NOM : Yourik (Démon Oublié)
AGE : 6 ans, ou peut-être 7 ~
SEXE : Mâle
MEUTE : Solitaire mais allégeance à Isha (Navnik)
RANG : /
PARENTÉ : Yourik est le PV d'Isha. Il est écrit que Roy est son père et Atom sa petite sœur. Il a également de nombreux neveux et nièces. C'est un ancien Sekmets.

Yourik a écrit:

Maître : Isha (Esprit du Dragon)
Louve du Dragon : Atom (X ou Disparue) "arrogante, exaspérante, caractérielle et insupportable. Mais c'était une grande louve"
Enfants du Dragon :
> Génération 1 : Remus
> Génération 2 : Pandémonium
> Génération 3 : Maliah (X), Kayahan (X), Adriel et Dalioka
> Génération 4 : Zéphyr, Zrael

Pour plus d'informations : https://www.zupimages.net/up/16/37/ad6n.png

Les Oublié :
- Roy (Serment des Larmes) & Choyjeun (Crépuscule Oublié) = parents ~ 8 ans
- Psychose (?), Myng (Rêve Oublié) = frère et sœur de la même portée ~ 6/7ans
- Atom (Chimère Oublié) = petite sœur de 5/6ans et ex-compagne du Dragon, Disparue
- Anya (Héritage Oublié) = fille d'Atom
- Miuna, Ahanu (d'Anya)
- Heda (louveteau, fille de Miuna)

AUTRES INFORMATIONS : Yourik est stérile, ce qui est sûrement mieux pour le bien de tous. Atout ou faiblesse, ce loup est atteint d'insensibilité congénitale, c'est à dire qu'il est insensible à la douleur "grâce" au hasard de la génétique. Il est fort possible que l'animal souffre également d'une légère schizophrénie : l'état n'est pas très avancé, mais Yourik obéit souvent aux voix et son attitude peut parfois s'apparenter à de la paranoïa.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 15
Agilité : 10
Endurance : 15

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CARACTÈRE :
Yourik, fils de Roy. Loup très facile à cerner, il n'en reste pas moins incompréhensible. Déjà petit, une folie douce illuminait ses iris, folie que l'on tentait de justifier par des excuses adultes et insipides comme "ce n'est qu'un enfant", "il est joueur mais ne maîtrise pas sa force", ou encore "il essaie de se distinguer de ses frères et sœurs". Satan seul savait à quel point le louveteau était un monstre en devenir. Se distinguer ? A quoi bon ! Yourik, du haut de ses quelques mois, savait déjà ce qu'il valait. Il était le plus fort. Il n'avait jamais mal. L'égo gonflé d'orgueil, le jeune loup s'était pensé invincible et n'avait pas tardé à provoquer des jeux qui dégénéraient rapidement en bagarres de plus en plus violentes, véritables combats engagés contre ses frères et sœurs et ses camarades de meutes.
Malin. Dangereux. Sadique.
Cinglé.
C'était ce qui collait le mieux à la fourrure du loup. Quitter la meute de ses parents lui avait fait un bien fou. Il n'avait jamais aimé la vie "de famille", non pas qu'il se sentait mis à l'écart ou de trop, non. C'était bien mal le connaître. Yourik pensait seulement qu'il valait mieux que les autres, ces faibles qui avait besoin du groupe pour survivre. Lui n'avait pas besoin d'eux. Sa mère avait été la première à noter la façon dont le jeune avait de se trouver supérieur aux autres. Il ne partageait rien, n'avait pas d'amis -ses compagnons de jeu avaient rapidement fait de lui refuser ses jeux après les premiers incidents graves- et ne partageait jamais son avis lors de discussion, se contentant de ricaner quand d'autres donnaient leurs points de vue.
La vie de Solitaire allait à Yourik à merveille. On pouvait croire que, grisé par sa force spectaculaire et son insensibilité légendaire, le mâle recherchait le pouvoir. Fonder sa meute ? Prendre la place d'un Alpha ? Mener d'autres loup ? Grossière erreur. Comme les Anges servaient le Ciel, Yourik servait les Enfers. Son allégeance était unique, ce qu'il associait à de l'amour -sa passion destructrice- était pour son Maître.

PHYSIQUE :
La fourrure est noire et épaisse, fournies, poussiéreuses. Poisseuse. Graissé pas le sang qu'il ne cherche pas à laver, Yourik n'est pas un loup au physique très attrayant. Le poitrail est crasseux et les poils ne poussent plus à certains endroits, là où des crocs étrangers se sont plantés dans sa chair au point d'y laisser de larges entailles. Il en est de même pour l'échine droite où une plaie purulente se manifeste de temps en temps, rappelant au canidé qu'il n'est pas immortel, sinon insensible à la douleur. Plus large que la moyenne, plus grand aussi, le loup noir n'est rien d'autre qu'un cauchemar sur pattes, l'image même de ce qui réveille les louveteaux dans la nuit et les fait s'oublier sur place.
On ne juge pas un écureuil par sa façon de croquer un gland. Cette expression ne s'applique pas à Yourik : son physique n'est que la réplique parfaite de son âme -s'il en a une-, aussi noire que les ténèbres les plus profonds, aussi morbide qu'une attaque de Hellhounds. Les crocs jaunes épais comme les pattes d'un nouveau-né ont brisé plusieurs nuques et abîmé nombre d'épiderme ; les coussinets abîmés aux griffes aiguisées ont marqué à jamais le flanc de ses victimes.
Peut-il subsister quelque chose de plaisant dans cette sombre personne ? Les yeux. Ou du moins la couleur ambrée identique à celle de sa mère. Pour ce qui est de l'expression qui éclaire la gueule du Démon, elle n'est que folie pure et cruauté.

Exemple RP :

"Voyez-vous ça, comme c'est touchant."
Les deux jeunes loups se figèrent avant de se tourner vers la masse noire qui venait de sortir des fourrés. Le mâle passa devant sa sœur, crocs dehors, tandis que la demoiselle louve grognait sans grande conviction.
Un sourire typiquement lupin se dessina sur les babines du loup noir, sourire bien trop forcé pour être sincère. Mais qui pouvait-il encore tromper ? Yourik n'avait pas la réputation d'être un ange et ne faisait rien pour paraître comme tel. Peut-être aurait-il pu être plus dangereux en jouant l'aimable manipulateur, le gentil traitre qui vous mordait une fois le dos tourné, mais le Démon oublié n'avait pas ce talent. Il y avait quelque chose de sincère dans cette démence morbide : il ne pouvait faire semblant. Brut de décoffrage, moqueur et mauvais, Yourik ne savait montrer ne serait-ce qu'un soupçon de pitié ou d'affection. Là encore, il ne pouvait cacher ses passions : les iris brillaient de plaisir lorsqu'il combattait, il jubilait quand son cœur, excité, se livrait à un solo de batterie, et bien plus encore, Yourik ne pouvait réprimer l'adoration qui illuminait soudainement son visage lorsque son Maître venait hanter ses pensées.

L'Amour ? C'était, pour lui, cette loyauté sans faille envers celui qui l'avait, selon lui, sauvé d'une vie morne et baignée d'ennui. Jamais Yourik n'avait aimé autre que le Maître ou lui même. Il ne se souvenait pas avoir eu de l'affection pour un membre de sa famille, si ce n'est sa mère qui, à l'époque, assurait à ses yeux sa survie.
L'Amour ne lui disait rien. Peut-être était-ce mieux ainsi : comment supporter la passion dévorante et malsaine d'un cinglé pareil ? Possessif, assoiffé de sensation, irresponsable, immature et fou à lier. Qu'aurait-il donné en tant qu'amoureux, qu'amant, que père ? Il ne pouvait répondre qu'à la seconde question. Si Yourik était incapable d'aimer, il avait tout de même tenter de s'accoupler, créer une descendance comme lui qu'il pourrait mettre au service du Maître. Cette idée avait germée dans son esprit deux ans plus tôt, mais rien n'avait germé dans les entrailles des rares partenaires. Aussi soudainement qu'elle avait vu le jour, la lubie s'était éteinte, entrainant avec elle le souffle de trois des cinq femelles.

Stérile.
Ce n'était pas un mal en soit lorsqu'on le voyait avec les jeunes. Impatient, il avait tôt fait de les menacer de ses babines retroussées s'ils n'obéissaient pas ou ne comprenaient pas. En revanche, les deux loups qui se trouvaient face à lui ne s'étaient pas encore attribués les foudres du gros mâle qui dévoila, amusé par le comportement de la louve qui cherchait à convaincre son frère de fuir, ses larges crocs jaunis. Il se sentait l'âme joueuse : les tuer n'était pas de toute urgence et ces deux étrangers étaient bien loin de leur meute. Facile. Si facile.
Yourik avait toujours eu beaucoup d'assurance et de confiance en lui. Les premiers à en avoir pâti étaient ses frères et sœurs, lors de leurs jeux d'enfants. Au début, il n'avait pas compris, Yourik, qu'il n'était pas "comme les autres". Il mordait rageusement dans les épaules et les gorges qui se présentaient à lui quand ils roulaient au sol sous l'oeil bienveillant de sa mère. Et puis, à force de jeu, il y avait eu des plaintes. L'une de ses sœurs s'étaient mise à pleurer, geignant qu'il lui "faisait mal" alors qu'elle avait commencé la bagarre en lui sautant sur le dos pour lui mordre l'oreille. Lui, ça ne lui avait rien fait. Oh, bien entendu, il avait été surpris, mais sa masse corporelle avait rapidement pris le dessus sur celle de sa frangine.

Tu me fais mal ?
Qu'est ce que ça voulait dire ?
Comme excuse à son comportement, sa mère avait suggéré qu'il ne comprenait pas, qu'il ne ressentait pas comme les autres. Inquiète, elle en avait fait part à Roy puis au reste des Sekmets : se pouvait-il que son fils soit mis en danger ? Danger que le fils en question ne voyait uniquement comme une opportunité. Oui, le louveteau ne s'était pas rendu compte qu'une entaille béante déchirait sa peau là où un renard l'avait mordu. Mais il n'avait pas lâché le renard, lui ! Le rouquin avait glapit et s'était débattu en se rendant compte que le jeune loup ne cédait pas, il avait couiné des supplications que, grisé par son don, Yourik n'avait même pas entendu. La renarde avait trouvé le corps de son jeune fils ensanglanté dans les hautes herbes, la fourrure rousse maculée de griffures et morsures dont la moitié avaient été infligé après que le rouquin se soit affaissé lourdement contre le sol, fatigué de la lutte qu'il perdait.

"Vous n'êtes pas sur votre zone de chasse, mes enfants..."

Le ricanement qui suivit eut pour effet de faire baisser la tête du jeune mâle qui ne pipa mot. La femelle, quand à elle, geignit en comprenant que trop bien ce que cela voulait dire.
En règle générale, Yourik tuait par passion et avec beaucoup de plaisir. Passe-temps comme un autre, me direz-vous. Si son esprit malade ne faisait aucune différence entre les meutes, les sexes et les âges, il se pliait toutefois aux ordres du Maître. Formel, celui-ci lui avait interdit de s'en prendre -pour le moment- aux "siens".
Une lueur de folie illumina les iris ambrées du loup noir. Rien ni personne ne lui avait interdit de régler son compte à un quelconque étranger.

"Filez." ordonna le Démon dans un grognement guttural, salivant d'avance à l'idée de les poursuivre.

S'exécutant dans la seconde, sûrement trop heureux d'en échapper aussi facilement, les jeunes loups se mirent à trottiner dans la direction du Sud. Le jeune mâle, sûrement plus méfiant, se retourna comme pour s'assurer que Yourik n'avait pas bougé. Mais ce dernier avait redressé son train arrière et secouait ses épaules en prévision de la course poursuite. Redresse -toi ! lui souffla une voix qui ressemblait à celle de sa mère en plus perchée dans les aiguës. Le mâle hurla à sa sœur de courir le plus vite possible. Pauvres âmes.

"Redresse-toi, Yourik.
- Oui, maman. Comme ça ?
Le louveteau noir leva exagérément le museau vers les pins, provoquant le soupire de la louve. Sans que sa mère ne sache pourquoi, le petit à la fourrure des ténèbres avait pris la vilaine habitude de rentrer la tête dans les épaules. Position d'attaque constante que le jeune loup pour jouer le caïd. On pouvait dire que ça marchait plutôt bien : les autres jeunes l'évitaient au possible, faisant du mieux pour s’effacer en sa présence et fuir une éventuelle proposition de jeu. Déjà, Yourik avait compris que sa génitrice avait peur de lui. Il le sentait.
En réalité, elle avait peur pour lui, mais à cet âge, quelle différence ? La faiblesse des autres n'étaient qu'une faille pour mieux s'infiltrer.

La femelle boitait. C'était donc pour cela que son frère la protégeait... Alors il fallait tuer le mâle en premier.
La foulée rapide du feu-chasseur était un sacrée avantage pour rattraper les deux jeunes qui avaient pris de l'avance. En accélérant, ses pattes arrières projetèrent de la terre sèche derrière la masse noire dont la bave écumait déjà les babines. Le mâle à la fourrure sable chercha à éviter le coup de croc sur son arrière train et Yourik ne broncha pas lorsqu'il lui fouetta la gueule d'un violent coup de queue. Au contraire, un éclair de pur plaisir traversa le regard ambré. Yourik ralentit un peu, laissant les jeunes reprendre un peu d'avance pour mieux revenir à la charge.
Donner l'espoir, puis le reprendre.
La femelle faiblissait à vue d’œil et le Démon devinait que le mâle ne l'abandonnerait pas derrière lui. C'était prévisible.
En revanche, ce qu'il ne sût anticiper, ce fut l'arrêt brutal du jeune qui fit volte face pour lui sauter à la gorge. Une fois la surprise passée, le loup noir parti dans un grand éclat de rire : l'idiot, il allait mourir plus rapidement en se jetant dans la gueule du loup.
C'était le cas de le dire. Après s'être dégagé en lacérant le bas-ventre de ses griffes arrières, l'aîné contre-attaqua en vitesse et mordit à plusieurs reprises les flancs, l'échine et sous l'oeil du sablé. Lasse du petit jeu auquel le petit ne se prêtait que pour mourir héroïquement, Yourik plaqua la victime au sol avant de refermer l'étau de sa gueule sur la gorge tendre du mâle.

Lentement. Mais sûrement.
C'était toujours plaisant de regarder la mort s'insinuer de part ses crocs, sentir le goût métallique se déverser sur sa langue tandis que le corps de l'adversaire devenait pâteux, gauche, faible. La lueur des prunelles qui s'amenuisait, le voile qui tombait peu à peu, le souffle qui se faisait plus court.
Yourik aimait.
Il aimait la Mort seulement pour la donner. Il aimait tuer.
Une seule personne dans ce bas monde avait compris ce qu'il y avait de jouissif pour lui dans cet acte.
On le disait fou : les actes seulement l'étaient et, même si les voix dans sa têtes lui soufflaient des choses, le soutenaient, le reprenaient, s'alarmaient ou jubilaient, il fallait simplement savoir que Yourik, ce brave louveteau joueur devenu monstre, eh bien Yourik n'était pas fou. Il avait toute sa raison, celle d'un individu cruel et sans limites.

Il lâcha la victime dont le corps encore chaud ne tarderait pas à se raidir. La Mort était là, venue chercher le dernier souffle de vie du jeune sablé qui cligna une dernière fois les yeux. J'aurais aimé vous dire qu'une dernière larme coula sur la mâchoire meurtrie de ce dernier. Mais les loups ne pleurent pas.
Sans plus de cérémonie -et ne voulant absolument pas abréger les souffrances de sa victime-, le loup noir posa sa patte sur la gueule du mâle, lui tirant une gémissement plaintif. Le dernier, peut-être.

"Maintenant, c'est son tour à elle."

Il avait presque chantonné joyeusement, cherchant l'horreur dans le regard éteint du loup à ses pattes. Puis, se détournant du doux spectacle, il le laissa pour mort avant de se ruer sur la trace de la femelle.

HISTOIRE : Note : en essayant de me baser sur les fiches prez d'Atom et Isha... S'il y a des choses à modifier, n'hésitez pas.

Le passé. Selon Yourik, il fallait le laisser là où il était. Il ne comptait pas, ou trop peu, face au présent, mais surtout face à l'avenir. Alors de sages loups pourraient sûrement vous dire que le passé forge le présent, qu'il fait de vous ce que vous êtes.
De son passé, Yourik n'en ai pas fier. Non pas pour ce qu'il a commis, les crimes exécutés et le sang versé, non. Il n'aime simplement pas le raconter car elle est banale à pleurer. Mais, comme dit plus haut, les loups ne pleurent pas.

Allons, raconte-moi... roucoulait presque la voix déformé de l'Alpha de la Horde,
dans son esprit. Il avait raconté, oui. Plus par obligation, certes, mais il avait légèrement évoqué son enfance, grognant des informations inutiles à ses yeux.
Parce qu'IL lui avait demandé.

~ LES SEKMET ~

Yourik était né au milieu de la portée, au début de la saison, il y avait bientôt sept printemps. Fils de Roy -Serment des Larmes- et de Choyjeun -Crépuscule Oublié-, il était le troisième fils de la première union d'un loup noir de jais au regard de boue et d'une louve blanche, mais banale, si ce n'est ses iris ambrées. La meute s'occupaient bien des petits et, à l'époque, il n'y avait ni famine, ni grosse chaleur. Enfance facile comparé à ce que devait enduré les portées d'aujourd'hui. Son père aimait jouer avec eux : Roy était d'un naturel joyeux et amical là où Choyjeun incarnait le calme serein et la tendresse. Elle s'occupait surtout de corriger l'état de la fourrure des petits à grands coups de langue. Une petite vie de famille que d'autre auraient souhaité, mais qui ne marqua pas plus que ça le loup noir.
Le couple était jeune et comptait beaucoup sur l'aide des nourrices et des autres membres Sekmet. Les louveteaux, Psychose, Yourik et Myng, n'étaient pas très turbulents, à vrai dire, seuls Yourik et sa cadettes -ils étaient cinq à la naissance (dont deux morts-nés) et la petite dernière cherchait à tout prix à prouver ce qu'elle valait- jouaient parfois les aventuriers en s'invitant dans une couche autre que celle de leur mère. Pour jouer, sûrement. Le louveteau noir était, à l'époque, comme tous les autres petits de la meute.

C'est après que le tout se gâta. Enfin, selon Yourik, ce fut une découverte palpitante et la plus belle chose qui lui était arrivée dans son enfance. Les jeux d'enfants avaient commencé à dégénérer en tournant aux bagarres dont les morsures devinrent de plus en plus violentes, de plus en plus profondes.
Et de moins en moins "pour jouer". Se rendant rapidement compte de sa force, le louveteau noir avait été un sujet d'inquiétude réel pour ses géniteurs, mais aussi pour la meute toute entière : il y avaient déjà le père d'Isha et Kaya pour se perdre dans la cruauté, pourquoi fallait-il qu'un jeune sombre, lui aussi, dans cette folie du carnage ?
Yourik était trop jeune pour se rendre compte qu'IL le connaissait déjà, qu'IL avait grandit dans sa meute. IL avait deux ans de plus que lui et, alors que le loup noir arrivait sur ses un an et travaillait durement à devenir un guerrier sous la surveillance de ses tuteurs, IL quittait la meute en compagnie de sa sœur.

Yourik avait appris rapidement : la motivation ne lui manquait pas, il voulait devenir un Guerrier. Et Tuer. Mais peut-être n'était-ce pas la bonne motivation. Quoiqu'il en soit, et suite à de nombreux "accidents" dont il se vantait allégrement auprès de sa mère qui venait d'avoir une autre portée et de Myng -Rêve Oublié-, la plus jeune de ses sœurs qui jouait les nourrices, Yourik fut, sans grande surprise, radié de la meute par l'Alpha.
Aussi, chose que Yourik ignore encre, Roy et Choyjeun n'eurent que deux portées : Psychose, dont le mal était éponyme, quitta également la meute à peu près en même temps que son frère. La portée suivante eut également ses tares.

~ LE SOLITAIRE & LA HORDE ~

A vingt mois, le jeune loup s'était donc lancé corps et âme dans sa nouvelle vie d’indépendance. Ni Alpha, ni Maître, il tuait s'il le désirait et s'en prenait souvent sans raison à d'autres loups solitaires. Les excuses étaient diverses et variées : le manque de nourriture, le partage du territoire, un regard de travers.
Tuer.
La fin justifiait les moyens, mais également la pseudo cause. Et bon nombre de louveteaux perdus ne revirent pas leurs mères lorsqu'ils s'aventuraient trop profondément hors de la meute. Sans le savoir, Yourik assassina l'une de ses sœurs et trois neveux, les petits de Myng.
Deux ans étaient ainsi passés lorsque, cherchant une nouvelle proie, Yourik tomba sur la Horde.

Ou, plutôt, la Horde lui tomba dessus. Et IL était là.

L'histoire qu'il avait raconté à l'Alpha s'arrêtait ici, la suite était connu de tous les Hordiens. Comment Yourik avait finit par s'écrouler de fatigue sous l'assaut répétitif de la gueule écumante de celui qui allait devenir son Maître. Comment, grâce aux Enfers, le Dragon l'avait épargné en se rendant compte que le sang du Démon coulait sans que le loup noir n'exprime sa douleur. Simplement une lourde fatigue. Et son train arrière qui ne réagissait plus, le flanc bien entaillé sans pour autant qu'il ne s'en soit rendu compte.
Yourik n'avait jamais vraiment considéré l'Alpha comme son Alpha. Il obéissait car IL lui demandait d'obéir. Là s'arrêtait l'emprise du chef de la Horde sur le loup noir. Aussi, la mort de Skull n'eut aucun impact sur son moral.

~ LE SOLITAIRE & LES DRAGONS ~

"Atom ?"
Il se souvenait avoir répété bêtement après qu'Isha lui ait donné le nom de la louve qui trônait à ses côtés. Le gros loup noir s'était alors redressé pour s'approcher anormalement près de la femelle pour renifler son poitrail tout en dévoilant légèrement ses crocs jaunis. Il ne chercherait pas à l'attaquer, mais elle n'avait aucun intérêt à tenter de le prendre par surprise. Elle avait très mauvais caractère, il avait ricané lorsqu'IL lui avait confié cette information comme une mise en garde. Yourik avait lu de la fierté dans le regard bleu du Maître. Et une pointe de jalousie avait provoqué plusieurs voix dans sa tête, murmurant qu'il fallait se débarrasser de cette Atom.
"Atom."
Yourik avait alors regardé Isha dans les yeux, tête rentrée dans les épaules, museau baissé en signe de soumission. Ses yeux fous avaient voyagé sur le sol. Atom, Atom, Atom. Il se souvenait avoir entendu sa mère reprendre l'une des petites. La blanche.
"Tu es une Oublié." avait alors sourit sadiquement le noir avant de planter son regard d'ambre dans celui boueux de sa cadette."Yourik. Ravi de te revoir, gamine."
Gamine. Pure provocation qui passait ou cassait aux yeux d'Isha. Le cerveau malade du loup noir n'avait fait que jubiler de cette alliance nouvelle : son Maître et lui avait un lien encore plus fort. Du moins, selon sa vision à lui. Aussi, ce fut surprenant d'apprendre que le loup noir ne souhaitait pas se joindre à la meute que souhaitait fondre le nouveau couple, mais Yourik ne douta pas un instant que son Maître comprendrait le besoin qu'il avait de ne pas vivre en groupe. Jamais trop loin des Navnik, il venait parfois "visiter" le clan pour connaître les nouvelles directives. Voir les petits du Maître fut en soit un drôle d’événement pour Yourik : lui qui n'aimait pas les louveteaux, il avait bien du mal à supporter ce qu'Isha semblait chérir du plus profond de son être. Il ne comprenait pas. Mais soit. Les enfants du Dragon était des Dragons, il se devait de les protéger.

Le passé reste dans le passé.
Cependant, s'il était le Démon Oublié, Yourik n'oubliait jamais.
Replaçant sa grosse tête aux poils hirsutes sur ses pattes avant, le loup noir cherchait le sommeil alors que des image sanglante de l'attaque des hommes emplissait son esprit. Le Maître. Il devait retrouver le Maître. A présent, il ignorait où était passé Atom et, à vrai dire, elle n'avait pas été sa priorité. Elle n'était pas un Dragon, mais une Oublié. Mais les louveteaux d'Isha, eux, c'était des Dragon. Alors, de loin, Yourik avait gardé un œil sur ceux dont il gardait la trace, mais avait perdu celle de Pandémonium. Adriel et sa sœur Dalioka étaient revenus avec leur aîné, Rémus -que Yourik n'avait jamais vu- et un loup nommé Nocturne. A présent, il devait retrouver le Maître : si les rumeurs étaient vraies, il était de retour chez les Navnik.

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MON PARRAIN / MA MARRAINE : Je connais le forum via top-site depuis... presque un an. Oui, je lorgne dessus depuis tout ce temps sans m'inscrire Pour être honnête, je risque de ne pas être trèèèès actif, mais je ferais de mon mieux avec Yourik -qui me fait de l'oeil depuis tout ce temps-. Aussi, j'espère que ça ne dérange pas trop la créatrice/le créateur de ce PV. Merci ♫

PS : Je ne sais pas si vous faites dans le tutora... mais dans ce cas, j'aimerais bien un guide pour le jeu '-' j’épluche le fo et essaies de comprendre par moi-même, mais je pense qu'il va me rester der zones obscures