Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Tu reniflais l'air en soupirant mentalement. Rien. Il n'y avait rien ici, rien plus loin, rien derrière toi, rien. Pour seule compagnie, tu avais celle des carcasses de métal éparpillées ici et là, parfois une roue solitaire, ou juste un morceau de métal. Et toi tu avançais tranquillement, la tête légèrement relevée, suffisamment pour observer ce qui se passait autour de toi. Sauf qu'il ne se passait pas grand chose autour de toi. Cet endroit avait d'ailleurs eu la malchance d'être assaillit par l'un des nombreux incendies causés par les pluies Sang du Soleil! Du coup, il n'y avait pas non plus cette brume épaisse et chaude qui circulait après l'une de ces pluies dangereuses. Tu t'arrêtes soudainement, pensant percevoir quelque chose un peu plus loin, une silhouette peut-être? Tu n'en sais rien, tu ne perçois pour le moment aucune odeur qui te permettrais de déterminer ce qu'est cette silhouette. Un daim, ou un sanglier? Voir un de tes congénères. Wow. L'éclate, tu te débrouillais sans cesse pour tomber sur un loup, parfois terriblement chiant, parfois agressif, parfois une louve criarde et agaçante, parfois un qui ne pensait qu'à se castagner. Enfin, tu en avais vu beaucoup.
Tu repris donc ta marche, prenant entre tes crocs un os traînant là, dans l'herbe qui longe la route. Tu gardes l'objet blanc entre tes crocs et le mâchouille tout en trottant tranquillement, espérant peut-être que l'os va atténuer ta faim. Mais bon, ce n'est qu'une illusion, tu sais bien que ce ne sera pas suffisant et, au fond, tu espères bien que cette silhouette est été un daim, une biche ou un sanglier! Même un cerf, les cornes ne te font pas peur. Tu continues sur ta lancée quand, tu arrives au niveau où la silhouette avait été, tu sens nettement l'odeur d'un loup. Où est-il passé? Fronçant tes sourcils, tu grognes légèrement puis regardes autour de toi, suspicieuse. Est-ce que quelqu'un t'observes? Ou est-il partit? Tu baisses ta tête pour déposer l'os sur le sol dur, l'objet faisant un tintement en percutant le béton. Tu redresses ta tête et renverse ta tête en arrière pour pousser un long hurlement, appelant à toi l'autre loup, testant s'il y avait quelqu'un dans les parages ou s'il était partit. Quelques minutes après, tu cesses brutalement ton hurlement puis t'assois, attendant.
Invité
Invité
En savoir plus
Jeu 17 Juil - 1:50
Jauges:
Spoiler:
F: 13 A: 9 E: 10
No Reason Fallen
Feat Fallen & Yû
Aujourd'hui, Fallen était sorti se promener tranquillement dans la ville, à la recherche de proies pour sa meute. Il avait pris la direction de la route abandonnée. Sur le chemin, il ne sentit aucune proie et il se mit à soupirer. La vie était dure de ces temps-ci, il n'y avait pas beaucoup de proies. L'environnement autour de lui, était jonché de carcasses de métal vides et toutes tordues. C'était des voitures et Fallen s'en était servi pour s'entraîner un moment donné. Tout semblait calme et Fallen soupira, il s'ennuyait à certains moments. Il marchait tranquillement près des carcasses, quand il entendit du bruit. Alors, il dressa les oreilles et chercha l'origine du bruit. Plus loin, il semblait avoir aperçu une silhouette, petite et elle semblait de couleur noire, mais il n'y avait pas d'odeur encore.
Sur ce, la silhouette changea de place et Fallen partit de son côté, il ne la voyait plus, elle avait comme disparue, mais il avait bel et bien perçu l'odeur d'une louve, une solitaire en plus. Comme faisant écho à ses pensées, un hurlement se fit entendre. Alors, Fallen revint un peu sur ses pas et il s'assoit lui aussi, hurlant à son tour. Il indiqua à la louve qu'il était là également et qu'il l'avait bel et bien vu. Ensuite, l'hurlement de la louve se tut et le sien. Il se leva de nouveau, puis se dirigea vers le son. Il la vit plus loin, elle était assise là et semblait l'attendre. C'était une louve noire, petite et maigre. Il fallait dire que les solitaires semblaient avoir de la misère à chasser des bonnes proies pour qu'ils puissent se nourrir adéquatement. L'imposant loup noir aux yeux bleus perçants et à la griffure à l'œil gauche et aux muscles,la fixait fixement. Alors, il se replaça le poil qui s'était ébouriffé puis il salua la louve noire d'un ton froid.
-Bonjour.
Ensuite, le loup noir attendait de voir si la louve allait bien lui répondre.