Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
NOM : Fut un temps où son nom était insignifiant. Futile. Anodin. Aujourd'hui, c'est avec un frisson d'effroi que les gens le prononcent dans un murmure sépulcral. Einsamuskeln. Mais s'il advenait que vous lisiez vraiment ce que j'écris, retenez-bien ceci. Bannissez les surnoms de votre langage en présence de ce loup, surtout s'ils lui sont adressés. Beaucoup d'impertinents l'ont payé de leur vie, il serait regrettable que vous subissiez le même sort. AGE : Certains s'accordent à dire sur le fait que cela ferait cinq interminables années que ce loup arpenterait les différents territoires pour y faire régner l'anarchie. SEXE : La réponse me semble toute évidente. Avez-vous douté un seul instant du sexe d'Einsamuskeln? MEUTE ET RANG : Il voue un culte idiopathique à tout ce qui représente pour lui l'idéal de la bravoure et de la force. Ainsi, la meute Sekmet a su l'accueillir à bras ouverts en tant que guerrier. AUTRES INFORMATIONS : Ses parents s’étaient adonnés au plaisir d’une vie inexorablement libre en tant que solitaires, tout comme leurs aïeux. Mais Einsamuskeln a préféré rompre la tradition après avoir tué sa famille dans un accès de fureur uni à la démence de l'instant présent.
CARACTÈRE : Einsamuskeln est un guerrier indéchiffrable, et le sera sûrement à jamais. C’est un être que l’on croit pouvoir découvrir mais qui nous oppose finalement un masque de fer impénétrable. Un visage de glace, un sourire figé et des prunelles pétrifiantes. Tout est méticuleusement mis en œuvre pour que personne ne puisse pénétrer dans les méandres de son esprit, pour que personne ne puisse interpréter ses plus intenses émotions comme la passion, la rage ou encore l’angoisse : il reste hermétiquement hostile à toute tentative de clairvoyance. Il est aussi impulsif ; sur un coup de tête, il pourrait vous bondir dessus et vous labourer de ses griffes acérées sans la moindre pitié tant il est insensible. Ni les cris acharnés ni les larmes coruscantes ne suffiraient à amoindrir sa frénésie. Ce qui est certain, également, c’est qu'Einsamuskeln a un penchant prononcé pour le dédain ;sarcastique est un adjectif qui lui sied à merveille. Le plus souvent, il se montre acerbe. Mais il lui arrive aussi d’être insipide, ou parfois même divertissant quand la situation s’y prête. Il idolâtre le fait de se gausser des autres d’un ton persiflant rien que pour se donner l’illusion chimérique qu’il demeure plus influent qu’eux. Mais attention, ne vous avisez pas de lui rendre la pareille car Einsamuskeln est rancunier et incarne l’aigreur même ; il saura vous rendre au centuple ce que vous lui aurez causé, et ce sans le moindre ménagement vis à vis de votre humble personne. Il est également diablement franc. Si le guerrier a quelque chose à vous faire remarquer, il le fera sans la moindre incertitude. Les mots sont, pour lui, des armes efficientes qu’il se plait à utiliser, plus encore que ses crocs dirimants et ses griffes ravageuses. Solitaire. Bien qu’il fasse partie d'une meute, Einsamuskeln demeure indépendant et ne demande rien à personne ; à l’inverse, personne ne vient quémander ses services et tout le monde se tient à l’écart de cette infâme créature. Il subsiste effacé, du moins lorsqu’il n’est pas en train de déverser sa rage habituelle sur le sous-fifre du clan. Il parle peu et reste en retrait, dans l’ombre des autres ce qui ne l’empêche pas pour autant d’être observateur. S'il a beau se donner des allures de simulacre, Einsamuskeln n’en reste pas moins capable d’entendre et d’épier, ce qui fait de lui un loup menaçant. Il détient dans sa mémoire les penchants et les accoutumances de ses congénères pour ensuite les retourner contre eux. Par ailleurs, la menace qu’il constitue s’allie le plus souvent à l’ingéniosité dont il fait preuve. Intelligent, le guerrier possède d’incommensurables connaissances sur le monde qui l’entoure et sait se montrer sage, bien que cela paraisse étonnant. Il prend quelquefois le temps de se poser des questions sur le monde et sur la convenance de ses actes. Sans jamais trouver de réponse recevable. Mais ce qui caractérise le plus son intelligence, c’est sûrement la ruse dont il use au combat. Einsamuskeln est, en effet, aussi émérite avec son corps qu’avec son esprit, et il ne manque pas de l’attester. Etant incommensurablement fier, il vaudrait mieux pour votre humble personne que vous ne cherchiez pas à l’affronter ; le guerrier ne refuse jamais un combat quel qu’il soit. Mais bien qu’il semble intouchable, il persiste des sujets sensibles qui seront capables de l’atrophier que toutefois vous devrez amèrement payer si jamais vous osez les aborder. Arrogant, il l’est aussi à n’en pas douter. Il sait se montrer, la plupart du temps, insolent et orgueilleux. Au-dessus de tout, au-dessus de tout le monde. Il ne cesse de considérer les autres d’un regard impérieux qui vous signifie ouvertement qu’il vaudrait mieux pour vous que vous ne cherchiez pas à l’égaliser ; il n’y a, selon lui, que son chef qui mérite son insolite respect.
PHYSIQUE : D’une élégance hors du commun et d’une grâce époustouflante, il était comme un séraphin qui s’avançait parmi une cohorte de macchabées. Un ange parmi les ombres. Mais son versant chaste et pur s’estompe dorénavant ; il faudra vous faire à l’idée que, désormais, Einsamuskeln n’est plus qu’un être semblable à une statue de basalte bicolore, froide et austère. Un visage antipathique qui vous adresse une lippe cauteleuse, qui vous sourit amèrement et vous dévoile ses crocs dirimants prêts à se planter dans votre chair. Un visage ravagé par la douleur et la dysphorie qui ne le quittent plus désormais ; ses compagnes de chaque jour, de chaque heure et de chaque seconde qui s’écoulent inexorablement. Son pelage semble lui aussi marqué par les ravages de l’affliction ; auparavant luisant, il semble avoir perdu son éclat d’antan pour n’être plus que terne et fade. Même la jeunesse qui semblait l’habiter quelques temps plus tôt parait s’être évanouie parmi l’abrasion du temps. Pourtant si jeune, le loup ne semble pas pouvoir résister à la désolation qui l’entoure et qui s’arroge son être tout entier. Son cœur même n’a pas été épargné ; Einsamuskeln n’est plus qu’une créature infâme aux yeux de tous.
Disparaître n'est pas mourir. Ni deuil à porter, ni tombe à fleurir. Juste une absence. Des souvenirs.
HISTOIRE : Le jour déclinait avec une lenteur absolue ce qui laissait le temps à tout un chacun de contempler le spectacle qu’offrait le coucher de l’astre solaire. Un à un, les ultimes rayons s’inclinaient adroitement devant les terres qu’ils avaient illuminés durant une journée entière avant de se retirer pour laisser place à la nuit, tout aussi poussivement. Et c’était dans cet embrasement d’or et de bronze, de couleurs chatoyantes et sombres, entre l’union du jour et de la nuit, qu’un guerrier se dévoila. Sorti de l’ombre des arbres, il cinglait le vent avec une prestance inégalable et une grâce inouïe que l’on ne pouvait nier. Ses puissantes pattes foulaient le sol avec entrain dans un concert de martèlements plus assourdissants les uns que les autres. Mais il ne semblait pas y porter la moindre attention et s’appliquait juste à serpenter entre les frondaisons des arbres, obstacles naturels qu’il évitait aisément. Bien trop aisément même pour que s’en soit une facilité toute acquise. Chez cet être, il était devenu comme une seconde nature de flâner à travers les bois. Flâner jusqu’à connaître les moindres recoins de ces territoires boisés qui n’avaient donc plus aucun secret pour ce loup que l’on nommait Einsamuskeln. Mais s’il ressortait avec magnificence de ce tableau, il ne fallait pas s’y méprendre. Le loup n’était ni plus ni moins que l’apothéose du mal, un fervent serviteur de la destruction et un fanatique de l’agonie incapable de ressentir la moindre miséricorde. La moindre commisération. Son âme était corrompue et il était plus mauvais que quiconque sur ces terres désertes. Autour de lui, l’air était lourd, étouffant de défiance et le danger suintait dans ses moindres mouvements, lui qui ne semblait qu'une illusion fantasmagorique, un effet de notre imagination parmi cette vaste étendue d'arbre qui s'étendait jusqu'à l'infini et même au-delà. Ainsi, Einsamuskeln se délectait de ce silence qui s'était installé et qui sonnait à ses oreilles comme une mélodie muette. Comme si le Temps s'était arrêté, et que les minutes et les secondes ne s'écoulaient plus, suspendues dans l'air. Comme s'il était devenu sourd, par cette absence de tonalité, par l'absence du chant des oiseaux et des craquements de branches. Tout ici n'était que désolation, tout ici était immobile, en suspens. Et lui, se déplaçait au milieu de ce tableau étrange, l'allure altière et son regard dépareillé se baladant sur chaque détail du paysage qui s'ébauchait. Un regard capable de vous faire hérisser les poils sur l'échine et de vous faire trembler de peur sans que vous puissiez vous contrôler. S'abreuver du désespoir et de la peur des autres, Einsamuskeln s’en délectait et pour rien au monde il ne s'en serait passé. Voir ses proies se recroqueviller et le supplier d'une voix presque éteinte l’excitait au plus haut point et à cette unique pensée, un rire émana de sa gorge déployée. Un rire sans joie, mais un rire sarcastique, et moqueur vis à vis de tous les corps inertes qui défilaient sous ses yeux, dans sa tête. Au fond, la vie n'était purement et simplement qu'un jeu. Un jeu cruel, certes, mais un jeu, avec des gagnants et des perdants. Et si l'on voulait gagner, il fallait être plus fort mais aussi plus impitoyable que les autres. Il ne fallait pas être affaibli par le temps qui passait mais être prêt à tous les coups pour accéder à la première place. C'était la loi du plus fort, et ça, personne ne pourrait jamais le changer, même avec toute la bonne volonté du monde.
Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde sa blessure ouverte.
Ainsi, la nuit avait fini par étendre son voile noir sur le monde entier, voile où brillaient seulement quelques étoiles éparses. Dans l’obscurité la plus prégnante, celles-ci scintillaient jusqu’à n’être plus que les seules sources de lumière. Même la lune ne semblait pas avoir l’audace de se dévoiler, en cette soirée qui ressemblait en tout et pour tout à toutes les autres. Ou presque. Une brise légère glissait entre les frondaisons des arbres, comme un souffle d’air hivernal qui se serait égaré au cœur de l’automne. C’était un air doux chargé d’odeurs changeantes et de parfums hiémaux, musqué de neige et d’air glacial. Avec une pointe de perdition, soufflée par la brise qui semblait murmurer un avertissement inaudible. C’en fut déjà assez pour faire tressaillir le guerrier, pourtant si téméraire, qui sentit les poils de son échine s’hérisser, inexplicablement. Il pressentait un danger qui rôdait autour des futaies. Était-ce seulement la réalité ou son imagination avait-elle décidé de se jouer de lui? Einsamuskeln aurait eu tendance à opter pour la première éventualité tant son instinct lui paraissait infaillible. Mais hélas, personne n’était jamais sûr de rien, il était le premier à le savoir. Bon nombre de fois, il avait estimé des exactitudes qui s’étaient finalement révélées fausses. Factices. Jusqu’au jour où l’une de ses erreurs le conduisit à un combat inéluctable face à un quelconque solitaire. L’origine correcte de leur dissension ? Il ne s’en souvenait pas, et ne cherchait même pas à se le remémorer. Tout ça faisait partie du passé. Toujours est-il que l’individu auquel il avait dû faire face s’était révélé bon combattant et avait su lui infliger une cicatrice irrémédiable à l'épaule, qui n’avait jamais su s’estomper mais qui restait quelque peu dissimulée par son pelage. D’un rouge imbuvable, cette dernière avait su épargner sa chair en profondeur mais une douleur caustique le tourmentait désormais jour après jour. A chaque seconde qui s'écoulait. Malgré tout, et puisque la blessure restait quasiment invisible, il conservait encore ce charme indéniable qui avait déjà fait chavirer le cœur de plus d’une louve, autant au cours de son enfance parmi les solitaires qu’au cours de sa vie d’adulte au sein de la meute Sekmet. Mais une en particulier, une seule et unique femelle avait su retenir son attention. Une seule et unique femelle dont l’image miroitante s’apposait à son esprit malmené. Son nom, il ne l’avait jamais oublié bien que cela remonte à quelques années plus tôt. Combien exactement? Il n’aurait su le dire. Le Temps s’était écoulé avec une lenteur infinie, presque démesurée. Les secondes, les minutes, les heures s’étaient effritées au profit des jours et des mois. Et le Temps, inexorable et sempiternel, avait façonné à son image le guerrier au regard semblable au ciel lors des jours estivaux. Jamais il ne pourrait oublier cet être qui lui avait apporté des moments d’euphorie, de béatitude, d’extase mais aussi des moments de souffrance et de torture comme en ce jour où il lui avait ôté la vie de la façon la plus abominable qui soit, contrairement à sa bon vouloir. Ce n’avait été qu’un accident dans le fond. Mais un accident qui avait entaché son existence toute entière. Une trace d’encre sur les pages vierges de son histoire. Einsamuskeln ne pouvait définitivement pas oublier qu’il l’avait tuée comme il avait tué sa famille dans un accès de fureur uni à la démence de l’instant présent. Et il savait que même avec toute la bonne volonté du monde, rien ne la ferait revenir. Rien ne les ferait revenir. Il était condamné à errer telle une âme en peine et à traîner ce lourd fardeau sans pouvoir s’en débarrasser. Condamner à vivre avec le sobriquet de parricide marqué au fer rouge sur sa propre personne. Sans même savoir ce que son destin lui réservait.
MON PARRAIN / MA MARRAINE : /
AUTRE : Bon, l'histoire de mon loup est encore très floue mais je développerai ça au fur et à mesure. A part ça, je dois avouer que ça fait plaisir de retrouver un RPG lupin actif, ça m'avait manqué!
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Sam 12 Juil - 0:20
Bienvenue ! Et bonne chance pour ta fiche
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Sam 12 Juil - 0:21
Bienvenue et bonne continuation
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Sam 12 Juil - 3:04
bienvenue
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Sam 12 Juil - 10:10
Oh allemand ! Donc ton loup est musclé :B
WILKOMMEN
Yroen
Fleuve d'Amandes
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
1558
Points :
0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
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Bonus Agilité :
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Bonus Endurance :
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Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
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Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Sam 12 Juil - 12:55
Bienvenue Einsa'
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Sam 12 Juil - 13:21
Merci à vous, j'ai fini ma présentation
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Sam 12 Juil - 15:19
Coucou, bienvenue sur AFF ! J'ai dévoré ta présentation, ou même j'en ai bu les mots. Mais ... Ouaouuh, j'admiire ! Dis, tu me gardes un RP ? :313107741: En plus j'ai l'impression que notre caractère se ressemble sur certains points, ça serait amusant ^^
En tout cas je pense que tout est parfait. J'espère que tu t'amuseras bien ici, et si tu as des questions n'hésite pas : )
Bon jeu ! Saggy'
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Sam 12 Juil - 21:18
Bienvenue! Tout comme Saggychou, je suis épatée, tu écris vraiment bien! Ton loup est super intéressant, je viendrais demander un lien + un rp, uhu. Hâte que tu sois validé :3
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Sam 12 Juil - 21:24
Merci, c'est gentil
Avec plaisir! On fera tout ça dès que je serai validée. J'ai tout aussi hâte que vous :3