattes afin de la déséquilibrer. Véga lâcha prise, le jetant au sol. Il tenta de se retourner pour la mordre, mais elle l'en l'empêcha d'un coup de croc dans la nuque. Forçant sur ses muscles, la louve le maintint fermement. Elle recula son corps afin de le tirer en arrière et de l'empêcher de bouger. Le blaireau essaya tout de même de se libérer, mais Véga le tenait de toutes ses forces. Elle l'écrasa de ses pattes puis fit le balancier avec son corps afin de le retourner sur le dos. Ses crocs virent alors se planter dans la gorge du blaireau, qu'elle acheva en quelques secondes.
Le lendemain, Véga eut la chance de voir quelques canards barbotant dans une marre. Elle s'approcha discrètement d'eux, repérant le plus dodu d'entre eux avant d'évaluer la trajectoire qu'elle allait prendre. Se positionnant à l'extrémité de la marre, Véga prit une profonde inspiration. Elle prit ses appuis, se concentra, puis exécuta un puissant bond dans la marre. Effrayés, les canards commencèrent à étendre leurs ailes pour prendre leur envol. Véga était proche d'eux. Elle s'empressa de les rejoindre malgré l'eau qui la ralentissait, poussant sur ses membres et arrivant juste à temps pour attraper l'un d'entre eux entre ses mâchoires. Le canard se débattit, essayant de s'enfuir en volant. Véga le retint de toutes ses forces, abaissant la nuque pour le resserrer entre ses crocs. Elle lui tordit le cou, puis quitta la marre avec sa proie pour rejoindre le camp Aldark.
Résultat des dés : 12 : rencontre avec les humains
Le lendemain, Véga sentit à nouveau la présence des humains. Elle crut d'abord que son flair lui jouait des tours, puis elle entendit leurs bruits de pas caractéristiques fouler le sol de la forêt. A leur odeur, il s'agissait des mêmes qu'hier, mais que faisait t-ils dans les parages ? Le cœur battant, la louve se remit à courir loin d'eux, prenant la direction opposée. Elle força sur ses muscles afin de sprinter sur une longue distance, ne s'arrêtant de courir que lorsqu'elle ne ressentit plus leur présence. Ils ne semblaient pas aussi agressifs que les HellHounds, mais elle s'en méfiait tout de même. Elle ne voulait pas qu'ils la voient... Si cela continuait ainsi, peut-être devrait t-elle changer de terrain de chasse.
Le lendemain, Véga s'assura qu'aucun humain ne rôdait dans la forêt avant de se mettre en chasse. Elle du passer une bonne partie de la matinée à arpenter la forêt, avant de finalement commencer sa traque. Les pistes qu'elle suivit de la menaient nulle part, mais elle repéra un rapace posé au milieu d'une clairière. S'appuyant sur ses articulations, la louve avança lentement, tapie contre le sol, jusqu'à se retrouver à quelques mètres de sa proie potentielle. Elle prit une profonde inspiration, bondit en avant, s'élança en direction du rapace afin de l'attraper au vol, mais il fut plus rapide qu'elle. Il étendit ses ailes pour foncer en piquet vers le ciel, se mettant hors de portée de la louve. Véga fit demi-tour sans se décourager.
Ce matin, Véga s'était levée tôt pour aller chasser. Elle commença par se détendre les pattes en faisant une petite ballade dans la forêt, puis elle utilisa son odorat afin de trouver une proie. A quelques mètres d'une petite rivière, la louve aperçut une loutre sur la berge. Elle se camoufla dans le peu de végétation qui se trouvait près d'elle afin de s'en approcher. Lorsqu'elle se trouva assez près, elle se concentra puis se mit à courir dans sa direction. La loutre vacilla rapidement entre les rochers qui entouraient la berge, obligeant Véga à la suivre habilement entre les obstacles. La louve fit jouer ses pattes et son équilibre afin de passer entre les rochers. Elle s'en sortit assez bien, mais dut ensuite plonger dans la rivière afin de suivre sa proie. Devant t-elle, la loutre s'empressait de nager jusqu'à l'autre rive pour espérer la semer. Véga fit bouger ses pattes et son corps aussi rapidement que possible afin de ne pas se faire distancer dans l'eau. Elle rejoint l'autre rive peu après sa proie, remonta sur la berge en vitesse, puis continua de courser la loutre à travers les bois. Cette dernière cherchait à la semer en passant par des passages étroits ou difficiles d'accès, mais Véga tâchait de la suivre partout ou elle allait, que cela implique de sauter, de se baisser ou bien de contourner des obstacles. Sa proie commençait à s'épuiser, et Véga en profita pour exécuter un sprint rapide. Elle rejoint la loutre en quelques mètres, bondit au dessus d'elle et atterrit assez près pour lui attraper la nuque entre ses mâchoires.
Véga continua de suivre des pistes au sol. Elle remarqua la présence d'un lièvre non loin d'elle après plusieurs minutes de traque. S’aplatissant au sol, la louve se dirigea discrètement vers lui, prenant garde à ne pas effleurer des pattes les brindilles qui se trouvaient au sol. Une fois arrivée à quelques centimètres de lui, elle prit ses appuis, se concentra, puis accourut dans sa direction. Elle réussit de justesse à blesser sa proie à la pâte d'un coup de crocs, mais ce n'était qu'une plaie légère. Le lièvre se mit à détaler dans la forêt, précédé de Véga qui courrait elle aussi à vive allure. Elle le poursuivit sur des centaines de mètres en montées et en descentes, sentant ses pattes se détendre et ses muscles s'échauffer. La cadence était rythmée, mais Véga gardait l'avantage. Elle finit par se lancer dans un dernier sprint, donnant toute se puissance afin de capturer sa proie. Le lièvre se mit à zigzaguer de droite à gauche. Elle le poursuivit sans relâche, bondissant habilement dans les directions qu'il prenait. Elle finit par exécuter un bond haut afin de venir refermer ses mâchoires droit sur sa nuque pour l'achever d'un coup sec.
Quelques jours plus tard, Véga se rendit à nouveau dans la forêt. Elle suivit de nombreuses pistes avant de choisir celle d'une fouine qui semblait être assez récente. Elle la la repéra au Sud des bois, son petit corps long se glissant entre les arbres. Véga attendit d'être assez proche d'elle pour se mettre à courir vivement dans sa direction. La fouine se mit à courir rapidement, Véga à ses trousses. La louve savait que ces animaux étaient très agiles. Elle dut donc la suivre avec beaucoup de précautions, bondissant sur les cotés et évitant les obstacles qui se dressaient sur son chemin. L'exercice était assez physique, mais la louve y était habituée. Sentir son corps s'échauffer la faisait se sentir plus forte. Elle ne perdait pas sa proie du regard, toujours plus vive. La fouine commença à la mener sur un terrain rocheux et à escalader la pente d'une corniche surélevée. Véga la suivit, gravissant la roche sans faiblir. Elle suivit ensuite sa proie sur les hauteurs, prenant garde à bondir au dessus des trous et des creux formés dans la roche. Le terrain s’aplanit plus loin, lui permettant de donner tout ce qu'elle avait dans un dernier effort. Véga s'élança en avant, attrapant la fouine à la croupe. Celle-ci se retourna vivement afin d'essayer de la mordre, mais Véga évita ses crocs. Elle plaqua sa proie au sol de toutes ses forces, puis planta ses crocs dans sa jugulaire sans plus attendre.
Véga était en pleine traque dans la forêt. Son museau levé vers le ciel, la louve tentait de capter les odeurs de proies qui se trouvaient autour d'elle. Cela faisait quelques minutes qu'elle cherchait, jusqu'à ce que l'odeur d'un chien sauvage attire son attention. Décidément, ils étaient encore nombreux à rôder dans les bois, et comme d'habitude, elle ne lui ferait pas de quartier. S'élançant dans sa direction, la louve ne mit pas longtemps à repérer sa proie. Un chien à la fourrure brune, à peu près de son âge. Lorsqu'il la vit, il crut l'intimider en grondant, mais elle ignora son avertissement pour se jeter droit sur lui. Ses mâchoires se refermèrent droit sur la gorge du chien, qu'elle se mit à secouer férocement. Son adversaire réussit à se dégager avant qu'elle n'atteigne sa jugulaire et tenta de la renverser au sol. Véga conserva son équilibre, lui donna un violent coup de tête dans la mâchoire, puis attrapa son oreille qu'elle tira vers le bas. Couinant, le chien suivit le mouvement. Véga le relâcha, en profitant pour le mordre à l'épaule. Elle força sur ses muscles pour reculer, entrainant le chien avec elle. Il tomba à la renverse. Elle le relâcha brièvement pour monter au dessus de lui, l'attraper sous la gorge et l'achever en quelques mouvement de mâchoires.
Le lendemain, Véga se retrouva à nouveau dans la forêt pour y chasser. Elle repéra la piste d'un lapin après un certain temps et le trouva quelques pas plus loin le nez dans un bosquet. Se tapissant à plat ventre, la louve se mit à le poursuivre à vive allure. Elle rat rappa sa proie au bout de quelques minutes de course, mais celle-ci se mit à zigzaguer entre les arbres. Forcée à freiner, la louve fauve dut le suivre tout en esquivant les nombreux obstacles qui se dressaient devant-elle. Au bout d'un certain temps, elle parvint à les enchainer suffisamment rapidement pour refermer ses mâchoires droit sur la nuque du lapin.
La nuit était tombée lorsque Véga poursuivit sa chasse. Elle repéra l'odeur d'une fouine à quelques mètres d'elle et se mit à la poursuivre dès qu'elle l'aperçut. Celle-ci se mit à se faufiler entre les pierres et à détaler à travers la forêt. Ses yeux habitués à l'obscurité, Véga tâcha de la suivre en avançant sur les rochers qui se trouvaient sur les lieux, prenant soin de ne pas s'y coincer une patte ou d'y déraper tout en courant. Elle dut jouer de toute son habilité afin de ne pas se faire distancer par sa proie, qui elle, se contentait de passer entre les obstacles. Heureusement, elle ne se trouvaient pas trop éloignées l'une de l’autre lorsque le terrain s’aplanit. Véga put donc bondit en hauteur et retomber droit sur la fouine, qu'elle serra entre ses mâchoires.
Résultat des dés : 12 : rencontre avec les hommes.
Le lendemain matin, Véga sentit à nouveau l'odeur des hommes proche d'elle. Entendant le bruit de leurs bottes sur le sol de la forêt, la louve se mit à courir à vive allure. Sans regarder la direction dans laquelle elle allait, Véga s’élançait à vive allure entre les arbres, bondissant au dessus des branches, des creux, des rivières, jusqu'à se retrouver loin d'eux. Elle poursuivit sa course encore quelques mètres, haletante de fatigue, pour aller se reposer à l'abri d'un rocher.
Un peu plus tôt dans la matinée, Véga s'était mise à traquer un aigle. Silencieusement, elle l'avait suivit sur de longues distances à travers la forêt, prenant garde à ne pas se faire repérer en marchant à des endroits bruyants. Le moment qu'elle attendait était arrivé : l'aigle s'était posé sur une branche d'arbre, prêt à fondre sur sa proie. Elle se concentra afin de l'attraper, prenant appui sur ses pattes arrières. Lorsque sa proie descendit en piqué vers le sol, Véga s'élança droit vers lui, se jetant habilement dans sa direction lorsqu'il commença à remonter dans le ciel. Ses mâchoires claquèrent dans le vide, le manquant de peu. La louve retomba au sol, agacée d'avoir échoué.